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La désertification médicale en milieu rural

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Présentation au sujet: "La désertification médicale en milieu rural"— Transcription de la présentation:

1 La désertification médicale en milieu rural

2 Il n’y a jamais eu autant de médecins
Source : CNOM, 2012 2012 : actifs soit +93% depuis 1979 Stagnation du nombre d’actifs progression du nombre de retraités

3 La progression devrait se poursuivre
Source : CNOM, 2012 Accompagnée par une féminisation croissante : 2006 2011 2017 53% 56% 59%

4 La médecine générale, pivot du système de soins (1)
46% des médecins en activité régulière Effectifs en baisse de 5% en 5 ans 59,7% en libéral exclusif mais un attrait croissant pour le salariat Source : CNOM, 2012 Source : CNOM, 2012

5 La médecine générale, pivot du système de soins (2)
une démographie vieillissante Âge moyen : 52 ans (ensemble des médecins : 51,5 ans) 60 ans et plus : 23,4% Moins de 40 ans : 12,4% Source : CNOM, 2012

6 France métropolitaine
A l’échelle du département, une situation relativement plus favorable en Meurthe-et-Moselle Densité, âge moyen, part des 55 ans et plus, proportion de femmes chez les médecins généralistes libéraux (données CNOM) Densité (/ hab) Age moyen Part des 55 ans et plus Proportion de femmes Meurthe-et-Moselle 93 51 33% 31% Meuse 63,9 52 48% 13% Moselle 63,3 38% 25% Vosges 77,5 46% 22% Lorraine 83,7 26% France métropolitaine 90,7 42% 29%

7 Une présence de MG dans les zones plutôt densément peuplées
Mais une répartition infradépartementale très inégale et entretenue par les dynamiques actuelles, fragilisant les conditions d’accès aux soins Une présence de MG dans les zones plutôt densément peuplées

8 Le renouvellement des MG libéraux en question
Une moindre appétence pour l’exercice libéral chez les récents inscrits (19% en Lorraine) Médecins généralistes récemment inscrits à l’Ordre, en Lorraine 7 en 20 ans – âge moyen : 43 ans Or, le premier recours = libéral essentiellement… Report de l’âge d’installation (40 ans) Source : CNOM, 2012

9 Une tendance à s’installer de préférence dans les zones plus densément peuplées
Des installations de préférence dans les zones urbaines (82,5% en France métro) Renforcement de la fragilité des territoires déjà moins pourvus

10 Au-delà des aspects quantitatifs, une pression supplémentaire exercée par :
Le vieillissement de la population La prévalence des maladies chroniques

11 La seule densité médicale est insuffisante pour apprécier les conditions d’accès aux soins
Paramètres autres que la densité (activité moyenne, structure par âge, concentration spatiale, contiguïté,…) Autres professionnels de santé de proximité Conditions d’accès aux médecins spécialistes, aux urgences, aux équipements, aux structures Spécificités des territoires et des populations

12 Quels territoires jugés prioritaires ?
Volet ambulatoire du SROS-PRS : zones de mise en œuvre des mesures destinées à favoriser une meilleure répartition géographique des professionnels de santé, des maisons de santé, des pôles de santé et des centres de santé Au plus proche des réalités du terrain 22 réunions départementalisées : préfecture, assurance maladie, Région, Département, Association départementale des maires et présidents d’EPCI, les URPS, Ordres professionnels, FEMALOR (maisons de santé), Union des pôles, Raoul-IMG (internes en médecine générale), représentants des usagers,… Une consultation en ligne au-delà du cadre réglementaire 2 contraintes nationales : un découpage géographique défini par l’INSEE ≤ 7,5% de la population Lorraine

13 En Lorraine, 24 bassins de services intermédiaires (7,5% de la population lorraine)
125 médecins généralistes libéraux en activité concernés, dont 83% sont éligibles à l’option conventionnelle « démographie médicale » (49% au plan national)

14 AU-DELA DU DIAGNOSTIC, LES MESURES

15 Une continuité dans le « Pacte Territoire Santé »
12 engagements pour lutter contre les déserts médicaux Changer la formation et faciliter l’installation des jeunes médecins engagement 1 | Un stage en médecine générale pour 100% des étudiants engagement 2 | bourses d’engagement de service public d’ici 2017 engagement 3 | 200 praticiens territoriaux de médecine générale dès 2013 engagement 4 | Un « référent installation » unique dans chaque région Transformer les conditions d’exercice des professionnels de santé engagement 5 | Développer le travail en équipe engagement 6 | Rapprocher les maisons de santé des universités engagement 7 | Développer la télémédecine engagement 8 | Accélérer les transferts de compétence Investir dans les territoires isolés engagement 9 | Garantir un accès aux soins urgents en moins de 30 minutes d’ici 2015 engagement 10 | Permettre aux professionnels hospitaliers et salariés d’appuyer les structures ambulatoires engagement 11 | Adapter les hôpitaux de proximité et responsabiliser les centres hospitaliers de niveau régional à l’égard de leur territoire engagement 12 | Conforter les centres de santé

16 L’ARS de Lorraine a anticipé cette feuille de route

17 Agir sur la formation, notamment :
répartition des postes d’internes entre spécialités : MG : 133 pourvus/137 offerts adéquation totale pour les autres spécialités développement stages de MG : % des étudiants de 2nd cycle développement des stages ambulatoires chez les internes de MG (326) : seuls48 stages d’IMG ouverts au CHU de Nancy mais plus de 55 stages ambulatoires (chez le praticien + SASPAS) encourager le développement de stages en périphérie dans des cabinets libéraux soutien de post-internat : financer la création de postes d’assistants spécialistes temps partagé pour les spécialités et les disciplines les plus déficitaires (fidéliser les internes formés en Lorraine) - recrutement : 6 en 2009, 7 pour 2010, 12 pour 2011, 9 pour spécialités concernées en 2012 : pédiatrie, neurologie, hépato-gastrologie, chirurgie-infantile, radiologie, gynécologie obstétrique, pédopsychiatrie favoriser l’exercice partagé entre activité libérale et activité en établissements Favoriser et accompagner l’évolution des métiers et des compétences (coopération entre PS) autorisation protocole échographie [médecins/ MEM], mise en œuvre locale du protocole ASALEE [méd/inf], acquisition d’un rétinographe au sein de la MSP de Bulgnéville [ophtalmo/orthoptiste] réflexion protocole AVK [méd/inf/pharmacien])

18 3 en Meurthe-et-Moselle : Einville-au-Jard, Bayon, Haroué
Et bien sûr les MSP 23 MSP ou structures apparentées : quasi-totalité créées/élaborées avant ARS 5 en Meurthe-et-Moselle Longwy, Mercy-le-Bas, Brin-sur-Seille, Cirey-sur-Vezouze, Magnières 13 projets retenus dans le plan national 3 en Meurthe-et-Moselle : Einville-au-Jard, Bayon, Haroué Etat des projets Projet multi-sites réalisé réflexion en cours de conception Nature des projets Pôle de santé Autre (maison médicale, antenne de maison de santé, etc) Financement abc : retenu au titre du plan national d’équipement en MSP Abc : entité (MSP ou autre) financée sur des fonds privés Maison de santé ou structure apparentée en cours d’opérationnalisation 30/01/2013

19 Les MSP : UN levier pour consolider l’offre de soins
Une forme d’exercice pluriprofessionnel RENOVEE : coordination formalisée dans un PROJET DE SANTE Lieu principal d’exercice d’au moins 2 MG et une profession médicale Une réponse à des attentes multiples Pour les professionnels de santé Pour la population Pour les élus Amélioration des conditions d’exercice et de vie (préoccupation nouvelle génération) Prise en charge coordonnée réunie en un même lieu Participation à la consolidation de l’offre de soins de proximité et à la politique d’aménagement du territoire …notamment des maladies chroniques Idée « assez convaincante » pour 89% des MG (enquête BVA pour Académie nationale de Médecine) 1ère préoccupation des populations rurales (Assise des Territoires ruraux, février 2009)

20 Les MSP : une dynamique historiquement soutenue en Lorraine
Région expérimentale en 2004 des initiatives locales élus et/ou PS soutenues par les pouvoirs publics une dynamique renforcée par un plan national d’équipement Mise en œuvre en région conjointe Préfet de Région / DGARS comité de sélection régional associant les préfets, le conseil régional, les conseils généraux, les URPS, les associations départementales des maires et présidents d’EPCI à fiscalité propre sélectionner les projets a pour des crédits nationaux de l’Etat à l’investissement Coordonner les différents financeurs publics de l’investissement Implantation – Projet de santé – Volet immobilier – Plan de financement

21 Mon projet est-il viable ?
Données : INSEE, Ordre, enquêtes ad hoc… ENQUETE TERRITORIALE => Accroître l’aire parfois

22 Les MSP : des soutiens financiers
Soutiens à l’investissement Fonds européens (150 à 250 K€) Crédits Etat nationaux FNADT-SG (en moyenne, €/projet) Crédits Etat déconcentrés (DETR – FNADT-VT) Conseil Régional (150 K€ max en Lorraine) Conseil Général (montant variable) Soutien à l’ingénierie et au fonctionnement pluriprofessionnel ARS (FIR : max € ) Soutien aux « actions innovantes » ENMR alternative au paiement à l’acte (nouveaux modes organisationnels ou formes de pec innovantes) ≤ 80% du coût total H.T

23 La répartition des soutiens publics à l’investissement (plan national)
LORRAINE FRANCE € H.T € H.T Europe et Etat (crédits nationaux et déconcentrés) Collectivités Territoriales (Région, Département) Autofinancement (commune ou EPCI)

24 UN CAHIER DES CHARGES POUR ACCOMPAGNER
Organisation des soins de 1er recours au sein de la structure et du territoire POUR L’ARS, au-delà de l’aménagement du territoire, - LE ZONAGE - LE PROJET DE SANTE !! Quelles coopérations ? PAS DE COQUILLE VIDE !!!! Liens avec l’hôpital, les réseaux ? Système d’information Projet de gestion Projet de prévention Amélioration des pratiques professionnelles LOYERS COMPAGNONAGE Accueil des jeunes professionnels ... UN CAHIER DES CHARGES POUR ACCOMPAGNER

25 Merci de votre attention


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