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« SANTE ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE »

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1 « SANTE ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE »
PREVENIR ET AGIR : DU NATIONAL AU LOCAL QUELLES IMPLICATIONS POUR LE MINISTERE DE LA SANTE Les crises sanitaires des années 1980 ont durablement modifié le regard sur les dangers causés ou non par l’action de l’homme. Les pouvoirs publics sont attendus sur leur capacité : 1°) à anticiper ou prévenir les risques sanitaires (quand cela est possible, ce qui ne l’est pas toujours cf chikungunya) 2°) à gérer les risques 3°) à assurer la transparence de la prise de décision Dans la sphère des autorités nationales, le ministère chargé de la santé est au coeur de l ’action interministérielle celui qui est considéré comme responsable « est ce grave docteur pour ma santé »; Quelques éclairages en préalable, je l’espère sur le concept des liaisons entre santé et environnement. Charles SAOUT Direction générale de la santé Adjoint – Sous direction de la prévention des risques liés à l’environnement et à l’alimentation 16 juin 2011 – ARS Centre

2 ENVIRONNEMENT D’AUJOURD’HUI, SANTE DE DEMAIN (OMS 1990)
Rappel : DETERMINANTS DE LA SANTE ET ENJEUX SANITAIRES L’environnement est un déterminant de la santé publique Préoccupation croissante (sociétale) vis-à-vis des risques sanitaires environnementaux ENVIRONNEMENT D’AUJOURD’HUI, SANTE DE DEMAIN (OMS 1990) L’environnement est l’un des principaux déterminants de la santé individuelle et communautaire. L ’exposition à des facteurs de risques physiques chimiques et biologiques liés à  l’environnement peut nuire à la santé (les facteurs de risques environnementaux interviennent dans plus de 80 % des principales maladies et traumatismes dans le monde - OMS 2006). 23 % de la charges mondiale de mortalité prématurée et 24% de celle de morbidité (années de vie en bonne santé perdues) sont attribuables à des facteurs environnementaux (OMS 2006). La médecine curative n'intervient que dans 10 à 20% dans l'augmentation de l'espérance de vie, ce qui souligne l'importance des travaux de prévention de ces risques par les contrôles assurés. 60% des écosystèmes vitaux de la planète se sont déjà détériorés ou sont soumis à des pressions excessives alors qu’ils assurent le maintien de la qualité de l’air, des sols, des ressources en eau pour la vie quotidienne et fournissent des aliments de l ’énergie,indique le rapport sur la santé par l ’évaluation des ecosystèmes scientifiques internationaux nations unies (PNUE et OMS). En France nous avons des problèmes de pesticides, des sols pollués, des rejets industriels, des ressources en eau dégradées, etc, Par nature la finalité de l’environnement a une approche populationnelle. Il s’agit donc d’améliorer l’environnement et la santé de manière continue. La perte de la biodiversité, l’interaction de plus en plus forte entre environnement naturel et humain, les conséquences du changement climatique entraînent des risques biologiques accrus pour l’Homme. Certains s'interrogent sur l'apparition d'agents pathogènes notamment les virus à ARN mutants, qui ont déclenchés les récentes épidémies : SRAS, grippe aviaire, chikungunya, dengue,… L'hypothèse que ces épidémies puissent être rapportées à la diminution de la biodiversité, à la variabilité des écosystèmes, au changement climatique, qui accélèrent les cycles biologiques par exemple, à la compétition entre espèces, aux facteurs favorisant le contact entre l'homme et les vecteurs ou encore au changement de pratiques agricoles facilitant le transfert des agents infectieux entre animaux est évoquée. En résumé, le slogan suivant de l’OMS résume totalement le sujet. OMS = UNE AUTORITE REFERENTIELLE LEGITIME Indépendance, mise en avant strictement le point de vue de la santé publique, essentiellement fondé sur les données scientifiques / D’autres instances peuvent tenir compte des contraintes du au marché par exemple / Codex alimentarius Ex normes hygiène alimentaire eu égard à la commercialisation des denrées. OMS = Lieu de confrontation de points de vue, de concertation sur les pratiques, de partage de stratégie, d’harmonisation, motrice pour l’Europe et pour les pays entre eux. OMS permet d’exprimer fortement la FINALITE de la santé publique dans l’amélioration de la qualité des milieux de vie / approche qui serait trop technicienne ou écologique (mesure, traitement, …). Je voudrais aussi indiquer que la décision publique doit aussi intégrer parfois le PRINCIPE DE PRECAUTION Agir dès lors que l’hypothèse du risque n’est pas infirmée Prendre des mesures proportionnées au risque Réaliser des études ou recherches pour réduire l’incertitude Exemples : rayonnements non ionisants, OGM sous surveillance, nano-matériaux DECISION PUBLIQUE EN CONTEXTE D’INCERTITUDE Exemples : rayonnements non ionisants, OGM sous surveillance, nano-matériaux,

3 4 TYPES DE DETERMINANTS DE LA SANTE
L’état de santé d’un individu et d’une collectivité est influencé par la combinaison de plusieurs facteurs : 1 - l’hérédité, on attribue à ce facteur (15% ?) d’incidence  2 – L’ENVIRONNEMENT physique et social : degré de pollution de l’air, de l’eau, du sol et toutes autres formes d’agressions nuisibles à la santé comme le bruit dans les discothèques,,,..,influence du milieu relationnel (niveau de vie, de bien-être, relation positive avec l’entourage,.... (20 % ?) d’incidence sont attribués à ce facteur  3 - COMPORTEMENTAL le mode de vie reprend la façon dont l’homme mange, boit, fume, utilise les médicaments, ses habitudes quant à la pratique d’activité physique et sportive,... On considère que ce facteur joue un rôle pour 55 % ? sur la santé de l’être humain  4 - les soins de santé (accès aux services de santé). La "sécurité sociale", inspection scolaire, vaccinations préventives, aurait une incidence de (10% ?) sur la santé, mais récoltent 90% des ressources financières

4 ENJEUX SANITAIRES NATIONAUX
Quelques chiffres sur la morbidité et la mortalité liées aux facteurs environnementaux et aux coûts associés en France 30% (?) des cancers  origine environnementale morts prématurées /an  pollution atmosphérique 1 200 à morts/an par cancer  exposition au radon 4400 enfants atteints par le saturnisme accidents de la vie courante / an 3 000 victimes de l’amiante / an 5 à 10% des jeunes de moins de 25 ans souffrent d'une déficience de l'audition 1 200 légionelloses/an (en ) 5 000 cas d’intoxication par le monoxyde de carbone 8255 nouveaux cas et 1566 décès estimés par exposition UV naturels et artificiels INCa 2010 10 à 15% de la population allergique aux pollens

5 ENJEUX SANITAIRES NATIONAUX MONETARISATION
Ref : Rapport Anses 2007 couts pour l’assurance maladie de certaines pathologies liés à la pollution Asthme : 0,2 à 0,8 milliards d’euros en 2006 Cancers et environnement : si 1 à 5% : 0,1 à 0.5 milliards d’euros /an pour la prise en charge des soins et entre 0,005 et 1,2 milliard pour la perte de production Reach diminution de 10% des maladies causées par les produits chimiques : 50 milliards d’euros en UE sur 30 ans Pollution atmosphérique 33 à 133 milliards d’euros en 20 ans en UE Amiante : inaction sera responsable d’ici 2025 de décès et 1 million par vie humaine Obésité ref CAS selon scénario tendanciel 1 personne sur 5 obèse en Coûts médicaux directs de l’obésité en 2002 de 2,6 à 5,1 milliards d’euros Allergie aux pollens : région Rhône Alpes 5,6 millions euros /an en 2008 en soins ambulatoires imputables à l’ambroisie Accidents de la vie courante : 4,5 millions de personnes ont recours aux urgences et plusieurs d’hospitalisations : 100 à 500 euros par AVC/an . Autres estimation 0% des dépenses totales de santé ou 1000 euros par accidenté. Le secteur de la santé fait traditionnellement référence aux calculs financiers relatifs aux dépenses d’assurance maladie. Le travail d’évaluation économique en santé environnementale, c’est-à-dire de l’évaluation du coût global d’un ou des effets sur la santé est peu pratiqué. Les éléments ci après sont cependant illustratifs : Cancers et environnement : Pour le cancer, sous l’hypothèse d’une fraction attribuable à l’environnement estimée entre 1 % et 5 %, le coût lié aux facteurs environnementaux a été évalué entre 0,1 et 0,5 milliards d’euros par an pour la prise en charge des soins, et entre 0,005 et 1,2 milliards d’euros pour la perte de production par an. Ces estimations sont à accueillir avec beaucoup de précaution du fait des approximations qui ont été faites. Néanmoins, elles donnent un ordre de grandeur des dépenses afférentes. Selon le centre d’analyse stratégique[1], au niveau collectif, l’obésité représente des coûts considérables, et pourraient selon l’OMS, doubler d’ici à 2015 si le rythme actuel de progression de la prévalence se poursuit. En France, depuis la mise en œuvre du PNNS1, la prévalence de l’obésité chez les enfants recule légèrement, mais 31,9% des français adultes de plus de 18 ans sont en surpoids et le taux de prévalence de l’obésité est de 14,5 % des adultes et pourrait atteindre selon un scénario tendanciel, 22% d’ici à 2025, soit plus d’une personne sur cinq [2](cf graphe ci après) Les seuls coûts médicaux directs dus à l’obésité et aux facteurs de risques associés se situeraient en 2002 dans une fourchette allant de 2,6 à 5,1 milliards d’euros[3]. L’OBESITE [1] Note de veille n°166 – mars 2010. [2] Enquête Obépi Enquête épidémiologique nationale sur le surpoids et l’obésité. Enquête INSERM, TNS Healthcare, Roche. [3] EmeryC., DinetJ., Lafuma A., Sermet c. Et al. (2007) , “Costs of obsity in France “ Presse Médicale, 36, : .

6 RISQUES POUR LA SANTE LIES A L’ENVIRONNEMENT
Direction générale de la santé RISQUES POUR LA SANTE LIES A L’ENVIRONNEMENT Tous les agents : physiques, biologiques, chimiques -d’origine industrielle ou naturelle -au cours des activités domestique, de travail, ou de loisir Deux Types : -Risques traditionnels : manque d’accès à une eau potable et à un assainissement suffisant, air pollué, maladies vectorielles, ... -Risques nouveaux, modernes, émergents : pollution atmosphérique, problèmes dérivant des produits chimiques ou des déchets industriels. (téléphonie mobile, épandage des eaux usées traitées, …) Des indicateurs de risques peuvent être établis en combinant des données environnementales et des données cliniques : -Indicateurs cliniques de surveillance de pathologies et troubles, c’est à dire du taux d ’incidence ou de mortalité : SOS médecins, SAMU, Air et Programme de surveillance air et santé, réseau de toxicovigilance et des Centres anti poison : CO, plomb, intoxications diverses, réseau phytoveille et pesticides, coquillages et toxines -Indicateurs environnementaux : mesures en polluants -Indicateurs biologiques : mesures biologiques ou physiologiques : taux moyen de dioxine par tranche d ’âge dans une population de référence Développement des indicateurs biologiques et infra cliniques, les biomarqueurs parmi lesquels on distingue les biomarqueurs d ’exposition, d’effets précoces avant les troubles cliniques : modification chromosomiques, de concentrations enzymatiques, de susceptibilité, .. pour définir des valeurs de référence pour la population. La DJA, le NOAEL etc, les normes, les valeurs limites en environnement sont en fait des normes sanitaires pour une grande majorité

7 Alimentation/nutrition
THEMATIQUES Eaux - Protection de la ressource en eau - Eau du robinet –Alimentation en eau potable - Légionelles - Eaux conditionnées - Eaux thermales - Eaux de baignade - Eaux de piscine - Eaux usées - Usages domestiques d'eau non potable - Systèmes d'information sur les eaux Habitat -Prévention du risque amiante -Prévention du risque radon -Habitat insalubre -Exposition au plomb- saturnisme -Qualité de l’air intérieur -Prévention des intoxications à l’oxyde de carbone -Prévention des risques auditifs Environnement extérieur -Impact liés aux activités humaines -Qualité de l’air extérieur -Rayonnements non ionisants -Déchets d’activités de soins à risques infectieux -Impact sanitaire des installations nucléaires -Sites contaminés par des substances radioactives Alimentation/nutrition -Sécurité sanitaire des aliments

8 PLANIFICATION BILAN du PNSE 1 (2004-2008)
Le Plan national santé environnement 1 a permis de nombreuses avancées :  de 50 à 85 % des émissions atmosphériques industrielles en cadmium, plomb, benzène, dioxines et chlorure de vinyle monomère  de 20% des cas de légionellose recensés entre 2005 et 2008 75% des captages d’eau potable sont protégés ou en passe de l’être Grandes enquêtes sur la qualité de l’air des logements/écoles Création de l’Observatoire des résidus de pesticides Mise en place d’un plan spécifique "santé-travail” Financement de 114 projets de recherche en santé environnement S’agissant de la déclinaison des politiques internationales, voici quelques éclairages sur le plan national santé et environnement 1 et 2 après les éléments scientifiques explicitant les liaisons entre santé et environnement qui viennent d’être présentées. D’autres plans portent ces politqiues, le plan cancer 2 porte diverses actions telle celle qui ajoutera le mésothéliome de la plèvre (environ 800 cas par an) à la liste des maladies à déclarationobligatoire (cancer presque toujours d ’origine environnementale) Pour les tumeurs du système nerveux (5000 cas par an) une réflexion est en cours/ suivi

9  réduire les inégalités environnementales
Plan National Santé Environnement PNSE 2 ( ) 3 grands objectifs :  réduire les expositions responsables de pathologies à fort impact sur la santé  réduire les inégalités environnementales Quelle boîte à outils est à disposition. Le PNSE et leur déclinaison régionale dans les PRSE sont l’un des 5 plans de la loi de santé publique de 2004, qui s ’inscrit dans les orientations de la charte de l’environnement « chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de sa santé ». L’équité environnementale se traduira par le traitement des données sanitaires régionales (observatoire régional de santé), le traitement régional des données des registres de pathologies. Le PNSE 2 qui couvrira la période 2009 à 2012 devrait : -prendre en compte de nouvelles pathologies -identifier la surveillance de risques dits émergents pour l’environnement et la santé (ceux mis en évidence par l’abaissement des seuils de détection analytiques) La stratégie nationale de développement durable de novembre 2006 introduit un volet sur les maladies émergentes développer la prévention et la veille vis-à-vis des risques émergents et améliorer la connaissance des impacts sanitaires

10  Axe structurant du PNSE 2 = équité environnementale  populations
CONTENU du PNSE 2 ( )  Axe structurant du PNSE = équité environnementale  populations  actions territorialisées de l’Etat  personnes SUR-exposées : - inégalités géographiques (cumul d’exposition au bruit et à la pollution d’air, sols pollués,…) - inégalités populationnelles (sensibilité liée à l’âge, maladie, conditions socio-économiques,…) AUTREMENT DIT Axe structurant du PNSE 2 = équité environnementale c’est à dire / population  Actions territorialisées de l’Etat : facilite l’implication des collectivités, l’association et la mobilisation des acteurs. 2 axes pour gérer les situations de risque aggravs pour les personnes SUR-exposées  inégalités géographiques : sols pollués, cumul d’exposition au bruit et à la pollution d ’air, points noirs  inégalités populationnelles : sensibilité due à l’âge, la maladie, les conditions socio profesionelle, logement, accès à l’information (cf baromètre santé environnement de l’INPES), mode de vie : saturnisme, état physiologique Réaction aux agressions environnementales : âge et susceptibiltés génétiques individuelles. Où ? Exposition diverses : exposition générale, exposition professionnelle, … Qui ? -Enfants : exposition aux produits toxiques (tératogènes mutagènes, ou microbiens, bactériologiques : toxoplasmose, listériose ; viraux (anticorps)). Les enfants supportent le plus gros de la charge morbide attribuable à l’environnement. Le nombre par habitant d’années de vie en bonne santé perdues à cause de facteurs de risques environnementaux est environ 5 fois plus élevé chez les enfants que dans la population totale. -Femmes enceintes -Défenses immunitaires abaissées : Personnes âgées, Malades chroniques et insuffisants rénaux ou hépatiques, Personnes immunodéprimées, en augmentation dans la population générale (sous traitement anticancéreux, sida, antibiotiques ou corticoïdiques), Personnes socialement défavorisées

11 PRISE EN COMPTE DES POPULATIONS SENSIBLES (VULNERABLES) OU et QUI ?
Direction générale de la santé PRISE EN COMPTE DES POPULATIONS SENSIBLES (VULNERABLES) OU et QUI ? Réaction aux agressions environnementales : âge et susceptibiltés génétiques individuelles. Où ? Exposition diverses : exposition générale, exposition professionnelle, … Qui ? -Enfants exposition aux produits toxiques : tératogènes mutagènes, ou microbiens, bactériologiques : toxoplasmose, listériose ; viraux (anticorps). Les enfants supportent le plus gros de la charge morbide attribuable à l’environnement. Le nombre par habitant d’années de vie en bonne santé perdues à cause de facteurs de risques environnementaux est environ 5 fois plus élevé chez les enfants que dans la population totale. -Femmes enceintes -Défenses immunitaires abaissées : Personnes âgées Malades chroniques et insuffisants rénaux ou hépatiques Personnes immunodéprimées, en augmentation dans la population générale : sous traitement anticancéreux, sida, antibiotiques ou corticoïdiques -Personnes socialement défavorisées S’agissant du où et du qui ? Pour le où, il faut tenir compte dans l’évaluation des risques de la population générale et des populations sensibles. Toujours pour le où, il faut fixer, des valeurs limites en exposition générale et en exposition au travail. Les enfants sont les principales victimes des risques environnementaux. Pour les populations sensibles, les facteurs concernent notamment : -d’une part l’immaturité du développement des fonctions métaboliques ou des organes de la reproduction, des fonctions cérébrales, immunologiques ou hormonales ; -d’autre part les pathologies qui touchent le système immunitaires (hors maladie génétiques autoimmunes ou congénitales) mais dues aux expositions environnementales et professionnelles. La population concernée peut être approchée par les registres spécifiques de pathologies. Il faut aussi dire que l’on traque les effets des µg/Lou par mètres cubes, voire des nanogrammes, ce qui rend les contrôles plus ardus.

12 16 thématiques : CONTENU du PNSE 2 (2009-2013)
Fiche 1 : Plan particules Fiche 3 : Qualité de l’air intérieur Fiche 5 : Santé et transports Fiche 6 : Enfants : protéger leur santé et leur environnement Fiche 7 : Personnes vulnérables du fait de leur état de santé : protéger leur santé et leur environnement Fiche 8 : Lutte contre l’habitat indigne Fiche 11 : Diminuer l’impact du bruit Parmi les 16 fiches thématiques : Fiche 1 : « Plan particules » Fiche 3 : « Qualité de l’air intérieur » Fiche 5 : « Santé et transports » Fiche 6 : « Protéger la santé et l’environnement des enfants » Fiche 7 : « Protéger la santé et l’environnement des personnes vulnérables du fait de leur état de santé » Fiche 8 : « Lutte contre l’habitat indigne » Fiche 9 : « Protéger la population des contaminations environnementales liées à l'eau » Fiche 11 « Diminuer l’impact du bruit»

13 ET 12 MESURES PHARES(1) : CONTENU du PNSE 2 (2009-2013)
1)  émissions dans l’air et l’eau, des particules fines + 6 substances toxiques 2) Air intérieur des bâtiments 3) Favoriser les mobilités douces 4) Protection des captages d’eau 5) Rejets de médicaments dans l’environnement 6) Biosurveillance sanitaire de la population On peut citer la mise en oeuvre de programme de biosurveillance humaine et de suivi de cohortes d’enfants(20000) et et d’adultes (5000) chez lesqules des centaines de molécules chimiques seront dosées dans les liquides biologiques, reflétant les expositions Les 12 mesures phares du PNSE 2 : 1)  émissions dans l’air et l’eau, des particules fines + 6 substances toxiques 2) Air intérieur des bâtiments : étiquetage obligatoire des produits émetteurs de substances 3) Favoriser les mobilités douces (développement activité physique) 4) Protection des aires d’alimentation des 500 captages d’eau les plus menacées 5) Rejets de médicaments dans l’environnement : mieux les connaître pour réduire les risques 6) Programme de biosurveillance sanitaire de la population dès 2010

14 12 MESURES PHARES (2) : CONTENU du PNSE 2 (2009-2013)
7) Santé au travail 8) Contrôle des substances mises sur le marchés 9) Qualité de l’air dans 300 crèches-écoles 10) Conseillers “habitat santé” 7) Santé au travail : 4 régions vont expérimenter la traçabilité des expositions professionnelles 8) Renforcement du contrôle des substances mises sur le marchés (notamment les produits pour enfants) 9) Surveillance de la qualité de l’air dans 300 crèches-écoles + traitement des crèches-écoles construites sur des sols pollués 10) Développement des conseillers “habitat santé” 11) Lutte contre l’habitat indigne : objectif de logements traités par an 12) Identifier et gérer les “points noirs environnementaux” 11) Habitat indigne 12) “Points noirs environnementaux”

15 Implication des collectivités dans les PRSE 2
ROLE DES COLLECTIVITES Implication des collectivités dans les PRSE 2  Collectivités intégrées aux Groupes de travail régionaux en santé environnement)  participation à l’élaboration des PRSE 2  participation à la mise en œuvre des PRSE 2

16 Participation à la mise en œuvre des PRSE 2
ROLE DES COLLECTIVITES Implication des collectivités dans les PRSE 2 Participation à la mise en œuvre des PRSE 2  Collectivités = 1 acteur clé de la mise en œuvre des actions Quelques exemples : - Prise en compte de la santé et de l’environnement dans les PDU, les POS, les aménagements, etc. impact sur la santé des projets d’infrastructures :  favoriser les espaces verts, pistes cyclables, rues piétonnes, transports en commun durables  vision durable de la localisation des activités  limiter les sources de bruit prés des lieux de vie,... Il faut réintroduire la nature en ville ! Les espaces naturels sont bien plus stratégiques que le simple ornement de nos villes. - Stratégique en matière de santé publique : jamais nous n’avons connu pareille augmentation des cas d’asthme et d’inflammation des voies respiratoires –et notamment chez l’enfant… Or il est démontré qu’une certaine densité d’arbres permettrait de faire baisser la prédisposition des jeunes enfants à ce type de pathologie : pour 343 arbres plantés au kilomètre carré, on note une baisse de 29% de la prévalence notamment de l’asthme chez les petits enfants (Journal of Epidemiology and Community Health, mai 2008). De plus, les végétaux en ville limitent le risque de création d'un « dôme de pollution » et donc ils contribuent à la dispersion des polluants. - Stratégique en matière de développement des modes doux de déplacement. Aussi, cette dimension a été intégrée dans la sélection des « écoquartiers » exemplaires ou encore dans les projets Eco-Citées.  bannir les espèces allergisantes et éviter leur prolifération, notamment l’ambroisie ... - Allergies aux pollens :

17 Autres exemples d’actions du PNSE2 impliquant les collectivités
ROLE DES COLLECTIVITES Autres exemples d’actions du PNSE2 impliquant les collectivités Action 3 : Mieux réguler la mobilité et réduire les émissions atmosphériques unitaires de chaque mode de transport  développant les écoquartiers notamment en :  réduisant la vitesse dans certaines zones urbaines (zones de rencontre…)  créant des parkings en périphérie Action 9 : Mieux gérer la qualité de l’air intérieur dans les lieux publics Exemples d’actions du PNSE2 impliquant les collectivités : Action 3 : Mieux réguler la mobilité et réduire les émissions atmosphériques unitaires de chaque mode de transport notamment en : - réduisant la vitesse dans certaines zones urbaines (création de zones de rencontre…) - créant des parkings en périphérie Action 9 : Mieux gérer la qualité de l’air intérieur dans les lieux publics - rendant obligatoire la surveillance de la qualité de l'air intérieur dans les lieux clos ouverts au public notamment en :  rendant obligatoire la surveillance de la qualité de l'air intérieur dans les lieux clos ouverts au public

18 ROLE DES COLLECTIVITES
Exemples d’actions du PNSE2 impliquant les collectivités Action 14 : Favoriser les transports actifs et les mobilités douces  incitant les collectivités à développer le transport actif et les mobilités douces (introduction d’un volet “mobilité active” dans les PDU, etc.) notamment en : Action 38 : Renforcer ses actions de police. Exemple la police du bruit notamment en :  formant les personnels des collectivités territoriales à la lutte contre les bruits de voisinage  évaluant la mise en œuvre du plan national d'action contre le bruit, luttant contre les points noirs (Suite) Exemples d’actions du PNSE2 impliquant les collectivités : Action 14 : Favoriser les transports actifs et les mobilités douces notamment en : - incitant les collectivités à développer le transport actif et les mobilités douces (introduction d’un volet “mobilité active” dans les PDU, etc.) Action 38 : Renforcer la police du bruit - évaluant la mise en œuvre du plan national d'action contre le bruit - formant les personnels des collectivités territoriales à la lutte contre les bruits de voisinage

19

20 Merci de votre aimable attention
Direction générale de la santé Merci de votre aimable attention

21 La place de déterminants environnementaux
L’ENVIRONNEMENT EST UN HUMANISME « Une écologie qui n’a pas de réflexion économique est inefficace, nous le savons. Mais une écologie qui n’aurait pas de pensée sociale serait un paradigme vide, on le pressent. On ne peut rien construire à partir d’une pensée qui n’aurait que la nature pour objet. L’homme produit d’abord du social et c’est dans l’organisation sociale qu’il se donne, qu’il rencontre la nature. » Colloque Ecologie et pouvoir M . Rocard 1989. La place de déterminants environnementaux Définition de la santé de l’OMS (1976 : « un état de complet bien être physique, mental et social », suggère qu’un des objectifs importants des actions de santé est l’amélioration de la qualité de vie (composants psychosociologiques et économiques deviennent prépondérants) Ex : habitat L’homme ou la nature, ….De Rousseau à Luc Ferri, …..

22 En résumé Objectifs et champs d’intervention en santé-environnement
améliorer la sécurité sanitaire des milieux de vie ; réduire les disparités régionales liées aux facteurs environnementaux ; inciter et favoriser des choix d’aménagement et d’équipements favorables à la santé, notamment dans le cadre de la politique de la ville ou à travers les contrats locaux de santé ; protéger les populations et les individus vis-à-vis des dangers qui ne peuvent pas être évités, et notamment prévenir les accidents en informant les usagers et gestionnaires d’installations sur ces risques et les moyens de les réduire ; anticiper les crises sanitaires liées à des facteurs environnementaux en recueillant et analysant les alertes et en se préparant à y répondre ; répondre aux attentes du public dans les situations de risques sanitaires incertains en particulier en répondant aux sollicitations d’information organisées, en participant par exemple aux commissions locales d’information (CLI) ; contribuer à l’application des règlements et des directives de l’Union européenne : obligation de rapportage périodique obligatoire à la Commission européenne

23 Les “villes-santé” par leur engagement, ont :
ROLE DES COLLECTIVITES CONTRATS LOCAUX DE SANTE Les “villes-santé” par leur engagement, ont : un rôle MOTEUR à jouer auprés des autres villes et collectivités, et auprès de leurs administrés, de leurs concitoyens -en faisant connaître la démarche d’élaboration et de consultation du PNSE2 et du PRSE2 de leur région -en participant à la mise en œuvre du PRSE2 -en ayant, dans leur gestion quotidienne et dans les choix effectués, un rôle EXEMPLAIRE, PHARE en matière de prévention de la santé et de l’environnement


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