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TD 13 – Corrigé du Devoir Sur Table Groupe 1: Strasbourg 5 janvier 2016 L5GEDYSU – Dynamiques des systèmes urbains Flaminia PADDEU

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1 TD 13 – Corrigé du Devoir Sur Table Groupe 1: Strasbourg 5 janvier 2016 L5GEDYSU – Dynamiques des systèmes urbains Flaminia PADDEU paddeu.flaminia@gmail.com

2 Question 1 : Pour chacune de ces photographies de Strasbourg, analyser a) l’époque d’aménagement urbain b) les traits morphologiques principaux c) les principes sur lesquels ces projets se sont appuyés d) les enjeux actuels d’aménagement de ce type d’espace Photoa) Époqueb) Traits morphologiques c) Principesd) Enjeux contemporains Fin du Moyen-Age (14 ème -15 ème siècles) / Renaissance (15 ème - 16 ème siècles)  Centre historique Rues étroites et sinueuses Façades colorées Absence d’alignement Arcades au RDC, occupée par des échoppes R+ 3-4 étages Bâti serré à l’intérieur de murs: densité et protection Construction polarisée autour des édifices religieux et politiques ou des places Préservation du patrimoine Réhabilitation Tourisme dans le centre historique Problèmes de circulation automobile Insalubrité et mise aux normes énergétiques 2 ème moitié du 19 ème siècle (Second Empire sous Napoléon III: 1852- 1870)  Bâti aligné le long de larges avenues rectilignes Pierre de taille, balcons en fer forgé, toits en ardoise Premiers étages spacieux et bourgeois Dernier étage sous les toits « chambres de bonnes » RDC commercial Gaz et électricité R+ 5-6 étages Principes « haussmanniens » Hygiénisme (salubrité), esthétique, circulation, centralité (commerces), sécurité et ordre public, modernisation des réseaux NB: pas haussmannien zone prussienne à l’époque mais mêmes principes de construction « moderne Centres villes aisés RDC commerciaux Premiers étages avec de grandes salles réinvestis par des bureaux Etages supérieurs les plus chers maintenant (sauf le dernier) Adaptation des avenues aux transports « doux » (tramways, pistes cyclables) Trente Glorieuses (années 1950-60 + 1970-80)  Quartier de Cronenbourg « Grands Ensembles » Barres (cf chemins de grue) et tours Uniformité du bâti et des façades Formes circulaires plus tardives Périphérie des villes Proximité des grands axes de communication (autoroutes) Présence d’équipements (stades, espaces verts) Multifonctionnalité Construire de grandes quantités de logement rapidement (cf baby-boom + immigration) aux normes modernes de confort (pour les classes moyennes et ouvrières) Fonctionnalisme : séparation des fonctions (cf Charte d’Athènes) Lien avec le reste du tissu urbain, (cf no man’s land autour de Cronenbourg) Paupérisation Ségrégation socio-spatiale, relégation Vêtusté du bâti Réintroduire de la diversité fonctionnelle, des services et des activités Fin des années 1990- début des années 2000  Parlement européen « Quartiers d’Affaire » Formes plus complexes (déstructurées, courbes etc.) Architecture postmoderne Nouveaux matériaux (verre, acier, bois) Projets de rénovation urbaine Reconquête des fronts d’eau Création de centre modernes capables d’accueillir les nouvelles fonctions métropolitaines des villes Prise en compte de l’échelle européenne Démonstration de la modernité Idée des tours icones: starchitecture Réorientation vers le développement durable (espaces verts autour des constructions phares des nouveaux centres urbains) « Faire quartier » et créer des espaces publics

3 Question 2: Après avoir expliqué en quoi elle consiste, vous montrerez les limites de l’approche actuelle de l’aménagement urbain qui consiste à « produire des espaces publics pour ‘faire quartier’ » (C. Rheim et alii, 2008, Regards sur les quartiers parisiens). Qu’est-ce que produire des espaces publics pour « faire quartier »? L’action sur les espaces publics s’inscrit aujourd’hui de plus en plus clairement dans le paradigme de la proximité : « l’action sur les espaces publics doit permettre de recréer de l’urbanité, de faire quartier dans la proximité. » Rheim et al. L’objectif est de reconstituer l’espace public idéal, un espace de sociabilités qui s’incarne dans l’image idéalisée de la rue commerçante ou de la place du marché. S’adressant directement aux habitants, l’action sur les espaces publics de proximité consiste essentiellement en une amélioration du cadre de vie, avec pour horizon la revalorisation de la fonction résidentielle dans des quartiers centraux.  Privilégie la fonction d’usages sociaux et l’échelle locale sur celles de circulation et d’échelle globale. Quelles sont les limites de cette approche? La première critique est que les aménagements ne renforcent pas nécessairement le lien social. Les pouvoirs publics partent du principe que l’aménagement d’un espace public attrayant pourra favoriser la rencontre et les sociabilités, le lieu devant créer le lien. Or les interactions sociales à l’échelle du quartier n’ont pas vraiment besoin de ces lieux pour exister. Les interactions sociales peuvent finalement émerger partout, et même souvent là où on ne les attend pas, dans des lieux qui n’ont pas été nécessairement embellis et aménagés à cet effet. Beaucoup d’espaces aménagés restent peu utilisés et ont, au mieux, une valeur décorative. On peut également noter au passage que le mobilier urbain protège ou accueille mais peut limiter « l’hospitalité » des lieux (cf bancs anti-SDF) La deuxième critique concerne la fermeture des quartiers. Si les aménagements de proximité sont réalisés en priorité pour les habitants, de nombreux observateurs critiquent les aménagements d’espaces publics en les accusant de renforcer l’appropriation locale et de réduire l’ouverture sur l’extérieur. Ainsi dégraderaient-ils la culture publique urbaine (cf processus de résidentialisation).

4 Question 3 : Qu’est-ce que la rénovation urbaine, quels sont les avantages et les limites de cette démarche pour la transformation des espaces urbains ? Définir la rénovation Politique de la table rase : une démolition des immeubles suivie d’une nouvelle construction selon les normes en vigueur. Dans un contexte d’urbanisme dirigiste et de banalisation des doctrines fonctionnalistes, la rénovation s’est imposée dans les quartiers historiques insalubres comme dans les noyaux des anciens faubourgs en cours de désindustrialisation dans les années 1970-80. Avantages : Permet la modernisation des équipements, des logements, des infrastructures, et plus encore de mettre en œuvre de nouveaux principes d’urbanisme Permet de se débarrasser de l’habitat insalubre Une manière d’« adapter la ville à l’automobile » (Pompidou) par la réalisation de grandes infrastructures routières (tunnels, viaducs, rocades, voies sur berges), destinées à faire face à la progression de la demande de mobilité et à soulager le centre-ville des mouvements pendulaires Autorise une densification par les constructions en hauteur Limites : Constitue une opération coûteuse (démolition/reconstruction, dédommagements pour l’expropriation et opérations de relogement, achat du foncier etc.) Bouleversement de la morphologie urbaine (cf tours) Ex: Olympiades Destruction du tissu social des zones rénovées (expropriation/relogement) et rénovation sélective permettant de se débarrasser des populations (pauvres, immigrés, marginaux etc) et lieux indésirables cf Etats-Unis: « Urban Renewal » = « Negro Removal » Difficultés à « faire quartier » et à créer un « urbanisme à visage humain » (Valéry Giscard d’Estaing) Ex: Paris rive Gauche Opération incertaine dans ses résultats

5 Question 4 : Comment les « citadins ordinaires », par leurs pratiques quotidiennes, participent-ils à la construction et à l’évolution des espaces urbains ? Illustrez votre réponse à partir d’exemples choisis aux Olympiades et à Paris Rive Gauche. L’urbanité est un processus de co-construction, à la fois formel et informel, par des multiples acteurs: la construction et l’évolution des espaces urbains par les professionnels de l’aménagement sont sans cesse infléchis par les pratiques quotidiennes des citadins ordinaires.  « entrée » par les lieux et leurs producteurs « officiels » ou par les marges de manœuvre, les initiatives, la créativité des citadins et leurs rôle parfois méconnu comme co-producteurs de la ville (ex : habitants des bidonvilles, autoconstruction et appropriation de quartiers marginaux, détournement des normes et des contraintes, etc.). Citadins ordinaires: habitant d’une ville; citadinité = caractéristiques des habitants d’une ville concernant leur capacité à faire se rencontrer leur diversité (P. Gervais-Lambony) Pratiques quotidiennes : il s’agit de mettre en évidence le rôle des pratiques répétées (déplacements, fréquentation des espaces publics etc.) qui vont jouer sur la perception d’un lieu et la prise en compte de ses fonctions. Les pratiques quotidiennes comme marqueurs spatiaux et sociaux. Ex: commerces ethniques asiatiques à Olympiades VS Food trucks à Paris Rive Gauche. Des usages créateurs : le bâti et l’orientation fonctionnelle des lieux ne suffit pas à donner une orientation, l’enjeu reste les modalités d’appropriation en prenant en compte les marges de manœuvres et capacités d’initiative des citadins. Des pratiques marginales (ou identifiées comme telles) peuvent néanmoins provoquer des perceptions associés à un lieu, et lui donner une orientation. Progressivement, certaines pratiques marginales, si elles se répètent peuvent devenir la norme  Un panel de modalités d’appropriation des espaces: Conformité (ex: salariés à Exqi à PRG); Détournement non- réfractaire/séditieux (ex: Café lisboète dans la thèse de Matthieu Giroud); Détournement réfractaire/séditieux (ex: mobilier urbain utilisé pour le skate, squat, bagarres, deal dans un square); Usages informels associés (vente à la sauvette); hybridations (commerces immigrés → chevauchement des fonctions : ressources marchandes, ressourcement identitaire L’enjeu c’est donc la visibilité : qualité de se rendre visible + contenu des images construites par les autres citadins à partir de cette présence  En plus : participation volontaire via les conseils de quartiers et les modalités de participation à la fabrique urbaine


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