ALCOOL, DROGUES MEDICAMENTS: ET PLONGEE C MERCIER-GUYON CEIP Grenoble, cermtcmg@wanadoo.fr
Plan Le cadre fédéral Les substances psychoactives Les effets globaux, le risque La vigilance, le sommeil Les différentes drogues Les effets particuliers en plongée Les médicaments et la plongée Les voyages en avion, le décalage horaire
Contre indications FFESSM Définitives Temporaires
SUBSTANCES PSYCHOACTIVES Produits sans bénéfice Thérapeutique Illégaux Utilisés Illégalement Héroïne Alcool LSD Médicaments Cannabis détournés de Cocaïne leur usage Amphétamines Méthadone Autres Drogues Subutex de Synthèse Médicaments Sur Prescription Vente Libre Cardiologie Allergie Allergie Douleur Douleur Rhumes Neurologie Psychiatrie Infectiologie Anesthésie
Effets sur les capacités d’attention et sur le comportement Sédation Appréciation danger Prise de risque Perception Réflexes
LA TOLERANCE DE LA SOCIETE VIS A VIS DE L’ALCOOL
Elimination des produits Alcool: 0,10 à 0,15 g/L/ H Cannabis : 6 à 8 h Tranquillisants : 8 à 15 h
LES RISQUES RELATIFS en accidentologie routière ALCOOL 0.5: X 3 ALCOOL 0.8: X 10 ALCOOL 1.50 : X 30 CANNABIS (0.5 nG) X 2.5 à 3 BENZODIAZEPINES : X 2.5
Perception du Risque Sous évaluation du risque: Cela ne peut pas m’arriver (malaise, événement imprévisible) Je suis protégé (matériel, encadrant) C’est pas un problème Çà peut pas faire de mal Sur évaluation de sa capacité à gérer Je maîtrise Je suis quand même capable de…
Niveaux de Vigilance , taches d’Attention et d’Alerte vigilance normale Hypovigilance Stade I Stade II Stade III Stade IV Éveil Sommeil Sommeil C Mercier-Guyon
Sommeil et alimentation Alimentation riche en protéines : diminue la durée totale du sommeil favorise le sommeil paradoxal alimentation riche en glucides augmente la durée totale et favorise le sommeil lent profond et la sécrétion d’hormone de croissance.
Consommation régulière en fonction de l’âge
DROGUES STIMULANTES COCAINE CRACK AMPHETAMINES
DROGUES STIMULANTES EUPHORIE EFFET DOPANT AISANCE MENTALE INSOMNIE ANOREXIGENES
DROGUES STIMULANTES PEU OU PAS DE DEPENDANCE (sauf crack) TROUBLES PSYCHIQUES TROUBLES CARDIAQUES TROUBLES METABOLIQUES AGRESSIVITE
DROGUES SEDATIVES OPIACES OPIUM,HEROINE,MORPHINE, BARBITURIQUES METHADONE,SUBUTEX BARBITURIQUES BENZODIAZEPINES ROHYPNOL,TRANXENE,LEXOMIL etc
DROGUES SEDATIVES DEPENDANCE ACCOUTUMANCE SOMNOLENCE DESINTERET ACCIDENTS (OVERDOSE,INFECTIONS)
DROGUES PSYCHODYSLEPTIQUES LSD CHAMPIGNONS (psylocibes) MESCALINE CACTUS (peyotl) CANNABIS CERTAINES ECSTASY
DROGUES PSYCHODYSLEPTIQUES DEPENDANCE FAIBLE SAUF POUR LE CANNABIS (selon teneur et fréquence) EFFETS TRES VARIABLES MAJORES PAR L’HYPERBARIE HALLUCINATIONS FRANCHES (LSD) DISTORSIONS SENSORIELLES (cannabis ,ecstasy)
DROGUES PSYCHODYSLEPTIQUES ACCIDENTS ( AVP , Suicide, Accidents du Travail et de Sport) DEMOTIVATION , Baisse de la concentration
EFFETS PARTICULIERS DE LA PLONGEE EFFETS MAJORANTS DE L’OXYGENE HYPERBARE EFFETS AJOUTES DE L’AZOTE VASOCONSTRICTION ISOLATION SENSORIELLE DIFFICULTES DE L’AUTO-EVALUATION (comportement et aptitude)
SYMPTOMES DE LA NARCOSE - Troubles de la vision - Sentiment d'euphorie, d'anxiété ou d'agressivité - Dialogue intérieur - Difficulté ou impossibilité de lire les instruments (profondimètre, ordinateur...) - Comportement irraisonné - Retard de réponse sur signe - Perte de connaissance
MEDICAMENTS ET PLONGEE
Arrêté 12 Aout 2005
COMMENT AMELIORER LA PRESCRIPTION MEDICALE EN TERME DE SECURITE EN PLONGEE Catégoriser les médicaments en terme d’effets sur la vigilance et le comportement Choisir les produits les moins sédatifs pour les patients actifs (plongeurs inclus) Informer les patients sur les effets possibles Détecter les patients sensibles aux effets sédatifs Motiver les patients pour qu’ils informent le médecin à propos de leur statut de plongeur
Le voyage aérien Occupation inhabituelle du temps Bagages à transporter Périodes d’attente Position statique à bord Environnement sous-pressurisé Contact avec des bactéries provenant de l’étranger Inhalation de polluants et d’allergènes inhabituels, etc.)
Pendant le vol aller Idéalement, voler de jour, avec un départ tôt le matin, de manière à arriver à destination en fin d’après-midi ou en début de soirée Veiller à être bien hydratés en buvant, surtout de l’eau, et en évitant de consommer des substances diurétiques, comme de l’alcool ou du café Ajuster sa montre à l’heure de destination dès le début du vol.
Pendant le vol (2) La pression en cabine correspond à une altitude de 2000 à 2500 m Air sec de la cabine : risque d’irritation ORL et bronchique Éviter la flexion prolongée des genoux et des hanches (risques veineux) Marcher en cabine toutes les une ou deux heures Faire régulièrement des mouvements, (balancement et cercles avec le pied, lever plusieurs fois les talons comme pour se mettre sur la pointe des pieds). Dormir (surtout vers l’est), par périodes fractionnées
Après l’arrivée à destination Ajuster le moment d’aller au lit, l’heures de repas et d’activités à celles du lieu de destination. Au cours des premiers jours prendre un repas du soir riche en glucides et faible en gras Au petit déjeuner, ne pas se priver de boire du café ou du thé (en quantité raisonnable, soit une ou deux tasses) Éviter d’en consommer en fin d’après midi et en soirée
Symptômes du décalage horaire difficulté à dormir selon l’horaire local Troubles gastriques et digestifs difficulté à s’orienter manque de concentration maux de tête irritabilité
Adaptation au décalage horaire Approximativement un jour par heure de décalage horaire Mais pas forcément identique pour chaque cycles biologiques (ex. celui de la ventilation pulmonaire peut être plus court que celui de la sécrétion du potassium) Varie d’une personne à l’autre.
LE DICTON DU JOUR « Horizon pas net, reste à la buvette » (dicton de marin breton)