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L’évolution politique de la France de 1945 à nos jours Une évolution marquée par : Les hésitations institutionnelles L’échec des la décolonisation La participation.

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1 L’évolution politique de la France de 1945 à nos jours Une évolution marquée par : Les hésitations institutionnelles L’échec des la décolonisation La participation à la politique du bloc occidental dans un contexte de guerre froide La participation à la construction européenne

2 La France au sortir de la guerre La situation politique De Gaulle unifie le CNR (Conseil national de la Résistance) et la France Libre pour créer le Comité français de la Libération Nationale En juin 1944, à Alger, le CFLN devient le GPRF (le gouvernement provisoire de la République française) Le GPRF prend le pouvoir le 25 août 1944 après la Libération de Paris. Il est reconnu par les alliés en octobre 1944. Affiche FFI 1944 La France retrouve sa souveraineté

3 Une volonté de changement incarnée par le programme du CNR Le CNR regroupait : huit mouvements de RÉSISTANCE intérieure : "Combat", "Libération zone Nord", "Libération (Sud)", "Francs-tireurs partisans (FTP)", "Front national" (rien à voir avec le Front national actuel), "Organisation civile et militaire" (OCM), "Ceux de la Résistance" (CDLR), "Ceux de la Libération" (CDLL), les deux grandes confédérations syndicales de l'époque : CGT (réunifiée) et CFTC, six représentants des principaux partis politiques reconnaissant la France Libre, dont le parti communiste, le parti socialiste, les radicaux, la droite républicaine et les démocrates-chrétiens. Ne plus revenir à la IIIe RépubliqueL’Etat doit se charger de la reconstructionL’Etat doit favoriser la démocratie économique et sociale

4 Le programme du CNR 15 mars 1944 Les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques, groupés au sein du CNR, proclament qu’ils sont décidés à rester unis après la Libération : 1 - afin d’établir le Gouvernement provisoire de la République formé par le général de Gaulle pour défendre l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ; 2 – afin de veiller au châtiment des traîtres […] 3 – afin d’assurer : l’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français dans le rétablissement du suffrage universel ; La pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ; La liberté de presse ; La liberté d’association, de réunion et de manifestation ; L’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondances ; Le respect de la personne humaine ; L’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi…

5 Un nouveau paysage politique Effondrement de la droite modérée trop proche de Vichy Mouvement républicain populaire (des résistants démocrates chrétiens; un parti de centre gauche) Les partis dominants Le parti des « 75 000 fusillés » SFIO (section française de l’Internationale ouvrière)

6 L’action du GPRF A l’intérieur : restaurer l’autorité de l’Etat Un souci de laver les consciences, mais une épuration modeste (80 000 condamnations, 10 000 exécutions). Des lois d’amnistie en 1951 et 1953 pour arrêter l’épuration sauvage et en finir avec le régime de Vichy. Pas d’épuration économique La traduction de cette épuration « manquée » est la vague de procès des années 1980 et 1990.

7 A l’extérieur : refaire de la France une grande puissance La France obtient une zone d’occupation en Allemagne Elle obtient un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU Elle veut rétablir son autorité sur l’empire Répression des émeutes de Madagascar en 1947 Répression des émeutes de Sétif le 8 mai 1945 Refus de renoncer à l’Indochine

8 Relancer l’économie du pays Appel à la main d’œuvre étrangère Programme de nationalisations Décembre 1945 : création d’un Commissariat au plan dirigé par Jean Monnet Energie Charbonnages de France EDF-GDF Crédits et assurances Industrie automobile (Renault) et aéronautique Des réformes sociales Liberté syndicaleComités d’entreprise Octobre 1945 Sécurité sociale La reprise est lente (pénuries, des prix qui augmentent de 50%/an). Pierre Mendès-France propose une politique de rigueur, mais de Gaulle préfère un contexte inflationniste. L’aide américaine n’est pas gratuite et les crédits du Plan Marshall arrivent seulement en 1948.

9 La reconstruction politique Le retour de la démocratie 21 octobre 1945 : le GPRF organise une consultation nationale avec les femmes qui ont obtenu le droit de vote en 1944. 2 assemblées constituantes3 référendums 1)Elle est dominée par le PCF et la SFIO 20 janvier 1946 : démission de De Gaulle 1)Octobre 1945 : 96% veulent une nouvelle constitution. 66% une limitation des pouvoirs de l’assemblée. 2)Elle est dominée par le MRP juin 1946 : discours de Bayeux de De Gaulle qui dénonce le projet. 2)Le projet de constitution est rejeté à 53% 3)Adoption du projet de constitution à 53% mais 30% d’abstentions. Donc pas de consensus et l’opposition de De Gaulle. « Un tiers des Français s’y étaient résignés, un tiers l’avaient repoussé, un tiers l’avaient ignoré ».

10 Les institutions : la constitution de 1946 10 novembre 1946 : 1ère assemblée élue : PCF : 28% des voix MRP : 26 % SFIO : 18% Janvier 1947 : le socialiste Vincent Auriol devient président de la République et Paul Ramadier, Président du Conseil.

11 La période de Vichy avait divisé la France et les Français. L’après-guerre est une période de tensions et la naissance de la IV e République ne soulève pas d’enthousiasme.

12 La France de la IV e République 1946 - 1958 Une forte instabilité politique Mai 1947 : la fin du tripartisme SFIO MRP PCF 25 avril 1947 : grèves chez Renault soutenues par la CGT. Maurice Thorez (secrétaire général du PCF) se désolidarise de la politique du gouvernement Ramadier procède à un vote de confiance. Les communistes votent contre lui. Le 5 mai, il renvoie les ministres communistes

13 1947-1952 : la formation de la 3e force SFIOMRP Radicaux Le gaullisme 7 avril 1947 : création du RPF (rassemblement du peuple français) dont l’objectif est de modifier la constitution pour établir un régime présidentiel. Deux mouvements contestataires Il adhère au kominform. Il est rejeté dans un « ghetto politique » malgré le soutien des compagnons de route Janvier 1948 : scission de la CGT avec la création de la CGT-FO de Louis Jouhaux.

14 L’œuvre de la 3e force Choix de l’alliance US OTAN CECA Schuman et Monnet La construction de l’Europe CED A l’intérieur Marshall Grâce aux crédits US, retour en 1949 au niveau de production d’avant guerre A l’extérieur Choix de l’Empire – Guerre d’Indochine Mais toujours un problème d’inflation qui menace le franc.

15 La fin de la 3e force La loi des apparentements de 1951 Exemple d’une circonscription : 5 députés à élire 65 000 votants 4 listes : PCF / SFIO / MRP / RPF (sur chaque liste, 5 candidats) RESULTATS : PCF : 11 000 voix SFIO : 17 000 voix MRP : 18 000 voix RPF : 19 000 voix La majorité absolue est de 32 501 voix Avec les apparentements : SFIO et MRP s’apparentent : 35 000 voix donc la majorité absolue : PCF : 11 000 voix / 0 siège SFIO : 17 000 voix / 2 sièges MRP : 18 000 voix / 3 sièges RPF : 19 000 voix / 0 siège Sans les apparentements 5 députés représentent 65 000 votants. Pour être élu, il faut obtenir (65 000 / 5 = 13 000 voix (le quotient électoral) SFIO : 1 siège restent 4 000 voix MRP : 1 siège restent 5 000 voix RPF : 1 siège restent 6 000 voix PCF : 0 siège restent 11 000 voix Puis intervient le principe du plus fort : PCF : 1 siège (11 000 voix) RPF : 1 siège (19 000 – 13 000 = 6 000 voix) Avec apparentement Sans apparentement PCF01 SFIO21 MRP 31 RPF02

16 D’où des gouvernements impuissants Une coalition fragile marquée par une instabilité ministérielle (10 gouvernements entre 1947 et 1951). « Non résoudre les problèmes, mais faire taire ceux qui les posent » Henri Queille « Le docteur Tant mieux »

17 De Pinay à Mendés France 1952 – 1955 Le retour de la droite 1952-1954 Antoine Pinay qui gouverne avec une majorité de centre droit (MRP et radicaux) soutenue par des RPF dissidents (de Gaulle Dissout le RPF en 1953). Lutte contre l’inflation en bloquant les prix et les salaires, en diminuant les dépenses publiques et en ayant recours à un emprunt d’Etat. Des oppositions : la CED est signée par Pinay, mais il ne la fait pas ratifier ce qui mécontente le MRP Vincent Auriol 1952 René Coty est élu Président de la République après 13 tours de scrutin René Coty

18 L’aggravation des problèmes coloniaux Une politique de fermeté en Afrique du Nord Une défaite qui précipite la chute du gouvernement 7 mai 1954 L’expérience PMF 1954-1955 Un radical investi par une majorité de gauche Il refuse le régime des partis et instaure un nouveau style de gouvernement (radio, « Express » de Jean- Jacques Servan-Schreiber devient son porte-parole. Il signe les Accords de Genève qui mettent fin à la Guerre d’Indochine (inimitiés de la droite). Il adopte la voie de la décolonisation consentie sauf pour l’Algérie. Il refuse la CED (inimitiés du MRP), mais autorise le réarmement de la RFA (inimitiés du PCF).

19 La fin de la IV e République 1955-1958 Edgar Faure : un gouvernement de centre droit Une double menace Il règle les questions marocaine et tunisienne, mais adopte toujours une politique de fermeté contre le FLN en Algérie. Union de défense des commerçants et des artisans Une volonté de rénovation de la vie politique

20 Un gouvernement de gauche : Guy Mollet 1956-1957 Sur le plan social : 3e semaine de congés payés,vignette automobile pour financer les retraites. 1957 : Traités de Rome (CEE et Euratom) La décolonisation : 1956, indépendances de la Tunisie et du Maroc et loi-cadre Defferre pour l’autonomie des territoires africains. 6 février 1956 « la journée des tomates » Guy Mollet à Alger est bombardé de tomates par les partisans de l’Algérie française. Il intensifie la présence militaire. Octobre 1956 L’armée détourne un avion marocain pour arrêter les chefs du FLN dont Ben Bella Janvier-octobre 1957 Bataille d’Alger gagnée par les parachutistes de Massu. Recours à la torture Une position internationale de la France qui s’affaiblit après l’échec de Suez en 1956

21 L’agonie du régime 1957-1958 Maurice Bourges-Maunoury Juin 1957-septembre 1957 Félix Gaillard Novembre 1957-avril 1958 La crise du 13 mai 1958 Pierre Pflimlin doit être investi président du Conseil. 8 février 1958 Une crise internationale après le bombardement du village tunisien Sakiet Sidi Youssef Il a la réputation de vouloir brader l’Algérie

22 A Alger, mise en place d’un comité de Salut public qui réclame le retour de De Gaulle Coty fait appel à De Gaulle qui est investi le 1er juin Le 3 juin, De Gaulle obtient les pleins pouvoirs pour 6 mois et est autorisé à réviser la Constitution.

23 Comment expliquer la brièveté de la IV e République ? LE BILAN DE LA IV e REPUBLIQUE « Il résulte que sur certains points, l’attitude de la IV e République est indéfendable, que sur certains autres elle mérite de larges circonstances atténuantes, que sur d’autres enfin, elle a droit à une totale réhabilitation » Fonvielle-Alquier, Plaidoyer pour la IV e République « Les Français pourraient peut-être admettre enfin que ce régime faible et méprisé n’a pas tout à fait démérité » Jean-Pierre Rioux, 1983.

24 Un régime faible et méprisé : pourquoi ? Les faiblesses institutionnelles Des difficultés GrèvesPoujadisme La dépendance à l’égard des Etats-Unis L’échec de la décolonisation Un régime d’assemblées.Adoption du scrutin proportionnel : aucun parti ne dispose de la majorité à l’Assemblée d’où des coalitions fragiles. Le rejet dans l’opposition des communistes (1er parti de France en voix) et des Gaullistes n’a pas permis la formation de majorités fortes et stables malgré la loi des apparentements de 1951. L’Union française remplace l’Empire mais sans remise en cause de la domination

25 Un régime qui n’a pas tout à fait démérité Les réussite de la reconstruction Le début des « Trente Glorieuses » La construction européenne La IV e République a donc préparé l’expansion économique des années 60/70. Elle a ouvert la France au monde par sa politique européenne. Elle a jeté les bases d’une décolonisation pacifique en Afrique Noire (loi-cadre Defferre en 1956). MAIS

26 Elle s’est enlisée dans la guerre d’Algérie. La question coloniale et ses échecs diplomatiques ont conduit à son affaiblissement sur la scène internationale. Son instabilité ministérielle et l’opposition de De Gaulle ont conduit à son discrédit. Ne fallait-il pas noircir la IV e République pour mieux faire briller la V e ?

27 La Ve République : 1958-1974 De Gaulle au pouvoir 1958-1962 Une nouvelle constitution

28 La Constitution est adoptée par référendum avec 80% de oui : elle a donc une légitimité populaire. De Gaulle est élu Président le 21 décembre 1958 avec 78% des suffrages UNR Union pour la nouvelle République Nouveau mouvement gaulliste Créé en octobre 1958 La passation des pouvoirs le 8 janvier 1959 Michel Debré

29 La question coloniale De Gaulle à Alger le 4 juin 1958 « Je vous ai compris » Discours sur l’autodétermination de l’Algérie le 16 septembre 1959. Avril 1961 : putsch des généraux. De Gaulle utilise l’article 16 (les pleins pouvoirs)

30 19 mars 1962 Cessez-le-feu en Algérie 18 mars 1962 Signature des Accords d’Evian 1er juillet 1962 L’Algérie se proclame indépendante 1960 : indépendances de l’AOF (Afrique occidentale Française) et l’AEF (Afrique équatoriale française).

31 Le tournant de 1962 Après l’Algérie, le pouvoir présidentiel se renforce. Georges Pompidou Octobre : Pompidou est renversé par une motion de censure. De Gaulle dissout l’Assemblée 22 août 1962 : attentat raté de l’OAS au Petit Clamart En Septembre, de Gaulle annonce un référendum sur l’élection du président au suffrage universel direct 28 octobre 62% de oui Novembre : élections législatives 32% des voix pour l’UNR Pompidou est nommé 1er ministre

32 1962-1969 : un consensus qui s’effrite « Le Grand dessein » : la politique de la grandeur Nous avons choisi l'indépendance. Il s'agit que, sans renier notre amitié américaine, nous nous comportions en Européens que nous sommes. Chaque nation doit être responsable d'elle-même. De là, notre réprobation devant la guerre qui s'étend en Asie de jour en jour (...), le concours que nous apportons au développement de bon nombre d'Etats africains, les rapports que nous nouons avec la Chine (...). Bref, il y a maintenant une politique de la France, et elle se fait à Paris. Au point de vue de la sécurité, notre indépendance exige, à l'ère atomique où nous sommes, que nous ayons les moyens voulus par dissuader, nous-mêmes, un éventuel agresseur ". Charles de Gaulle, discours radiotélévisé du 27 avril 1965. La France dénonce les FMN US et le rôle du $ sur le marché international La France se rapproche de l’URSS La France affirme son autonomie dans le domaine des technologies de pointe La France se retire de l’OTAN (1966) « Vive le Québec libre » (1967)

33 La France accède à la force de frappe nucléaire (Bombe A en 1960, H en 1968) Discours de Phnom Penh en 1966 De Gaulle dénonce l’intervention des Etats-Unis au Vietnam Adenauer et De Gaulle Il veut une Europe forte autour du couple franco- allemand. Il s’oppose à l’entrée de la GB « cheval de Troie des Etats-Unis ».

34 L’usure du pouvoir Une dégradation de sa popularité Son autoritarisme lui est reproché

35 1965 : la Gauche crée la FGDS (Fédération de la gauche démocratique et socialiste) La campagne présidentielle de 1965 Décembre : élections. De Gaulle est mis en ballottage. Il remporte les élections au 2e tour (54,5% des voix)

36 La crise de mai 1968 Une phase universitaire Les murs ont des oreilles. Vos oreilles ont des murs. L'imagination au pouvoir Sous les pavés la plage Soyons réaliste, demandons l'impossible Il est interdit d'interdire Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n'empêcheront pas la venue du printemps Daniel Cohn-Bendit

37 Une phase sociale Des grèves ouvrières qui partent de Nantes et qui paralysent le pays. Georges Pompidou, Premier ministre, lit le protocole des «accords de Grenelle» qui viennent d'être négociés avec les syndicats par Jean ‑ Marcel Jeanneney, ministre des Affaires sociale, Jean ‑ Philippe Lecat, et Jacques Chirac, secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires sociales, chargé de l'emploi (le 27 mai 1968).

38 Une phase politique Discours du général de Gaulle à la radio, le 30 mai 1968 31 mai : il dissout l’Assemblée nationale " Françaises, français, étant le détenteur de la légitimité nationale et républicaine, j'ai envisagé, depuis vingt-quatre heures, toutes les éventualités, sans exception, qui me permettraient de la maintenir. J'ai pris mes résolutions. Dans les circonstances présentes, je ne me retirerai pas. J'ai un mandat du peuple, je le remplirai. Je ne changerai pas le Premier ministre (...). Je dissous aujourd'hui l'Assemblée nationale. (...) Quant aux élections législatives, elles auront lieu dans les délais prévus par la Constitution, à moins qu'on entende bâillonner le peuple français tout entier, en l'empêchant de s'exprimer en même temps qu'on l'empêche de vivre, par les mêmes moyens qu'on empêche les étudiants d'étudier, les enseignants d'enseigner, les travailleurs de travailler. Ces moyens, ce sont l'intimidation, l'intoxication et la tyrannie exercées par des groupes organisés de longue date en Conséquence et par un parti qui est une entreprise totalitaire, même s'il a déjà des rivaux à cet égard. Si donc cette situation de force se maintient, je devrai pour maintenir la République prendre conformément à la Constitution, d'autres voies que le scrutin immédiat du pays. En tout cas, partout et tout de suite, il faut que s'organise l'action civique. Cela doit se faire pour aider le gouvernement d'abord, puis localement les préfets (...) dans leur tâche qui consiste à assurer autant que possible l'existence de la population et à empêcher la subversion à tout moment et en tous lieux. (...) Non ! la République n'abdiquera pas. Le peuple se ressaisira. Le progrès, l'indépendance et la paix l'emporteront avec la liberté. Vive la République ! Vive la France " Juin 1968 : élections législatives. Victoire des Gaullistes rassemblés dans l’UDR (Union pour la défense de la République)

39 La fin de la France gaullienne Juillet : Pompidou est remplacé par Couve de Murville 52,41% NON Avril 1969 Rejet du projet de loi sur la régionalisation et la réforme du Sénat La victoire du « NON » au référendum de 1969 sur la régionalisation et la réforme du Sénat témoignait que le gaullisme n'a pas connu que des succès. Perçu par de Gaulle comme un échec personnel, elle a entraîné sa démission. De Gaulle se retire à Colombey-les-deux-Eglises où il meurt Le 9 novembre 1970

40 Pompidou au pouvoir : 1969 - 1974 « La continuité dans le changement » La « Nouvelle société » 1969 – 1972 : Jacques Chaban-Delmas Il empiète sur la prérogative du président en définissant les grandes orientations de la politique française. Le retour de l’autorité présidentielle Pierre Messmer 1972 - 1974

41 Février 1970 : Georges Marchais devient secrétaire général du PCF Juin 1971 : les divers mouvements socialistes fusionnent dans le PS. Mitterrand en devient le premier secrétaire. 27 juin 1972 : PS – PCF – MRG proposent un programme commun de la Gauche (nationalisations des grandes entreprises, scrutin proportionnel, baisse des pouvoirs du président…) Elections de mars 1973 : recul de la droite (49%) et progression de la gauche (45,5%) 2 avril 1974 : le septennat est brutalement interrompu par la mort de Pompidou.

42 La Ve République depuis 1974 1974-1981 : un non gaulliste à l’Elysée : Valéry Giscard d’Estaing 2 phénomènes nouveaux 1)La bipolarisation de la vie politique 2)Le déclin du gaullisme Une volonté de changement : un libéralisme avancé et réformateur Simone Veil La majorité est fixée à 18 ans (1974) Abandon de la censure et une plus grande liberté à la télévision Réforme du statut de Paris (1er maire Jacques Chirac en 1977) Sécurité sociale pour les non salariés Loi Haby qui crée le collège unique Mesures en faveur des handicapés, des femmes seules et des personnes âgées Loi sur l’IVG

43 La « crise » économique ¾ de l’énergie sont importés d’où le choix du nucléaire. Une baisse de l’activité économique et une augmentation du chômage (700 000 en 1974, 2 millions en 1981). 1974 – 1976 : Jacques Chirac. Il démissionne en 1976 pour réorganiser le gaullisme au sein du RPR (Rassemblement pour la République) 1976 – 1981 : Raymond Barre Un non politique. Professeur d’économie. Une politique d’austérité pour trouver des solutions à la « crise ». Un gouvernement impopulaire.

44 Une France divisée 4 forces politiques (20% des voix environ) La droite pâtit de l’opposition entre Chirac et Giscard et se divise. Le PS s’organise et se rapproche du PCF et des radicaux.

45 Les années Mitterrand 1981-1995 Pierre Mauroy 1981 – 1983 4 ministres communistes / nationalisations / lois de décentralisation /abolition de la peine de mort / revalorisation du SMIC / augmentation des prestations sociales / semaine de 39 heures / 5e semaine de congés payés… Le 1er septennat 1981-1988 « Changer la vie » Dès 1982 : des difficultés économiques et financières : retour à une politique de rigueur à l’origine d’une rupture avec le PCF dont les ministres démissionnent. Laurent Fabius 1983 – 1986 Blocage des prix et des salaires / aggravation des difficultés économiques et politiques / dégradation du climat politique avec la montée de l’extrême droite et le déclin du PCF. Une modification du scrutin traditionnel avec un retour au scrutin proportionnel pour émietter la droite pour les législatives de 1986. Un comportement de plus en plus monarchique de Mitterrand qui déçoit les Français.

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47 Aux élections législatives de 1986, victoire de la droite (UDF/RPR) : Jacques Chirac devient 1er ministre : la 1ère cohabitation. Une période de tension au sein de l’exécutif. Une dyarchie : au président la politique étrangère, au Premier ministre la politique intérieure.

48 Le 2e septennat 1988-1995 Mitterrand réélu en 1988 Michel Rocard 1988 – 1991 Création d’un nouvel impôt sur la fortune, du RMI et de la CSG (la contribution sociale généralisée). Une forte contestation sociale (médecins, infirmières, enseignants), des violences dans les banlieues.

49 Edith Cresson 1991 – 1992 Pierre Bérégovoy 1992- 1993 Un discrédit moral (financement des partis et amnistie, Sang contaminé…) et la maladie de Mitterrand. Septembre 92 : le traité de Maastricht est ratifié de justesse. 1993 : élections législatives : la gauche est battue.

50 Le gouvernement Balladur 1993-1995 : 2e cohabitation Il renoue avec une politique libérale. Un contexte social tendu (pêcheurs, agriculteurs, étudiants). Les élections présidentielles de 1995.

51 Le bilan des années Mitterrand Politique : un glissement en faveur de la droite avec la progression du FN et le déclin du PC. L’opposition idéologique s’estompe entre la droite et la gauche. Economique: une croissance positive, un pouvoir d’achat qui augmente, un Franc solide, une industrie restructurée, un commerce extérieur rétabli. Social : augmentation du chômage, une société duale, multiplication des revendications, des déviances et du désespoir : un malaise social. Extérieur : approfondissement de la CEE, meilleures relations avec les Etats-Unis, rôle accordé à la défense humanitaire. Décentralisation culturelle Fête de la musique Jack Lang

52 L’après Mitterrand : Jacques Chirac 1995 - 2007 Un contexte de déchirement interne des deux grandes familles politiques. A droite entre Balladur et Chirac, à gauche entre les héritiers présomptifs de Mitterrand.

53 Le gouvernement Alain Juppé 1995-1997 Des difficultés économiques et sociales : politique de rigueur, mise en Cause des retraites, de la Sécurité sociale, création du RDS (remboursement de la dette sociale). Hiver 1995 : le plus grand mouvement de grève depuis 1968. Avril 1997 : dissolution de l’Assemblée Nationale, puis victoire de la Gauche plurielle (PS – PC – Verts). Le gouvernement Lionel Jospin 1997-2002 : 3e cohabitation Deux objectifs : 1- consolider l’Europe 2- trouver des réponses au malaise social Un contexte économique d’abord favorable qui permet de nombreuses Réformes dont la loi des 35h de Martine Aubry. 2001 : changement du contexte international (attentats aux USA, Retournement de la conjoncture économique) La défiance entre les Français et la classe politique se creuse. La gauche plurielle va aux élections présidentielles en ordre dispersé.

54 Les élections présidentielles de 2002

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56 Elections législatives : victoire de l’UMP (union pour la majorité présidentielle) qui devient l’Union pour un mouvement populaire.

57 Jean-Pierre Raffarin 2002 – 2005 Réduction de la durée du mandat présidentiel à 5 ans. La durée est désormais alignée sur celle du mandat des députés. Retour à une politique libérale qui suscite des résistances et provoque des tensions. Dominique de Villepin 2005-2007 Une impopularité croissante liée notamment au CPE.

58 Depuis 2007 : Nicolas Sarkozy

59 1. Mettre fin à l'impuissance publique 2. Une démocratie irréprochable 3. Vaincre le chômage 4. Réhabiliter le travail 5. Augmenter le pouvoir d'achat 6. L'Europe doit protéger dans la mondialisation 7. Répondre à l'urgence du développement durable 8. Permettre à tous les Français d'être propriétaires de leur logement 9. Transmettre les repères de l'autorité, du respect et du mérite 10. Une école qui garantit la réussite de tous les élèves 11. Mettre l'enseignement supérieur et la recherche au niveau des meilleurs mondiaux 12. Sortir les quartiers difficiles de l'engrenage de la violence et de la relégation 13. Maîtriser l'immigration 14. De grandes politiques de solidarité, fraternelles et responsables 15. Fiers d'être français Les 15 points du programme de Sarkozy Le gouvernement Fillon

60 Elles ont donné l’impression que la droite et la gauche sont proches, ce qui a renforcé l’émiettement de l’électorat. La France est-elle face à une crise politique ? « Un grand malentendu entre les Français et la politique » Roland Cayrol 1994 Discrédit de la fonction présidentielle (usure, personnalisation, scandales…) Repli des taux de participation aux élections Réduction de l’écart droite-gauche (la gauche a mené une politique de plus en plus libérale) Effondrement du PC / division de la droite / montée des extrêmes Renforcement de l’exclusion Réduction du service public : le sentiment que l’Etat se désintéresse du sort des Français La construction européenne (les décisions se prennent à Bruxelles) Une action politique sous de nouvelles formes (ONG, associations…) La Ve République est-elle à un tournant ? : la question des cohabitations 2001 Le quinquennat et l’inversion du calendrier sont destinés à éviter de nouvelles cohabitations

61 Les élections de 2002 ont été un véritable traumatisme dans la vie politique française. L’abstention (28%) et le score élevé obtenu par Le Pen ont traduit l’ampleur de l’incompréhension qui s’est installée entre les Français et la classe politique. Les électeurs sont devenus plus versatiles et les grands partis de masse attirent moins les suffrages. La représentation politique est alors apparue en crise. La faible abstention (15%) aux élections de 2007 et la victoire de Nicolas Sarkozy montrent la volonté de changement des Français. Le nouveau président saura-t-il trouver des solutions à la crise de la représentation politique ? L’évolution vers une présidentialisation du régime n’est-elle pas une menace pour la démocratie ?


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