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La Scolarisation des filles au Sénégal Présentation : Aïssatou Ly Niang présidente nationale CNEPSCOFI (Comité National des Enseignantes pour.

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1 La Scolarisation des filles au Sénégal Présentation : Aïssatou Ly Niang présidente nationale CNEPSCOFI (Comité National des Enseignantes pour la Promotion de la Scolarisation des Filles)

2 Sommaire Contexte de mise en œuvre Pourquoi les filles? Les acquis La contribution du CNEPSCOFI Les défis à relever Le partenariat IUFM Grenoble/CNEPSCOFI: une bouffée d’oxygène Conclusion

3 I/ Contexte de mise en œuvre
52% de la population du Sénégal sont des femmes et des filles. Ratification des recommandations de toutes les conférences internationales. Initiation de cadre nationaux de concertation pour rendre réel le droit de l’éducation, surtout pour les filles. Le développement de l’éducation par l’éducation des filles. La fille, en raison de ses futures fonctions de mère, d’éducatrice et de travailleuse, devra jouer un rôle déterminant dans l’édification d’une nation moderne en ce qu’elle sera un élément incontournable dans le processus de développement économique et social. C’est pourquoi, sa scolarisation est inscrite dans un triple champ référentiel, à la fois mondial, sous-régional et national.

4 1- Au niveau mondial: Années 90 jusqu’à 2000 : tenue de beaucoup de conférences internationales: Objectifs: La scolarisation universelle de qualité. Jomtien 1990: Conférence mondiale sur l’éducation: Thaïlande, du 05 au 09 Mars 1990. Participants: délégués de 155 pays, une vingtaine d’organisme intergouvernementaux, 150 ONG Points d’accords: - Universaliser l’enseignement primaire. - Réduire radicalement l’illettrisme avant la fin de décennie, avec un accent particulier sur les filles et les femmes. Le forum mondial sur l’éducation: Dakar, du 26 au 28 avril 2000. Participants: 1100 personnes venant de 164 pays. Adoption du cadre d’action de Dakar, l’éducation pour tous: tenir nos engagements collectifs. Réaffirmation de l’objectif de l’éducation pour tous (Jomtien 1990). Engagement des états signataires à réaliser les objectifs d’une éducation de base de qualité pour tous d’ici 2015. Accent particulier sur les filles.

5 Au niveau sous régional:
Promotion de l’alphabétisation, de l’éducation de base pour le développement, mais surtout la SCOFI. Organisation de beaucoup de cadres de concertation et parmi lesquels : les conférences des Ministres de l’éducation de l’Afrique MINEDAF. MINEDAF VI à Dakar du 08 au 09 juillet 1991 qui à mis l’accent dans la recherche de solutions à la crise de l’ éducation face l’aggravation des conditions socio économiques, culturelles et environnementales. Constat : Les enjeux demeurent considérables pour une promotion de l’alphabétisation, de l’éducation de base, notamment de l’éducation des filles en faveur du développement.

6 Au niveau national: A partir de 1990 (Jomtien) initiation de politiques nationales en faveur de l’éducation, surtout de l’éducation des filles. Mais un fait marquant: avant même Jomtien, tenue des EGEF en 1981 à Dakar. Recommandation principale de ces assises : promouvoir une école démocratique, ouverte à tous les enfants quelque soit le sexe et quelque soit le milieu socio-économique, l’égalité d’accès et de maintien dans le système éducatif devant être. La loi d’orientation de l’Éducation nationale N° du 16 Février 1991 qui définit les finalités assignées à l’éducation nationale, modifiée et complétée par la loi d’orientation N° instaurant l’obligation scolaire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans, garçons ou filles. La table ronde nationale organisée en Juin 1991 qui consistait à élaborer le document intitulé « Cadre d’action pour l’Éducation pour tous au Sénégal ». Le colloque de Kolda sur l’alphabétisation en Septembre 1993 qui a aboutit à un consensus autour des objectifs, des stratégies et des moyens d’action de la politique d’alphabétisation surtout en direction des femmes, d’éducation de base et de la promotion des langues nationales.

7 Le Programme de Développement des Ressources Humaines (PDRH 2), mis en route en 1994 pour l’élargissement de l’accès à l’éducation tout en luttant contre les disparités et renforcer la qualité et l’efficacité des apprentissages. Le forum de Fatick en 1995 qui a vu naître le plan d’action du gouvernement en faveur de la scolarisation des filles. L’élaboration du Programme Décennal de l’Éducation et de la Formation (PDEF) qui s’étale de 2000 à 2010 et qui est aujourd’hui le cadre de référence pour toutes les questions liées à l’éducation et à la formation. Toutes ces références montrent que le Sénégal a toujours fait de l’alphabétisation, de l’éducation, notamment de l’éducation des filles, une de ses priorités dans sa politique de développement du pays. Mais particulièrement sur les questions de scolarisation des filles, le grand déclic a été le forum de Fatick en 1995.

8 Le grand déclic : forum de Fatick de 1995
sur la scolarisation des jeunes filles Un grand forum national sur scolarisation des filles s’est tenu à Fatick en 1995 Présidé par le Président de la République en personne, le forum a réuni 250 participants  La tenue de ce forum se justifiait en raison du fait qu’en 1995, 20 départements sur les 30 que comptait le Sénégal avaient des performances nettement en dessous de la moyenne nationale (41%). La cause principale de cette sous scolarisation était liée au déséquilibre entre l’offre et la demande résultant des contraintes économiques et financières du Sénégal, mais surtout à des facteurs d’ordre culturel ou social. En effet, des études avaient mentionné la persistance de phénomènes de résistance et de rejet de l’école dans certains milieux révélant aussi que le plus souvent la fille était la principale victime d’un tel état de fait. Son admission à l’école pouvait être donc mal acceptée et pour celles qui avaient la chance d’accéder au système, elles écourtaient leurs études en majorité parce que rattrapées par des obstacles d’origines diverses mais toujours liées à leur statut féminin.

9 L’urgence était donc à travers ce forum de :
Sensibiliser les participants, les populations, les leaders d’opinion, le corps enseignant, les média et l’opinion publique sur la situation et les enjeux de la scolarisation des filles au Sénégal. Engager la société civile dans des actions qui facilitent l’accès des filles à l’éducation scolaire notamment dans les 20 départements ciblés. Encourager l’inscription des filles à l’école. Diminuer le taux d’abandon de l’école par les filles. Les faits marquants de ce forum furent : La présence du Président de la République et des autorités de l’Etat, qui témoigne de l’engagement et de la réaffirmation de la volonté politique du gouvernement pour faire de la scolarisation des filles une priorité dans le cadre du développement de l’enseignement élémentaire. La présence du khalife général des Layénes (confrérie de l’Islam) qui a donné des éclaircissements sur le point de vue de l’Islam par rapport à la scolarisation des filles en référence au message divin « wal mouslimina, wal mouslimati » qui reconnaît la responsabilité de l’homme et de la femme face à la recherche du savoir et leur devoir de le transmettre à leurs descendants. La mise sur pied du Comité des Enseignantes pour la Promotion de la Scolarisation des Filles. (CEPSCOFI)

10 II / La justification : Pourquoi les filles ?
Parce que l’éducation des filles est une question de survie pour elles et leurs enfants. En effet, l’éducation des filles a un impact très positif sur la promotion de la femme, le suivi des enfants sur le plan éducatif et sanitaire, la prise en charge en matière en matière de santé de la reproduction. Parce que l’éducation des filles et des femmes est un des investissements les plus efficaces pour le développement. Parce que si on ne les scolarise pas, les filles deviendront probablement des analphabètes, pauvres, et elles auront moins de chances de créer une famille qui sera en bonne santé et instruite. Le développement durable et l’éradication de la pauvreté ne seront possibles qu’en offrant une éducation de qualité à toutes et à tous, filles et garçons. Comme les filles doivent surmonter des obstacles plus importants, il faut déployer des efforts particuliers en leur faveur pour qu’elles puissent aller à l’école et veiller à ce qu’elles terminent leur scolarité. Pour des raisons d’urgence et de droit car si l’on investit aujourd’hui dans l’éducation des filles, il devient possible de protéger le droit de tous les enfants à une éducation de qualité et d’accélérer la réalisation de tous les autres objectifs de développement.(OMD)

11 III / Les acquis : Prise de conscience des populations: La SCOFI n’est plus un sujet tabou. Les effectifs des filles ont beaucoup évolué notamment entre 2000 et 2005. La hausse significative du taux brut de scolarisation des filles (TBS/F) Enseignement élémentaire : 1995 : 41%, 2005 : 80, 6% soit un gain de 39,6%. Des gains impressionnants ont été réalisés vers l’objectif de la parité des sexes. L’indice de parité qui est toujours en faveur des garçons est passé de 0,84 à 0,97 en Ceci montre que le Sénégal est en voie d’éliminer les inégalités de genre. 11 écoles de formation d’instituteurs (EFI) sont implantées à raison d’une école par région, 130 cases des touts petits, 6060 écoles élémentaires, 283 collèges, 47 lycées, 08 blocs scientifiques et techniques. Ces réalisations ont permis d’une part le recrutement massif de maîtres avec davantage de femmes enseignantes, le rapprochement des écoles et établissements des habitations, et d’autre part, de booster la scolarisation et le maintien des filles à l’école.

12 L’introduction de l’éducation religieuse à l’école élémentaire a contribué à l’accroissement des effectifs des filles surtout dans les zones de fortes résistances à l’école classique. La révision du curriculum et des manuels scolaires pour une plus grande sensibilité au Genre. La formation en Genre des acteurs du système éducatif par la Direction des Ressources Humaines du Ministère de l’Education. Le vote par l’Assemblée Nationale de la loi sur la parité sur les listes électorales.

13 IV / La contribution du CNEPSCOFI :
Présentation : Forum de 1995: CIPSCOFI Assises nationales de 1997: CNEPSCOFI Objectifs : Le CNEPSCOFI a pour objectifs : De favoriser l’accès massif des filles à l’école. D’encadrer et de suivre les filles dans leur scolarisation afin d’améliorer leurs performances scolaires et leurs conditions sociales pour leur maintien et leur réussite à l’école. De mobiliser des ressources (humaines, matérielles et financières). De créer et de développer des partenariats. De susciter et d’encourager la promotion des enseignantes. Structuration : le CNEPSCOFI compte 11 comités régionaux, 43 comités départementaux et les cellules d’arrondissements

14 Activités : Campagnes de sensibilisation et de mobilisation sociale pour l’inscription des filles au CI. Cours de renforcement pédagogique. Cours de vacances. Cérémonies de distribution des prix. Appui en fournitures scolaires. Dotation en trousseaux. Réinsertion scolaire des filles victimes de déperdition scolaire. Renforcement des capacités des enseignantes.

15 Le CNEPSCOFI en chiffres :
Suivi pédagogique : 2001, 112 classes de cours de vacances avec 3 907 filles. 2002, cours de renforcement pédagogique pendant l’année scolaire avec 6158 filles, 277 classes de cours de vacances avec 9 381 filles et 1 780 garçons. 2003, 303 classes avec 9 778 filles et 1614 garçons. 2004, 334 classes avec 9 535 filles et 3768 garçons. 2002, les cours de renforcement pédagogique organisés pendant l’année scolaire dans les 04 régions BIT (Fatick, Kaolack, Diourbel et Thiès) ont permis d’encadrer 6 158 filles. 2005, cours de renforcement pédagogique pour : 2520 filles des classes de CM1 sont toutes passées au CM2. 3280 filles des classes de CM2 avec 75 % de réussite au CFEE. 420 filles des classes de 3ème de l’enseignement moyen encadrées en Maths avec 60 % de réussite au BFEM.

16 Suivi social : 2001 / 2002, appui en fournitures scolaires, en vêtements et en médicaments à 13 288 filles. 2003 / 2004, filles ont été appuyées en fournitures scolaires. En 2005 / 2006, 504 filles méritantes sélectionnées dans 42 CEM de proximité ont reçu 504 trousseaux. 400 trousseaux aux 400 filles parrainées et suivies par le Bureau National du CNEPSCOFI depuis 2002. 420 annales en Maths ont été distribuées aux 420 filles des classes de 3° encadrées. 400 annales remises aux 400 filles parrainées. La contribution la plus importante du CNEPSCOFI est le fait d’avoir pu réussir à conscientiser les parents, à convaincre des réticents jusque dans les localités les plus éloignées du Sénégal, à les sensibiliser et à les mobiliser autour de l’école. Elle a été une pièce maîtresse dans le dispositif mis en place. En effet, ce n’était pas évident que la construction de classes et l’affectation de maîtres pouvait entraîner l’inscription des filles à l’école. C’est donc ce rôle de sensibilisation, d’éveil des consciences et de mobilisation des communautés autour de l’éducation des filles, que le CNEPSCOFI a su réussir.

17 V / Les grands défis à relever à l’horizon 2010-2015 :
20% de filles environ ne vont pas encore à l’école et ne bénéficient donc pas de leur droit à l’éducation, alors que le Sénégal s’est engagé devant la communauté internationale à réaliser l’Education Pour Tous en 2015. La parité des sexes demeure un sujet de préoccupation majeure. Même si au niveau national, l’indice de parité est de 0,97, des disparités énormes existent au niveau des régions. En 2005, 03 régions sur 11 ont pu avoir un indice de parité en faveur des filles L’amélioration du taux d’achèvement pour les filles (47,5% en 2005). Les filles et les garçons commencent l’enseignement primaire presque en parité, mais les filles abandonnent plus et sont moins nombreuses en fin de cycle, ce qui se traduit par un TBS / F qui chute au fur et à mesure que l’on avance dans les cycles (2005 : TBS/F EE = 80,6%, EM = 26, 7%, ES = 8%). L’amélioration de l’environnement physique des écoles et établissements avec du confort et de la sécurité pour les filles (toilettes séparées F/G, points d’eau, murs de clôture, cantines scolaires…)

18 VI / Le partenariat IUFM de Grenoble/CNEPSCOFI : Une bouffée d’oxygène
Un second souffle: Un appui important en fournitures scolaires, Matériels informatiques et multimédia, ce qui constitue pour nous des intrants de qualité pour notre bon fonctionnement. Mais ce que nous avons aussi beaucoup apprécié dans ce projet, c’est l’engagement et la détermination de Mme Caroline Schreiber et de son équipe à acquérir des compétences professionnelles pour éduquer à l’inter culturalité et à la solidarité, échanger des pratiques et des savoirs autour de l’égalité des chances entre filles et garçons et de soutenir les actions de la SCOFI, par un apport de compétences et de matériels. Engagement du CNEPSCOFI pour la durabilité du Projet. Appel à toute la France à travers le projet SCOFI IUFM de Grenoble/CNEPSCOFI pour la poursuite du soutien au CNEPSCOFI

19 VII / Conclusion : Le Sénégal a capitalisé des acquis importants dans le domaine de la scolarisation des filles. L’écart entre les sexes se réduit. Mais en raison de la persistance des facteurs socio économiques, culturels et politiques, les filles et les femmes ont toujours du retard sur les hommes. L’éducation des filles reste donc un enjeu majeur pour l’atteinte des objectifs de l’Éducation Pour Tous, en 2015.

20 de votre aimable attention
Je vous remercie de votre aimable attention


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