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Le deuxième mois.

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Présentation au sujet: "Le deuxième mois."— Transcription de la présentation:

1 Le deuxième mois

2 L’IDENTIFICATION Tout a commencé par une conception fœtale « ni moi et ni autre mais l’ UN » La trace: « je est un autre, je suis autre, Le JE n’est pas que, le je deviens »

3 Des liens à L’AUTRE aux liens
à soi-même Au deuxième mois L’acuité visuelle entraîne la première séparation, différenciation moi/autre. Ma MÈRE est ma mère, ce n’est pas moi… Intolérable réalité qui se nie dans « Moi et l’autre c’est pareil, c’est par œil» Lait maternel jusqu’à six mois

4 Il est déjà sur les DENTS dans les rapports à l’autre…
Incisive de lait vers 4 À 6 mois A six mois LE SEVRAGE La tentative de se rassurer cohabite avec une démarche INCISIVE, coupante qui conduira au sevrage et l’apparition du NON. Il est déjà sur les DENTS dans les rapports à l’autre… Il MORD dans la VIE

5 Au début la joie du lien à son image
« TOUT est en UN, Un est en TOUT » A six mois Dans les premières rencontres avec son reflet, l’enfant JUBILE. La création des liens à son image, la création de ce double l’enthousiasme comme ce rêve d’une relation à un autre aimable, à un autre bébé. C’est le bonheur de la RELATION en elle-même

6 LE VISAGE D’UN TIERS « L’EMPIRE DU VISIBLE » A HUIT mois
Au huitième mois, mon père est bien mon père, ce n’est pas n’importe quel homme CELUI qui s’interpose entre moi et ma mère. Les autres, l’inconnu c’est passivement ce qu’en fait vivre la mère: « l’enfer, c’est les autres ou… » « MOI, c’est MOI, TOI TAIS TOI. »

7 La confirmation des liens
« L’EMPIRE DU VISIBLE » De huit mois à 16 mois: deux mois de perfection Marqué par l’absence de doutes. La confirmation narcissique !!! Il retrouve la JUBILATION, celle de créer des liens à son IMAGE en reflet, à ce double visible qui le suit par tout fidèle quand il se regarde dans le miroir. Il ne fait qu’UN avec lui-même, dans le BONHEUR d’être soi-même. Je ne suis pas ma mère, ni un autre bébé MOI, C’EST MOI

8 La maturation normale des ÉCARTS avec son image EN REFLET
Dans les premières rencontres avec son reflet, l’enfant JUBILE. La création des LIENS à son image, la création de ce double visuel le rassure.

9 La maturation des ÉCARTS avec son image
commence À 18 mois:

10 LE CLIN D’ŒIL de la BUÉE À 18 mois l’enfant découvre un écart.
C’est la fin de l’espoir d’une fusion moi/autre. C’est la fin de l’espoir d’une fusion image/soi.

11 La maturation des écarts avec son image
L’EFFROI À 18 mois : Cette BUÉE est le signe au niveau visuel de la fin de la fusion moi/autre. La séparation du corps et de l’image du corps est source de l’effroi. Dans la loi du tout ou rien, la création d’un écart correspond au risque de la perte du lien à son image, de la perte de soi, de la RÉCIDIVE de la perte du lien à l’autre d’où l’EFFROI !

12 La maturation des écarts avec son image
L’EFFROI À 18 mois : Cette BUÉE est le signe au niveau visuel de la fin de la fusion entre la représentation de soi et soi-même. Cette rencontre est une séparation qui introduit une limite à l’imaginaire tout puissant . L’imaginaire pouvant rendre compte de la réalité ou créer la réalité rencontre une limite en ce qui concerne la représentation de soi et la relation à soi-même.

13 La maturation des écarts avec son image
L’EFFROI Cette buée souligne l’inévitable séparation mère enfant. Ce baiser de Judas est un baiser de rupture… Ce qui sera une intolérable PRIVATION pour NARCISSE

14 Pour NARCISSE, cet écart est un MANQUE INSOUTENABLE
Pour NARCISSE l’effroi est aggravé tant le lien à son image tente de compenser l’absence de lien à la mère… Il bascule d’un monde sans autre à un monde vide,, sans consolation, sans liens, sans soutiens, le STYX. À 18 mois

15 Le lien et la dépossession
À 18 mois: Le reflet à ce moment n’est pas la source d’une jubilation mais il est bien au contraire l’occasion d’un CHOC, celui de la confirmation de la perte de l’illusion de l’UN, d’une séparation entre soi et l’autre, de l’angoisse de l’abandon, de sa solitude, de la révélation cruelle de sa petitesse, de sa solitude d’où l’ EFFROI…

16 La maturation des ÉCARTS avec son image
À 18 mois: Ce choc visuel illustre et inaugure l’ensemble des discriminations, des séparations, des différenciations moi/autre qui vont construire une identité autonome, nuancée, singulière, vivante, complexe… C’est ce qui inaugure les frustrations du désir fusionnel entre son imaginaire et la réalité et sa représentation… Il comprend que la perte de l’espoir fusionnel n’est pas ce risque de la perte soi comme conséquence de la perte de l’autre, du lien fusionnel à l’autre…

17 La maturation des écarts avec son image
À 18 mois: L’enfant découvre les négociations nécessaires entre l’écart et le lien avec son image , ENTRE SOI et l’autre, entre son imaginaire et la réalité. « J’arrive, n’ai je jamais rien fait d’autre, de chrysanthèmes en chrysanthèmes, nos amours sont en partance, à chaque fois plus solitaire, surnuméraire » jacques BREL

18 La maturation des écarts avec son image
L’EFFROI À 18 mois: Cette BUÉE est le signe de la fin de la fusion moi/autre, de la fusion à la représentation de soi. La séparation du corps et de l’image du corps est vécue de façon effrayante dans la loi du tout ou rien.

19 La maturation des écarts avec son image
Cette buée confirme au niveau visuel l’inévitable séparation mère enfant, la contrainte de l’autonomie Qu’est-ce que ce double visuel, quel liens nouer avec lui ? La rencontre de son reflet interroge la qualité des liens imaginaires entre le corps et l’image de soi-même. Cet événements inaugure la relation à l’incomplétude à soi-même source du questionnement du qui suis-je et du que suis-je à jamais ouvert. La dynamique psychique démarre là. La Rupture des liens FUSIONNELS est une introduction aux liens RELATIONNELS.

20 La maturation des écarts avec son image
Cette buée lui confirme au niveau visuel ce qu’il sait déjà, c’est la fin des évidences de la communication inconsciente, de la magie l’illusion de l’UN, de la confusion moi/autre, pour un ersatz, pour un double visuel, pour une existence à l’avantage du langage, des dialogues, de la conscience, de la LOGIQUE de la RÉALITÉ…

21 LA RÉFLEXION: LIENS et ÉCARTS
Entre 18 mois et 24 mois La rencontre de son reflet interroge la qualité des liens imaginaires entre le corps et l’image de soi-même. Notre image en reflet NOUS RENSEIGNE sur notre apparence, sur cet autre visible tels que les autres nous voient et on peut en déduire des interprétations stéréotypées qu’ils en feront. D’où le choc entre ce que l’on aurait voulu être et ce que l’on est… L’image UNIFIÉE LIMITÉE est trompeuse…

22 LA RÉFLEXION: LIENS et ÉCARTS
Entre 18 mois et 24 mois Le reflet de moi est comme cette occasion de maturation des liens et des écarts à un autre, comme la répétition du style des liens et des écarts à la mère, pose la question de la sortie de ses liens… C’est aussi commencer à découvrir que l’autre ne pense pas comme soi… Il y a ce que les autres voient et ce que je suis… Il existe des écarts entre toute représentation de soi et la réalité (insaisissable, changeante, éphémère, dynamique)… Le souvenir de soi s’installe, mais lequel… « Le reflet c’est bien moi, mais je ne suis pas que le reflet », que le visible rendu par un miroir, que ce que je donne à voir, que ce que je projette de façon imaginaire sur l’image, que ce que je choisis de montrer…

23 LA RÉFLEXION: LIENS et ÉCARTS
Entre 18 mois et 24 mois Ainsi le reflet est une castration par le visible de la toute puissance de l’imaginaire et d’autre part c’est une sécurisation qui consacre les liens à soi-même. Cette rencontre illustre les prémices de ce qui autorisera l’auto nomination de soi, l’autonomie, l’individualisation, la différenciation moi autre… Gérer les séparations, les renoncements, les frustrations, les manques de fusionnel, l’imperfection, l’absence d’ UN en conservant la sécurité des liens à l’autre est un exercice complexe, celui de la fonction identitaire.

24 LA RÉFLEXION: LIENS et ÉCARTS
Se regarder comme un autre est ce qui ouvre la réflexion d’un autrement dynamique, à la méfiance vis-à-vis de notre imaginaire, au doute, à l’attention, à l’éveil, aux questions du pourquoi… dans une préhension dé possédante de la volonté de posséder… Se regarder comme les autres vous regardent crée une distance, un écart d’où la complaisance narcissique s’estompe… Se RE PRÉSENTER comme se donner une nouvelle CHANCE au prés de personnes différentes, que cela soit au travers des écrits, des discours, de ses œuvres, du type de relation aux autres, de la création artistique (dessin, peinture, sculpture, musique, théâtre, ) est un questionnement sur la liberté intérieure.

25 LA RÉFLEXION: LIENS et ÉCARTS
Regarder l’autre avec EMPATHIE conduit à l’imitation automatique en écho de ses expressions émotionnelles comme la création d’une communauté, d’un répertoire de sentiments et d’expressions qui sont testé. Viendras ensuite la question: Ne suis-je que le REFLET, l’ÉCHO de l’autre?

26 LA RÉFLEXION: LIENS et ÉCARTS
A dix huit mois l’imitation n’est plus automatique mais il se crée une distance entre soi et l’autre et une autonomie de l’expression, une perception de la différence entre les pensées des autres et les siennes qui se déduit de l’observation de l’autre et qui reste sous la dépendance de ses interprétations dont les limites sont la source d’erreurs.

27 Les LIENS : la proie de nos délires
Nous verrons qu’il est risqué de limiter la relation à soi-même à une tentative possessive, fusionnelle à son image, sans aucun écart entre son imaginaire, ses souhaits et la réalité, à propos de NARCISSE. C’est ainsi que nos émotions : la peur, l’angoisse, l’envie, l’orgueil, la vanité, le désir de pouvoir trouvent à influencer notre lien à notre image. C’est ainsi que nos mécanismes de défense contre le manque, contre la privation trouvent à modifier la représentation de soi ce qui est à la source de la création d’un faux moi !

28 Les LIENS et les TRANSITIONS
Toute tentative de se RE présenter, de se redonner une chance d’exister se présente de façon contradictoire tant elle reste la proie de nos mécanismes de défense, le signe douloureux des cris vains (d’écrivains)…Surgit parfois la déception de n’être que soi et la nécessité de faire avec… LA DIGNITÉ

29 Les LIENS et les TRANSITIONS
Toute tentative de se RE présenter, de se redonner une chance d’exister se présente de façon contradictoire tant elle reste la proie de nos mécanismes de défense… CONFRONTER les fantasmes à la réalité sous entend une TRANSITION dans la représentation de SOI, une adaptation aux changement du corps et des relations aux autres… L’objet intermédiaire, transitionnel de la représentation de soi PREND L’ASPECT de la poupée FLEUR.

30 La maturation enfantine
Le jeu de la BOBINE. À 18 mois: Maman Maman Reviens Vas t’en Plutôt que SUBIR puisque l’on doit vivre de séparations et de retrouvailles autant s’entraîner et déclancher soi-même les séparations et les rencontres. L’enfant s’exerce… Une drôle de bobine

31 La maturation enfantine
Le jeu de la BOBINE et la dénégation. À 18 mois: Maman au loin Maman Tout prés Plutôt que SUBIR puisque l’on doit vivre de séparations et de retrouvailles autant s’entraîner et déclencher soi-même les séparations et les rencontres, apprendre à se détacher, à faire face au manque, apprendre à maitriser ses émotions au travers d’une re présentation symbolique, une re mise en scène… L’enfant s’exerce, s’anticipe l’autonomie lui qui ne marche pas encore et ne peut suivre sa mère dans ses déplacements…Il tient à peine debout

32 Les LIENS et les TRANSITIONS
A 24 mois: il tâtonne pour effacer la tâche sur son front. Le test de GALLUP. L’ENFANT efface la tache sur son corps et ne cherche plus à effacer sur son reflet. Le corps n’est pas le reflet, le reflet n’est pas le corps La naissance du JE: LA PREMIÈRE CAUSALITÉ: « C’est le corps qui entraine l’existence du reflet. »

33 Les LIENS et les TRANSITIONS
A 24 mois: DEBOUT Fin de la MATURATION du système pyramidal: le signe de BABINSKY L’image de soi dans le miroir n’est qu’une représentation, un pâle reflet trompeur du réel et partiel de la réalité, une image muette, sans émoi, sans dialogue, fallacieuse et pourtant fascinante parce que synchrone et précise obtenue sans effort, de façon passive… C’est une construction de nos sens et de notre esprit. L’enfant va devenir actif. Il va dessiner, parler, questionner… qu’en pensez-vous de cette représentation ? Peut-on tenter de se faire comprendre, communiquer ?

34 Les LIENS et les TRANSITIONS
A 24 mois: DEBOUT, bipèdique, il tâtonne pour effacer la tâche sur son front Dans le miroir une IMAGE Y NÉ ? L’ai-je imaginé, Est-elle RÉELLE? Quel rapport entretenir avec son image? Suis-je autre que mon image, que ce j’imagine à partir de mon image, que ce que je projette sur mon image? Le DOUTE et l’INCERTITUDE s’insinuent…

35 STRUCTURE DE LA PSYCHÉE
L’IDENTITÉ MULTIPLE

36 Les liens à soi-même Le corps et ses liens avec l’image inconsciente, les rêves, le double, le reflet, les IMAGERIES.

37 COMMENT VOUS VOYEZ VOUS ?

38

39 Souffrances d’enfance de la MYTHOLOGIE à la PSYCHANALYSE


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