La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Le tourisme durable et l’écotourisme

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Le tourisme durable et l’écotourisme"— Transcription de la présentation:

1 Le tourisme durable et l’écotourisme

2 Enjeux Tourisme de masse Destruction de ce qui est à la
Destruction de ce qui est à la base de l’attrait touristique d ’un site ou d ’une région Ex: Côtes de la Méditerranée (problèmes environnementaux qui continuent toujours à menacer l’écosystème de l’ensemble du bassin méditerranéen. ) World Wide Foundation (WWF) évalue à 220 millions le nombre de touristes fréquentant ces côtes chaque année, chiffre qui, si la tendance se maintien, augmentera à plus de 350 millions de visiteurs au cours des deux prochaines décennies. La construction d’infrastructures diverses (hébergement, restauration, récréation, etc.) qui transforment les côtes et les littoraux, créent de l’érosion des sols, contribuent à la pollution maritime, détruisent les habitats naturels et, par le fait même, mettent en danger certaines espèces animales et végétales. Uniformisation des paysages bâtis et une transformation du mode de vie des habitats qui, désormais, doivent adapter et partager leur quotidien avec ce qui représente 30% du tourisme mondial. Quatre grands fléaux : fléaux causés en réponse aux besoins du nombre toujours grandissant de touristes et de consommateurs, soit une construction immobilière de plus en plus abondante, une augmentation de l’agriculture intensive, une pollution industrielle massive et une surpêche. Terme galvaudé

3 Développement durable

4 Définition Développement durable
« Un processus de changement par lequel l ’exploitation des ressources, la direction des investissements, l’orientation du développement technologique et le changement institutionnel sont tous en harmonie et contribuent à renforcer le potentiel actuel et futur permettant de répondre aux besoins et aspirations des êtres humains. » Source: « Notre avenir à tous », Commission Brundtland, 1987, p.46 Rapport Brundtland, 1987 Commission des Nations Unies sur l’environnement et le développement

5 Développement durable
Tourisme durable

6 Définition Tourisme durable
« Le tourisme durable est une forme de tourisme qui répond aujourd’hui aux besoins des touristes et des régions qui les accueillent, tout en protégeant et en améliorant les ressources pour l’avenir. Le tourisme durable mène à une gestion de toutes les ressources de manière à combler les besoins économiques, sociaux et esthétiques tout en préservant l’intégrité culturelle, les processus écologiques essentiels, la diversité biologique et le milieu vital. » Source: World Travel and Tourism Council (WTTC)

7 Développement durable
Tourisme durable Tourisme de nature durable

8 Définition Tourisme de nature
Forme de tourisme regroupant l’ensemble des activités qui nécessitent un environnement naturel pour se concrétiser, notamment les activités physiques de plein air, le tourisme d ’aventure et le tourisme d ’observation.

9 Définition Tourisme de nature durable
« Toutes activités principalement axées sur l’observation ou l’appréciation de la nature, soit à des fins de découverte ou de pratique d’activités de plein air, et qui sont développées et gérées de façon à minimiser les impacts négatifs sur l’environnement et le milieu hôte et à maximiser les retombées économiques, notamment au plan local. » Source: Tourisme Québec, 2003 De plus en plus de producteurs se tournent vers le tourisme de nature durable, comme bon nombre de pourvoiries qui modifient de plus en plus leur offre touristique pour y inclure des activités d’observation de la nature, d’interprétation, de safari-photo, etc.

10 3 principes du tourisme de nature durable
Pérennité Équité Éthique

11 Pérennité 3 principes du tourisme de nature durable Équité Éthique
Écologiquement viable Économiquement efficace ** Pérennité : Caractère de ce qui dure toujours ou très longtemps.

12 Équité 3 principes du tourisme de nature durable Pérennité Éthique
Socialement équitable Participation de tous les intervenants Diffusion de l ’information Consultation des individus Rapports équitables entre visiteurs, producteurs et visités Éthique Pérennité

13 Éthique 3 principes du tourisme de nature durable Pérennité Équité
Autant pour les promoteurs et les intervenants que pour les touristes Équité

14 Développement durable
Tourisme durable Tourisme de nature durable Écotourisme

15 Définition Écotourisme
« Forme de tourisme qui vise à faire découvrir un milieu naturel tout en préservant son intégrité, qui comprend une activité d’interprétation des composantes naturelles ou culturelles du milieu, qui favorise une attitude de respect envers l’environnement, qui fait appel à des notions de développement durable et qui entraîne des bénéfices socioéconomiques pour les communautés locales et régionales. » Source: International Tourism Society L’écotourisme s’est développé dans la foulée du mouvement environnemental des années 1970. Intérêt grandissant du public pour l’environnement et les voyages orientés vers le plein air et insatisfaction envers le tourisme de masse. Cette définition utilisée par plusieurs organismes dont le International Tourism Society et reprise dans la norme des produits écotouristiques du BNQ. Hector Ceballos-Lascurain fut le premier à définir l’écotourisme en 1983 au Costa Rica. Normand Hall, professeur au Collège Mérici et président de la (SOTDER), définit l’écotourisme comme “ un tourisme de nature orienté vers l’observation et l’interprétation de la nature et des caractéristiques culturelles des lieux visités. Dans l’ensemble, les promoteurs d’écotourisme désirant obtenir la future certification “ écotouristique ” devront adopter des pratiques durables, contribuer à la protection des milieux naturels, stimuler l’économie locale et la responsabilisation des communautés d’accueil, intégrer l’éducation à l’environnement auprès des hôtes et des touristes, et répondre aux désirs particuliers de leur clientèle. ”

16 Tourisme de nature durable vs écotourisme
implique nécessairement une activité d’apprentissage est restreint aux activités non motorisées est restreint aux milieux naturels L’écotourisme… se prête aux voyageurs autonomes ou aux petits groupes organisés est restreint aux activités sans prélèvement de la nature

17 Nouvelles tendances touristiques
Tourisme d ’apprentissage Tourisme scientifique Nouvelles tendances touristiques: - tourisme éducatif (partage culturel, connaissance, apprentissage, expériences enrichissantes, communion avec la nature, etc.) - tourisme scientifique (où les touristes accompagnent et aident des scientifiques dans leurs études sur l’environnement). Les touristes recherchent désormais davantage des expériences touristiques témoignant d’un soucis de l’environnement, des communautés locales et autochtones et de la culture traditionnelle de ceux-ci. Il existe même désormais des écomeeting.

18 FORMES DE TOURISME TOURISME DURABLE ÉCOTOURISME Tourisme urbain
Tourisme d ’affaires Tourisme de plage Tourisme rural Agrotourisme FORMES DE TOURISME ÉCOTOURISME TOURISME DURABLE Tourisme d ’apprentissage Tourisme d ’apprentissage Tourisme scientifique Tourisme scientifique Tourisme de nature avec prélèvement Tourisme de nature sans prélèvement Tourisme de nature sans prélèvement Tourisme culturel Tourisme culturel

19 Tourisme de nature durable VS Écotourisme
Une notion où il y a encore confusion… Tourisme de nature durable VS Écotourisme TOURISME DURABLE TOURISME DE NATURE DURABLE Tourisme urbain Tourisme de plage Agrotourisme Tourisme d ’affaires Écotourisme Tourisme d ’observation Tourisme de plein air d ’aventure L’écotourisme est souvent employée à tort pour désigner tout type de tourisme durable pratiqué en milieu naturel, pourtant il n’est qu’un segment bien spécialisé du tourisme de nature durable. En raison de cette confusion, les efforts déployés pour étudier et encadrer l’écotourisme ne s’adressent en fait qu’à 10% des producteurs de tourisme de nature du Québec. Il faut donc élargir la réflexion faite en matière d’écotourisme à l’ensemble du tourisme de nature.

20 Encadrement du tourisme de nature durable au Québec

21 Tourisme Québec admet le besoin d’établir un cadre de référence du tourisme de nature durable. (2003) Notion incomplète dans les politiques québécoises car bien que Tourisme Québec dans son document Orientations et plan d’action reconnaisse la nécessité de se doter d’un cadre de référence du tourisme de nature durable, il n’y a aucune politique officielle de tourisme de nature durable reconnu par les ministères concernés. Le tourisme de nature durable est une ressource orpheline au Québec.

22 Irréalisme d’un cadre d’évaluation unique pour l’ensemble du Québec
Un défi d’autant plus difficile… Irréalisme d’un cadre d’évaluation unique pour l’ensemble du Québec Pourvoirie Domaine au Lac Brouillard Parc national du Bic Irréalité d’un modèle d’application unique à l’ensemble des forêts publiques québécoises Que ce soit en raison des vocations du territoire, des contraintes du milieu ou des choix des gestionnaires touristiques, les types de tourisme de nature dit durable peuvent différer grandement, notamment en ce qui a trait aux activités offertes et à l’ampleur des infrastructures. … différents niveaux de tolérance par rapport aux impacts négatifs du tourisme sur le milieu. Il faudrait étendre la réflexion faite dans les parcs nationaux québécois à l’ensemble des forêts publiques du Québec où il y a du tourisme de nature, notamment aux territoires fauniques structurés.

23 Un cadre d’évaluation du tourisme de nature durable en forêt publique québécoise
Le tourisme a évolué et comme il peut engendre d’importants impacts sur les milieux, on voit désormais la nécessité du développement durable au sein de l’industrie touristique aussi. Le récréotourisme est désormais reconnu dans l’aménagement intégré des ressources et tout comme l’industrie forestière, l’industrie touristique est interpellée par la durabilité.

24 Vocation récréotouristique reconnue.
Territoires visés Forêts publiques où les industries forestière et touristique se partagent un même territoire. Vocation récréotouristique reconnue. Puisque dans les aires protégées ayant une vocation récréotouristique, la réflexion en matière de tourisme durable semblait déjà avancée, nous avons étendu cette réflexion où forêts publiques québécoises où les industries forestière et touristique se partagent un même territoire… et où la vocation récréative du territoire est reconnue par les ministères concernés. Concerne donc par exemple les territoires à vocations multiples ayant un gestionnaire unique, tels la Forêt Montmorency, ou les territoires à vocations multiples où se trouvent plus d’un gestionnaire, tels les territoires fauniques structurés (soit les réserves fauniques, les ZECs et les pourvoiries à droits exclusifs).

25 Le double défi d’implanter le tourisme de nature durable en zone aménagée pour la matière ligneuse
Pour faire du tourisme de nature durable, il faut une durabilité au niveau du : Milieu d’accueil Produit touristique Ne peut être durable qu’un produit touristique offert là où la qualité du milieu est assurée. Les divergences quant aux intérêts et aux besoins propres aux industries touristique et forestière font de leur harmonisation une importante problématique pouvant rendre précaire la viabilité des entreprises touristiques.

26 Produits de tourisme de nature visés
touristiques non motorisés Produits touristiques de randonnée motorisée Ça ne concerne pas les activités dont le but principal vise l’utilisation récréative d’un motorisé (randonnée motorisée telle le VTT et la motoneige). Étant donné la complexité de la problématique et des débats actuels soulevés en la matière, comme en témoignent certains mémoires présentés lors de la consultation publique sur les véhicules hors route de Transports Québec en 2005, il serait préférable d’évaluer le tourisme motorisé séparément. Produits touristiques avec utilisation de motorisés pour fins utilitaires

27 Classification récréotouristique des forêts publiques québécoises
Type de vocation Vocation prioritaire de conservation Vocations multiples Caractère sauvage du milieu Nombre de gestionnaires Gestionnaire unique Gestionnaires multiples Aire de conservation sauvage Fort Aire de conservation avec infrastructures d’accueil Modéré Forêt polyvalente Vocation récréative reconnue Forêt de production et de récréation Oui Forêt de production Non

28 Cadre d’évaluation du tourisme de nature durable
Économie Société Environnement du World Wildlife Fund (WWF, 2001) de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT, 2003) Critères et indicateurs : du World Travel and Tourism Council (WTTC, 1993) de la Déclaration de Québec sur l’écotourisme (2002) de la Conférence mondiale du Tourisme durable, Espagne (1995) de la Charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés (1998) de Tourisme Québec (2003) Notre cadre d’évaluation est établi de façon à couvrir l’ensemble des principes du tourisme durable, c’est-à-dire les nécessités environnementales de conservation de la biodiversité et de l’authenticité écologique, les impératifs sociaux du milieu et la viabilité économique de l’organisation touristique. Critères et éléments inspirés des principes internationaux de développement durable applicables au milieu touristique. World Travel and Tourim Council: Green Globe 21 Charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés (25 juin 1998) par la Fédération des parcs naturels régionaux de France. Selon les recommandations…

29 Critères Cadre d’évaluation du tourisme de nature durable ii. Éléments
ii. Éléments iii. Indicateurs de performance Nous nous sommes inspirés, pour notre cadre d’évaluation, de la structure des critères et indicateurs d’aménagement forestier durable du Conseil canadien des ministres des forêts. Critères: Représentent les valeurs de durabilité que nous jugeons primordiales au sein de l’industrie québécoise de tourisme de nature. Élément: Servent à spécifier quels objectifs doivent ainsi être atteints. Indicateurs: Définissent de façon mesurable la performance des organisations dans l’application des critères de durabilité et permettent d’en évaluer la progression dans le temps. Notre cadre traite essentiellement des critères et des éléments.

30 Critère environnemental
Conformité à la notion de tourisme de nature L’organisation doit s’assurer que l’environnement dans lequel elle œuvre est considéré comme naturel, c’est-à-dire s’assurer que la proportion d’altération liée à l’aménagement des infrastructures et du site soit telle qu’elle maintienne un écosystème forestier et une superficie naturelle suffisante afin d’être qualifié de milieu naturel. De plus certaines activités, bien que liées à l’environnement, ne peuvent être considérées comme conformes au tourisme de nature. Il s’agit en fait d’activités nécessitant un milieu naturel considérablement modifié, comme les terrains de golf et de ski alpin, ou se concrétisant dans un milieu non naturel, comme le jardin zoologique. Rappelons que les activités centrées sur la randonnée motorisée ne sont pas traitées dans ce cadre d’évaluation.

31 Critère relatif à la gestion
2. Produit touristique de qualité Politique de durabilité Activités et services Sécurité L’organisation touristique désirant offrir un tourisme de nature conforme au label « durable » devrait implanter le développement durable au sein de sa gestion, de ses actions et de ses produits et, par le fait même, répondre aux exigences de qualité implicites à la notion tourisme durable. Plan, politique et programme de durabilité: Se doter et mettre en œuvre des plans, politiques et programmes sur les orientations environnementales, sociales et économiques durables à atteindre. Qualité des activités et services: Afin de répondre aux attentes des clientèles et offrir des produits et services de qualité. Le degré de satisfaction du client quant au produit consommé est un critère d’importance dans les efforts d’encadrement du tourisme durable. L’organisation touristique devrait donc s’assurer que son produit réponde aux exigences de qualité particulières du secteur d’activité et d’hébergement dans lequel elle œuvre. Sécurité: La sécurité constitue un des facteurs fortement prisés par la clientèle touristique en matière d’appréciation de l’expérience. L’organisation touristique devrait donc mettre en place les dispositifs nécessaires afin de fournir un produit sécuritaire, autant pour ses clients que pour les membres de son personnel, et s’assurer que ses infrastructures soient entretenues et maintenues constamment en bon état.

32 Critère environnemental
3. Harmonisation des usages du territoire Qualité des paysages Tranquillité Sécurité routière En forêt publique aménagée, l’harmonisation entre les différents exploitants du territoire, notamment les industries touristique et forestière, devrait se faire de façon à prendre en compte les intérêts de chacun. Les actions des autres utilisateurs de ressources pourraient avoir des répercussions négatives sur la qualité du milieu et de ce fait, l’offre touristique ne pourrait pas être qualifiée de durable. Le gestionnaire touristique devrait alors déployer les moyens nécessaires afin d’établir des ententes d’harmonisation avec l’industrie forestière présente sur son territoire, de façon à ce que les opérations de cette dernière n’altère pas de façon significative la qualité du milieu naturel. Esthétisme et qualité des paysages: La qualité esthétique des paysages constitue l’un des principaux critères de sélection des destinations touristiques. Or, il est reconnu que les activités des industries forestières peuvent avoir un impact majeur sur la qualité visuelle des paysages… Tranquillité des sites de récréation: La tranquillité se retrouve elle aussi parmi les principaux critères de choix d’une destination de tourisme de nature. Les opérations forestières situées à proximité d’un site touristique peuvent mettre en péril la tranquillité des zones récréatives en raison, par exemple, du bruit de la machinerie. Établir des ententes avec l’industrie forestière sur les modalités spatiales et temporelles de leurs activités respectives. Sécurité routière: L’organisation devrait s’assurer que l’accès au site et le réseau routier qui le parcourt soient sécuritaires, notamment quant au transport du bois. Ressources fauniques Acceptabilité sociale: Nouvelles croyances sociales qui font que la foresterie doit considérer les besoins provenant du public en matière d’esthétisme et d’aménagement, car il est maintenant question d’acceptabilité sociale des coupes dans l’harmonie des paysages. Les pressions sociales quant à la protection de l’environnement doivent être prises en compte dans les actions de chaque acteurs forestiers. De plus en plus de Québécois prennent conscience que la forêt leur appartient aussi et veulent un aménagement qui leur apporte une satisfaction dans leurs activités extérieures. PROTOCOLE D’ENTENTE D’INTENDANCE DES RESSOURCES (EIR), ONTARIO

33

34 Critère environnemental
4. Conservation des écosystèmes Activités et infrastructures Espèces menacées et vulnérables Le tourisme de nature durable se doit de conserver les écosystèmes et de contribuer à la sauvegarde des habitats et des collectivités fauniques et floristiques. Si le tourisme de nature, qui base ses activités directement sur les ressources naturelles, n’est pas géré de manière durable, il peut mener à la détérioration de l’environnement et mettre en péril sa propre viabilité. Importance d’adopter des pratiques durables qui minimisent ses impacts négatifs sur le milieu. Minimiser les impacts de ses propres infrastructures (bâtiments, aire de pique-nique, sentiers, etc.) et de la pratique de ses activités sur les espèces et les habitats: Gérer les flux touristiques de manière à ce que le nombre de visiteurs n’excède pas la capacité de charge du milieu. Limiter la pression sur les habitats et les zones naturelles sensibles et minimiser l’altération de la dynamique des populations animales. Elle devrait, par exemple, éviter toute action pouvant engendrer un changement dans les habitudes de migration des espèces, une augmentation de la prédation, ou tout autre phénomène susceptible de mettre en péril l’authenticité écologique. Aussi, elle devrait éviter la fragmentation du territoire et assurer un aménagement durable des ressources végétales qui sont en son pouvoir (contrôle du prélèvement des champignons, plantes sauvages, fruits, etc., minimisation du piétinement hors sentier, etc.). Qualité de l’eau et des sols… assurer le maintien d’une eau potable et la conservation des milieux et des habitats aquatiques nécessaires à la survie de plusieurs espèces fauniques et floristiques. De plus, elle devrait s’assurer du maintien de la qualité des sols, élément essentiel à la conservation du substrat de la végétation forestière, en évitant, par exemple, la minéralisation des sols et l’érosion des sentiers. Protection des espèces menacées et vulnérables et des écosystèmes à haute valeur de conservation: Se conformer aux législations, comme la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. L’inventaire et la localisation de ces espèces et écosystèmes permettrait de faire une planification plus durable des usages du milieu.

35 Critère environnemental
4. Conservation des écosystèmes Observation de la nature Chasse et pêche Observation et conservation de la faune: Étant donné la popularité croissante des activités liées à l’observation de la nature, l’organisation touristique devrait œuvrer de façon à limiter le dérangement des populations animales en évitant, par exemple, d’imiter le cri ou le chant de l’animal ou d’appâter ce dernier. Chasse, pêche et conservation de la faune: S’assurer que soit fait un prélèvement faunique durable à rendement soutenu. Pour les activités de prélèvement faunique, l’organisation devrait évaluer et faire un suivi du potentiel faunique des espèces faisant l’objet de prélèvements récréatifs, de la demande exprimée en terme de fréquentation des pôles d’attraction du site, des contraintes, de même que de la productivité nette des espèces, afin d’obtenir la densité cible de chacune d’entre elles.

36 Éviter le dérangement des populations animales
Pratiques environnementales durables Éviter le dérangement des populations animales lié à l ’observation Ces dérangements, souvent méconnus des touristes et des promoteurs touristiques, sont d’autant plus importants pendant les périodes cruciales du cycle vital de ces espèces. En forêts, nous pouvons penser à l’observation des ours (où ils sont appâtés, nourris, et les touristes observent du haut d’une cache), des orignaux, des castors, loups, etc. ** Protection et mise en valeur du patrimoine naturel avec une gestion adaptable (car la nature est en constante évolution).

37 Règlement sur les activités en mer dans le
parc marin du Saguenay-Saint-Laurent (Ministère de la justice Canada) Cétacés : 200 mètres Mammifères marins en voie de disparition: 400 mètres Règlement sur les activités en mer dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent (Ministère de la justice Canada) « bateau commercial » Bateau, à l'exception d'un kayak, utilisé par une entreprise d'excursions en mer ou un service de navette pour transporter des passagers ou fournir des services moyennant contrepartie. « dérangement d'un mammifère marin » Interruption, modification ou perturbation excessive des comportements normaux d'un mammifère marin, notamment les comportements sociaux et de nage, de ventilation, de plongée, de repos, d'alimentation, d'allaitement ou de reproduction. Y est assimilé le fait de séparer un groupe de mammifères marins ou de passer entre un mammifère marin adulte et un petit. « entreprise d'excursions en mer » Métier, industrie, emploi ou service, à des fins lucratives ou non, ayant trait à l'observation -- à partir de l'eau ou des airs -- des plantes, des animaux, des paysages, du fond marin ou des ressources culturelles du parc autre que le métier, l'industrie, l'emploi ou le service de la personne agissant au nom du directeur en vue d'assurer l'administration du parc. Sont notamment visés par la présente définition les excursions et les croisières, la pêche, la plongée, le kayak et les vols au-dessus du parc dans le cadre du métier, de l'industrie, de l'emploi ou du service. Distances à respecter 15. (1) Sous réserve du paragraphe (4), il est interdit au pilote d'un bateau de permettre que son bateau s'approche, notamment au moyen de la force motrice de celui-ci ou sous l'action du vent, des vagues ou du courant, à moins de 200 m d'un cétacé ou, s'il s'agit d'un bateau commercial visé par un permis d'entreprise d'excursions en mer, à moins de 100 mètres d'un cétacé. (2) Sous réserve du paragraphe (4), il est interdit au pilote d'un bateau de mettre son bateau sur le chemin d'un cétacé de manière à ce que celui-ci passe à moins de 200 m du bateau ou, s'il s'agit d'un bateau commercial visé par un permis d'entreprise d'excursions en mer, à moins de 100 mètres du bateau. (3) Dans le cas où un cétacé s'approche à moins de 200 m de son bateau, ou à moins de 100 m s'il s'agit d'un bateau commercial visé par un permis d'entreprise d'excursions en mer, le pilote garde le bateau stationnaire jusqu'à ce que le cétacé s'en soit éloigné à plus de 200 m ou 100 m, selon le cas, ou ait plongé vers le fond. (4) Le pilote d'un bateau garde son bateau à une distance d'au moins 400 m d'un mammifère marin en voie de disparition. 16. Malgré le paragraphe 15(1), il est interdit au pilote d'un bateau commercial visé par un permis d'entreprise d'excursions en mer de permettre que le bateau s'approche à moins de 200 m d'un cétacé lorsque plus de quatre bateaux se trouvent dans un rayon de 400 m de ce bateau. 17. Il est interdit de pratiquer la plongée ou la natation à moins de 200 m d'un cétacé ou de 400 m d'un mammifère marin en voie de disparition.

38 Critère environnemental
5. Gestion de la pollution Matières résiduelles Eau Énergie Consommation La gestion de la pollution vise à faire une utilisation efficace des ressources et de l’énergie et ce, dans chaque aspect de gestion d’un site touristique. Minimiser la pollution et le gaspillage de toutes sortes, de même que la consommation non-durable. Émission réduite et gestion durable des déchets / Recyclage Gestion durable de ses matières résiduelles solides afin de minimiser l’émission de déchets, et mettre en place des programmes et les infrastructures nécessaires au recyclage et au compostage de toutes les matières recyclables et organiques. Gestion durable des eaux résiduelles et de la consommation d’eau potable Programme et des dispositifs efficaces de gestion de la consommation d’eau, mesures nécessaires à la réduction des impacts négatifs de ses eaux résiduelles sur la qualité de tout type de point d’eau environnant. Gestion durable de la consommation d’énergie dans les bâtiments Diminuer sa consommation d’énergie en favorisant les systèmes d’économie d’énergie (interrupteurs de présence, éteinte automatique des lumières, etc.), de même que tendre davantage vers l’utilisation de sources d’énergie alternatives et/ou renouvelables (énergie solaire, éolienne, etc.). Gestion durable de la consommation de matériel Adopter des modèles de consommation durables et devrait, en plus de réduire sa consommation de matériel, s’approvisionner au maximum en produits biodégradables, recyclables, recyclés ou réutilisables, non dommageables pour l’environnement et équitables pour les sociétés. Cela lui permet d’assurer une consommation qui limite le gaspillage et l’utilisation de ressources non-renouvelables. Utilisation de moyens de transport à moindres impacts

39 Critère social 6. Conservation et mise en valeur du patrimoine culturel et historique Culture autochtone et locale Authenticité culturelle La notion de tourisme de nature va bien au-delà de l’ensemble biophysique et des exigences de conservation environnementale lorsqu’il est question de durabilité. Elle s’applique aussi aux gens de la communauté hôte et à leur culture. En conservant les valeurs traditionnelles et l’authenticité socioculturelle des communautés d’accueil locales et autochtones, nous conservons un des éléments à la base même de l’attrait touristique des régions québécoises. Protection du patrimoine culturel: Limiter l’envahissement des communautés locales et autochtones afin d’éviter la transformation de leur culture et de leurs traditions. Conserver les atouts culturels de ces communautés et favoriser la mise en valeur de leurs richesses culturelles, historiques et de leur patrimoine bâti. Respect de l’authenticité des cultures autochtones et des communautés locales: S’assurer que les éléments et événements (costumes, illustrations, danses, légendes, etc.) servant à l’interprétation des cultures reflètent leur authenticité (informations nécessaires à l’interprétation juste et respectueuse de leur culture). Respect des droits ancestraux et des droits découlant de traités: Photo autochtone: Site et séjours dans la vallée de la Jacques-Cartier, « au pays de Hurons ». Droits ancestraux et traités

40 Uniformisation des paysages et des cultures locales
Enjeux sociaux Impacts socioculturels Uniformisation des paysages et des cultures locales « La tendance mondiale à l ’expansion des franchises de restauration rapide, d ’hôtellerie et de l’aculture américaine tend à uniformiser les paysages et à réduire les cultures locales à l ’état de folklore. » Claude Villeneuve

41 Critère social 7. Concertation, sensibilisation et information sociale
Information et concertation dans la prise de décisions et les modes de gestion: Participation du public, notamment des collectivités locales, favorisée par l’organisation touristique dans son processus décisionnel et ses actions. Assurer un processus d’information témoignant d’un soucis de transparence et prendre en compte les considérations des divers représentants du public (groupes de conservation, autres gestionnaires et propriétaires de territoires publics et privés, communautés locales et autochtones, etc.) afin d’intégrer dans ses décisions l’ensemble des valeurs sociales. Formation des employés en matière de durabilité Programmes et activités de sensibilisation, d’éducation et d’interprétation auprès de la clientèle: Programmes d’interprétation L’organisation devrait donc se doter d’un ou de plusieurs programme(s) et/ou activité(s) d’éducation et d’interprétation, guidés ou autonomes, sur les caractéristiques naturelles et culturelles du milieu afin de parfaire les connaissances de ses clients en la matière. Sensibilisation à l’importance de minimiser ses impacts Il est important en tourisme de nature durable de conscientiser les clientèles à l’impératif de conserver le milieu, de même qu’aux impacts négatifs que pourrait avoir leurs actions sur ce dernier, le marketing et la promotion responsables constituent des principes de durabilité essentiels.

42 Critère économique 8. Bénéfices socioéconomiques Emplois locaux
Fournisseurs, partenaires et sous-contractants locaux Retombées économiques positives pour les communautés locales et régionales Le tourisme de nature durable est considéré comme un agent de développement économique pour la région hôte et un agent sensible aux besoins socioéconomiques des communautés locales. Puisqu’il doit contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de ces dernières, l’organisation désirant offrir du tourisme durable devrait se baser sur la gamme des possibilités qu’offre l’économie locale et ainsi, faire une redistribution équitable des revenus d’opération touristique aux populations d’accueil. Il s’agit d’y générer des retombées économiques positives en recourant « de plus en plus, dans ses activités, aux matériaux et aux produits locaux ainsi qu’aux ressources logistiques et humaines locales ». Création d’emplois locaux, priorité à la main-d’œuvre locale Partenaires, fournisseurs et sous-contractants locaux afin d’assurer un approvisionnement et une mise en valeur des produits et services locaux.

43 Critère économique 9. Viabilité économique Rentabilité
Marché touristique et plan marketing Contribution à la conservation des écosystèmes Rentabilité et viabilité de l’organisation touristique L’organisation de tourisme de nature durable devrait être rentable et viable afin de répondre aux impératifs économiques du développement durable, c’est-à-dire participer à l’économie locale et ainsi, contribuer au développement et à l’amélioration des conditions de vie des populations d’accueil. Connaissance des clientèles et du marché touristique et adaptation à ceux-ci & Nécessité d’élaboration d’un plan marketing: S’assurer que son produit soit conçu, commercialisé et vendu de façon à être viable à long terme. Comme les exigences des différentes clientèles touristiques sont en constante évolution, l’organisation se devrait d’adopter une approche marketing et de déployer les moyens nécessaires lui permettant d’être à l’affût des tendances du marché et des besoins de ses clients. Évaluer le niveau de satisfaction de ses clientèles. Contribution à la conservation des écosystèmes: En ce qui a trait au tourisme de nature, le pôle économique du développement durable va jusqu’à prescrire à l’organisation touristique de contribuer à la conservation de l’environnement. Ainsi, en réinjectant une partie de ses bénéfices dans des programmes et actions visant la conservation des écosystèmes présents sur son territoire, elle contribue à assurer la pérennité des ressources naturelles desquelles dépend sa propre survie et viabilité.

44 environnement, économie et société
Interrelation entre environnement, économie et société Source: Site Internet Environnement Québec


Télécharger ppt "Le tourisme durable et l’écotourisme"

Présentations similaires


Annonces Google