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LES CRISES DE BERLIN 1948-1961. INTRODUCTION 1/3 Rapport particulier des grandes villes à l‘Histoire. Berlin = condensé de l ’ histoire contemporaine.

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1 LES CRISES DE BERLIN 1948-1961

2 INTRODUCTION 1/3 Rapport particulier des grandes villes à l‘Histoire. Berlin = condensé de l ’ histoire contemporaine de l ’ Allemagne Berlin = lieu de condensation de l ’ histoire de la guerre froide Berlin = point de cristallisation de tensions au sein de l ’ ordre international  début des années 1960 Au cœur de deux crises internationales majeures entre 1948 et 1961 qui auraient pu déboucher sur une 3ème guerre mondiale.

3 INTRODUCTION 2/3 Double Evénement-clé de la guerre froide 3 problèmes majeurs de la guerre froide :  La question d ’ un traité de paix avec l ’ Allemagne  La question d ’ une réunification éventuelle de l ’ Allemagne  La question du statut de la ville de Berlin

4 INTRODUCTION 3/3 Pour reprendre une expression de Khrouchtchev, la question allemande est « la principale question qui nous reste en travers de la gorge ». Nikita Khrouchtchev (1894-1971)

5 Problématiques Dans quelle mesure ces crises de Berlin sont caractéristiques de la guerre froide dont l ’ essence est résumée par R. Aron en ces termes « paix impossible, guerre improbable » ? Qui est le véritable gagnant de cette double crise ?

6 Plan de la séance 1/2 I- La « question allemande » et le statut de Berlin 1) Quel avenir pour l ’ Allemagne? 2) Les ambitions géostratégiques soviétiques 3) La position des Alliés occidentaux II- La 1ère crise de Berlin (1948-1949) 1) Les origines de la crise 2) Le blocus de Berlin et le pont aérien

7 Plan de la séance 2/2 III- La 2nde crise de Berlin (1958-1961) 1) L ’ ultimatum de Khrouchtchev et ses motifs 2) La réaction des Occidentaux 3) La position des deux Etats allemands 4) Du temps de la négociation au temps de l ’ action (janvier 1959-août 1961)

8 I- La « question allemande » et le statut de Berlin 1) Quel avenir pour l ’ Allemagne? Conférence de Potsdam (été 1945) Ajournement de la délimitation définitive de la frontière germano-polonaise (ligne Oder- Neisse) Chaque puissance occupante prélève ses réparations dans sa zone d ’ occupation. Fonctionnement du Conseil de contrôle interallié

9 Conférence de Potsdam (17 juillet – 2 août 1945)

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11 Siège du conseil de contrôle allié à Berlin (1945-1948)

12 2) Les ambitions géostratégiques soviétiques 1945 = URSS ou le « pays paradoxe »  Pays économiquement exsangue  Superpuissance géopolitique Stratégie soviétique du cordon sanitaire Objectifs de cette stratégie:  Reconstruction rapide de l ’ URSS  Préparation à une 3e Guerre mondiale dans les 10 à 15 ans à venir.

13 L ’ Europe de l ’ Est dans l ’ imperium soviétique « Cette guerre n ’ est pas semblable aux guerres du passé ; quiconque occupe un territoire, lui impose aussi son propre système social. Chacun introduit son propre système aussi loin que son armée peut avancer. Il ne saurait en être autrement » Milovan Djilas, Conversation avec Staline, 1962.

14 L’Europe de l’après-guerre 1946

15 Staline n ’ a pas de visée impérialiste en Europe occidentale. Projet d ’ une Allemagne neutre et démilitarisée Berlin  point de pression et laboratoire de la réunification des deux Etats allemands.

16 3) La position des Alliés occidentaux Stratégie de l ’ endiguement Conférence de Londres en février 1948 Préparation d ’ une réforme monétaire en Allemagne de l ’ Ouest pour le printemps. Projet de la création d ’ un gouvernement démocratique en Allemagne.

17 II- La 1ère crise de Berlin (1948-1949) 1) Les origines de la crise Staline cherche à tout prix à éviter la création d ’ un Etat ouest-allemand. Projet soviétique visant à chasser les Alliés occidentaux de Berlin. Mise en œuvre confiée au Maréchal Sokolovski.

18 Maréchal Sokolovski, commandant en chef de la zone d ’ occupation soviétique en Allemagne.

19 Politique des petits pas 1.20 juin 1948 = introduction du Deutsche Mark dans les zones occidentales, sauf à Berlin-Ouest. 2.L ’ URSS répond en lançant le Mark de l ’ Est (Ostmark) dans la zone d ’ occupation soviétique et dans Berlin-Est. 3.En réaction, les Alliés occidentaux mettent en circulation le Deutsche Mark dans leurs secteurs de Berlin. 4.Les Soviétiques ripostent en instaurant dans la nuit du 23 au 24 juin un blocus de toutes les voies terrestres (routières et ferroviaires) et fluviales.

20 Déclaration de l ’ URSS du 14 juillet 1948 « Le gouvernement soviétique estime que cette situation résulte du fait que les gouvernements des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France ont violé les décisions communes prises au sujet de l ’ Allemagne et de Berlin par les quatre puissances en procédant à une réforme monétaire séparée, en introduisant une monnaie spéciale dans les secteurs occidentaux de Berlin et en poursuivant une politique de démembrement de l ’ Allemagne […] Ainsi l ’ accord quadripartite de Berlin constitue une partie intégrante de l ’ accord sur le contrôle quadripartite de l ’ Allemagne tout entière. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ayant par les mesures séparées qu ’ elles ont prises dans les zones occidentales, détruit le système de contrôle quadripartite et entrepris d ’ établir à Francfort-sur- le-Main la capitale d ’ un gouvernement de l ’ Allemagne occidentale, ont du même coup sapé la base juridique de leur droit à participer au contrôle de Berlin ».

21 2) Le blocus de Berlin et le pont aérien

22 Les Alliés occidentaux abandonnent l ’ option militaire pour adopter l ’ idée d ’ un pont aérien. Blocus de presque douze mois Le 12 mai 1949, Staline reconnaît l ’ impasse de sa stratégie et décide de lever le blocus. La 1ère crise de Berlin débouche sur la reconduite du statu quo ante.

23 Dirk Spencer „Saint Louis Post Dispatch“ (Juin 1948)

24 Caricature de Mirko Szewczuk qui représente le général Lucius Clay, organisateur du pont aérien, 1949

25 Atterrissage d’un Douglas C-54 de l’US-Air-Force sur l’aéroport de Tempelhof (Berlin, juillet 1948)

26 LE BLOCUS DE BERLIN EN CHIFFRES Berlin est approvisionnée en carburant, biens industriels et produits alimentaires 420 avions décollent chaque jour pour Berlin, soit un toutes les 3-4 minutes, ce qui représente en tout 270 000 vols Les 2,11 millions de tonnes de ravitaillement se répartissent de la manière suivante (67% de charbon, 24% de denrées alimentaires, 9% de matières premières)

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28 III- LA 2NDE CRISE DE BERLIN (1958- 1961) 1) L ’ ultimatum de Khrouchtchev et ses motifs Le 27 novembre 1958 = ultimatum de Khrouchtchev aux Alliés occidentaux L ’ URSS fait la proposition suivante :  transformer Berlin-Ouest en une ville libre et démilitarisée, sans ingérence d ’ aucun Etat  Moscou exige le retrait des forces militaires occidentales d ’ occupation  L ’ URSS réclame que la souveraineté est- allemande s ’ exerce sur toutes les voies d ’ accès menant à Berlin.

29 Un refus de la proposition soviétique conduirait à faire de Berlin-Ouest un « second Sarajevo ». Le ministre soviétique des affaires étrangères Andrei Gromyko

30 Pourquoi l ’ URSS se risque-t-elle à déclencher cette nouvelle crise de Berlin après la défaite de 1948 ? L ’ URSS cherche à stabiliser la RDA et par la même son imperium. Effet « Spoutnik » Constellation géopolitique internationale est globalement favorable à l ’ URSS

31 2) La réaction ferme des Occidentaux Pour les Occidentaux, rester à Berlin- Ouest relève d ’ une triple nécessité géostratégique :  Berlin  poste avancé du monde occidental.  Montrer la détermination des Occidentaux à défendre leurs valeurs en Europe mais aussi dans le monde.  Berlin-Ouest  vitrine du monde capitaliste et démocratique.

32 3) LA POSITION DES DEUX ETATS ALLEMANDS Position de la RDA: Position de la RFA:

33 4) Du temps de la négociation au temps de l ’ action (janvier 1959-août 1961) Pour sortir de l ’ impasse, une Conférence des ministres des Affaires étrangères se déroule à Genève en mai 1959 à l ’ initiative des Soviétiques. Aucun résultat tangible ne sort de cette conférence, mais le fait de se voir et de discuter détend l ’ atmosphère. En juin 1961 se déroule la 1ère rencontre entre Khrouchtchev et le nouveau président américain Kennedy. Rencontre de Vienne = fiasco

34 Conférence de Genève de mai 1959 Les délégations allemandes (RFA et RDA) siègent à des tables séparées

35 Les positions se raidissent, Khrouchtchev déclare à Kennedy : « J’accepte votre défi, car si vous voulez la guerre, nous allons devoir y répondre ». Khrouchtchev rappelle sa volonté de signer au plus tard à la fin de l’année un traité de paix avec la RDA. Kennedy réplique : « Ce sera un hiver froid ».

36 Le 15 juin 1961, Walter Ulbricht déclare lors d’une conférence de presse internationale que personne n’a l’intention de construire un mur. Tout en espérant qu’un accord américano- soviétique voit le jour, Ulbricht commence les préparatifs de la construction.

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38 Construction du mur dans la Harzer Straße 13 août 1961

39 Vue de Berlin-Ouest sur des fenêtres condamnées

40 Barbelés défendus par des policiers est- allemands 13 août 1961

41 CONCLUSION 1/2 Les crises de Berlin reflètent les tensions liées à l ’ établissement d ’ un ordre mondial bipolaire. Les crises de Berlin se terminent donc par la construction du Mur et par la victoire des intérêts du SED, le parti communiste est- allemand. En outre, au sein du camp occidental, les Français et les Britanniques n ’ étaient pas malheureux de voir se normaliser l ’ existence de deux Etats allemands.

42 CONCLUSION 2/2 Chancelier Adenauer = sa priorité n ’ a jamais été la réunification mais l ’ ancrage à l ’ Ouest de la RFA. La question de la réunification disparaît définitivement de l ’ ordre du jour des relations internationales et ce jusqu ’ en 1990.

43 « J'aime tellement l'Allemagne que je préfère qu'il y en ait deux. » François Mauriac

44 Bibliographie sélective Jean-Rémy Bézias, Georges Bidault et la politique étrangère de la France (États-Unis, Europe, Proche-Orient), 1944-1948, L'Harmattan, 2006. Hope M. Harrison, Driving the Soviets up the Wall: Soviet-East German Relations, 1953–1961, Princeton, Princeton University Press, 2003. Michael Lemke, Die Berlin-Krise 1958 bis 1963. Interessen und Handlungsspielräume der SED im Ost-West-Konflikt, Berlin, Akademie Verlag, 1995. Gerhard Wettig, Chruschtschows Berlin-Krise 1958 bis 1963: Drohpolitik und Mauerbau, Munich, Oldenburg Verlag, 2006.


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