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Réunion d'information et de coordination

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Présentation au sujet: "Réunion d'information et de coordination"— Transcription de la présentation:

1 Maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest : informations générales et situation épidémiologique
Réunion d'information et de coordination Jeudi 17 Avril 2014 à OCHA/Niger

2 Plan de la présentation
Généralités sur les fièvres hémorragiques virales Généralités sur la maladie à virus Ebola (le virus, historique, transmission, signes et symptômes, mesures préventives) Recommandations de l’OMS Situation épidémiologique en Guinée Situation épidémiologique en Afrique de l’Ouest Actions menées au Niger

3 Généralités : Les fièvres hémorragiques virales
Les Fièvres hémorragiques virales (FHV) est un terme générique définissant une maladie grave, parfois associée à une hémorragie, causée par différents virus Un syndrome commun fait d’hémorragies externes et internes et un état de choc, cause principale de la mort, permet de regrouper ces maladies sous la dénomination de "Fièvres Hémorragiques Virales »  Principales fièvres hémorragiques : Les FHV transmises par des arthropodes (arboviroses) : fièvre jaune, dengue hémorragique, Fièvre de la vallée du rift, fièvre de Crimée-Congo FHV transmises par les rongeurs : fièvre de Lassa FHV à cycle naturel encore non connu dues à des Filovirus : FH de MARBURG & FH à EBOLA

4 Principales fièvres hémorragiques virales

5 Le Virus Ebola Microscopie électronique

6 Virus Ebola Bonne nouvelle : il est facile à détruire
Chaleur (30 minutes à 60 °C) Lumière, soleil Javel, détergents, poudre à lessive Savon et eau Le virus ne survit pas dans l’eau, dans l’air

7 Généralités sur la maladie à virus Ebola
Le virus Ébola provoque de graves flambées épidémiques de fièvre hémorragique virale chez l’homme. Taux de létalité pouvant atteindre 90%. Flambées surviennent principalement dans les villages isolés d’Afrique centrale et d’Afrique de l’ouest, à proximité des forêts ombrophiles tropicales. Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. On pense que les chauves-souris frugivores de la famille des Pteropodidae sont les hôtes naturels du virus Ébola. On ne dispose d’aucun traitement ni vaccin, que ce soit pour l’homme ou pour l’animal.

8 Généralités sur le virus Ebola
Le virus est apparu pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Yambuku étant situé près de la rivière Ebola , c’est de là qu’est venu le nom de la maladie. Le genre Ebolavirus est l’un des trois appartenant à la famille des Filoviridae aux côtés des genres Marburgvirus et Cuevavirus. Il compte cinq espèces distinctes: Bundibugyo (BDBV) ; Zaïre (EBOV); Reston (RESTV); Soudan (SUDV); Forêt de Taï (Taï Forest TAFV). Le sous-type Zaïre induit une létalité de 90%, le sous-type Soudan et les nouveaux variants récemment identifiés en Ouganda respectivement 50% et 25%. RESTV (Philippines et Chine), peut infecter l’homme, mais on n’a jamais signalé jusqu’à présent aucun cas de maladies ou de décès qui lui soient dus.

9 Localisation des précédentes épidémies en Afrique
L’Afrique de l’Ouest est atteinte pour la première fois

10 Transmission Introduction dans la population humaine : après un contact étroit avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d’animaux infectés. En Afrique, l’infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de chauves-souris frugivores, de singes retrouvés malades ou morts dans la forêt tropicale. Propagation dans les communautés : par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides. Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille jouent un rôle dans la transmission du virus Ebola Des agents de santé se sont souvent infectés en traitant des cas suspects ou confirmés de maladie à virus Ebola. Cela s’est produit lors de contacts étroits avec les patients, lorsque les précautions anti-infectieuses n’ont pas été strictement appliquées.

11 Transmission Introduction dans la population humaine : après un contact étroit avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d’animaux infectés. En Afrique, l’infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de chauves-souris frugivores, de singes retrouvés malades ou morts dans la forêt tropicale. Propagation dans les communautés : par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides. Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille jouent un rôle dans la transmission du virus Ebola Des agents de santé se sont souvent infectés en traitant des cas suspects ou confirmés de maladie à virus Ebola. Cela s’est produit lors de contacts étroits avec les patients, lorsque les précautions anti-infectieuses n’ont pas été strictement appliquées.

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13 Chauves-souris frugivores de la famille des Pteropodidae
Espèce : Rousettus aegyptiacus

14 Répartition géographique des épidémies à Ebola et des Pteropodidae

15 Signes et symptômes La durée d’incubation : de 2 à 21 jours.
Brusque montée de la température, faiblesse intense, myalgies, des céphalées et irritation de la gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhées, d’éruptions cutanées, d’insuffisance rénale et hépatique Hémorragies internes et externes dans 50% des cas : peau, nez, bouche, diarrhées sanglantes Les personnes atteintes peuvent transmettre l’infection aussi longtemps que leur sang et leurs sécrétions contiennent des virus Au cours des épidémies de fièvre à virus Ébola, les taux de létalité ont varié de 25% à 90% d’une flambée à l’autre. Diagnostic différentiel : Paludisme, Fièvre typhoide, Diarrhées, Rougeole etc…

16 Signes et symptômes

17 Mesures préventives La sensibilisation aux facteurs de risque et la connaissance des mesures de protection à prendre à titre individuel et collectif sont les seuls moyens de réduire l’infection et la mortalité chez l’être humain. Réduction du risque de transmission entre les animaux sauvages et l’homme: éviter les contacts avec des chauves-souris ou des singes/primates Éviter la consommation de la viande sauvage Eviter les contacts avec les sujets malades ou sujets contacts (réduction du risque de transmission interhumaine ) notamment avec leurs liquides biologiques. Réglementer les rites funéraires : les personnes mortes de cette infection doivent être enterrées rapidement et sans prendre de risque. Lutter contre l’infection dans les établissements de soins y compris les laboratoires (règles de base pour l’hygiène des mains, l’utilisation des équipements de protection individuels, la sécurité des injections) : la transmission interhumaine du virus Ébola est avant tout liée au contact direct avec du sang et des liquides biologiques. N.B: Il n’est pas toujours possible d’identifier rapidement les patients présentant une maladie à virus Ebola car les symptômes initiaux peuvent manquer de spécificité. Il est donc important que les agents de santé appliquent les précautions d’usage à tous les patients, quel que soit le diagnostic, dans toute pratique professionnelle et à tout moment.

18 Mesures préventives : Prise encharge

19 Organisation d’une “Clinique Ebola”

20 Organisation d’une “Clinique Ebola”

21 Mesures préventives : Funérailles

22 Recommandations de l’OMS
Revitaliser les comités de gestion des épidémies à tous les niveaux ; Elaborer et vulgariser le plan de préparation et de riposte à l’épidémie ; Renforcement la surveillance des fièvres hémorragiques au niveau des aéroports, le long des zones frontalières, au sein des communautés et dans les formations sanitaires; Guide OMS pour la préparation et la riposte aux épidémies de Fièvre hémorragique à virus Ebola Règlement sanitaire international

23 Sensibilisation

24 Situation épidémiologique en Guinée
09 février 2014– apparition des premiers cas suspects 13 mars 2014 – Une notification a été faite à l’OMS des cas suspects de FHVE, dans le cadre du RSI(2005) 21 mars 2014 – Déclaration officielle de l’épidémie par le MSP 27 mars Notification de 4 cas confirmés à Conakry, la capitale A la date du 16 avril 2014, 198 cas cliniquement compatibles dont 122 décès (létalité de 61,6 %) ont été notifiés dans 6 localités (Guéckédou , Macenta , Kissidougou, Conakry, Dabola et Dinguiraye ) : Dont 39 décès communautaires Nombre de personnels de santé : 23 cas dont 13 décès Tous les groupes d'âge ont été touchés, mais la plupart des cas sont des adultes âgés de ans 105 cas confirmés positifs au virus Ebola 217 personnes contacts en observation

25 Récapitulatif des cas et des décès au 16 avril 2014
DISTRICTS CAS DECES LETALITE (%) Conakry 48 16 33.3 Guéckédou 117 80 68.4 Macenta 22 72.7 Kissidougou 6 5 83.3 Dabola 4 100.0 Dinguiraye 1 TOTAL 198 122 61.6

26 Sujets contacts suivis au 16 avril 2014
Rubriques Conakry Guéckédou Macenta Kissidougou Dabola Dinguiraye Nzéré TOTAL # total de contacts 262 249 76 16 63 2 668 # Contacts suivi ce jour 210 49 22 - 297 # de Contacts sorties 41 28 54 123

27 Epidémie de Fièvre Hémorragique Ebola en Guinée (16 avril 2014)
198 cas dont 122 décès (létalité : 61,6%) Djinguiraye Dabola Conakry Kissidougou Guéckedou Macenta 1 point = 1 cas suspect 1 point = 1 cas confirmé au Labo

28 Répartition des cas par sexe et par groupe d’âge

29 Situation dans les pays voisins
LIBERIA : 27 cas suspects (dont 5 confirmés) dont 13 décès (y compris les 5 cas confirmés). 3 cas chez les agents de santé qui sont décédés 33 personnes contacts sous observations (identifiés suite à l’investigation de 03 cas suspects décédés en Guinée dont les corps ont été transportés au Liberia pour inhumation) 1 cas suspect, confirmé comme fièvre de Lassa 23 sujets contacts ayant terminé les 21 jours d’observation SIERRA LEONE : 12 cas suspects, testés négatifs au virus Ebola 15 cas contacts identifiés sont en cours de suivi suite au décès de cas suspects venant de Guéckédou ont terminé les 21 jours d’observations 2 cas suspects positifs à la Fièvre hémorragique de Lassa, endémique en SL. MALI : 6cas suspects, prélevés, dont l’évolution clinique reste favorable. Les 6 résultats sont négatifs (CDC). GAMBIA : 2 cas suspects, testés négatifs au virus Ebola GHANA : 1 cas suspect (jeune fille de 12 ans DCD), testé négatif au virus Ebola

30 Situation dans les pays voisins (cartographie)

31 Actions menées au Niger Recommandations du GNGE du 28 mars 2014
Le renforcement de la surveillance épidémiologique au niveau des points d’entrées à savoir les frontières terrestres, les gares, les aéroports ; La revitalisation des comités de gestion des épidémies à tous les niveaux ; Le renforcement du contrôle sanitaire de l’importation des animaux sauvages en provenance des zones affectées; L’élaboration d’un plan de contingence contre la maladie ; La sensibilisation et formation du personnel de santé; La sensibilisation des agents des compagnies de transport et des populations aux bonnes pratiques de propreté et de mesures d’hygiène.

32 Actions menées au Niger : MSP et Partenaires
2 réunions du CNGE présidées par le Ministre, en présence du Représentant de l’OMS et des autres partenaires; réunion du CRGE de Tillabéri Instructions ont été données pour le contrôle des animaux et produits dérivés. Sensibilisation du personnel de l’aéroport de Niamey Mise à disposition de l’Aéroport international de Niamey et les postes frontaliers des fiches d’enquête sur les personnes en provenance des zones affectées. Mission Ministérielle de suivi des mesures de prévention aux frontières dans la région de Tillabéry Mises à disposition des Directions Régionales de la Santé de la version électronique de toutes les fiches et Guide générique OMS sur la lutte contre Ebola; Elaboration d’un dépliant pour l’information du public Réunion du Cluster Santé pour l’information des partenaires Santé Elaboration et validation du Plan de contingence national de lutte contre Ebola

33 Plan de contingence : Objectifs
Redynamiser les comités de gestion des épidémies ; Renforcer la surveillance épidémiologique dans le pays ; Renforcer les capacités des laboratoires dans le pays ; Renforcer les capacités de prise en charge des cas dans les services de santé du pays ; Sensibiliser la population, les communautés sur la maladie à virus Ebola.

34 Quelques liens utiles 1. Maladie à virus Ebola, Aide-mémoire N°103, Mars 2014 2. Guide OMS pour la préparation et la riposte aux épidémies de Fièvre hémorragique à virus Ebola  3. Interim Infection Control Recommendations for Care of Patients with Suspected or Confirmed Filovirus 4. Contrôle de l'infection en cas de fièvre hémorragique virale en milieu hospitalier africain 5. Flambées épidémiques de maladie à virus Ébola : Bulletins d'information 6. Règlement sanitaire international (2005);2e édition

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36 Nous vous remercions pour votre aimable attention


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