Les dessous de la réforme collège
Plan de l’intervention L’interdisciplinarité et le projet d’école L’exemple d’un établissement C’est quoi la réforme ? - Les cycles - Les nouveautés - Les horaires - La dotation - L’AP et les EPI - Les compléments - Les parcours - Le débat - Les risques La réforme, c’est… Le collège VH aulnay Quelle interdisciplinarité ? SNEP
Textes de référence DÉCRETS ET ARRÊTÉS Date d'application Décret Réforme du collège Rentrée 2016 Organisation des enseignements au collège (NOR: MENE1511207D) n°2015-544 du 19/5/2015 Organisation des enseignements dans les classes de collège (NOR: MENE1511223A) du 19/5/2015 modifié par arrêté (NOR: MENE1517703A) du 21/07/2015 Circulaires et courriers officiels Date d'application Circulaires Autres courriers officiels Réforme du collège Rentrée 2016 Organisation des enseignements au Collège (NOR : MENE1515506C) n°2015-106 du 30/6/2015 Lettre aux enseignants Ministre de l'Éducation Nationale, 17/04/2015
La réforme collège … c’est 2 cycles : 6ème = fin du cycle 3 (CM1 – CM2 – 6ème) avec conseil écoles/collège, présence des PE aux conseils de classe. 5ème – 4ème – 3ème = cycle 4. Des enseignements communs (identiques pour tous les élèves) + des enseignements complémentaires : l’aide personnalisée (AP). des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI). Une grille horaire identique pour les 4 niveaux : 26h par semaine (hors enseignements de complément) et 6h max par jour en 6ème, 7h pour les autres.
MAIS … AUSSI La possibilité de faire fluctuer les horaires disciplinaires (sur l’année ou au sein d’un cycle) dans un cadre contraint et ainsi d’organiser librement les progressions au sein d’un cycle (coordination cycle 3 ?). La réforme se traduit principalement par : l’introduction d’une seconde langue vivante à partir de la 5ème, mais disparition des dispositifs langues antérieurs : classes européennes, classes bi-langues (sauf exception liée à la pratique en primaire). l’introduction de physique-chimie à partir de la 6ème, incluse dans un horaire globalisé SVT – Technologie – SPC. L’introduction – imposition – de l’AP et des EPI pris/comptabilisés sur les horaires disciplinaires Plan
COMPARONS
26h par semaine? Article 1 (différé) Les enseignements obligatoires dispensés au collège sont organisés conformément aux volumes horaires précisés dans les tableaux en annexe.
c’est une réforme de la dotation des établissements Une présentation qui pourrait faire croire Qu’il y a une amélioration Qu’en tout cas il n’y a pas de dégradation Il faut donc aller plus loin dans l’investigation La réforme du collège : c’est une réforme de la dotation des établissements Plan
Problématiser la réforme 26 heures fléchées par discipline X 30 divisions = 780 heures sanctuarisées 2,5 heures par division à flécher disciplinairement = 75 heures C’est la DHG, donc postes implantés dans l’établissement Qu’en fait-on ? Comment sont réparties les heures ? Est-ce suffisant pour nos besoins ?
QUE DIT LA CIRCULAIRE d’APPLICATION ? (NOR : MENE1515506C) n°2015-106 du 30/6/2015 Le total hebdomadaire des heures mis à la disposition des établissements pour la prise en charge des élèves de la classe de sixième à la classe de troisième augmente : il passe de 110,5 heures à 115 heures à la rentrée 2016, et à 116 heures à partir de la rentrée 2017 (pour les quatre niveaux). Ce total hebdomadaire inclut : la dotation horaire élève correspondant aux enseignements obligatoires, une dotation horaire supplémentaire pour l'établissement, afin de favoriser, en fonction des besoins, le travail en groupes à effectifs réduits, les interventions conjointes de plusieurs enseignants, et de mettre en place les enseignements de complément.
LA CIRCULAIRE d’APPLICATION ? QUE DIT LA CIRCULAIRE d’APPLICATION ? Le conseil d'administration répartit la dotation horaire supplémentaire mise à la disposition des établissements entre les moyens nécessaires à : la constitution de groupes à effectifs réduits, aux interventions conjointes de plusieurs enseignants et aux enseignements de complément Les groupes à effectifs réduits ont vocation à être constitués en priorité pour les sciences expérimentales, la technologie, les langues vivantes étrangères, les langues régionales et l'enseignement moral et civique.
Toutes les disciplines contribuent aux EPI Les enseignements pratiques interdisciplinaires peuvent être de durée variable (trimestrielle, semestrielle, annuelle), sur un horaire hebdomadaire de 1 à 3 heures. Les organisations trimestrielles ou semestrielles sont à privilégier. Toutes les disciplines contribuent aux EPI Des heures professeurs peuvent être mobilisées pour les interventions conjointes de plusieurs enseignants. LES EPI 8 thématiques : Chaque enseignement pratique interdisciplinaire porte sur l'une des thématiques interdisciplinaires suivantes : Corps, santé, bien-être et sécurité. Culture et création artistiques. Transition écologique et développement durable. Information, communication, citoyenneté. Langues et cultures de l'Antiquité. Langues et cultures étrangères ou, le cas échéant, régionales. Monde économique et professionnel. Sciences, technologie et société. À l'issue du cycle 4, chaque élève doit avoir bénéficié d'enseignements pratiques interdisciplinaires portant sur au moins six des huit thématiques interdisciplinaires avec au moins deux par an. Sauf, nécessairement et à titre transitoire, les élèves des classes de troisième pour l'année scolaire 2016-2017 et les élèves des classes de quatrième pour les années scolaires 2016-2017 et 2017-2018.
L’Aide Personnalisée (AP) Tous les élèves d’un même niveau bénéficient du même nombre d’heures d’accompagnement personnalisé. Toutes les disciplines peuvent contribuer à l’accompagnement personnalisé. L’accompagnement personnalisé prend des formes variées. Les élèves peuvent être regroupés en fonction de leurs besoins, au sein de groupes dont la composition peut varier durant l’année. Des heures professeurs sont mobilisées pour la prise en charge de groupes.
Les langues anciennes (et/ou rares). Un élève peut ainsi suivre l'enseignement pratique interdisciplinaire « Langues et cultures de l'Antiquité » en classes de cinquième, quatrième et troisième. Il peut en outre suivre, de la classe de cinquième à la classe de troisième, l'enseignement de complément de latin et, en classe de troisième, l'enseignement de complément de grec (1h en 5ème, 2h en 4ème et 3ème). Les enseignements de complément de latin et de grec sont pris en charge par les professeurs de lettres classiques, qui ont en outre vocation, avec les professeurs d'autres disciplines, à être mobilisés pour la prise en charge de l'enseignement pratique interdisciplinaire « Langues et cultures de l'Antiquité ».
Et à lier avec un nouveau DNB ! Tout ça à insérer dans trois parcours : Parcours citoyen : base de l'éducation morale et civique, peut faire l'objet d'un EPI. Participation des élèves à la vie scolaire de l’établissement et à son environnement. Education aux médias et à l’information. Parcours avenir : le nouveau PIIODMEP. Découvrir le monde économique et professionnel. Développer le sens de l’engagement et de l’initiative. Elaborer son projet d’orientation scolaire et professionnelle. PEAC : fréquenter (rencontres). Pratiquer (pratiques). S’approprier (connaissances). Notons que le conseil pédagogique devient un organe essentiel : proposition du référent écoles/collège, propositions pédagogiques à soumettre au CA qui ne peut pas les amender. Et à lier avec un nouveau DNB !
BILAN DONC, la dotation supplémentaire ne couvrira pas ! 75 h de dotation supplémentaire à flécher disciplinairement = à répartir dans les disciplines Cette dotation « supplémentaire » peut servir à la constitution de groupes ou à des interventions conjointes. Elle peut donc servir à couvrir AP + EPI… qui ne sont pas forcement corrélés aux actions actuellement en place ! MAIS : AP + EPI + enseignement de complément latin = 114 heures (109 + 5) (105 +5 = 7x15* pour EPI et AP + 5 pour enseignement de complément langues rares) (* rappel AP = 3h en 6ème, 1 ou 2h en 5ème, 4ème, 3ème EPI = 2 ou 3h en 5ème; 4ème, 3ème. Au total cela fait 15h sur l’ensemble de la scolarité) DONC, la dotation supplémentaire ne couvrira pas ! Il manque 39h, (114 - 75) c’est-à-dire plus de 1h par division ! Plan
débat pédagogique sur l’interdisciplinarité Mener le débat pédagogique sur l’interdisciplinarité Arguments Contre arguments Pratiques actuelles Risques et dérives potentiels
Interdisciplinarité ou pluri ? Définition de l’interdisciplinarité : « L’interdisciplinarité met en relation 2 ou plusieurs disciplines scolaires en direction des élèves. L’enseignant y établit des liens de complémentarité ou de coopération, d’interpénétrations ou d’actions réciproques entre-elles sous divers aspects : leurs finalités, leurs concepts et notions, leurs démarches d’apprentissage et leurs habilités techniques » Y. LENOIR (1). Définition de la pluridisciplinarité : La pluridisciplinarité consiste à aborder un objet d’étude selon les différents points de vue de la juxtaposition de regards spécialisés. Il s’agit ainsi de faire coexister le travail de plusieurs disciplines à un même objet / sujet d’étude. Wikipédia
Les dérives la pseudo interdisciplinarité (ignorance entre les disciplines) le holisme (fusion des disciplines) l’hégémonie (domination d’une discipline) l’éclectisme (adjonction hétéroclite d’éléments provenant de différentes disciplines).
Les arguments avancés pour justifier l’interdisciplinarité Place de l’élève C’est le découpage disciplinaire qui crée l’échec scolaire. Si on se centre sur les disciplines, on ne se centre pas sur l’élève. Les enseignants Les enseignants du second degré sont individualistes et conservateurs parce qu’ils sont attachés à leur territoire disciplinaire. Le cœur du métier d’enseignant ne peut plus être la transmission du savoir. La complexité ne peut être qu’interdisciplinaire. Ecole et sa fonction : L’école n’est plus le seul lieu de transmission des connaissances. Dans la société de la connaissance, les savoirs sont à la croisée des champs disciplinaires.
Place de l’élève : Plus les élèves sont en difficulté, plus les attendus disciplinaires et les dispositifs au sein des disciplines mis en place sont nécessaires pour faire cheminer les élèves tout au long de ce processus complexe. Les travaux de Y. Reuter. (Conscience disciplinaire) confirment combien il est important que les élèves aient une conscience disciplinaire et combien les disciplines sont un espace de vie et d’émotions. « Ce qui manque le plus aux élèves, ce n’est pas tant l’ouverture interdisciplinaire qu’une disciplinarisation préalable de leur esprit car il n’y a pas d’interdisciplinarité sans discipline stabilisée et valorisée », JP ASTOLFI : La saveur des savoirs. les EPI « permettront à tous les élèves d’accéder au sens des disciplines et de mieux entrer dans les apprentissages».
A QUI PROFITE L’INTERDISCIPLINARITE ? Elisabeth Bauthier (chercheuse au laboratoire Escol de Paris VIII) a observé les TPE, soit l’interdisciplinarité au lycée : «L’interdisciplinarité ne s’attache pas à des disciplines mais davantage à la manière dont on traite les savoirs, permettant de comprendre le monde dans sa complexité. Mais c’est plus long et ça prend plus de temps…Ce que nous avons observé, depuis quelques années, c’est que les meilleurs élèves tirent un avantage supplémentaire de ce genre de dispositif. Les entrées par thème favorisent les élèves qui savent construire un texte ou une réflexion en cherchant dans différents domaines. Ils naviguent entre les savoirs. C’est une tâche sophistiquée qui laisse les plus faibles sur le bord de la route. Avec la généralisation de telles méthodes les écarts vont se creuser. […] On risque de rendre l’enseignement plus superficiel, c’est un danger… »
Les enseignants Il y aura une réelle intégration des savoirs si les élèves sont capables de partager, de mobiliser et de réinvestir les savoirs acquis dans d’autres situations similaires d’apprentissage. Pour Astolfi, le problème est celui de sa « capacité à fournir des outils de pensée capables de fonctionner dans des situations diversifiées », et à cette fin de permettre une appropriation suffisante des savoirs disciplinaires car « il n’est pas de savoir authentique qui ne fournisse déjà une compétence et, inversement, une compétence dépourvue de savoir ne serait qu’une procédure vide ou une simple recette ». Seule une approche interdisciplinaire serait susceptible de permettre aux élèves de s’approprier la complexité du monde.
Les enseignants et les disciplines C’est le découpage disciplinaire qui crée l’échec scolaire. C’est un carcan qui ennuie les élèves. Un décalage entre les savoirs transmis par l’école et le savoir-agir qui sera nécessaire au futur citoyen dans sa confrontation aux grands enjeux de la vie sociale et professionnelle. Une réforme politique qui utilise des arguments d’ordre pédagogique.
Une réforme pourquoi faire?
- « Un collège profondément inégalitaire et triant les élèves ». - Des élèves ne maitrisant pas les fondamentaux (entendus comme le français, les mathématiques et l’histoire-géo). - « Un collège monolithique dans son approche disciplinaire, suscitant parfois l’ennui, voire la perte du goût du travail et de l’effort… ». - « Un collège peu efficace sur l’orientation et la lutte contre le décrochage… ».
« Un collège profondément inégalitaire et triant les élèves » . Les classes bilingues et le latin ne sont que l’un des facteurs explicatifs de la ségrégation entre les classes. 75% de la ségrégation sociale (% de CSP) et 55% de la ségrégation scolaire s’explique par le hasard de la constitution des classes. Les classes bilingues ou le latin sont donc loin d’être le facteur le plus important pour expliquer la ségrégation entre les établissements. Globalement, la composition des classes par options a un effet relativement limité sur la ségrégation sociale, puisqu’elle ne représente que 20% de la ségrégation totale. Cependant elle joue un rôle plus important sur la ségrégation scolaire. Les élèves qui réussissent le plus sont ceux qui bénéficient du plus grand nombre d’heures de cours ! Une réforme qui va modifier la ségrégation au sein des établissements sans faire bouger la ségrégation sociale.
Une réforme qui veut modifier en profondeur
Un projet d’école
projet d’école La maitrise des savoirs fondamentaux pour tous Travail interdisciplinaire 4000 postes créés Accompagnement personnalisé 2. Des compétences adaptées au monde actuel LV2 EPI pour l’oral Le numérique 3. Un collège qui tient compte des spécificités de chacun pour la réussite de tous Aide personnalisée de méthode EPI
Quelle est la fonction de l’école ? La maîtrise des savoirs fondamentaux pour tous Un collège qui tient compte des spécificités de chacun pour la réussite de tous Un décalage entre les savoirs transmis par l’école et le savoir-agir qui sera nécessaire au futur citoyen dans sa confrontation aux grands enjeux de la vie sociale et professionnelle.
1.Quelle est la fonction de l’école ? Le lieu de l’appropriation de la culture commune qu’une société décide de partager, seule garantie pour lutter contre les inégalités. Le lieu de la préparation à la vie sociale et à l’employabilité. 2.Démocratiser ou massifier ? Le niveau de culture partagé : quel socle commun de compétences et de culture ? Le projet d’une école fondamentale (FEN-UNSA).
Quel projet d’école? Enseignement par compétences contre le savoir. Le socle commun de compétence de la loi Fillon : les savoirs transmis par l’école et le savoir-agir qui sera nécessaire au futur citoyen dans sa confrontation aux grands enjeux de la vie sociale et professionnelle. Pour Perrenoud, une part au moins de l’enseignement doit être conçu en fonction non des points de vue disciplinaires, mais à partir des enjeux de la vie pratique et en fonction de leur spécificité.
ENSEIGNER PAR COMPETENCES, « EDUCATION A » ET INTERDISCPLINARITE la promotion des « éducations à » met en avant l’insuffisance des savoirs scolaires s’agissant de préparer les jeunes aux exigences de la vie sociale, la portée de l’argument étant renforcée dans les deux cas par la référence aux considérations d’Edgar Morin sur la complexité croissante du monde. Philippe Perrenoud « une « compétence permet tout à la fois de dominer rapidement les situations courantes, et de s’adapter relativement vite à des situations inédites. Plus complexe et ouvert qu’un savoir faire, c’est plutôt un « savoir y faire », qui permet d’affronter une famille de situations . Philippe Perrenoud, Construire l’école des compétences, ESF, Issy-les-Moulineaux, 1997 ;Quand l’école prétend préparer à la vie, ESF, Issy-les-Moulineaux, 2011.
Compétences clés Européennes un rapport de l’OCDE, finalisant en 1997 des travaux menés de longue date à l’échelle internationale, formalise un programme de réformes comportant comme axe essentiel la définition des « compétences clés » indispensables à tout individu pour « faire face aux défis de la vie et contribuer au bon fonctionnement de la société » (p.31). C’est ce programme qui débouchera sur la stratégie dite « de Lisbonne » adoptée en 2000 par la Commission européenne, destinée à permettre la construction d’une « économie de la connaissance »,
Une reforme structurelle 1. Une lettre de recteur de Nantes Le Recteur de Nantes qui demande, du fait de la réforme, à l’enseignement privé de se préparer à des pertes d’heures et des suppressions de postes…en faisant changer les enseignants de disciplines…
2. Les projets de Juppé
Plus d’autonomie pour les établissements ? Plus de pouvoir au chef d’établissement. Mise en place de hiérarchies intermédiaires.
Pour mieux comprendre : Recommandations OCDE, pilotage des établissements (2009) Redéfinir les responsabilités liées à la direction d’établissement scolaire en vue d’une amélioration des résultats des élèves Les décideurs publics et les praticiens doivent s’assurer que les rôles et responsabilités associés à une amélioration des résultats des élèves sont au cœur de la pratique de direction. Cette étude recense quatre grands domaines de responsabilités qui sont essentiels pour que la direction améliore les résultats des élèves. Favoriser, évaluer et développer la qualité des enseignants : les chefs d’établissement doivent être en mesure d’adapter les programmes d’enseignement aux besoins locaux, de développer le travail en équipe parmi les enseignants et de procéder au suivi, à l’évaluation et au perfectionnement professionnel des enseignants. Fixation des objectifs, évaluation et obligation de rendre compte : les décideurs publics doivent s’assurer que les chefs d’établissement ont la latitude de fixer leur orientation stratégique et optimiser leur capacité à définir les projets et les objectifs de l’établissement et à suivre les progrès réalisés en utilisant les données pour améliorer les méthodes. Gestion stratégique des ressources financières et humaines : les décideurs publics peuvent renforcer les capacités de gestion financière des équipes qui dirigent les établissements scolaires en assurant une formation aux chefs d’établissement, en définissant le rôle d’un gestionnaire des finances au sein de l’équipe de direction, ou en fournissant des services de soutien financier aux établissements. Par ailleurs, les chefs d’établissement devraient être en mesure d’influer sur les décisions de recrutement des enseignants afin d’améliorer l’adéquation entre les candidats et les besoins de leur établissement.
COMMENT RESISTER ? SANCTUARISER LES HORAIRES DISCPLINAIRES CONSERVER L’EXISTANT QUI MARCHE ATTENDRE LES DHG AVANT DE S’ENGAGER
Des vraies questions : Démocratisation de la réussite scolaire ? Réduction des inégalités scolaires ? Un constat : Les élèves qui réussissent le plus sont ceux qui bénéficient du plus grand nombre d’heures de cours ! De pseudos arguments : Ennui. Fatigue. Les fondamentaux de la réforme : Marge de manœuvre. Autonomie. Interdisciplinarité. Une réforme au rabais : Les EPI contre les horaires disciplinaires ? Plan