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Modèle linéaire. Analyse numérique d’une matrice de corrélation

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1 Modèle linéaire. Analyse numérique d’une matrice de corrélation
Modèle linéaire. Analyse numérique d’une matrice de corrélation. Transitivité et Colinéarité. Thierry Foucart UMR 6086, Mathématiques, SP2MI, Bd Marie et Pierre Curie, BP  FUTUROSCOPE CHASSENEUIL CEDEX.

2 1. introduction au modèle linéaire.

3 1.1 un exemple étude des liaisons entre le revenu, l’âge, la CSP, le niveau de diplôme, l’orientation politique, le sexe … au sein d’une population d’électeurs. Grand nombre de tableaux croisés : impuissance des tests classiques du c2 et de Fisher modélisation : expression mathématique des liaisons.

4 1.2 modèle linéaire. Y = b0 + b1 X1 + b2 X2 + b3 X3 + b4 X4 + 
Y : revenu X1 : âge X2 : CSP X3 : diplôme X4 : orientation politique : variable d’ajustement hypothèses rigides (linéarité, indépendance des observations, normalité et homoscédasticité de la variable d’ajustement e).

5 1.3 interprétation du modèle
toutes choses égales par ailleurs. recherche d’un effet propre de Xj sur Y : bj  0. l’âge X1 augmente d’un an : le revenu moyen Y augmente toujours de b1, quelle que soient la CSP, le diplôme, l’orientation politique. démarche implicite : on suppose a priori l’existence d’un effet propre et on le contrôle.

6 1.4 analyse en quatre points :
Analyse numérique de la matrice des corrélations : transitivité, corrélation partielle. Colinéarité : instabilité des estimations Evaluation de la régression bornée. Régression orthogonale. Sélection des composantes principales.

7 2. Analyse numérique d’une matrice de corrélation

8 Y = b0 + b1 X1 + … + bj Xj + ... + bp Xp + 
2.1 Modèle linéaire. Y = b0 + b1 X1 + … + bj Xj bp Xp +  E(Xj) = 0, V(Xj) = 1 bj = coefficients de régression théoriques e : variable résiduelle : E(e) = 0, V(e) = s2 X : matrice des observations des Xj (en colonnes) Y : matrice des observations de Y (en colonne) R : matrice symétrique p x p des corrélations entre les variables Xj

9 2.2 Estimateur MCO B : estimateur sans biais de variance minimale (efficace) défini par (B1, B2, ..., Bp)t. Bj : estimateur du coefficient bj Les propriétés des estimateurs dépendent de R-1

10 2.3. Factorisation de Cholesky.
Le calcul de R-1 consiste à factoriser R puis à inverser T. Factorisation de Cholesky T matrice triangulaire supérieure La matrice R étant symétrique définie positive est inversible : la matrice T existe et est inversible. R = T T t L

11 2.4 Calcul de la matrice T i = 1,..., p ti,1 = r1,i / [r1,1 ] ½ (1)
"i = 2, ..., p ti,i = [ri,i -  ti,k2 ]1/2 (2) k=1 ri,j -  ti,k tj,k k = 1 "i=2,...,p-1 "j=i+1,...p tj,i = ___________________ (3) ti,i

12 2.5 Encadrement d’un terme
-1  ap,p–1< rp,p–1 < bp,p-1 1 ap,p–1 = – tp–1,p–1 [1 –  tp,k2]1/2 +  tp–1,k tp,k bp,p–1 = tp–1,p–1 [1 – tp,k2]1/2 +  tp–1,k tp,k p-2 p-2 k = 1 k = 1 p-2 p-2 k = 1 k = 1 généralisation par permutation ai,j < ri,j < bi,j

13 2.6 terme diagonal Rj2 : coefficient de détermination obtenu dans
cp,p =  tp,k2 rp,p > cp,p rj,j > cj,j cj,j = Rj2 p-1 k = 1 Rj2 : coefficient de détermination obtenu dans la régression de Xj par les autres variables explicatives

14 2.6 Exemple numérique X1 X2 X3 X4 X1 1 X2 0.5 1 X3 0.5 0.5 1
r4,4  ] .98 , + [ R42 = 0.98

15 3. Relations entre les corrélations

16 3.1 Transitivité de la corrélation.
X Y Z X 1 R = Y 0.8 1 Z r3,1 r3,2 1 Forte corrélation entre X et Y : r1,2 = 0.8 Une forte corrélation entre Y et Z (r3,2 = 0.8) implique-t-elle une forte corrélation entre X et Z (r3,1 élevé) ?

17 3.2 Evaluation de la transitivité
X Y Z X 1 R = Y 0.8 1 Z r3,1 r3,2 1 r3,2 = r3,1  ]-0.75, 0.43[ r3,2 = r3,1  ] 0, [ r3,2 = r3,1  ] 0.196, 1[ (>>0 pour n=100) r3,2 = r3,1  ] 0.499, 1[

18 3.3 Représentation graphique
ensemble des couples (r3,2, r3,1) tels que la matrice soit définie positive (r1,2 = 0.8)

19 3.4 Généralisation cas d’une matrice p x p : X1 X2 X3 X4 X1 1 X2 0.5 1
relation entre r1,2 et r3,4 : quelle est la conséquence de la liaison entre la CSP et le diplôme (r1,2) sur la liaison entre l’âge et le revenu (r3,4) ?

20 3.5 Représentation graphique

21 3.6 Représentation graphique

22 3.7 Positionnement du coefficient de corrélation
Evaluation de la position de ri,j dans son intervalle ] a, b [ à l’aide d’un indice variant de –1 à 1 - 1  (ri,j – (a+b)/2) / [ (b – a)/2 ]  1

23 3.8 corrélation partielle
On obtient le coefficient de corrélation partielle : rpi,j = (ri,j – (a+b)/2) / [ (b – a)/2 ] ri,j = (a + b)/2 si et seulement si rpi,j = 0 rpi,j fonction linéaire croissante de ri,j ri,j tend vers a ou b si et seulement rpi,j tend vers 1 en v.a. relation entre rk,l et rpi,j : rk,l tend vers a (ou b) implique que rpi,j tend vers 1 en v.a. (sous conditions)

24 4. Colinéarités statistiques.

25 4.1 Application du modèle Domaine d’application D = ensemble des valeurs vraisemblables des variables explicatives. forte liaison entre la CSP et le diplôme : un employé a rarement un diplôme BAC+5. Le modèle ne permet pas d’estimer le revenu d’un employé titulaire d’un BAC+5. Plus les variables explicatives sont nombreuses : plus le risque de colinéarité est élevé. moins la colinéarité est visible. plus le domaine d’application est restreint.

26 4.2 Colinéarités statistiques
entre deux variables : leur coefficient de corrélation linéaire est proche de 1 en valeur absolue . entre plusieurs variables : il existe une combinaison linéaire de ces variables de variance faible (d’où l’ACP).

27 4.3 Conséquences numériques
Les termes de la matrice R-1 sont élevés, en particulier les termes diagonaux. Termes diagonaux de VB : variances des estimateurs Bj

28 4.4 Effets de la colinéarité statistique
Variances des estimateurs MCO des bj élevées : d’où valeurs des coefficients estimés parfois élevées. Coefficients de corrélation entre les Bj proches de  1 : compensation entre les estimations Conséquence : coefficients estimés parfois opposés aux coefficients théoriques Coefficient de détermination instable.

29 4.5 modèle simulé. Y = 0.5 X1 + 0.5 X2 – 0.5 X3 – 0.5 X4 + 
n = 100 R 2 = 1 X1 X2 X3 X4 X1 1 X X X

30 4.6 Interprétation du modèle :
Le modèle théorique correspond aux propriétés suivantes : l’âge et la CSP ont un effet propre positif sur le revenu (b1 = b2 = 0.5 ) le diplôme et l’orientation politique un effet propre négatif sur le revenu (b3 = b4 = ).

31 4.7 Estimations suivant les MCO (premier échantillon, n = 100)
Estimation écart-type t vraie valeur b b b b b R2 = 0.49

32 4.8 Estimations suivant les MCO (deuxième échantillon, n = 100)
Estimation écart-type t vraie valeur b b b b b R2 = 0.50

33 4.9 Coefficient de détermination Troisième exemple
X1 X2 X3 Y X1 1 X X Y R2 = (r1,2 = 0.600) R2 = (r1,2 = 0.599)

34 4.10 Variation du coefficient de détermination R42 en fonction de r1,2

35 5. Détection de la colinéarité.
X1 X2 X3 X4 X1 1 X X X

36 5.1 Facteurs d’inflation Facteurs d’inflation : fj = 1 / (1 – Rj2)
(termes diagonaux de la matrice R-1) Indice de multicolinéarité (Tomassonne) : I = (1/p)  fj (moyenne des facteurs d’inflation) En l’absence totale de colinéarité, les facteurs d’inflation et l’indice I sont égaux à 1

37 Faibles valeurs propres : colinéarité statistique
On note l1, l2, …, lp les valeurs propres de R classées suivant les valeurs décroissantes. Faibles valeurs propres : colinéarité statistique L’indice de conditionnement  (Belsley et al.): k = 1/ p (ou 1/ p) L’indice de multicolinéarité : I = (1/p)  1/ j

38 5.3 Application au modèle simulé
Facteurs d’inflation : b1 f1 = 62 b2 f2 = 26 b3 f3 = 14 b4 f4 = 50 Valeurs propres l1= l2= l3=0.5 l4= 0.007 I = 38 Indice de multicolinéarité Indice de conditionnement  =

39 6. Application de la régression bornée.

40 6.1 Estimateur biaisé d’un paramètre m
E[(X’ – m )2] = V(X’) + [E(X’) – m]2 E[(X – m )2] = V(X) > E[(X’ – m )2]

41 6.2 Estimateur de la régression bornée
critère des MC sous la contrainte B 2  M (Pour k = 0, on retrouve l’estimateur des MCO)

42 6.3 Application. On fait varier k de 0 à 1.
on estime les coefficients de régression par l’estimateur de la régression bornée. On construit la représentation graphique des bj en fonction de k appelée ridge trace. On choisit k de façon que leurs valeurs soient stabilisées.

43 6.4 Premier exemple

44 6.5 estimations (k = 0.1)

45 6.6 Deuxième exemple

46 6.7 estimations (k = 0.02).

47 6.8 Distances entre vecteur observé et vecteur réel d2b, B =  (bj – bj)2 (erreur quadratique)
50 échantillons de taille 100 : 50 distances 1) par la régression des MCO k = 0 2) par la régression bornée k = ) par la régression bornée k = 0.05

48 entre vecteurs estimés et vecteur vrai
6.9 Résultats numériques Carrés des distances entre vecteurs estimés et vecteur vrai (50 vecteurs estimés)

49 6.10 Les 20% plus mauvais résultats par les MCO

50 6.11 fonction de répartition des carrés des distances (MCO)
0.2 : distance maximale obtenue par la régression bornée.

51 6.12 Variation de la moyenne des ||B - b||2

52 Forte stabilité de l’erreur quadratique pour
6.13 Optimisation Meilleure Moyenne des Variance valeur de k : carrés des distances k = Forte stabilité de l’erreur quadratique pour 0.05 < k < 0.1

53 6.14 Critique de la régression bornée
amélioration considérable des estimations résultats discutables dans le cas de coefficients de régression théoriques élevés en valeur absolue. D’où la nécessité de les évaluer a priori. mise en oeuvre nécessitant une démarche critique d’analyse des coefficients de régression.

54 6.15 Développements Régression bornée partielle : on calcule les dérivées des coefficients de régression par rapport à chaque terme diagonal de R, et on on ajoute une constante à ceux dont la dérivée est la plus grande en v.a. Détection de valeurs influentes : les valeurs observées influentes sont celles par rapport auxquelles les dérivées des coefficients de régression sont les plus grandes en v.a.

55 7. régression orthogonale

56 7.1 Méthode ACP du tableau de données X : U : tableau des vecteurs principaux, vecteurs propres unitaires de R. C : tableau des composantes principales Cl (n lignes et q colonnes) C = X U On considère les composantes principales comme variables explicatives.

57 7.2 Modélisation et estimateurs
Y = b0’ + b1’ C1 + … + bl’ Cl bp’ Cp +  bl’ = cov (Y, Cl) / ll B’ = 1/n D1/l Ct Y estimateur B’’ des coefficients de régression des variables initiales : B’’ = U B’ VB’’ = U VB’ Ut

58 7.3 Choix des composantes principales
Algorithme descendant On sélectionne la composante principale Cl en fonction de son coefficient de régression bl’ avec la variable expliquée Y. bl’  > b’0 : on sélectionne la composante principale. bl’  < b’0 :on écarte la composante principale. Le test sur le coefficient de corrélation partielle rpl est équivalent : on fixe alors une valeur limite rp0.

59 7.4 Premier type d’erreur Y = b0’ + b1’ C1 + … + bl’ Cl bp’ Cp +  (théo.) Y = b0’ + b1’ C1 + … + bl’ Cl bp’ Cp + e (obs.) erreur possible : introduire Cl avec bl’ nul : la moyenne des carrés des erreurs est égale à : bl’2 ll (erreur de type I)

60 7.5 Second type d’erreur Y = b0’ + b1’ C1 + … + bl’ Cl bp’ Cp +  (théo.) Y = b0’ + b1’ C1 + … + bl’ Cl bp’ Cp + e (obs.) erreur possible : éliminer Cl avec bl’ non nul (erreur de type II) La moyenne des carrés des erreurs est égale à bl’2 ll

61 7.6 évaluation de l’erreur de type II:
bl’ inconnu : Démarche baysienne Probabilité a priori sur l’ensemble contenant le coefficient de régression bl’ E(bl’2 ll ) : mesure de l’erreur de type II. En pratique : on étudie le coefficient de corrélation partielle (loi normale tronquée).

62 7.7 Algorithme On choisit la région critique du test en fixant un coefficient de corrélation partielle limite. On calcule la somme des deux erreurs On recommence le calcul en faisant varier le coefficient de corrélation partielle limite de -1 à 1. on en déduit celui qui minimise la moyenne des deux erreurs. On applique cet algorithme aux deux exemples précédents.

63 7.8 Application (1e simulation).
Pour chaque valeur du coefficient de corrélation partiel limite rp entre 0 et 1, on calcule la somme des deux erreurs

64 7.9 Résultats numériques Valeur limite du coefficient de corrélation partielle Valeur du coefficient de corrélation correspondant Valeur limite du F vraisemblance P(F>f)=

65 7.10 Exemple 1 : conclusion toutes les composantes principales sont conservées. les coefficients de régresion sont égaux aux coefficients de régression initiaux (MC). la régression bornée et la régression orthogonale donnent des résultats très différents. D’où la nécessité d’une réflexion a priori sur les coefficients de régression théoriques.

66 7.11 Application (2e simulation).
Valeur limite 0.149, observée On élimine C4. On élimine également C1, et les prédicteurs retenus sont C2 et C3 (variance résiduelle estimée minimale).

67 Exemple 2 : conclusion Régression orthogonale des moindres carrés
estimation écart-type estimation écart-type 0.464 0.367 -0.520 -0.559 0.783 0.507 0.372 0.703 b b b b 0.047 0.094 0.104 0.065 La régression orthogonale diminue considé-rablement les écarts-types des estimateurs.

68 7.13 Commentaires sur l’algorithme
Le choix des composantes principales à éliminer dépend de [r(Y,Cl) 2 / ll ]. Eliminer une composante principale de faible variance n’est pas toujours une bonne décision. Conserver une composante principale de variance relativement élevée n’est pas toujours une bonne décision. Risque de 1e espèce correspondant à la valeur limite largement supérieur à 5%.

69 CONCLUSION Le modèle linéaire compense l’impuissance des tests classiques en recourant à des hypothèses rigides. Ces hypothèses mathématiques sont vérifiées dans les simulations effectuées, mais jamais dans la réalité. Une réflexion non statistique sur la nature des données est indispensable pour appliquer le modèle linéaire et en interpréter correctement les résultats.

70 BIBLIOGRAPHIE Colinéarité et régression linéaire, Math. & Sci. hum. Mathematics and Social Sciences (43e année, n° 173, 2005(4), p. 5-25). évaluation de la régression bornée. Revue des Nouvelles Technologies de l’Information, éd. Cépaduès sous presse. Limites de l’informatisation des sciences de l’homme et de la société. Contribution à l’ouvrage collectif Les sciences humaines et sociales à l’heure des technologies de l’information et de la communication, dir. B. Reber C. Brossaud , publication prévue juin 2007, Hermès, Paris.

71 Compléments

72 Matrices de corrélation
X1 X2 X3 X4 Y X X X X Y Y


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