Mission Mathématiques IA76

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Transcription de la présentation:

Mission Mathématiques IA76 LA MEMOIRE AU SERVICE DES APPRENTISSAGES « Le nombre à l’école maternelle »

Souvenir, souvenir … Choisir une accroche qui va permettre de provoquer une réflexion sur la mémoire. Préparer des affiches, des objets à l’entrée de la salle où se déroule l’animation. Demander aux stagiaires ce qu’ils ont vu, retenu. Ou : Demander aux stagiaires de se remémorer un souvenir d’apprentissage en hist-géo, sciences. Demander comment ils se souviennent.

La mémoire Une définition

La mémoire – une définition c’est l’aptitude à enregistrer des informations ET… … la possibilité de les exprimer et de s’en servir pour se rappeler -> mémoire orientée vers le passé ou pour construire et faire des projets -> mémoire orientée vers l’avenir.

c’est une succession de 3 phases distinctes La mémoire, c’est une succession de 3 phases distinctes

La mémoire, c’est une succession de 3 phases distinctes 1- L’entrée des informations 2- Le stockage des informations 3- La sortie des informations

La mémoire, c’est une succession de 3 phases distinctes 1 - L’entrée des informations

La mémoire, c’est une succession de 3 phases distinctes L’entrée des informations L’entrée des informations, c’est apprendre à enregistrer : « Ce ne sont pas les choses qui sont intéressantes mais c’est moi qui m’intéresse aux choses » Nos cinq sens participent à l’élaboration de la mémoire, c’est ensuite le cerveau qui va organiser toutes les informations reçues en les structurant. D'autre part, nous nous souvenons mieux du dessin que du texte, et des couleurs que du noir et blanc. Ceci nous confirme l'excellence de la prise de notes spatiale sous forme de dessin ou de schéma. Cela confirme aussi l'intérêt qu'il y a à colorier ses notes de plusieurs couleurs: soit directement au moment de leur prise, soit en différé au moment de leur révision.

La mémoire, c’est une succession de 3 phases distinctes 2 - Le stockage des informations

La mémoire, c’est une succession de 3 phases distinctes Le stockage des informations Il s’agit d’organiser les informations reçues. Il faut que l’on comprenne les informations  pour pouvoir mieux se rappeler. Les moyens de stockage sont variés : la répétition, les moyens mnémotechniques, l’expérience.

La mémoire, c’est une succession de 3 phases distinctes 3 - La sortie des informations

La mémoire, c’est une succession de 3 phases distinctes La sortie des informations Il faut qu’il y ait un besoin (la stimulation) et un interlocuteur… … donc une envie de communiquer avec les autres. Nos émotions (peur, tristesse, joie, colère) favorisent ou parasitent le fonctionnement de la mémoire. Trois façons de solliciter le rappel de l’information : - le rappel libre : l’individu restitue les informations apprises sans contraintes, ni aides. - le rappel indicié : on donne des indices qui devraient faciliter le rappel. Par exemple demander tous les exemplaires d’une catégorie ou rappeler quel item suivait tel autre au moment de l’apprentissage. - la reconnaissance : on présente les items appris plus des « distracteurs ». La tâche de l’individu consiste alors simplement à dire si oui ou non l’item était présent dans le matériel appris.

Les différentes mémoires La mémoire se présente sous trois formes, liées à la notion du temps.

Les différentes mémoires La mémoire se présente sous trois formes, liées à la notion du temps. La mémoire se présente sous trois formes, liées à la notion du temps : la mémoire immédiate, la mémoire de travail, la mémoire à long terme.

Les différentes mémoires 1 – La mémoire immédiate 2 – La mémoire de travail 3 – La mémoire à long terme

Les différentes mémoires 1 – La mémoire immédiate Il s’agit de mémoriser une information de quelques secondes à une minute. C’est une mémoire limitée dans le temps et en termes de capacités de travail. Par exemple, on l’utilise pour memoriser un numéro de téléphone consulté dans l’annuaire le temps d’appeler ou de le noter. Il s’agit de mémoriser une information de quelques secondes à une minute. C’est une mémoire limitée dans le temps et en termes de capacités de travail. Par exemple, on l’utilise pour mémoriser un numéro de téléphone consulté dans l’annuaire le temps d’appeler ou de le noter.

Les différentes mémoires 2 – La mémoire de travail Cette mémoire traite les informations. Par exemple, celles rappelées de la mémoire à long terme. Elle s’affaiblit avec l’âge et peut se rééduquer. Le nombre d’informations correctement traité (l’empan) est limité. Par exemple, si on demande à une personne de mémoriser les lettres E,R,A,T,I,U,G, elle ne se souviendra généralement que d’une lettre (alors que remises dans l’ordre, la liste donne « guitare »). Mais avec l’entraînement, l’empan peut augmenter. L’automatisation des opérations de traitement peut faire reculer les limites de la mémoire de travail. Si l’information contenue dans la MCT n’est pas répétée, elle est oubliée au bout d’environ 30 sec. La répétition mentale d’une information à apprendre est dc un processus permettant le transfert de la MCT à la MLT. Il existe 2 formes de répétition mentale: La répétition de maintien consiste à se répéter à soi-même plusieurs fois l’information à mémoriser et permet le maintien actif de cette information en MDT. La répétition d’élaboration intervient qd les individus utilisent la signification du matériel lors des répétitions. Ils ne se contentent pas de répéter l’information telle qu’elle est donnée, mais tentent d’extraire et d’utiliser le sens du matériel à stocker en se le répétant. Par ex, ds une liste de mots à apprendre, les individus vont remarquer que certains mots font partie de la même catégorie. Cette répétition d’élaboration est plus efficace pour le stockage des infos en MLT.

E R A T I U G

la mémoire de travail  Mémoriser: 1 5 8 9 7 4 0 3 6

la mémoire de travail 3 5 7 1 2 6 Mémoriser: 4 8 9 4 8 9 3 5 7 1 2 6 Par exemple, si on demande à une personne de mémoriser les lettres E,R,A,T,I,U,G, elle ne se souviendra généralement que d’une lettre (alors que remises dans l’ordre, la liste donne « guitare »). Mais avec l’entraînement, l’empan peut augmenter. L’automatisation des opérations de traitement peut faire reculer les limites de la mémoire de travail. L’empan de la mémoire à court terme est de 7 +/- 2 chunks. C’est invariant que ce soit chiffres /lettes/images. Chunk = plus petite unité d’information organisée en mémoire. Par ex, pr mémoriser 1 5 8 9 7 4 0 3 6, si on le fait 1 par 1, cela va bloquer. Cela ne prendra que 3 chunks si on découpe en 158, 974, 036

Les différentes mémoires 3 – La mémoire à long terme C’est le mode et le lieu de stockage des informations. Elle dépend des modalités organisationnelles.

voiture – collier arbre – aboyer soudain – chaise soleil – vraiment descendre – plus Trouver des mots en lien avec les mathématiques mélanger

pédale – amortisseur démarrer – conduire klaxon – rapidement voiture – volant pédale – amortisseur démarrer – conduire klaxon – rapidement crever - amende Changer par des signes mathématiques

Les différentes mémoires 3 – La mémoire à long terme Il est plus facile de mémoriser dix mots sur un même thème que dix mots n’ayant aucun rapport entre eux.

Elle s’organise sous 4 formes: 1 – Mémoire biographique La mémoire à long terme Elle s’organise sous 4 formes: 1 – Mémoire biographique 2 – Mémoire épisodique 3 – Mémoire sémantique 4 – Mémoire procédurale La mémoire à long terme s’organise sous différentes formes : Mémoire biographique/lexicale : elle concerne notre histoire, notre langue. Elle est définitive. Mémoire épisodique : elle concerne les événements personnellement vécus, constitués d’épisodes pouvant être localisés par leur temps et leur lieu. Mémoire sémantique : c’est la mémoire des faits, des idées, des concepts, du sens des mots. C’est au cours des apprentissages scolaires comme le calcul, la grammaire, les chansons, les poèmes qu’elle se construit. Mémoire procédurale : c’est celle des gestes techniques, professionnels (conduite automobile, vélo, tricot) elle reste très longtemps et peut s’améliorer. 

Elle concerne notre histoire, notre langue. Elle est définitive. La mémoire à long terme 1 – Mémoire biographique Elle concerne notre histoire, notre langue. Elle est définitive.

La mémoire à long terme 2 – Mémoire épisodique Elle concerne les événements personnellement vécus, constitués d’épisodes pouvant être localisés par leur temps et leur lieu.

C’est la mémoire des faits, des idées, des concepts, du sens des mots. La mémoire à long terme 3 – Mémoire sémantique C’est la mémoire des faits, des idées, des concepts, du sens des mots. C’est au cours des apprentissages scolaires comme le calcul, la grammaire, les chansons, les poèmes qu’elle se construit.

C’est celle des gestes techniques, professionnels. La mémoire à long terme 4 – Mémoire procédurale C’est celle des gestes techniques, professionnels. Elle reste très longtemps et peut s’améliorer.  (conduite automobile, vélo, tricot)

Dans la mémoire à long terme, il existe deux sortes de mémorisation.

Dans la mémoire à long terme, il existe deux sortes de mémorisation. 1 – La mémoire volontaire 2 – la mémoire involontaire

Dans la mémoire à long terme, il existe deux sortes de mémorisation. 1 – La mémoire volontaire Nous décidons de ce que nous allons retenir. Nous engageons alors des efforts, de l’attention et de la concentration

Dans la mémoire à long terme, il existe deux sortes de mémorisation. 2 – La mémoire involontaire Nous retenons à force de répétition. (publicité, horaire de bus pris régulièrement…)

Lorsqu’il parle de la mémoire, le psychologue Charles Furst a une image éclairante sur la mémoire dont il est facile de se souvenir. Comparez, dit-il, votre cerveau au versant d'une colline. A la première pluie, l'eau ruisselle puis s'écoule en fonction des accidents et de la pente du terrain. Il n'en reste pratiquement rien. Du moins en apparence. Pourtant la seconde pluie va retrouver les passages utilisés par la première pluie: elle va les réutiliser pour former les mêmes rigoles et donc confirmer la présence de ces passages privilégiés vers le bas de la pente... Mais la troisième pluie va fixer définitivement ces rigoles et ces ruisseaux; cela en creusant le terrain pour en faire des rigoles et des ruisseaux permanents. Dès lors le terrain conserve la «mémoire» de la pluie. D'où son slogan: Trois, le chiffre magique de la mémoire. Face à l'information à retenir, notre mémoire agit d’abord à très court terme. C'est une « mémoire de travail » qui ne dure guère plus qu'une quinzaine de secondes. Par exemple, le temps nécessaire pour composer un numéro de téléphone à partir de l'annuaire. Mais si la ligne est occupée et que nous voulons rappeler, nous nous apercevons que nous avons oublié le numéro car les 15 secondes ont été dépassées... Pour que cette mémoire immédiate se transforme en mémoire à moyen ou long terme - pour qu'elle soit "engrammée" dans le cerveau, c'est-à-dire qu'elle y laisse une trace - il faut des opérations supplémentaires d'accueil de transfert, et surtout de réactivation. Qu'est-ce que cela signifie en pratique? Essentiellement que les notes doivent être revues trois fois pour être bien mémorisées.

LE RAPPEL D’UNE INFORMATION

LE RAPPEL D’UNE INFORMATION 1 – Pourquoi? 2 – Comment?

LE RAPPEL D’UNE INFORMATION 1 – Pourquoi? La mémoire à long terme renvoie à un système de stockage d’informations. L’intervalle temporel entre l’acquisition et la récupération n’est a priori pas limité.

LE RAPPEL D’UNE INFORMATION 1 – Pourquoi? L’oubli n’est pas considéré comme une destruction de la trace mnésique mais plutôt comme une impossibilité de récupérer une information stockée en mémoire.

LE RAPPEL D’UNE INFORMATION 1 – Pourquoi? Les stratégies de récupération des informations impliquent parfois la recherche d’autres informations que celle qui est demandée. Ces informations constituent des indices permettant de retrouver l’information cible. La technique des Anciens était fondée sur 4 principes qui sont toujours valables: • Rendre visuelle la matière à retenir (ou la mettre en musique) • Rattacher le nouveau au déjà connu • Renforcer la mémoire par le sentiment, le mouvement ou l’action • Réviser plusieurs fois Importance de l’outil, d’un support inducteur, tangible pour réactiver la mémoire.

COMMENT RAPPELLE-T-ON UNE INFORMATION STOCKEE EN MEMOIRE?

LE RAPPEL D’UNE INFORMATION 2 – Comment? La stratégie consiste à guider le processus de récupération par des indices au niveau de la mémoire à long terme. Avoir un enseignement structuré et explicite Motiver en donner du sens aux connaissances, en comprendre l’utilité Valoriser les réussites plutôt que stigmatiser les échecs Améliorer les supports: aider l’élève à comprendre (choix du vocabulaire, syntaxe), aider à mobiliser les connaissances, être redondant sans répéter, faire disparaître progressivement le guidage.

LE RAPPEL D’UNE INFORMATION 2 – Comment? A – Les indices contextuels B – les indices de surface C – Les indices sémantiques

LE RAPPEL D’UNE INFORMATION 2 – Comment? A – Les indices contextuels La récupération d’une information est liée à la présence d’indices contextuels déjà présents lors de l’encodage de cette information. Un enseignant peut rappeler le contexte d’apprentissage d’un mot, la discipline enseignée, le moment de la journée, le matériel utilisé, …

LE RAPPEL D’UNE INFORMATION 2 – Comment? B – Les indices de surface Il s’agit des indices portant sur le matériel alphabétique et phonétique du mot. Un enseignant peut aider un élève à récupérer un mot en mémoire en lui indiquant un fragment du mot à rappeler, comme la première lettre, le nombre de syllabes qu’il comporte, le premier phonème ou la rime par exemple. Attention à ne pas développer un métier d’élève : sé…cu …

LE RAPPEL D’UNE INFORMATION 2 – Comment? C – Les indices sémantiques Il s’agit de stocker des informations abstraites, indépendantes du contexte, mais relatives à des faits, des règles ou des connaissances générales. Ces connaissances résultent d’acquisitions et d’apprentissages faits sur le monde. L’organisation de ces informations constitue un réseau sémantique (catégorie d’objet qui possède certaines propriétés.) Pour aider un élève, on donnera comme un indice un concept ou une propriété. (pour retrouver « canari », donner « animal » qui est en réseau sémantique avec « oiseau »).