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Le mythe de NARCISSE Le mythe de NARCISSE

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Présentation au sujet: "Le mythe de NARCISSE Le mythe de NARCISSE"— Transcription de la présentation:

1 Le mythe de NARCISSE Le mythe de NARCISSE
Par Publius Ovidius Naso AN 2 AP C Caravage Galleria Nazionale, Palais Barberini, à Rome.

2 Prendre corps et la Représentation
L’homme se crée à son image. Quels rapports est-il souhaitable d’entretenir avec la représentation de soi ? Quels liens et quels écarts doit on avoir avec celle-ci ? Qu’est-ce que la fonction identitaire de différenciation moi/autre, d’individualisation, d’autonomisation?

3 La Représentation et l’IDENTITÉ
L’homme se crée à son image. Qui va favoriser la construction de rapports vivants à notre image? Qui au contraire va nuire à cette construction? Qui et quels questionnements et quels dialogues peuvent aider à remettre en cause la morbidité, à améliorer sa validité, son adaptation à la réalité ?

4 Prendre corps et la Représentation
L’homme se crée à son image Le mythe de NARCISSE inaugure douloureusement le rapport à son reflet, à l’image de soi, aux projections imaginaires sur notre reflet de ce qui se révèle de nos problèmes personnels dans les rapport aux autres et à la réalité. Ce mythe illustre les liens entre la représentation consciente et l’inconscient, entre le manque et le désir d’exister.

5 LE RELATIONNEL L’ÉCOUTE ert le DIALOGUE SE POSITIONNER
Non pas comme celui qui sait, comme le maitre à penser, comme le tyran des consciences, comme le repère inévitable de la loi qui impose ses convictions, ses opinions, ses points de vue SE POSITIONNER devant le discours ou le comportement de L’ENFANT comme devant l’inconnu dans la même COMMUNAUTÉ, celle de l’ignorance, de la méconnaissance, de l’interrogation, dans une attitude d’attente, d’écoute, d’attention, d’ouverture de l’esprit, comme deux AUTRE se considèrent dans un esprit de recherche, qui autorise l’expression et les interprétations de l’enfant. L’identité repose sur le SOCLE de la qualité du LIEN mère enfant inaugural qui crée la constance de l’estime de soi face aux changements imposés

6 LE MYTHE DE NARCISSE IL NOUS FAIT TRAVERSER les diverses étapes de la MATURATION de notre rapport à notre REFLET, à cette REPRÉSENTATION de soi PARTICULIÈRE. Il souligne les conséquences d’un trouble relationnel précoce mère enfant. NARCISSE n’accepte aucune frustration, aucune contradiction seul son monologue, son discours intérieur prime et efface tout écart entre lui et son apparence, son reflet, son image en deux dimension, bien qu’elle ne rende pas compte de sa réalité. Il ne supporte pas la souffrance, ni le manque chez l’autre qu’il n’a pas pu effacer, combler, guérir. Cet échec primordial lui est intolérable. C’est cette impuissance, cette inutilité d’être qu’il tente par tous les moyens de fuir. L’amour ne sert il à rien ?

7 La fragilité de NARCISSE
Le trouble relationnel à soi-même est l’expression d’un trouble relationnel à l’autre qui l’a conditionné. Le manque chez l’autre crée l’effondrement DÉPRESSIF ou la tyrannie du même et le DÉNI de l’autre chez NARCISSE.

8 NOMBRILIQUE La terre n’est pas plate, elle est ronde tourne sur elle même et tourne autour su soleil. La GRÉCE, aucun pays, aucun peuple n’est le centre du monde, la terre n’est plus le centre de l’univers, La conscience n’est plus le centre de l’esprit humain.

9 Le NARCISSISME c’est le DRAME de l’identité auto centrée, sans inter réaction moi/autre
L’ARRÊT SUR L’ÉVIDENCE DE L’IMAGE

10 Le déficit initial de la relation fusionnel moi/autre induit comme défense le recours à la tentative imaginaire d’une fusion moi/moi compensant l’absence de liens à l’autre en éludant la maturation COMPLEXE de la relation moi/autre, ayant comme conséquence l’arrêt de la maturation des discriminations dans la relation aux autres et l’impasse de l’absence de différenciation moi/autre comme activité psychique nécessaire à l’individuation, à l’autonomie.

11 Constatons qu’il est difficile de rendre compte de la problématique narcissique tant d’un côté il est bien nécessaire de s’estimer, d’avoir un minimum d’amour de soi pour être bien en soi, de confiance en soi pour aller de l’avant dans l’adversité et pourtant ce qui ne correspond pas à une négation de l’autre, à l’intolérance de toute différence entre soi et l’autre, à une activité tournant tout le temps autour de soi avec l’obligation d’annuler toute différence avec l’autre au risque de s’effondrer

12 Une activité psychique DÉFENSIVE et
répétitive sans fin Le mythe de SISIPHE ou la contrainte de la reconstruction perpétuelle de soi au déni de l’autre dans la terreur de la perte de soi comme conséquence de la terreur d’ORPHÉE qui a enregistré la perte de l’autre comme la perte de soi… L’absence de la fusion moi/AUTRE se remplace par l’espoir de la fusion moi/moi.

13 La fusion moi/ AUTRE La prématurité du nourrisson, sa TOTALE dépendance nécessite un soutien. Dans ce moment inévitable il rencontre une MÈRE fragile, déprimée, meurtrie, mortifiée et mortifiante, indifférente, ailleurs, en manque qui ne peut pas donner ce qu’elle n’a jamais eu, ce qu’elle n’a pas ? Du lien FUSIONNEL absent au lien blessant

14 L’AMOUR de SOI exclusif
L’illusion de l’UN L’AMOUR de SOI exclusif ou L’illusion de l’UN

15 LES REPÈRES Notons des ANALOGIES:
La mère Liriopé est une rivière affluente du fleuve Céphise qui l’enlace et la PREND, poursuit son cours et l’abandonne. Ils sont deux éléments liquides, insaisissables, instables, mouvants sur lesquels Narcisse ne peut compter ni s’appuyer. Le voilà abandonné sur la rive… Que va-t-il devenir? Il mourra dans l’élément liquide… Il les rejoindra…

16 LES REPÈRES Liriopé fait une dépression post-partum. Elle se replie sur elle-même et laisse son fils aller à vau l’eau…Le regard indifférent et l’absence d’un bain de parole, d’une relation moi/autre. LA NÉGATION DE L’ÊTRE PARLANT

17 LES REPÈRES Pourtant, Liriopé, un jour, vers l’adolescence de son fils s’inquiète de son comportement d’ado méprisant, égoïste et vaniteux. Sa beauté lui a-t-elle tourné la tête ? Elle s’inquiète de son avenir…

18 DANS UNE VERSION béotienne
« Mais sa beauté encore tendre cachait un orgueil si dur que ni jeunes gens ni jeunes filles ne purent le toucher » OVIDE Narcisse refuse l’amour d’un jeune homme AMÉNIAS qui se suicide… Avant de mourir, AMÉNIAS demande la vengeance des Dieux, une malédiction… C’est ainsi que Narcisse sera condamné à n’aimer que lui, sans jamais en être comblé !

19 Les dangers de la connaissance
« Liriopé la mère de Narcisse vient demander au devin Tirésias s’il verrait la vie de narcisse se prolonger dans une vieillesse avancée. Tirésias répond: « S’il ne se connaît pas » OVIDE L’impossible différenciation moi/autre et la mort

20 Le lien à son image en reflet
L’indifférence, l’abandon, le rejet, le déni comme mode de relation conditionnent certains à un blocage de la maturation de la fonction psychique dans une impasse, celle du Narcissisme. C’est la rançon de la dureté d’un monde où l’on est réduit à n’attendre rien des autres et ne dépendre que de soi…

21 Le lien à son image en reflet
La compensation défensive de l’abandon, c’est la recherche solitaire d’un lien FUSIONNEL à son image en l’absence d’un lien relationnel à l’autre. Qui peut affronter à cette privation? Narcisse ne supporte aucun écart, aucun manque, aucune frustration tant le risque terrorisant de sa dissociation en découle.

22 Le lien à son image en reflet
EN FAIT, le rapport à son image reproduit le type de rapport à sa mère : sans dialogue. Son reflet est cet espoir trompeur de nouer une relation d’amour à l’autre, à quelque chose… Il est réduit à un monologue entre son image et son imaginaire, sans autre… TÉTU, il va chercher une VICTOIRE en tentant de construire l’illusion de l’ UN qui lui a manqué.

23 La prématurité visuelle
« Un être me charme et je le vois… je ne puis l’atteindre… » OVIDE C’est le début de l’acuité visuelle. Cette image en reflet, c’est un ÊTRE VIVANT mais quoi ? Ce n’est déjà plus, le visage de ma mère, c’est un être, ce n’est pas encore lui…

24 L’immaturité visuelle
L’absence de l’autre intervient à la source de son esprit, au tout début quand l’enfant tente de créer les liens entre son image et son corps. ANALOGIE entre dissociation et image troublée par les mouvements de l’eau de la source limpide…

25 La prématurité cérébrale
Au début, à la source, dans sa prématurité, Narcisse a bien du mal à se souvenir de son image, à la reconstruire, à la nommer, à se lier à elle. Tout semble dissocié, incertain, flou sans le soutien de l’autre qui unifie son image par sa présence, par son regard, par ses égards, par son discours, par son toucher. C’est justement ce dont a été privé Narcisse puisqu’il a été dans l’abandon psychique.

26 Le lien à sa représentation
Le lien à son image par déplacement sur le plan visuel reprend à son compte toute la dialectique des troubles des liens à ses sensations, à ses souvenirs, à son DOUBLE. Tout est morcelé, partiel, désordonné dans le chaos sensationnel, pulsionnel de la vitalité.

27 Le visage à trois trous Les débuts de la reconnaissance:
le visage de l’autre, le visage de la mère, c’est le sien.

28 Au DÉBUT, La dissociation sensorielle
Nos débuts sont singuliers, marqués par la prématurité cérébrale et sensorielle cause d’une aliénation transitoire que compense ou non pour le nourrisson « ne faire qu’UN avec la mère ».

29 Au DÉBUT, La dissociation sensorielle
C’est à l’origine de la conviction que seul le maintien des liens à l’autre évite cet écueil ! L’autre vous unifie, vous contient.

30 la NUIT de l’inconnu la PEUR « QUE SUIS-JE, QUI SUIS-JE ?»
L’INDETERMINÉ Le souvenir de la terreur de ce moment d’a préhension, d’absence d’image de SOI cohérente, de privation d’un soutien rassurant, de l’illusion de FUSION et de la confusion moi/autre moment nécessaire et indispensable bien que transitoire !!!

31 La maturation de l’activité cérébrale et de l’acuité visuelle
« Mais cet enfant, c’est moi. Je l’ai compris, mon image ne me trompe plus. » OVIDE Le mythe nous décrit la fascination pour la fidèle synchronisation avec les mouvements de son reflet. Son visage n’est plus celui de la mère ou celui d’un autre enfant, c’est le sien !

32 Le lien à son image en reflet
Par déplacement sur le plan visuel toute la dialectique des troubles des liens à son DOUBLE s’illustre dans le rapport au reflet.

33 Le lien à son image en reflet
Par déplacement sur le plan visuel toute la dialectique des troubles des liens à son DOUBLE s’illustre dans le rapport au reflet. Ainsi, dans la version de Pausanias, Narcisse reste dans le deuil impossible d’une jumelle morte … « La question est qui est mort qui interdit sa vie? Un frère, une sœur, un père ? » Tobie Nathan

34 La réalité impossible à posséder
Pour Narcisse, la représentation est figée et parfaite! Enfin une PRÉSENCE constante. Il est fasciné par son existence. Sa beauté, cette caractéristique particulière de la forme dont l’existence est éphémère est-elle la seule source de sa fascination, elle qui déclenche le désir des autres ? Est-ce l’espoir d’un lien, l’espoir d’un dialogue, d’une rencontre, d’une compréhension, d’une sympathie réciproque, d’une réciprocité, d’une communauté, d’un même, d’une communauté ?

35 L’ impossible réalité: un monde de mort
L’amour et la pulsion de MORT…

36 L’ impossible réalité: un monde sans mot
Pour Narcisse, sa représentation MUETTE intouchable est figée MAIS parfaite comme sa mère! Sa beauté DOIT RESTER LA MÊME. Il veut se vivre dans un temps fœtal. Un temps où il pourrait continuer à se multiplier dans une mégalomanie divine en se nourrissant du sang de l’autre… Dans un ravissement nirvanique… Fuir, revenir en arrière… VOICI la pulsion de MORT…

37 L’ impossible réalité: un monde de mort
Pour Narcisse, c’est l’impossibilité de créer des liens à sa représentation muette, inatteignable, intouchable. Il se voit dans le MIROIR/MOURROIR/MÉMOIRE, dans les pupilles du néant. Son image, se dissocie, se disperse et disparaît ! Ne pas apparaître, ne pas gêner, être plutôt mort et ainsi satisfaire ses parents ? L’amour et la pulsion de MORT…

38 Le lien à son image en reflet
La passion du même entre soi et son image est une contrainte, celle de la panique de ne pas être, de disparaître. Elle ne compensera pas l’absence de liens à la mère.. C’est dans la solitude et la prématurité la création d’un mécanisme de défense archaïque, d’une tentative de résilience vouée à l’échec et la pathologie!

39 Le lien à son image en reflet
La création d’écarts entre soi et son image est intolérable. Cette impossibilité est à la mesure de l’angoisse de Narcisse. Certes l’image de soi unifie mais… Elle est POURTANT déjà le lieu de projections, d’une mémoire, du souvenir d’un vécu pluri sensoriel aux prises avec nos intérêts… parfois divergents… Pour Narcisse les questions se limitent à une SEULE ! LE DÉFICIT DU LIEN à l’autre sa mère, à l’autre lui-même, à son IMAGE

40 Le lien à son image en reflet
Mais, il existe des écarts entre toute représentation de soi et sa réalité. Toute représentation de soi est une interprétation LIMITÉE… C’est ce qui est impossible pour Narcisse tant c’est à la mesure de l’impossible séparation entre lui et sa mère à laquelle il n’a pas été uni par l’illusion de l’UN… QUI PEUT SE SÉPARER DE CE DONT IL A ÉTÉ PRIVÉ ? «Le DÛ », «L’OBJET PERDU», «Le manque »

41 Le lien à son image en reflet
La création des liens à son reflet est nécessaire à la cohésion avec son schéma corporel mais la création d’écarts entre toute représentation et la réalité est la conséquence de notre cerveau associatif comme moyen d’appréhender la réalité… Quel regard portons-nous sur nous ?

42 Le lien à son image en reflet
Il est difficile de se séparer de ce dont on a été privé. La privation est bien plus que le manque de quelque chose que l’on a eu ! La recherche existe pourtant de ce que l’on aurait dû avoir mais quoi…son image qui condense en elle la privation de la relation moi autre ? « Une énigme angoissante le creuse » Liens et écarts entre Être et imaginaire, entre image et pulsion sont le reflet de la relation moi /autre primordiale …

43 Le lien à son image en reflet
Ce qui ne peut être admis, mentalisé, ce qui effraie, c’est le manque, l’écart de toute image de soi, entre soi et son image, entre soi et toute représentation, entre soi et l’autre, entre soi et sa mère… La terreur conduit Narcisse à nier le manque, à vouloir le combler PAR UN LIEN SANS FAILLE À SON IMAGE ! Nous sommes bien loin à ce stade de développement, de la vanité et de l’admiration de soi et du culte de la personnalité imposé aux autres par un Narcisse agressif et dominateur…

44 Le lien à son image en reflet
L’erreur narcissique, c’est la volonté de perfection du même que soi ! Il est dangereux de se connaître de façon narcissique, dans un souhait de fusion à l’image ! C’est un INTERDIT, une erreur vouée à l’échec, une impossibilité, une IMPASSE… Vu avec indifférence Narcisse n’est qu’un vaniteux stupide, méprisant et égocentrique…QUEL œuf !!!

45 Le lien à son image en reflet
Dans l’abandon seul mon fidèle reflet me console et me rassure, pourtant je ne peux le toucher sans le perdre et il ne me répond pas, il disparaît comme ma mère… Narcisse répète la tentative de créer des liens fusionnels à sa mère EN TENTANT DE CRÉER DES LIENS FUSIONNELS À SON IMAGE !

46 NARCISSE DÉLIRE Hypnotisé mais ne pouvant atteindre son reflet, Narcisse regrette de ne pas être comme lui capable d’autonomie. UNE INVERSION: Il accorde à l’image la liberté, une réalité AUTONOME, celle de l’allumeuse indifférente et cruelle, de la sainte nitouche qui le séduit pour mieux le quitter, de l’indifférente qui l’abandonnera… Il n’est qu’un PANTIN dépendant, le jouet des manipulations de son image en reflet, comme il a été le jouet de sa mère… « Si je ne peux te toucher sans te perdre, qu’au moins je puisse te contempler, me rassasier de ta présence »

47 NARCISSE DÉLIRE Narcisse regrette d’avoir un corps et de souffrir à la moindre séparation. Il est COUPABLE d’exister de son corps. Il se BAT, il meurtrit son corps. Au bout de tous ses efforts, il dépérit. Et il meurt d’épuisement, tombe à l’eau, il rejoint enfin son reflet dans un délire suicidaire…

48 Le lien à son image en reflet
Dans le mythe, Narcisse va essayer de réaliser cet ESPOIR jusqu’à se battre de ne pas y arriver, jusqu’à souhaiter ne pas avoir de corps, jusqu’à l’épuisement au cours duquel il se noie. Au bout le SUICIDE !

49 Le lien à son image en reflet
L’eau du STYX, reflète aussi son image vide d’amour, de sa présence reconnue. Elle reflète l’absence, le néant relationnel.

50 Le lien à son image en reflet
Sans autre, sans co naissance, la recherche d’une fusion parfaite avec son image ne rencontre que le néant, l’impossible accès à la différenciation moi/autre, l’impossible accès à l’exercice de la discrimination… C’est la fonction psychique qui est en berne !!! Elle est détournée au profit du mécanisme de défense !!!

51 L’amour de son image en reflet
Narcisse dans la terreur est pris dans la passion du même… UNISONS NOUS

52 La perte de son image Narcisse JUGULE sa terreur
par la passion dévorante du même…

53 Le lien à son image en reflet
La tentative de lien à l’autre est vouée à l’échec. Le regard de l’autre est porteur de sa mort, de son inexistence. Le regard de l’autre, c’est le fleuve de la MORT, du fleuve le STYX, son seul partenaire !!!

54 Le lien à son image en reflet
L’évanescence de l’apparence masque la mort

55 Le lien à son image en reflet

56 La perte de son image Narcisse ou le lien irréalisable à son image.
Le TROU NOIR du manque de la mère. Son reflet, le renvoie à l’absence de dialogue et de lien avec la mère, au silence de la mort, au chaos…

57 Narcisse et l’écart INSOUTENABLE
Vers trois à quatre ans La passion du même que soi n’est que l’expression de l’appauvrissement de la pensée qui se repli sur elle-même. L’enfant se focalise sur lui-même, il est incapable du fait du traumatisme de l’abandon, de créer une THÉORIE de l’ESPRIT qui prenne en compte la différence de penser de l’autre. Il n’y a pas de compréhension des problématiques de l’autre sa mère…

58 Narcisse et l’écart INSOUTENABLE
Vers trois ans De l’effroi à L’évitement… La passion du même que soi SE MÉFIE et dans l’effroi ne cherche plus le lien maléfique avec son reflet mais le lien avec sa pensée magique, avec laquelle il peut enfin s’UNIR dans un monologue sans contradictions… Narcisse tente d’éviter la différenciation sexuelle…

59 Pour Narcisse il n’y a pas d’inversion du reflet
Entre cinq et six ans

60 Pour Narcisse il n’y a pas d’inversion du reflet
L’écart avec son reflet et la LATÉRALITÉ Entre cinq et six ans

61 Pour Narcisse il n’y a pas d’inversion du reflet
La maturation conduit à comprendre l’inversion du REFLET mettant un arrêt final au projet de FUSION de type Narcissique. Cette acceptation des liens et des écarts avec son image en reflet coïncide avec une meilleure compréhension de la filiation, de la re production, de la re présentation qui par sa création consciente redouble la réalité en l’interrogeant avec les autres. Entre cinq et six ans

62 Narcisse aura du mal à accepter les différences.
Pour Narcisse la différence ne signifie que l’existence de différends, d’oppositions… ou du MANQUE chez l’autre source de son angoisse, comme si c’était le sien…

63 L’écart insoutenable avec son image en reflet
Analogie de l’impossible lien à la mère LA PASSION DU MÊME, du m’aime

64 NARCISSE La causalité, « C’est le corps qui entraîne l’existence du reflet » et pas l’inverse, ne l’intéresse pas. Il RESTE amoureux d’un leurre, « le reflet de son apparence » seule proposition qui lui évite la solitude, qui compense sa misère. Ce qui le fascine, c’est la capacité de se représenter, c’est la fonction psychique elle-même dont il est le sujet et l’objet. Il est DIEU ! Même si cette représentation est porteuse de son déni…

65 La relation à l’autre LA GAITÉ
Que le gai savoir soit un gai rire, ce guérir de l’impasse d’un monologue exclusif pour un dialogue de surprises, d’étonnements de la richesse des différences, que la pensée pétille, s’émoustille…

66 Structure de l’Identité

67 L’homme se crée à son image
PRENDRE CORPS L’homme se crée à son image Le mythe de NARCISSE inaugure douloureusement le rapport à son reflet, à l’image de soi, aux projections imaginaires sur notre reflet de ce qui se révèle de nos problèmes personnels dans les rapport aux autres et à la réalité. Ce mythe illustre les liens entre la représentation consciente et l’inconscient, entre le manque et le désir d’exister.

68 NARCISSE et INCAPACITÉS
PUIS-JE prendre conscience de mon CORPS ? La représentation de soi en IMAGE est UN MOYEN limité qui interroge sur la validité de nos projections imaginaires confrontées à la mémoire du vécu et confrontées aux autres et à la réalité. La représentation de soi, c’est normalement l’ouverture à la différence et à l’autrement. Elle ouvre à la PAROLE au DIALOGUE, aux questionnements. C’est ce que ne connaît pas NARCISSE. C’est cette incapacité douloureuse que ne comprennent pas ceux qui prétendent l’aimer..

69 La fonction identitaire
Le narcissisme est une altération du rôle de la représentation dans la construction et le jeu de la fonction identitaire

70 La fonction identitaire
NARCISSE ne supporte aucun écart entre lui et ses idées, sa représentation. Il ne peut admettre ni concevoir qu’il existe: 1 ENTRE SOI ET SOI est l’autre, est l’inconscient 2 ni se considérer comme un AUTRE, avec distance comme un INCONNU qui nous est trompeusement familier

71 La fonction identitaire
Le MOI SE RENFORCE dans la rencontre avec les autres par l’exercice de la discrimination, par l’exercice de l’adaptabilité dans la différenciation moi/autre.

72 Les problématiques de NARCISSE
Tenter de crée des liens avec soi Tenter de se faire croire et de faire croire les autres à son image idéale. S’entourer d’autres confirmant l’image de soi. Éliminer ceux qui sont incompatible avec cette image de soi. L’échec conduit à considérer cette incapacité comme l’expression de son impuissance et l’image de soi devient son ennemi d’où l’effondrement et la rage suicidaire. De l’admiration de soi, de l’amour de soi on passe à la haine des autres, puis à la haine de soi comme cet autre injoignable dans une unité rêvée, comme cette altérité intolérable.

73 BIBLIOGRAPHIE BOWLBY : Attachements et perte, PUF, 1984
BRAZELTON : Les premiers liens, Stock, 1991 CYRULNIK : Le visage, sens et contre sens, Eschel, 1989 Sous le signe du lien, Hachette, 1990 De chair et d’âme, Odile Jacob , 2006 DOLTO : Psychanalyse et pédiatrie L’enfant du miroir, Rivages , 1987 SPITZ : De la première année à la troisième année, PUF, 1979 TOBIE NATHAN : Psychanalyse Païenne, Odile Jacob,1995

74 BIBLIOGRAPHIE BRAZELTON : Les premiers liens, Stock, 1991 CRAMER Bertrand : Les premiers liens, Calmann Lévy, 1991. CRAMER Bertrand : La pratique des psychothérapies Mères-bébés, PUF, 1993. MARTINO Bernard : Le bébé est une personne, Balland, 1988. ROCHER S, SAPANET M, Pr DESCROZAILLES : L’enfant maltraité, CHU Poitiers, 1995. LEFEVRE Françoise, Le petit prince cannibale, Actes sud, 1991. ZAZZO René : Vidéo cassette du CNRS, A travers le miroir, C’est quand même moi, l’image devient un reflet, Un autre pas comme les autres, 1 place A. Briand Meudon. Reflets de miroir et autres doubles, PUF, 1993

75 BIBLIOGRAPHIE THURIN J-M, BAUMANN N: Stress, pathologies et immunité, Flammarion, 2003 (BEAUPAIRE R post traumatique) PANKSEPP J: Affective neuroscience, Oxford University Press, 1998 LEDOUX J: Neurobiologie de la personnalité, Odile Jacob, 2003 BEECHER: The powerful placebo, J American Médical Association, 1955. CARTER A B: The placebo use and abuse, Lancet, 1953 MARTY Pierre: L’ordre psychosomatique, Payot, 1980. BALINT: Le médecin, son malade et la maladie, Petite bibliothèque Payot, 1975 BERHEIM Hippolyte: De la suggestion dans l’état hypnotique et dans l’état de veille, 1884, Fayard., L’hystérie, 1914, Doin

76 Un livre par Henry THOMAS
LES REFUS DE LA RÉALITÉ Éditions IMAGO Diffusion P.U.F imago.fr

77 Souffrances d’enfance de la MYTHOLOGIE à la PSYCHANALYSE
Un livre par Henry THOMAS Souffrances d’enfance de la MYTHOLOGIE à la PSYCHANALYSE Éditions IMAGO Diffusion P.U.F imago.fr


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