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ORGANISATION DE LA FORMATION SST

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Présentation au sujet: "ORGANISATION DE LA FORMATION SST"— Transcription de la présentation:

1 ORGANISATION DE LA FORMATION SST
Dans le cadre de l’enseignement technologique et professionnel Objectif de la formation : Faire acquérir aux élèves et aux personnels un comportement efficace et adapté face à une situation d’urgence. Modalités de la formation : formation de 14 heures pour un groupe de 12 personnes La validation de la formation est faite après une évaluation continue des stagiaires. Un certificat de SST est délivré suite à la validation de la formation ou une attestation de formation en cas de non validation Recyclage obligatoire la première année et ensuite tous les 2 ans

2 PROGRAMME DE FORMATION SST
1ière journée matin : Présentation formateur, stagiaires Qu’est ce qu’un SST ? La prévention des risques professionnels Les 4 actions du SST Secourir une victime qui saigne abondamment Après-midi : Secourir une victime qui s’étouffe Secourir une victime inconsciente et qui respire 2ième journée Matin : Révisions des gestes effectués lors de la 1ière journée Secourir une victime qui présente des signes de malaises, des brûlures, des fractures, des petites plaies Secourir une victime inconsciente et qui ne respire plus Après-midi : Cas d’accidents simulés Validation de la formation

3 Qu’est-ce qu’ un SST ? C’est un membre du personnel volontaire ou désigné pour porter secours en cas d’accident. Il doit être capable de porter secours à tout moment au sein de l’entreprise à toute victime d’un accident du travail, dans l’attente de l’arrivée des secours spécialisés. Art. R du code du travail : rend obligatoire la présence d’un membre du personnel ayant reçu l’instruction nécessaire pour donner les premiers secours en cas d’urgence, dans chaque atelier où sont effectués des travaux dangereux et sur chaque chantier occupant 20 personnes au moins… Arrêté du 5 décembre décret du 24 juillet 2007 : le SST détient aussi le PSC 1 Circulaire de la CNAMTS du 3 décembre 2007 : renforce le dispositif SST dans le cadre de la prévention des risques professionnels Établissements scolaires : mise en place des PPMS (Plan Particulier de Mise en Sécurité), CHS (Commission d’ Hygiène et de Sécurité) Le SST est donc un acteur de la prévention des risques professionnels

4 Les fonctions du SST LE SST doit : Avant l’accident Pendant l’accident
connaître les risques propres à son entreprise Être en relation avec les agents de sécurité, l’infirmerie Connaître l’emplacement du matériel de secours, du registre d’hygiène et de sécurité Faire remonter des observations à l’encadrement et aux instances chargées de la prévention Pendant l’accident avoir les connaissances et les réflexes suffisants pour se protéger soi-même et autrui, alerter et porter secours à la victime. L’intervention du SST est limitée dans : le temps (quelques minutes qui suivent l’accident) l’espace (principalement l’entreprise) mais comme tout autre citoyen il doit porter secours à toute personne en danger (art du code pénal) les moyens : le délai d’intervention très court compense le peu de moyens dont il dispose. Le 3 premières minutes sont cruciales. Après l’accident : prévenir les risques de « sur-accident », en particulier en cas d’électrisation, d’incendie, d’atmosphère toxique

5 Les acteurs de la prévention
Dans l’entreprise Le chef d’entreprise Doit assurer le maintien de l’intégrité physique et mentale des salariés. Est tenu d’analyser et d’évaluer les risques professionnels dans son entreprise. Les délégués du personnel (élus par le personnel dans les entreprises de + de 11 salariés) Transmettre les réclamations concernant l’hygiène, l’application de la réglementation, la prévention et l’ergonomie Le CHSCT (CHS) (Entreprise de + de 50 salariés) Rechercher les mesures de prévention Analyser les accidents du travail Veiller à l’application de la réglementation Les SST Intervenir rapidement sur un lieu d’accident et pratiquer les gestes de secours en attendant l’arrivée des secours spécialisés. L’infirmier(e) Donner les soins en cas d’accidents.

6 Les acteurs de la prévention
Hors entreprise Organismes agréés, DRIRE, sapeurs pompiers Contrôler régulièrement les installations (électriques, taux de pollution atmosphérique, extincteurs, plan d’évacuation…) Le médecin du travail Réaliser les visites médicales obligatoires Analyser les postes de travail Former et informer les salariés L’inspecteur du travail Contrôler l’application de la législation du travail Conseiller les employeurs et salariés sur les conditions de travail La CRAM Contrôler, conseiller en matière de prévention, de sécurité L’ANACT, ARACT (Agence Nationale ou Régionale pour l’Amélioration des Conditions de travail) Effectuer des diagnostics et proposer des améliorations L ‘ INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) Etudier les risques professionnels Publier des brochures, affiches. Proposer des formations

7 PROTEGER Comment ? Pourquoi ? Qui ? - soi-même
- pour éviter un sur-accident - pour éviter l’aggravation de l’état de la victime Comment ? - prendre un temps pour analyser les circonstances de l’accident et identifier les phénomènes dangereux ou risques : risque mécanique, risque électrique, risque d’incendie et d’explosion et risque d’asphyxie - supprimer le risque - réaliser un périmètre de protection, baliser - si le risque ne peut être éliminé, effectuer un dégagement d’urgence de la victime en apnée Qui ? - soi-même - la victime - les autres

8 EXAMINER La victime répond-elle ? La victime s’étouffe-t-elle ?
La victime saigne-t-elle ? En respectant la position de la victime et en lui parlant : rechercher les saignements abondants cachés en regardant la victime et son environnement, si besoin palper les membres, le cou. Ne pas oublier de regarder les oreilles. La victime répond-elle ? Rechercher si la victime est consciente en posant des questions, en demandant de serrer la main et de cligner des yeux. La victime s’étouffe-t-elle ? Basculer la tête de la victime en arrière et regarder les signes d’étouffement en regardant dans la bouche si rien ne bloque les voies respiratoires. La victime respire-t-elle ? Repérer des signes visibles de respiration pendant 10 secondes en se penchant sur la victime : JOY : Joue pour sentir le souffle, Oreille pour écouter, Yeux pour regarder le thorax se soulever.

9 Consignes à donner au(x) témoin(s)
FAIRE ALERTER Numéros à composer 15 : le SAMU 18 : les pompiers 112 : N° de la communauté européenne Éléments du message endroit du téléphone et N° à composer Lieu de l’accident (établissement, rue ville département) Cause de l’accident Nombre des victimes État des victimes Gestes pratiqués par le SST Risques persistants Consignes à donner au(x) témoin(s) répéter le message aller attendre les secours Raccrocher le dernier prévenir la hiérarchie et Revenir rendre compte l’infirmier(e)

10 SECOURIR En fonction du résultat de son examen, le SST pratiquera les gestes de secours adaptés jusqu’à l’arrivée des secours médicalisés. Dans toutes les situations de secours, des actions secondaires doivent être réalisées : C : Couvrir R : Réconforter, rassurer S : Surveiller

11 SECOURIR une victime qui saigne abondamment
Boucher la plaie par : Une compression manuelle directe : si plaie inférieure à la paume de la main et si rien à l’intérieur Un tampon relais : pour remplacer la compression manuelle en cas de plusieurs victimes ou en cas d’autre geste vital à effectuer . Si la pose d’un pansement compressif n’arrête pas le saignement, nécessité de poser un deuxième pansement compressif sur le premier.

12 SECOURIR une victime qui s’étouffe
Chez un adulte et un enfant : Donner 5 claques dans le dos Si les claques sont inefficaces : réaliser des compressions abdominales : méthode d’Heimlich L’enfant est positionné à plat ventre la tête vers le bas sur les genoux du SST. Chez un nourrisson : Donner 5 claques dans le dos du nourrisson, couché à plat ventre sur soi, tête penchée en avant. Si les claques sont inefficaces : réaliser des compressions thoraciques Obstruction totale + victime devient inconsciente ! quelque soit l’âge RCP

13 SECOURIR une victime qui se plaint d’une plaie qui ne saigne pas abondamment
Plaie au thorax : Respecter la position de la victime ou position demi-assise Plaie à l’abdomen : Position à plat dos, cuisses et genoux fléchis Plaie à l’œil : Position à plat dos, tête calée et yeux fermés Plaies simples : Nettoyer la plaie, de l’intérieur vers l’extérieur avec une compresse stérile et un antiseptique incolore, sécher et couvrir avec un pansement. Les amputations : Arrêter le saignement de la victime Récupérer le membre sectionné et mettre dans un sachet étanche, déposer le sachet sur un récipient contenant des glaçons ou de l’eau fraîche

14 SECOURIR une victime qui ne répond pas et qui respire
Pratiquer une LVA : Libération des Voies Aériennes En posant 3 doigts sous le menton et la paume de la main sur le front de la victime, basculer prudemment sa tête en arrière Effectuer la mise sur le côté de la victime PLS : Position Latérale de Sécurité pour faciliter la respiration de la victime et l’évacuation d’éventuels vomissements

15 SECOURIR une victime adulte qui ne répond pas et qui ne respire pas
Après examen de la victime et constat d’arrêt respiratoire, faire alerter les secours et réclamer un DAE (Défibrillateur Automatisé Externe) Pratiquer une RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire) au rythme de 30 compressions et 2 insufflations à raison de 100 compressions par minute jusqu’à l’arrivée du DAE Mise en place du DAE et suivre les instructions du DAE jusqu’à l’arrivée des secours médicalisés. Ne jamais enlever les électrodes du DAE avant l’arrivée des secours

16 SECOURIR un enfant qui ne répond pas et qui ne respire pas
Après examen de la victime et constat d’arrêt respiratoire, faire alerter les secours et réclamer un DAE (Défibrillateur Automatisé Externe) Pratiquer 5 insufflations et être attentif aux réactions de l’enfant (réflexes de toux et de mouvements et reprise de la respiration) Si pas de réactions, réaliser la RCP pendant 5 cycles et mettre ensuite en place les électrodes d’un DAE adapté à l’enfant. Si un DAE adulte est utilisé, placer une électrode en avant au milieu du thorax et une au milieu du dos. Le rythme de la RCP chez l’enfant est identique à celui de l’adulte.

17 SECOURIR un nourrisson qui ne répond pas et qui ne respire pas
Après examen de la victime et constat d’arrêt respiratoire, faire alerter les secours très rapidement Pratiquer 5 insufflations et être attentif aux réactions de l’enfant (réflexes de toux et de mouvements et reprise de la respiration). Les insufflations se font par la technique du bouche à bouche et nez Si pas de réactions, réaliser la RCP en effectuant des compressions avec 2 doigts dans l’axe du sternum NE JAMAIS UTILISER UN DAE SUR UN NOURRISSON

18 SECOURIR une victime qui se plaint de sensation pénibles et présente des signes anormaux
Mettre au repos Ecouter : laisser parler la victime afin de ne pas l’influencer Questionner (Où a-t-elle mal, est-ce la première fois, depuis combien de temps, suit-elle un traitement ?…) Observer les signes anormaux : pâleur, sueurs, troubles de la paroles, agitation, vomissements…

19 SECOURIR une victime qui se plaint de brûlures
Brûlures thermiques : Arroser la victime non déshabillée pour refroidir la plaie Brûlures chimiques : Arroser la victime déshabillée (du haut vers le bas) pour rincer et éliminer le produit La règles des 3 – 15 : une eau à 15 ° C À 15 cm de la peau Pendant 15 minutes

20 SECOURIR une victime qui se plaint d’une douleur empêchant certains mouvements
Éviter toute manipulation de la victime Respecter la position prise par la victime


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