DEBUTER EN REP Mercredi 06 janvier 2016 Delphine Détry- CPC EPS Mélanie Dixneuf- Coordinatrice REP Circonscription Lille 3 Wattignies
Présentation de la formation 1- Un peu d’histoire… 2- Nouvelle refondation de l’éducation prioritaire: Présentation des six priorités du référentiel 3-Pourquoi le REP sur Wattignies? 4- Les objectifs du Projet de Réussite Educative 5- Mise en perspective de la priorité 3: « Mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour la réussite scolaire » Intervention de Mr Boucquillon 6- Explication du travail en équipe attendu en distanciel
Un peu d’histoire…
Les politiques de discrimination positive dans le monde Pourquoi les ZEP? Les politiques de discrimination positive dans le monde Si, historiquement, c’est aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie que se mettent en place les premiers mécanismes de discrimination positive, d’autres systèmes adoptent ce principe il y a une trentaine d’année. Ainsi, la France, en 1981, et la Belgique francophone, en 1989, mettent en œuvre des zones d’éducation prioritaire construites sur des bases assez semblables. Le Chili, le Québec, la Communauté flamande de Belgique, les Pays- Bas ou la Tunisie, parmi d’autres, choisissent également de traiter de manière différente certains établissements scolaires, de façon à rétablir une certaine forme d’équité éducative, mais s’y prennent de manière différente.
Discrimination positive pourquoi? Une politique de discrimination positive doit, pour être digne de ce nom, partager un certain nombre de traits communs. Il s’agit en premier lieu d’une politique compensatoire : - plus de moyens financiers donnés aux établissements et non aux élèves - Ressources humaines supplémentaires et organisation pédagogique différente.
Il ne s’agit donc ni d’un système de bourses individuelles, ni d’une forme particulière d’enseignement spécialisé dont les objectifs généraux seraient réduits ou adaptés, ni même d’une aide individualisée, liée à la détection de handicaps individuels diagnostiqués à ce niveau. D’un pays à l’autre, les systèmes de discrimination positive s’adaptent au contexte.
« En effet, il est d’autant plus important de mettre en œuvre des pratiques véritablement efficaces, c’est-à-dire qui offrent des chances avérées d’atteindre les objectifs, qu’il s’agit de programmes destinés aux plus défavorisés de nos élèves et envers lesquels nous avons donc le plus de responsabilité. » Marc Demeuse « Docteur en sciences psychologiques (université de Liège) et statisticien, Marc Demeuse est membre de l’Institut d’administration scolaire de l’université Mons-Hainaut (INAS) »
Quelques repères source: https://www. reseau-canope 1981 : Création des zones prioritaires par Alain Savary, ministre de l’Éducation nationale. 1982 : Trois circulaires successives précisent la notion d’approche globale avec les partenaires pour la détermination des zones à prendre en compte. Elles proposent des indicateurs et insistent sur la notion de projet qui doit être à la base de l’action éducative en ZEP. 1990 : Première relance de l’éducation prioritaire. Elle consolide la politique éducative des ZEP et met l’accent sur l’objectif de réussite scolaire.
1992 : La circulaire du 10 décembre rappelle la circulaire précédente et précise des perspectives de travail autour de trois axes : la nécessaire évaluation interne et externe des ZEP ; l’amélioration de l’image et du fonctionnement des ZEP ; l’amélioration de la situation des personnels en ZEP. Coordonnateurs 1992 : Création du centre Alain-Savary. Il est le centre de ressources sur les pratiques en milieu difficile, et est créé au sein de l’Institut national de recherche pédagogique. 1997 : Parution du rapport de l’inspection générale, « Les Déterminants de la réussite scolaire en ZEP », coécrit par Catherine Moisan (IGEN) et Jacky Simon (IGAENR). En étudiant une cinquantaine de ZEP, il a permis de discerner les facteurs concourant à la réussite des ZEP les plus efficaces .
1997 : Seconde relance de l’éducation prioritaire. Cette relance s’accompagne d’une révision de la carte des zones d’éducation prioritaire et de la création des réseaux d’éducation prioritaire (REP). 1999 : La circulaire du 28 janvier 1999 précise les conditions de l’élaboration, du pilotage et de l’accompagnement des contrats de réussite des Réseaux d’Éducation Prioritaire.
2000 : Création de pôles d’excellence scolaire au service des apprentissages. Ils visent à développer, dans les ZEP et les REP, des activités de haut niveau de nature à renforcer les apprentissages et à valoriser l’image des écoles et des établissements. 2003 : La circulaire « Des objectifs et des méthodes pour lutter contre la fracture scolaire et élaborer des contrats de réussite scolaire » réaffirme le nécessaire centrage sur les apprentissages scolaires, en particulier la maîtrise de la langue, de la lecture et de l’écriture.
2006 : Le rapport de l’inspection générale « La Contribution de l’éducation prioritaire à l’égalité des chances » de Anne Armand (IGEN) et Béatrice Gille (IGAENR) fait un bilan mitigé de la politique menée. 2006 : La circulaire du 30 mars 2006, « Principe et modalités de la politique de l’éducation prioritaire », présente un nouveau plan de relance de l’éducation prioritaire en distinguant plusieurs niveaux d’action. 249 puis 253 RAR (Réseaux Ambition Réussite) sont créés.
2011 : Le programme ÉCLAIR (École Collège Lycée Ambition Innovation Réussite) étend le programme CLAIR en le faisant évoluer. Il intègre le premier degré, la quasi-totalité des RAR, qui disparaissent ainsi. Ce programme vise à donner plus d’autonomie aux établissements et aux réseaux afin de développer l’innovation. Il crée la mission de « préfet des études », professeur coordonnateur par niveau au collège, chargé de renforcer les liens entre le pédagogique et l’éducatif, les liens avec le premier degré et avec les parents. Il développe la notion de postes à profil. Les ÉCLAIR, comme les RAR auparavant, sont pilotés au niveau national.
2014 Refondation de l’éducation prioritaire Référentiel de l’éducation prioritaire
Six priorités pour les réseaux d’éducation prioritaire
Axe1: Garantir l’acquisition du « Lire, écrire, parler » et enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maîtrise du socle commun
Axe 2 Conforter une école bienveillante et exigeante
Axe 3 Mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour la réussite scolaire
Axe 4 Favoriser le travail collectif de l’équipe éducative
Axe 5 Accueillir, accompagner, soutenir et former les personnels
Axe 6 Renforcer le pilotage et l’animation des réseaux
CONCLUSION Individualisation Personnalisation Innovation Contractualisation Expérimentation Travail en équipe Projet Partenaires Egalité des chances
Pourquoi le REP sur Wattignies?
PAUSE
Intervention Mr Boucquillon Priorité 3 Mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour la réussite scolaire Intervention Mr Boucquillon