NOUVELLE DOCTRINE EPMS CENTRE NATIONAL DES SPORTS DE LA DEFENSE Module préparation physique opérationnelle - EVDG NOUVELLE DOCTRINE EPMS ET LE PROJET SPORT 2020 CENTRE NATIONAL DES SPORTS DE LA DEFENSE LCL DEMANGEON Le 30 novembre 2015
Exemples de collaboration IRBA-CNSD: Efficacité et Sécurité de l’EPMS Module préparation physique opérationnelle - EVDG Exemples de collaboration IRBA-CNSD: Efficacité et Sécurité de l’EPMS MC A.MALGOYRE, CNE H. SANCHEZ, Adj HARMAND. Unité « Physiologie de l’Exercice et des Activités en Conditions Extrêmes » Département Environnements Opérationnels Institut de Recherche Biomédicale des Armées 91223 Brétigny/Orge 30 novembre 2015
Principales évolutions Sport « 2020 » Axes Principales évolutions Sport « 2020 » Formation moniteurs EPMS Définir avec les armées une stratégie de formation des moniteurs EPMS Optimiser l’emploi et la valorisation des experts EPMS, y compris des moniteurs en opérations Réinsertion des blessés Suivre, dans la durée, l’accès à la pratique sportive avec la mise en place d’outils et d’une instance de coordination/veille Accompagner localement les blessés en formant des moniteurs spécialisés de proximité Diversifier l’offre sportive (reprise, loisir, compétition, haut niveau) et adapter les formations Faire participer un blessé militaire à des jeux paralympiques dès 2020 Sport d’élite Recentrer la politique des SHND sur la performance, l’esprit « Défense » et le parcours professionnel (évaluation continue) Améliorer la performance des Sélections Nationales Populariser les compétitions internationales organisées en France Valoriser l’action des cadres et joueurs des équipes de France Sport pour tous Ouvrir les CFM au PC de la défense et les rendre accessible aux handicapés et blessés militaires Mutualiser les CFM avec la FCD pour accroître l’offre et les populariser Valoriser l’action du personnel en charge des CFM Dynamiser la pratique de masse au sein des formations de la défense
LEURS BLESSURES… NOTRE COMBAT ! Le blessé seul n’est pas notre leitmotiv. Nous préférons appréhender sa prise en charge en prenant en compte le paramètre familial positif ou non…
ETAT DES LIEUX DE L’EPMS (novembre 2009 à avril 2010) LES CONSTATS Une mise en œuvre de l’EPMS aléatoire Une surcharge pondérale préoccupante Une accidentologie en EPMS importante De nouveaux besoins en EPMS Cet état des lieux a permis de faire les constats suivants : - la mise en œuvre de l’EPMS est aléatoire par manque de temps, de moyens et parfois de motivation. En effet, le personnel militaire, indépendamment de son grade ou de son niveau de responsabilité ne perçoit pas toujours l’importance de la condition physique pour l’exercice de son métier ou tout simplement les bienfaits de l’entraînement pour rester en bonne santé. Un sous-emploi des spécialistes EPMS fréquent, Force est de constater que la qualité de l’EPMS repose davantage sur des initiatives individuelles que sur une véritable stratégie de préparation physique. Tout ce qui touche à l’activité sportive est parfois compris comme un loisir et devient alors une variable d’ajustement des activités. - la population militaire présente une proportion de surcharge pondérale 38% pour l’armée de terre (40.2% dont 4.6% d’obésité) particulièrement préoccupante, compte tenu de l’inéluctable évolution du surpoids vers l’obésité avec l’âge, des troubles fonctionnels associés à ce phénomène et des conséquences directes qu’il pourrait avoir sur la disponibilité opérationnelle. Dans un contexte de réduction des effectifs de la Défense, ce constat pourrait s’avérer très couteux et pénalisant y compris en termes capacitaires dans un proche avenir. Une accidentologie importante avec 30% des accidents de service (source CNMSS). Enfin, cet état des lieux a permis de cerner de nouveaux besoins exprimés en matière de préparation physique (port de charges, reprise d’activités) notamment au regard de l’exigence du théâtre afghan mais aussi en matière de préservation de la santé et de gestion du stress.
PUBLICATION INTERARMEES 7.1.1 Corpus « Préparation opérationnelle » MANUEL D’EPMS : Un référentiel pédagogique et technique pour l’ensemble des forces armées PUBLICATION INTERARMEES 7.1.1 Corpus « Préparation opérationnelle » Du 12 octobre 2011 L’ensemble de ces stratégies d’entraînement et de méthodes de préparation physique constituera sous la forme d’un manuel le nouveau référentiel pédagogique et technique à l’usage des spécialistes EPMS et de l’ensemble des acteurs de la préparation physique des unités. Ce manuel fixera, ainsi dans le respect de la directive ministérielle de l’EPMS de 2003, le cadre général de la mise en œuvre de ce volet essentiel de la préparation opérationnelle des forces armées. Mais la qualité de sa mise en œuvre reposera en tout premier lieu sur la forte conviction des chefs de tous niveaux, sur leur volonté et leur adhésion aux principes fixés, elle reposera ensuite sur une programmation cohérente et respectée des séances d’entraînement et enfin sur un contrôle annuel rigoureux de cette condition physique pour tout le personnel sans exception. Disponible sur le site www.cnsd.defense.gouv.fr
Des stratégies d’entraînement adaptées P.I.A 7.1.1 du 12 octobre 2011 MANUEL EPMS Des stratégies d’entraînement adaptées aux différentes situations vécues par le militaire aux environnements particuliers aux situations individuelles à l’évolution des équipements Le manuel développe des stratégies d’entraînement adaptées : - aux différentes situations vécues par le militaire tout au long de sa carrière : formation initiale, formation spécifique en fonction de son métier, OPEX (période préparatoire, sur le théâtre et programme de remise en condition), préparation aux concours et examens, contrôle annuel de la condition physique, entraînement adapté après 45 ans ; - aux environnements particuliers : chaud, froid, altitude, milieu restreint et confiné ; - aux situations individuelles particulières telles que le surpoids et l’obésité, la reprise d’activités après blessure, la reprise d’activités après maternité ; - à l’évolution des équipements. 8
Les principes et leurs bénéfices
Préconisations / types de métiers P.I.A 7.1.1 du 12 octobre 2011 MANUEL EPMS Préconisations / types de métiers métiers à dominante locomotion 5 séances hebdomadaires 3 capacités aérobies, 2 qualités musculaires métiers à dominante soulevé – port de charge 3 à 4 séances hebdomadaires 1 à 2 capacités aérobie, 2 qualités musculaires métiers à dominante contrainte mécanisée 4 à 5 séances hebdomadaires 1 séance capacités aérobie, 1 séance TOP, 2 à 3 capacités musculaires métiers à risque de sédentarité 2 à 3 séances hebdomadaires fractionnée, diversifiée… Les dominantes décrites constituent une approche connue mais jamais formalisée, cette partie est très intéressante.
Objectifs – Capacité aérobie Métiers à dominante locomotion Objectifs – Capacités musculaires
Métiers à dominante locomotion Objectifs – Capacité aérobie 3 séances = 2 séances d’endurance aérobie – 1 séance développement PMA Objectifs – Capacités musculaires 2 séances Répartition
Métiers à dominante « soulevé – port de charges » Objectifs – Capacité aérobie Objectifs – Capacités musculaires
Métiers à dominante « soulevé – port de charges » Objectifs – Capacité aérobie 2 séances = 1 séance d’endurance aérobie – 1 séance développement PMA Objectifs – Capacités musculaires 2 séances Répartition
Métiers à dominante « contrainte mécanisée » 3 catégories de métiers
Métiers à dominante « contrainte mécanisée » Objectifs – Capacité aérobie 2 séances = 1 séance d’endurance aérobie – 1 séance développement PMA
Métiers à dominante « contrainte mécanisée » Objectifs – Capacités musculaires
Métiers à dominante « contrainte mécanisée » Objectifs – Capacité aérobie 2 séances = 1 séances d’endurance aérobie – 1 séance développement PMA Objectifs – Capacités musculaires 2 séances T.O.P 1 séance Répartition
Métiers à risque de sédentarité Objectif général = préservation de la santé Lutter contre la sédentarité Objectifs – Préservation de l’aptitude physique
LA PREPARATION PHYSIQUE DU SOLDAT MODERNE Ce nouveau manuel doit être l’occasion de se poser les bonnes questions et d’une remise en cause de nos méthodes de préparation physique.
LES CONSEQUENCES DES EVOLUTIONS DE L’EQUIPEMENT 21
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Les études menées sur les conséquences de l’équipement font ressortir entre autre les points suivants : Conséquences de l’équipement sur le haut du corps : Déséquilibre dans la répartition des charges portées. Le poids dans le dos est trop important, le sujet compense par une attitude de flexion du tronc autour de l’axe des hanches et un enroulement des épaules vers l’avant. Tout ceci entraîne des raideurs des muscles pectoraux et des dorsaux dont la conséquence est l’apparition de douleurs thoraciques et cervicales. Les exercices de crunch et de pompes aggravent ce phénomène. Conséquences de l’équipement sur les membres inférieurs : L’augmentation du poids de l’équipement augmente de façon importante les contraintes sur les articulations du genou et de la cheville. On constate une augmentation significative des problèmes tendineux et articulaires. La préparation physique à forte dominante de travail continue aérobie n’est plus adaptée : « Actuellement nous formons des TGV alors que nous avons besoin de trains de marchandises. » Ces constats nous amènent à préconiser d’une manière générale un travail qualitatif en course à pied et à augmenter en proportion la pratique des activités physiques portées (natation, cyclisme). 23
DES OBJECTIFS PLUS PRECIS La PIA fixe des objectifs plus précis. La préparation du soldat moderne est beaucoup plus complexe de nos jours car il appartient à deux dominantes (décrites dans le manuel E²PMS) : soulevé port de charge mais aussi comme le fantassin à la dominante locomotion. 1/ Concernant l’amélioration des aptitudes liées au fonctionnement des systèmes cardio-pulmonaire et locomoteur, on y trouve des : Des objectifs en termes de capacité aérobie Les exigences physiques, en termes de capacité aérobie, dans le cadre des métiers à dominante "locomotion", c’est le cas de celui du fantassin, s’expriment au travers de deux qualités : a. Des qualités d’endurance aérobie pour être capable de prolonger l’effort physique pendant une longue période. b. Des qualités de puissance aérobie pour être capable de produire un effort physique intense dans des situations qui l’exigent. Ce type de travail n’est que très rarement mis en place, il nécessite un travail différencié précis à partir de la vitesse maximale aérobie. Des objectifs en termes de capacité musculaire L’objectif principal de l’entraînement en musculation est de préparer le personnel militaire au port de charge lourde. Cet entraînement devra être orienté vers une musculation généralisée, en endurance de force, comprenant des dominantes : - « membres inférieurs » (en prévention des blessures au genou notamment) - « gainage abdominal et lombaire ». Le travail effectué en musculation ne doit pas induire de prise de masse musculaire (hypertrophie) trop importante. En effet, l’augmentation du poids du personnel pourrait constituer un facteur favorisant le risque de blessures. Les séances de musculation sont rarement dirigées en tenant compte de ces impératifs. 2/ Concernant la dominante soulevé port de charges lourdes : En termes de capacités musculaires, l’objectif est d’être capable de mobiliser, de déplacer et de tracter des charges de 80 à 100 kg, sur des distances de 20 à 30 mètres. En termes de capacité aérobie, l’objectif est de maintenir un niveau seuil de consommation d’O² de 45 à 50ml.min-1kg soit, sur les bases du test VAM-EVAL, une VMA oscillant entre 13 et 14km/h. Ce manuel constitue une avancée considérable les formations doivent désormais se l’approprier et décliner des stratégies spécifiques adaptées tout particulièrement au combat avec les nouveaux équipements (FELIN). A ce titre nous pouvons mettre en avant le travail qui a été fait au sein du 8ème RPIMA et du 4ème RE. DES OBJECTIFS PLUS PRECIS
P.I.A 7.1.1 du 12 octobre 2011 MANUEL EPMS Nouvelles méthodes Les séances multi-variées les séances « flash » la musculation préparatoire au port de charges la musculation haut du corps On trouve décrites de nouvelles méthodes d’entraînement : 1. Séances multi-variées : alternance de la course à pied et de la musculation 2. Flash : milieu restreint, poste état-major 3. Séance de musculation préparatoire au port de charges, Ces méthodes répondent au problème de temps à consacrer à l’entraînement, responsabiliser le personnel en s’appropriant ces méthodes simples (régularité de la pratique)
Exemple de la préparation au port de charge du fantassin
1) En formation initiale Effets d’un entrainement en force chez des EVAT durant la formation générale initiale Etude menée au CFIM de Gap: (Adj C.Harmand) Objectif Méthodes Comparer l’efficacité d’un entraînement en force aux séances de renforcement musculaires encadrées ou pas par un moniteur EPMS. 3 groupes de sujets (EVAT 27ème BIM) : Circuit training encadré, circuit training non encadré, entraînement en force. - Fréquence et durée : 1/semaine – 6 semaines. - Biométrie (poids, % MG). - Tests de performance : * Test VMA (navette), évaluation VO2max. * Force maximale (DC, presse oblique, soulevé de terre). * Force et puissance sous maximales (DC, répétitions de sauts verticaux).
Développement de la résistance METHODOLOGIE Modalités d’entraînement en force : le circuit training DC Tirage Extension genoux Flexion genoux Flexion coude 1 Flexion coude 2 Dips Extension coude Développé Nuque Haussement épaules Exemple d’un circuit : Développement de la résistance 30’’ de travail / 30’’ de repos 3 tours – 3’ de récupération Charges modérées Durée de la séance 45’ à 55’ 6 semaines – 1X par semaine Encadré ou non par un spécialiste EPMS Utilisation de l’échelle de BORG pour quantifier la charge d’entrainement chez les EVI
Développement de la force maximale METHODOLOGIE Modalités d’entraînement en force : l’entraînement en musculation Développé couché Presse oblique Soulevé de terre 1 exercice « bras » 1 exercice « jambe » 1 exercice complet Développement de la force maximale Cycle « force maximale » Travail en pyramide Charges 70 et 100% RM Durée de la séance : entre 50’ et 60’ 6 semaines – 1X par semaine Encadré par un spécialiste EPMS Exemple d’une séance : SERIE 1 SERIE 2 SERIE 3 SERIE 4 SERIE 5 MUSCU 5 DC 6 5 4 2 1 PRESSE SdT 3
RESULTATS différent d'initial * P<0,05 ; ***P< 0,001 Biométrie *** *** * Effet temps p<0,001 Effet temps p<0,001 Prise de poids avec une diminution de la masse grasse majorée dans le groupe entraîné en musculation
RESULTATS différent d'initial *** P< 0,001 différent de CT non encadré $$ P<0,01 Capacité aérobie *** *** *** $$ Amélioration de l’aptitude aérobie avec toutes les modalités d’entraînement et majorée dans le groupe entraîné en musculation
RESULTATS De 148 kg à…. 177 kg $$ De 116 kg à…. 136 kg 126 kg 171 kg $ Force maximale Progression de la force des membres supérieurs avec toutes les modalités d’entraînement De 148 kg à…. 177 kg $$ De 116 kg à…. 136 kg 126 kg 171 kg $ De 69 kg à 73 kg, P<0,001 Test réalisé sur une partie seulement de l’effectif des sujets en CT non encadré soit n=58 sur 157 sujets soit un tiers de l’effectif. 154 kg
RESULTATS ** Puissance «bras» à 40% du PC: différent d'initial ** P< 0,01 Progression de la puissance des membres supérieurs significative uniquement dans le groupe CT encadré. ** NS sur le delta de progression entre groupe
RESULTATS De 116 kg à…. De 148 kg à…. 136 kg 126 kg Force maximale Progression de la force des membres inférieurs avec toutes les modalités d’entraînement mais majorée par un entraînement en musculation ou un CT encadré. De 148 kg à…. 177 kg *** $$ De 116 kg à…. 136 kg 126 kg 171 kg *** $ La progression av / Ap existe dans tous les groupes! 154 kg ***
RESULTATS De 116 kg à…. Force maximale 136 kg *** 126 kg *** 125 kg Progression en force des MI plus importante que sur les MS De 116 kg à…. 136 kg *** Progression en SdT avec toutes les modalités d’entraînement mais majorée par un entraînement en musculation Progression plus faible pour les MS que pour les MI 126 kg *** 125 kg *** Progression en force des MI majorée par un entraînement en musculation
Apport de l’étude menée au CFIM de Gap sur la préparation au port de charge en formation initiale Capacité aérobie - Améliorée après la FGI - Résultats en accord avec la doctrine pour les métiers à dominante «locomotion» « En terme de capacité aérobie, l’objectif est d’atteindre et de maintenir un niveau minimal de consommation d’oxygène de 50 ml.min-1.kg-1 – soit, sur les bases du test de VAM-EVAL, une VMA oscillant entre 14 et 15 km/h. » Force Progression intéressante dans toutes les modalités Prépondérante aux MI À la fois pour son efficacité et pour son aspect pédagogique des mouvements….. CT encadré semble plus efficace que sans encadrement L’entraînement en musculation semble induire une meilleure progression de la force des MI IMPORTANCE DE L’ENCADREMENT DES SEANCES EPMS CT : mode d’entraînement à privilégier
2) La préparation du fantassin à la Felinisation Memento à destination des cadres de contact Mise en cohérence de l’évaluation et de la préparation: le Test de puissance du combattant (TPC)
Memento à destination des cadres de contact Préambule Quoi : 1 memento => synthétique + exploitable immédiatement = simple = fiche de séance Pourquoi : sur la préparation physique au port du système FELIN Pour qui : les personnels dotés du système FELIN = fantassin Fantassin expérimenté Jeune fantassin sortant du CFIM Mais un bon niveau physique de départ Avec qui Cadres de contact Spécialistes EPMS Comment : Déterminer niveau seuil=> PIA Proposer une évaluation du niveau physique du fantassin lui permettant de se recaler sur la planification proposée faire deux planif : 1 pour les fantassins expérimentés 1 pour les jeunes fantassins proposer une planification pour l’entretien du niveau seuil prise en compte de 3 semaines type que peuvent rencontrer les fantassins : semaine type 1 : personnel au quartier sans activité majeure/ semaine type 2 : personnel au quartier avec des activités majeures et un terrain/ semaine type 3 : semaine en camp ou en mission Avec quoi : prévoir que tout le monde n’a pas les mêmes infrastructures différences entre le quartier et le lieu de la mission => déterminer une dotation de matériel par section à amener en mission
Objectifs du TPC Mettre à disposition de l’armée de Terre et en particulier des régiments d’infanterie, un test d’évaluation de l’aptitude et de « l’agilité » à combattre avec un port de charges lourdes. Dérivé du Parcours d’Obstacle Sans les obstacles hauts, Avec des changements de positions répétés Chargé à 37 kg, répartis entre gilet balistique, Famas et musette.
X X X X X X X X X X X Aménagement du TPC du 4°RE: PTC 3PTG 1 PTG 2 PTC Tirage Mannequin 100kg PTC X X Zig Zag X 1ere barre 3PTG 1 PTG 2 X X X PTC Sprint lancé 20 à 25 m X Inversé par rapport au PO PTC X X X X PTG 2 Trop de variabilité de cet obstacle Marche 20m AR avec bidons 20 kg Diminution du Nb de PTG au zig zag à délimiter par plots Consignes sécurité ! Franchissement en barrage PT Genoux – PTG1= PTG 1 genou PTG 2= PTG 2 genoux PT Couché bras franc
DES RISQUES D’ACCIDENTS LIES A LA PREPARATION PHYSIQUE DU MILITAIRE PLAN DE PREVENTION DES RISQUES D’ACCIDENTS LIES A LA PREPARATION PHYSIQUE DU MILITAIRE
Plan validé et diffusé par l’EMA le 17-11-2011 HISTORIQUE 2008/2009 : "grande enquête sur les besoins de prévention en santé des militaires d'active" (SSA et CNMSS) 27-09-2010 : décision ministérielle de lancement de 3 plans de prévention axés sur : - le stress opérationnel : pilote DCSSA - la lutte contre l’alcoolisme : pilote CNMSS - les accidents liés à la préparation physique : pilote CNSD 16-12-2009 : conférence de consensus sur les "besoins de prévention en santé des militaires d'active" → Les accidents dus à la préparation physique" font partie des enjeux sanitaires majeurs pour les armées. Lettre n°11835/DEF/CAB/CM23 du 14-09-2010 → MINDEF/CAB demande au SSA de proposer, en collaboration avec le CNSD, des actions concrètes de prévention des accidents liés à la pratique de l’EPMS + mesures de communication Réunion au cabinet du ministre de la défense le 27-09-2010 : approbation du plan d'action Plan validé et diffusé par l’EMA le 17-11-2011 Plan d'action approuvé par le ministre 27 septembre 2010
1/ qualité de la mise en œuvre de l’EPMS OBJECTIF Réduire la proportion d’accidents de service liés à la préparation physique de 30% à 10% à l’horizon 2015 4 axes d’amélioration : 1/ qualité de la mise en œuvre de l’EPMS (PIA 7.1.1, compétences (EPMS et CdC), synergie, infrastructures) 2/ contrôle de la mise en œuvre de l’EPMS (vérifier bonnes pratiques dans unités (audits réguliers)) 3/ information du personnel (interventions sur bonnes pratiques (écoles, unités), diffusion de documents) 4/ évaluation de l’accidentologie (observatoire des blessures (formation initiale), suivi des APIAS) 6 écoles et centres de formation retenus : Ecoles de Coëtquidan, EOGN Melun, ENSOA Saint Maixent, CIN Brest (Maistrance et Ecole des mousses), EFSOAA Rochefort, CFIM Montlhéry
REPRISE DES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES APRES BLESSURE Note n°-D-13-006182/DEF/EMA/RH/BFORM/NP Du 30 mai 2013 Créer une synergie entre médecins, spécialistes EPMS et commandement : Effets positifs sur le plan physique et mental : Taux de récidive limité Reprise d’activité plus rapide Motivation du personnel Demande grandissante du personnel dans cet accompagnement
Processus de gestion de la reprise d’activité baisse de la motivation, impossibilité de s’entraîner, blessure, pathologie, maternité. Arrêt entraînement Consultation auprès du médecin Certificat de reprise d’activité Cdt Unité Prise en compte Cellule EPMS - entretien, - élaboration fiche de suivi évaluation L’individu a retrouvé l’ensemble des qualités musculaires et cardio-respiratoires antérieures Reprise entraînement collectif Conduite du plan d’entraînement: non-douleur absence de fatigue
Exemple de limitation de la traumatologie par déclinaison de l’EPMS « modernisé » et son encadrement
Prévalence de la traumatologie de 25% 1) En formation initiale Evaluation de la tolérance de la formation initiale des EVAT: Etude menée au CFIM de Gap (Lt Y Bauvent et MP B.Ginon) Facteurs de risques généraux (survenue de blessures, pathologies réactionnelles) : - Population jeune, arrivant dans un environnement militaire qui leur est inconnu... - Niveau de pratique sportive antérieure et de préparation variable - Utilisation d’équipement inadapté. - Gestion inadaptée de l’entraînement ? Contenu Encadrement Prévalence de la traumatologie de 25%
Intérêt de la planification des séances EPMS durant la MCPI sur la réduction de la traumatologie Durée 12 semaines - 1 incorporation - 2 terrain - 1 permission 8 semaines Séances proposées - 5 natation - 8 PPG - 12 « course » - 3 CO - 5 PO - 5 marches - 1 rallye
La traumatologie au CFIM de Gap Part dans la programmation Part dans la traumatologie 2/3 programmation = Marche ou Course à pied Seulement 160 sujets traités pour la traumato Discuter l’étude de 2009 Dire que parmi les 6 patients ayant une blessure antérieure, il s’agit pour 2 de pb dorso lombaire La marche est responsable d’un « excès » de blessure au regard du temps de pratique La PPG n’est pas traumatisante
Fatigue et surentraînement au CFIM de Gap SURENTRAINEMENT La variation absolue de la prévalence à chacun des temps est en limite de significativité mais lorsqu’on tient compte de l’appariement entre sujets constituant la prévalence aux 3 temps, on observe que les sujets présentant un score > 15 à chacun des 3 temps ne sont pas les mêmes. D’où l’approche qui a le plus de sens clinique par catégorisation en aggravation, amélioration ou stabilité du score par rapport au seuil de 15. Pour mémoire, l’étude Afgha, retrouvé 15% des sujets ayant un score >15 à l’issue de la période de préparation et juste avant le départ en mission. Une prévalence faible et qui diminue
Lien blessure et surentraînement Effectifs Blessé Non blessé (n) (n) (%) Score de surentrainement >15 20 6 30% 14 70% <15 108 10 9% 98 91% Evolution du score Stable 112 11 10% 101 90% Aggravation 7 3 43% 4 57% Amélioration RR blessure * 3,5 si score > 15
Apport de l’étude menée au CFIM de Gap sur la réduction de la traumatologie en formation initiale Facteurs de risques généraux (survenue de blessures, pathologies réactionnelles) : - Population jeune, arrivant dans un environnement militaire qui leur est inconnu... - Niveau de pratique sportive antérieure et de préparation variable - Utilisation d’équipement inadapté. -15% de traumatologie et score de fatigue>10% sans altération au cours de la FGI -Marche pourvoyeuse de 2/3 de la traumato pour 1/3 de temps de pratique La centralisation de la FGI, la mise en place de la nouvelle doctrine EPMS et l’encadrement des séances spécifiques par des moniteurs EPMS ont permis de réduire la traumatologie durant cette période, tout en maintenant une bonne efficacité.
2) Lors de la préparation physique en régiment: initiative du 8°RPIMa
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Mises en situations pédagogiques COMPETENCES DES SPECIALISTES EPMS Connaissances en physiologie de l’effort, anatomie, psychopédagogie, récupération, nutrition, prévention, reprise d’activités + Mises en situations pédagogiques = Capacités à encadrer les activités, à programmer l’EPMS, à conseiller le commandement dans son organisation et le personnel dans sa pratique
S’entraîner au moindre coût : CONCLUSION S’entraîner au moindre coût : Un enjeu majeur qui passe par une nécessaire synergie entre les médecins, les spécialistes EPMS et le commandement
Chercheurs de l’IRBA CNSD Prospective et doctrine EPMS Aide à la conception des protocoles Moniteurs EPMS Aide à la validation de nouveau concept Soutien logistique Optimisation de la préparation physique: Gagner du temps tout en se préparant mieux Spécificité du port de charge Prise en compte de la contrainte chaleur Mieux former les moniteurs EPMS et les cadres de contact: Prévention des blessures Réathlétisation des blessés Ecoles de formation Autres acteurs du SSA Mieux former les cadres Les médecins d’unité RETEX Le CESPA Autres acteurs extérieurs à Min Def INSEP CNR de Marcoussis Les Fédérations….
Cette étude a été le support d’une thèse de médecine et d’un mémoire de Maitrise STAPS j HARMAND; la thématique a été proposée par l’IRBA et conduite au sein du CFIM de GAP.