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I. D ÉFINITION : II. L E MÉCANISME DE TRANSMISSION : III. L ES SIGNES ÉVOCATEURS DE LA TUBERCULOSE IV. L E DIAGNOSTIC DE CERTITUDE DE LA TUBERCULOSE PULMONAIRE.

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2 I. D ÉFINITION : II. L E MÉCANISME DE TRANSMISSION : III. L ES SIGNES ÉVOCATEURS DE LA TUBERCULOSE IV. L E DIAGNOSTIC DE CERTITUDE DE LA TUBERCULOSE PULMONAIRE : V. L ES DIFFÉRENTES FORMES DE TUBERCULOSE : VI. L ES FACTEURS FAVORISANT LA SURVENUE D ’ UNE TUBERCULOSE :

3 V. L ES DIFFÉRENTES FORMES DE TUBERCULOSE : VI. L ES FACTEURS FAVORISANT LA SURVENUE D ’ UNE TUBERCULOSE : VII. L ES CONSÉQUENCES DE LA TUBERCULOSE VIII. L E D ISPOSITIF DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE

4 1-Objectif général:  Renforcer les capacités des acteurs de la société civile pour une meilleur participation dans la lutte contre la tuberculose. 2-Objectif spécifique:  Acquérir des connaissances sur la tuberculose et la coinfection.

5  Apporter des connaissances permettant la prise en charge communautaire de la stratégie DOTS.  Accroitre les compétences en IEC/CCC.

6 La découverte d’une nouvelle molécule antituberculeuse très efficace : la streptomycine par WAKSMAN en 1944 avait suscité l’espoir d’éradiquer ce fléau. Cependant vers les années 1980 une recrudescence des cas de tuberculose fut remarquée.

7  Cette recrudescence est attribuable à plusieurs raisons notamment la pauvreté, l’accroissement démographique naturel ; les phénomènes migratoires et le VIH.

8  La tuberculose est une maladie infectieuse, contagieuse et guérissable causée par un microbe appelé bacille de Koch (BK).  C’est la première cause de mortalité par maladie bactérienne.

9  En 2011, le taux d'incidence au Mali de la tuberculose était de 63 cas pour 100 000 hbts (toutes formes confondues) avec une prévalence de 92 cas pour 100 000 hbts ( Global Tuberculosis Control 2010) et le taux de détection de la tuberculose pulmonaire à frottis positifs était de 68% en 2011 soit 3777 Cas.  A la même année, l'Afrique représentait le continent dont le taux d'incidence était le plus élevé : 363 cas pour 100 000hbts.  Au Mali, en 2012, sur les 5602 cas de tuberculose toutes formes confondues, 3724 étaient de nouveaux cas de T.P.M+ soit 66%. Incidence 62 pour 100 000 hbts avec une prévalence estimée à 90 cas pour 100 000 hbts.(Global Tuberculosis Control 2011).

10  En 2000, 1/3 des personnes vivants avec le VIH était infecté par mycobactérium tuberculosis. Parmi les personnes co infectées, 50% développerons une tuberculose active au cours de leur vie.  La prévalence du VIH dans la communauté a un effet important sur l’incidence de la tuberculose.

11 Deux formes:  Tuberculose pulmonaire ou les bacilles sont localisés au niveau du poumon.  Tuberculose extra pulmonaire ou les bacilles sont localisés dans d’autres organes.

12  Une toux qui dure pendant au moins 2 semaines  Des crachats purulents  La fièvre, la fatigue, la perte de poids, les sueurs nocturnes, les douleurs thoraciques, les essoufflements et surtout du sang dans les crachats peuvent aussi faire penser à la tuberculose.

13 Essentiellement par voie aérienne d’une personne malade (forme pulmonaire à microscopie positive) à une personne saine. Lorsque ce malade tousse, éternue, crache, ou parle, il expulse de fines gouttelettes contenant des BK dans l’air pouvant constituer ainsi des sources de contamination.

14 La source de contamination : essentiellement les malades qui toussent et crachent (TPM+) ; L’étroitesse du contact avec la source de contamination L’âge : les enfants sont plus à risque (0-5 ans) La durée de l’exposition L’intensité de la toux Les facteurs liés à l’environnement (exiguïté des locaux, manque d’aération) La quantité des microbes dans l’air respiré Les infections récentes La perte ou diminution de la défense naturelle

15 7.1. Au niveau de la communauté :  Pauvreté ;  Promiscuité ;  Habitat sombre et non aéré ;  Dépistage tardif des malades (qui ont déjà contaminé leur entourage) ;  Insuffisance d’informations sur la tuberculose.

16 7.2. Au niveau de l’individu :  Infection à VIH/SIDA ;  Pauvreté ;  Malnutrition ;  Alcoolisme ;  Tabac  Diabète  Stress

17  Il est basé essentiellement sur l’examen microscopique des crachats.  Une série de 3 échantillons de crachats à prélever dans un crachoir, en 2 jours :  Les crachats ayant l’aspect de pus sont de qualité requise.  Un volume de 2 à 5 ml de crachats est suffisant  La confirmation de la tuberculose est faite si au moins 2 résultats sur les 3 sont positifs

18  pour les examens de contrôle, 2 échantillons de crachats doivent être recueillis en 2 jours  le 1 er crachat le jour du rendez-vous pour le contrôle  le 2 ème crachat le matin au réveil  les crachats doivent être recueillis en plein air ou dans une salle bien aérée, le plus loin possible d’autres personnes.

19 9.1. Au plan individuel : Culpabilisation (maladie honteuse) Baisse du pouvoir d’achat Stigmatisation (Rejet) Maladie chronique Affaiblissement du malade Longue durée de traitement (6mois) Mort

20 9.2. Au niveau communautaire:  Baisse de la productivité.  Augmentation de la charge de l’Etat (gratuité du diagnostic et du traitement).  Réduction des ressources disponibles pour le développement à la base.

21 1. La vaccination par le BCG 2. Le dépistage/traitement des patients atteints de tuberculose 3. Le traitement préventif par l’isoniazide 4. La Communication pour le Changement de Comportement (CCC)

22 La prise en charge médicale de TB est basée sur la stratégie DOTS (traitement de courte durée sous observance direct). Cinq composantes:  Engagement politique enfin de renforcer les ressources humaines et financière et faire de la lutte anti tuberculeuse une priorité intégrale dans le système sanitaire.

23  Rendre disponible l’examen microscopie de crachat de qualité pour la détection des cas de TB parmi les suspects.  Traitement standardisé pour tous malades.  Approvisionnement régulier et ininterrompu en médicament anti tuberculeux.  Système de gestion permettant d’évaluer les résultats de tous les patients et d’évaluer le programme.

24 12.1 But: guérir le malade ; détruire la source d'infection et donc arrêter la transmission de la tuberculose dans la communauté. 12.2. Les médicaments utilisés: RHZE: 4 médicaments combinés en un seul comprimé, présenté en plaquette EH: 2 médicaments combinés en un seul comprimé 1 médicament en flacon poudre injectable (la streptomycine (S))

25 12.3. Les principes du traitement antituberculeux : Le traitement par un seul médicament n’est pas autorisé car il conduit à l’installation de la résistance du microbe à ce médicament. Les antituberculeux sont toujours utilisés en association. le traitement est standardisés, le traitement comporte toujours deux phases: une phase initiale intensive de 2 mois avec un minimum de 4 antituberculeux et une phase de continuation de 4 mois où le malade reçoit 2 antituberculeux ;

26 la phase initiale intensive doit être strictement supervisée, les médicaments doivent être pris de façon régulière jusqu'à la fin du traitement; il faut soutenir le malade pour obtenir une bonne observance ; le malade doit être surveillé sur le plan bactériologique et clinique pendant toute la durée du traitement. Les médicaments antituberculeux sont gratuits dans le cadre du PNLT.

27  Guérison: Malade à frottis négatif au cours du dernier mois de traitement et au moins une fois avant.  Traitement achevé: Malade ayant reçu un traitement complet mais qui ne répond pas aux critères d’échec.  Echec: Malade ayant des frottis positifs au cours du 5è mois de traitement ou plus tard durant le traitement.

28  Décès: Malade décédé au cours du traitement, quelle que soit la cause du décès  Interruption du traitement: Malade ayant interrompu le traitement pendant deux mois consécutifs ou plus (parfois classé comme « abandon » ou « perdu de vue »).  Transféré vers un CSRéf/CDT: Malade ayant été transféré vers un autre CSRéf/ CDT et pour lequel le résultat du traitement est inconnu.

29  le malade ne sera pas guéri avec le risque de décès  La persistance de la contamination de l’entourage et de la communauté  L’installation de la résistance du microbe aux médicaments antituberculeux  Le gaspillage des ressources

30  Le CSCOM: premier niveau de prise en charge de la tuberculose.  Les CSREF et CDT: niveau de confirmation pour la prise en charge, ils disposent d’un plateau technique plus renforcé.  L’Hôpital intervient pour les cas graves.  La DRS assure l’approvisionnement en médicaments antituberculeux des structures de PEC et la supervision des activités de lutte au niveau régional.

31  Registres TB  Fiche de traitement antituberculeux  Fiche du malade  Fiche de liaison acteurs communautaire et agents de santé

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34  Sujet infecté à la fois par le BK (tuberculose) et le VIH.  L’infection VIH favorise la survenue de la maladie tuberculeuse. Elle est considérée comme une maladie opportuniste pouvant révéler le sida.  Dans certains pays jusqu’à 70% des malades TB sont co-infectés par le VIH.

35  C’est la première infection opportuniste du SIDA  C’est la première cause de décès,  Elle accélère la réplication virale et aggrave le déficit immunitaire

36  L’infection à VIH rend le diagnostic de la TB difficile  Augmentation des cas de tuberculose extra pulmonaire  Augmentation des effets secondaires dus aux traitements de la tuberculose  Augmentation de la mortalité  Augmentation du nombre de rechute

37 Le traitement de la tuberculose est le même et reste efficace que le malade tuberculeux soit infecté ou non par le VIH. Différents éléments sont à prendre en compte dans le traitement de la co infection TB VIH :  Pour éviter les interactions entre la rifampicine et certaines ARV, il est quelque fois nécessaire de laisser passer la phase du traitement antituberculeux qui comporte la rifampicine avant de commencer le traitement par ARV.

38  Trois classes d’ARV sont utilisées au Mali, ce sont les Inhibiteurs nucléosidiques de la Réverse Transcriptase, les inhibiteurs non nucléosidiques de la Réverse Transcriptase et les Inhibiteurs de la Protéase. Les ARV disponibles au Mali sont :

39 Les Inhibiteurs nucléosidiques de la Réverse Transcriptase (INRT)  Zidovudine : AZT  Stavudine : D4T  Didanosine : DDI  Lamuvidine : 3TC  Abacavir, ABC  Ténofovir : TDF

40 INNRT  Efavirenz : EFV  Névirapine : NVP Les Inhibiteurs de la Protéase (IP)  Indinavir : IDV  Ritonavir : RTV  Lopinavir + Ritonavir : LPV/r  Nelfinavir : NFV,

41  DDI et d4T éviter en cas d’hépatite virale C et chez femme enceinte (interaction avec ribavirine)  AZT et d4T (En cas d’anémie sévère : ne pas débuter AZT et ne pas substituer d4T à AZT)  DDI et TDF  Rifampicine et NVP

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43  Pendant longtemps, l’on a cru qu’il suffisait de faire passer l’information pour que les gens changent de comportement en conséquence Un grand nombre de programmes est centré sur l’aspect information.  Actuellement, on sait que ce type de connaissances n’est pas suffisant pour convaincre les gens d’adopter des comportements sains et positifs Il faut faire appel à la communication en tant qu’outil de changement de comportement.

44  “ Le but d’une éducation (communication) est de favoriser le comportement et non pas simplement d’augmenter les connaissances.  La communication n’est pas la simple transmission d’informations. Elle vise le changement ou le renforcement d’un comportement en agissant sur :  le niveau cognitif : amélioration des connaissances  le niveau affectif : susciter l’intérêt, attitudes,  le niveau conatif : pratiques, compétences, conduites à tenir,

45  La communication constitue en ce sens, le premier levier du pouvoir d’accroître la connaissance, de sensibiliser l’opinion et de changer des comportements contraires au bien-être de l’individu

46 4. 1- définition de l’IEC /communication)  L'IEC : C'est l'ensemble des interventions qui utilisent ou combinent les techniques de l'information, de l'éducation et de la communication pour obtenir un changement ou une consolidation de comportement au niveau d'un individu, d'un groupe ou d'une population donnée et cela dans le sens d'une amélioration de la qualité de vie. 

47 I = INFORMER  Communiquer, Renseigner; Faire passer un message  Donner une nouvelle; Mettre au courant E = EDUQUER  Transmettre des connaissances, attitudes et pratiques en vue d’un changement de comportement C = COMMUNIQUER  Entrer en relation avec soi-même ou avec une autre personne (un groupe de personnes)  Echanger ; Partager; Dialoguer; Discuter

48 La communication est un processus composé des éléments suivants  Emetteur; C’est celui qui émet le message  Récepteur; C’est celui à qui est destiné le message ou qui le reçoit  Canal; C’est le moyen ou le support utilisé par l’émetteur pour véhiculer et transmettre le message au récepteur  Message: C’est l’ensemble des informations transmises par l’émetteur  ; Effet; C’est l’impact  contexte; C’est le cadre ou l’environnement spécifique dans lequel se produit la communication  Rétroaction ou feed-back: C’est la rétroaction aux messages émis ou le retour de l’information

49 Pendant que nous communiquons avec des proches, des facteurs peuvent détériorer voire détruire tout ce que nous avons à nous dire Ces facteurs peuvent être classés en fonction des éléments de la communication à savoir: - l’émetteur, le récepteur, le canal, le message, la rétro information,l’effet ou l’impact  Autres facteurs  Ancrages culturels  Communication non verbale non comprise

50  Quand on veut élaborer des messages en matière de communication, il faut suivre les 7 commandements ci- après. Pour bien les respecter, il est conseillé de travailler avec les professionnels de la communication :  Commander l’attention  Capter le cœur et l’esprit  Clarifier le message  Communiquer un avantage  Créer la confiance  Offrir un message cohérent  Inciter à l’action

51  Quel que soit le programme dans lequel on travaille, la communication est primordiale Elle permet de :  Identifier les besoins de la communauté  Motiver la communauté à prendre part aux activités  Combattre les rumeurs  Faire un choix informé  Utiliser correctement les méthodes et pratiques recommandées  Assurer la continuité  Permettre la réadaptation du programme durant son déroulement

52  Par contre le non respect de ces principes conduit à des conséquences d’une mauvaise communication sur un programme  Mauvaise utilisation des méthodes  Naissance/persistance des rumeurs  Mauvaise interprétation  Perte de confiance  Perte de temps, d’énergie et d’argent 

53 1.Définitions  C’est un processus qui consiste à échanger des idées ou des informations avec soi-même ou avec une ou plusieurs personnes, afin d’apporter le savoir, le savoir-faire et le savoir être nécessaires pour un changement de comportement  La communication ne se limite pas à l’échange d’informations, d’idées, de sentiments, mais vise à faire adopter par la population cible un nouveau comportement qui contribuera à améliorer sa condition de vie, sa santé  C’est une discipline appuyant des programmes et projets de développement

54  Les différentes étapes et leurs indicateurs sont:  Etape 1 : Connaissance  Se souvient de tel ou tel message  Comprend ce que signifient les messages  Peut nommer des produits, des méthodes ou d’autres pratiques et /ou des ressources de services/produits  Etape 2 : Approbation  Réagit favorablement aux messages  Parle des messages et du sujet avec des membres de réseaux personnels (Famille, amis)  Pense que la famille, les amis et la communauté approuvent la pratique  Approuve la pratique 

55  Etape 3 : Intention  Se rend compte que certaines pratiques de la santé peuvent répondre à un besoin personnel  A l’intention de consulter un prestataire  A l’intention d’adopter une pratique sanitaire à un moment donné  Etape 4 : Pratique  S’adresse à un prestataire d’information/produits/services  Choisit une méthode ou une pratique et commence à s’en servir  Continue de s’en servir

56 Etape 5 : Plaidoyer  Pratique la méthode et en reconnaît les avantages  Conseille la pratique à d’autres  Soutient des programmes dans la communauté 

57 Communication intra personnelle : Ce qui se passe au niveau personnel et individuel quand les personnes pensent ou ressentent des émotions  La communication interpersonnelle: c'est l'échange d'informations, d'idées ou de sentiments entre deux ou plusieurs personnes Ex: counselling  La communication de groupe: c'est un échange d'informations entre un groupe de personnes sans mass - médias Ex: une assemblée générale 

58  La communication de masse: c'est un échange d'informations, d'idées ou de sentiments entre un grand nombre de personnes à travers les mass - médias (technique de diffusion à vaste rayon) Ex: Journaux, Télé, Radio  La communication sociale: c'est une communication d'informations, d'idées et de sentiments destinés à l'ensemble de la société ou à des groupes sociaux spécifiques afin d'amener successivement les interlocuteurs à de nouvelles prises de conscience, puis à de nouvelles prises de responsabilités

59  La communication éducative qui s'apparente à la communication sociale et vise des groupes sociaux spécifiques  La mobilisation sociale, la vulgarisation et la campagne multimédia sont également des types de communication utilisés suivant les objectifs visés  La mobilisation sociale: c'est une démarche visant à changer le comportement d'un grand nombre de personnes afin qu'elles obtiennent la satisfaction de leurs besoins grâce à leurs propres initiatives et efforts

60  La vulgarisation: c'est la transmission d'informations techniques complexes en langage simple, compris du grand public  La campagne multimédia est l'organisation d'un système de communication visant un objectif spécifique à court, moyen ou long terme, faisant appel à des supports de communication complémentaires

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