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11 Les salaires Mai 2012 Ils constituent un élément fondamental de la vie économique et sociale.

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1 11 Les salaires Mai 2012 Ils constituent un élément fondamental de la vie économique et sociale

2 22 Pour créer de la richesse nouvelle, il faut du travail humain qui, par sa force musculaire et intellectuelle, transforme le capital (machines, matériaux) mis à sa disposition, permettant de réaliser la valeur ajoutée. Ni la machine, ni largent ne créent de la valeur : De largent, en tant que tel, ne peut pas fructifier seul. Une machine non plus (même la plus sophistiquée) ne « produit » pas, en soi, de la valeur sans intervention humaine. Retour sur les fondamentaux…

3 33 La société capitaliste fait de la force de travail une marchandise, or c'est la seule dont lusage permet de créer une valeur supérieure à sa propre valeur. Le salaire exprime la valeur de la force de travail. Le niveau et lévolution des salaires correspondent au niveau du développement économique et social dun pays. (Cela explique la différence des salaires dans le temps, dans un pays comme la France, ainsi que les différences des salaires entre pays.) Retour sur les fondamentaux…

4 44 Le salaire exprime la valeur de lensemble des biens et services nécessaires pour la reproduction de la force de travail. Le salaire minimum correspond à ce qui est nécessaire pour assurer une vie décente. La définition dune vie décente est conditionnée par les luttes sociales. Exemple : il est aujourdhui admis que les travailleurs doivent avoir droit aux congés payés. Or, tel nétait pas le cas il y a moins de 80 ans. Cest grâce à leurs luttes que les travailleurs ont obtenu ce droit, acquis à tel point que personne nose le remettre ouvertement en cause. La conception de salaire est donc une construction sociale, définie par les luttes sociales opposées aux détenteurs de capitaux. Retour sur les fondamentaux…

5 55 La situation salariale en France aujourdhui…

6 66 Le poids de la précarité REVENU SALARIAL (en euros)ANNUELMENSUEL 10% des salariés gagnent moins de2 100175 25% …8 240687 50%...16 4101 368 75%...23 4901 958 90%...34 2702 856 95%...44 6703 723 99%...81 6206 802 MOYENNE24 5402 045 Revenu salarial : Somme de tous les salaires perçus par une personne au cours dune année donnée, nets de toutes cotisations sociales, y compris contribution sociale généralisée (CSG) et contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Source: Insee, Emploi et salaires, 2012

7 77 Une forte inégalité de salaires femmes - hommes Salaire net moyen en 2009 (en euros) Source: Insee, Emploi et salaires, édition 2012Lecture: dans le secteur privé le salaire des femmes est en moyenne 25% inférieur à celui des hommes. FemmesHommesEnsemble Écarts Secteur privéAnnuelMensuelAnnuelMensuelAnnuelMensuel (en %) Cadres38350319650090417446200385031 Professions intermédiaires23110192626850223825230210316 Employés et ouvriers17000141719250160418300152513 Ensemble21320177726740222824530204425 Secteur public Cadres30410253438600321733620280227 Professions intermédiaires2543021192685022382590021586 Employés et ouvriers1876015632024016871932016108 Ensemble23840198727520229325210210115

8 88 Pour peser sur les revendications, le patronat et lÉtat développent lindividualisation. Plus de la moitié des salariés sont concernés ; Des pratiques plus courantes dans les grandes entreprises ; Une forte hausse des sommes distribuées ; C'est actuellement 8 % de la masse salariale globale en France.

9 99 lindividualisation Ensemble de données en % Source : La Dares Taille de l'entreprise ParticipationIntéressementPlan Epargne Entreprise PERCO Au moins 1 dispositif 1 à 9 salariés 1,35,46,82,211,8 10 à 496,012,013,21,820,1 50 à 9956,824,230,33,364,9 100 à 24976,040,241,44,181,8 250 à 49978,753,152,86,186,6 500 à 99977,761,762,511,286,8 1000 ou +76,370,380,727,693,9 Ensemble 44,636,140,110,056,9

10 Notions de : - SMIC, - Salaires, - Salaires Brut - Salaires Net

11 11 Le SMIC, c'est pour le salaire minimum sans qualification ! Pour la CGT, le salaire de base minimum garanti, devrait être : niveau BEP / CAP : 1,2 fois le salaire minimum de première embauche sans qualification, soit 2 040 brut ; niveau Bac : 1,4 fois le salaire minimum de première embauche sans qualification, soit 2 380 brut ; niveau BTS / Deug / DUT : 1,6 fois le salaire minimum de première embauche sans qualification, soit 2 720 brut ; niveau Licence / Maîtrise : 1,8 fois le salaire minimum de première embauche sans qualification, soit 3 060 brut ; niveau Bac + 5 / Ingénieur :2 fois le salaire minimum de première embauche sans qualification, soit 3 400 brut ; niveau Doctorat : 2,3 fois le salaire minimum de première embauche sans qualification soit 3 910 brut.

12 12 Le SMIC, pour la CGT Pourquoi un SMIC à 1 700 euros brut revendiqué en 2012 ? Dès lorigine, le taux du SMIC revendiqué par la CGT a été lié à la réponse aux besoins élémentaires, le plus souvent incompressibles. Au tout début, la CGT a pris comme base revendicative un budget type (élaboré et adopté en 1953 par la Commission supérieure des conventions collectives). Dès 1954, lévaluation de ce budget type était de 21 à 31 % supérieure au SMIG. Depuis, cette différence sest maintenue : en 1970, le salaire minimum revendiqué par la CGT était supérieur de 27 % au SMIG en 1982, lécart était de 20 % en 1992, de 30 % en 2001 et 2002, de 21 % en 2006, de 20 % en 2008, de 21 % En 2011, de 25 %

13 13 Le salaire comporte deux parties : Le salaire net: directement versé au salarié; Les cotisations sociales: cest la partie du salaire mise dans un « pot commun ». Les cotisations sociales forment une partie du salaire qui, au lieu dêtre directement versée au salarié, sert à financer la protection sociale. Elles constituent la partie socialisée du salaire. Elles ne sont pas du « salaire différé » qui ignore totalement la logique de solidarité et de mise en commun. Les cotisations sociales dites « patronales » font aussi partie intégrante du salaire. Le patronat présente cette partie du salaire comme une « charge » pesant sur les entreprises. Cest faux car elle nourrit une bonne partie de leur carnet de commande (industries pharmaceutiques, pouvoir d'achat des ménages...). Les salaires : Net et Brut.

14 14 Conscient que la « part employeur » des cotisations fait partie intégrante du salaire, le patronat exerce une forte pression pour réduire cette part. Pour le satisfaire, lÉtat prend en charge une partie de ces cotisations. Or, cette politique coûte, en année pleine, 30 milliards deuros au budget de lÉtat, sans résultats probants en matière demploi. Cette politique est aussi coûteuse pour la Sécurité sociale qui perd les cotisations des « mesures non compensées » par lÉtat Les salaires : Net et Brut.

15 15 Pourquoi il faut augmenter les salaires aujourdhui ?

16 16 Il faut augmenter les salaires pour… rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée en faveur des travailleurs, réduire les inégalités croissantes des salaires, améliorer véritablement le pouvoir dachat, assurer une vie décente à tous les travailleurs, compatible avec les exigences de notre temps, augmenter la consommation des ménages qui est le principal moteur de lactivité économique, accroître les ressources de la Sécurité sociale, des caisses de lÉtat et des retraites.

17 17 La hausse des salaires est nécessaire pour rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée en faveur des travailleurs. La part des salaires dans la valeur ajoutée a chuté de 10 points dans les années 1980. Rien que dans les sociétés non financières (industrie et services hormis banques et assurances), chaque point de la valeur ajoutée représente 10 milliards deuros par an. Dans ces entreprises, depuis vingt ans, chaque année, 100 milliards deuros supplémentaires passent du camp du travail à celui du capital.

18 18 Mission présidée par Jean-Philippe Cotis, Directeur général de lInsee 13 mai 2009 Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France

19 Partage de la valeur ajoutée, E xcédent B rut d' E xploitation et Salaires en France

20 20 La hausse des salaires est indispensable pour réduire les inégalités croissantes des salaires. Ces dernières années, les inégalités salariales ont fortement augmenté. Un nombre de plus en plus important de salariés sont payés au voisinage du SMIC. Par contre, les hauts et les très hauts salaires (notamment les 10 % et les 1 % les mieux rémunérés) ont fortement augmenté.

21 21 Une forte hausse des hauts et des très hauts salaires.

22 22 Une forte hausse des hauts et des très hauts salaires.

23 23 Des dirigeants dentreprises plus généreux avec eux-mêmes quavec les salariés. Sur les 5 dernières années: Rémunérations des patrons du CAC 40 = +34 % (+ 13% pour les rémunérations des salariés de ces entreprises ); les effectifs de ces entreprises ont progressé de +10%, essentiellement entre 2006 et 2008, mais… plus d1/3 de ces emplois sont précaires (CDD, temps partiels).

24 24 La hausse des salaires est nécessaire pour améliorer véritablement le pouvoir dachat des salariés. Le pouvoir dachat dépend de deux facteurs : le revenu disponible et lévolution des prix. Le revenu disponible : Il représente lensemble du revenu dun individu ou dun ménage (y compris les revenus sociaux monétaires perçus) après paiement des impôts. Au niveau de lensemble de léconomie, les revenus issus du travail constituent aujourdhui 62 % du revenu total des ménages. Or, la part des revenus sociaux ne cesse daugmenter (allocations,…) et l'on sait qu'une société où la part des revenus sociaux tend à augmenter (à cause de la faiblesse des salaires et de lemploi) est sans avenir.

25 25 Les gouvernements prétendent que la baisse de limpôt sur le revenu améliore le pouvoir dachat. Or, cette baisse profite surtout aux riches De plus, la baisse des impôts réduit les moyens des services publics qui sont financés par les impôts. Le repli des services publics entraîne des dépenses nouvelles, directement à charge des ménages. Ce qui réduit leur pouvoir dachat. Le meilleur moyen daméliorer le pouvoir dachat des ménages est daugmenter les salaires. Améliorer véritablement le pouvoir dachat des salariés.

26 26 La hausse des salaires est nécessaire pour assurer une vie décente à tous les travailleurs, compatible avec les exigences de notre temps. Les dépenses pré-engagées représentent en moyenne 45 % du budget des ménages en 2006, contre 41 % en 2001. Ex: mensualités de crédits, logement, eau, électricité, gaz, frais dassurances, dépenses liées aux télécommunications… Pour une majorité de salariés, la hausse des dépenses pré- engagées se fait au détriment des dépenses incontournables (alimentation, santé, culture…). Cela entraîne un abaissement du niveau de vie avec des situations de pauvreté inquiétantes. (8 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté).

27 27 La hausse des salaires est nécessaire pour accroître la consommation et accélérer la croissance économique. La consommation des ménages compte pour 57 % du PIB. Lévolution du PIB dépend donc largement de cette consommation. Au cours des années 2000, la consommation des ménages explique deux tiers de la croissance de lactivité économique en France. Un fait : la croissance économique suit lévolution de la consommation.

28 28 Accroître la consommation pour accélérer la croissance économique.

29 29 Le travail coûte cher en France. FAUX ! Les entreprises nont pas les moyens pour augmenter les salaires sans perdre leur compétitivité. FAUX ! 2 affirmations du patronat répétées en boucle par les médias, aux ordres des libéraux.

30 30 La France, le pays où le travail ne coûte pas si cher que cela. Source: Insee, Emploi et salaires, 2012 Coût horaire de la main d'œuvre en 2008 IndustrieServices Zone euro27.8225.72 Portugal9.8912.80 France30.1232.08 Allemagne33.3726.81 Belgique36.7035.74 Danemark34.7636.93 Le « coût du travail » en France, y compris les cotisations sociales, se situe dans la moyenne des pays qui ont à peu près le même niveau de développement économique et social. En revanche, la France se situe dans le peloton de tête en ce qui concerne la productivité apparente du travail.

31 31 Ce qui handicape la France, ce nest pas le « coût du travail » mais bien les prélèvements financiers.

32 32 Ce qui handicape la France, ce nest pas le « coût du travail » mais bien les prélèvements financiers.

33 33 Les principaux concurrents de la France sont les pays à hauts salaires. Contrairement à une idée reçue et largement répandue par le patronat et les libéraux, les produits français sont surtout concurrencés par ceux provenant des pays, tels lAllemagne, qui ont un niveau de développement économique et social proche du nôtre. La concurrence des pays à bas salaires est pour lessentiel circonscrite à un nombre limité de secteurs où une stratégie industrielle délibérée a choisi d'affaiblir le potentiel de la France.

34 34 En pleine crise économique et sociale, les entreprises donnent la priorité aux dividendes. Ainsi, avec un CAC 40 qui a réalisé 86 mds de bénéfices en 2011 : 37 mds ont été versés aux actionnaires. (chiffres provisoires; Les Échos, 5/01/2012) En pleine crise, les dividendes distribués aux actionnaires augmentent par rapport à 2007. Taux de distribution des bénéfices: 2007: 37% 2008: 44% 2009: 62% 2010: 48% 2011: 43% En pleine crise, quelles sont les choix du patronat ?

35 35 En pleine crise, quelles sont les choix du patronat ? Répartir les dividendes aux actionnaires !

36 36 Le gouvernement doit aussi assumer sa responsabilité… En tant quemployeur, lÉtat doit mettre fin au gel des traitement dans la fonction publique. Il peut, et doit, augmenter le Smic au-delà du minimum légal ainsi que les pensions de retraite, les indemnité du chômage et les minima sociaux. En pleine crise, quelles sont les choix du gouvernement ?

37 37 «Pour sortir de la crise, il faut augmenter les salaires aujourd'hui. Le gouvernement pourrait donner ici l'exemple, en mettant fin au gel des traitements dans la fonction publique et en augmentant le Smic au-delà de l'obligation légale… » Extraits de la déclaration du groupe de la CGT au Conseil économique, social et environnemental au sujet de lavis sur létat de la France, 2012 En pleine crise, quelles sont les choix du patronat ?

38 38 Les « Niches fiscales et sociales » dont bénéficient les entreprises. Coût total : 172 milliards deuros, soit 5 fois plus que limpôt sur les sociétés. (Chiffre 2010, Conseil des prélèvements obligatoires, Entreprises et « niches » fiscales et sociales, octobre 2010). Niches fiscales : 35 Md : dépenses fiscales (293 mesures), soit 14 % de recettes fiscales nettes de lÉtat. 71 Md : mesures dérogatoires déclassées. Niches sociales (91 dispositifs) : 66 Md, soit 15 % des recettes de la Sécurité Sociale, dont 31,5 Md sous la forme dallègements généraux et dexonérations ciblées.

39 39 La situation à la SNCF…

40 40 En matière salariale, la rigueur mise en œuvre par Jacques Delors en 1982 a instauré de manière durable une modération salariale fondée sur la dés-indexation entre le Point 100 et les Prix, Depuis : les augmentations salariales sont fixées dans laccord salarial. toute clause dindexation est interdite. La désindexation des salaires… à la SNCF aussi !

41 41 Le « point 100 » Le point 100 (de la grille) est une référence conventionnelle (de principe) dont la valeur devrait correspondre au salaire dembauche sans qualification (SMIC). Sur ce principe, la CGT affirme que cest sur le point 100 que repose notre système salarial, destiné à assurer un juste paiement des qualifications, et que celui-ci détermine tous les salaires de lentreprise. La dévalorisation continue du point 100 a tiré lensemble des salaires (et donc des pensions) vers le bas, en obligeant la SNCF à prendre régulièrement des mesures dites « bas salaires ».

42 42 19828,75%9,70% 19839,30%9,30% 19845,00%6,70% 19854,50%4,70% 19860,00%2,10% 19872,10%3,10% 19882,20%3,10% 19892,70%3,60% 19902,50%3,40% 19912,80%3,10% 19922,80%2,00% 19930,00%2,10% 19942,00%1,60% 19951,20%2,10% 19961,70%1,70% 19971,00%1,10% 19980,90%0,30% 19990,00%1,30% 20000,80%1,60% 20011,60%1,40% 20021,60%2,30% 20030,00%2,20% 20041,80%2,10% 20051,80%3,00% 2006 1,80% 1,60% 20071,50%2,60% 20081,50%2,50% 20090,30%0,90% 20100,90%1,80% 20110,90%2,50% Années / Salaires / Prix Les augmentations de salaires sous-estiment le plus souvent celles des prix… sans possibilité de rattrapage !

43 43 LE CONTENTIEUX SALARIAL Il s'agit de laugmentation nécessaire pour que le Point 100 retrouve le niveau de Pouvoir dAchat quil avait fin 1981. C'est à dire avant la désindexation… Ce contentieux résulte du cumul des écarts entre les augmentations du Point et celles des prix. Ce contentieux traduit la dévalorisation du Point

44 44 Contentieux salarial, il s'accroît sur les 3 dernières années

45 45 La DEVALORISATION du POINT Elle amène une baisse du Pouvoir dAchat pour tous. Elle tire tous les salaires et toutes les pensions vers le bas, doù une «smicardisation» des cheminots. Depuis le 1er janvier 2012, le salaire minimum à la SNCF est sous le SMIC !! Elle engendre une vaste zone de bas salaires (mesures bas salaires).

46 46 La dégradation de la rémunération des salaires à la SNCF (« une smicardisation des salaires ») sest accélérée depuis la désindexation, des salaires sur les prix, en 1982 : plus de 20% de perte de la valeur du point 100 depuis cette date. (avant cette date, laugmentation annuelle de la valeur du point 100 était au moins égale à laugmentation des prix !) Cest cette perte de la valeur du point 100, depuis 1982, que la CGT définit comme le « contentieux salarial » qui légitime la revendication daugmentations générales de salaire, permettant à la valeur du point 100 de retrouver son niveau de « pouvoir dachat » quil avait en 1981. Ce seul rattrapage permettrait de porter le salaire minimum à la SNCF à près de 1700. DEVALORISATION DU POINT

47 47 Les REVENDICATIONS de la CGT Rattrapage des pertes cumulées (contentieux salarial) avec comme première étape +6% ; Salaire minimum dembauche et minimum de pension à 1700 ; Transformation de la PFA en un véritable 13ème mois (inclure la prime de travail) pour tous ; Ouverture de négociations sur : Les primes de travail Les déroulements de carrière Les EVS (avec revalorisation des indemnités) Suppression des gratifications exceptionnelles (GIR, GEXCI,…) mais revalorisation de la gratification de vacances et alignement du taux de lIR des zones 2 et 3 sur celui de la zone 1 avec intégration dans le traitement ; Retour de la péréquation des pensions sur les salaires,…

48 48 Les moyens existent pour nos revendications ! De 1981 à 2008, la masse salariale réelle a baissé de plus de 168 % De 1981 à 2008, la productivité a augmenté de plus de 82% (à pondérer avec effet sous-traitance). En 2008 et 2011, la SNCF a versé à l'État un «dividende» de 514 M d (alors quelle éponge la dette de l'État, via les péages)… Entre 1997 et 2012, la hausse des péages a été de 2 600 M (+ 288 %), soit léquivalent dune augmentation des salaires de +48 % ou de 70 900 emplois !

49 49 Les moyens existent pour nos revendications !

50 Résultat EPIC (NF) en Millions duro 20112007Écarts en %Écarts en M d' Chiffre Affaires19 653 17 406+ 12,9 + 2 247 Production immobilisée stockée 1 2331214 Achats et Charges Externes dont péages RFF - 9 404 - 8 119 + 15,8 - 1 205 Valeur Ajoutée + 11 481 + 10 501+ 9,3+ 980 Autres produits dexploitation + 274 + 101 Impôts, Taxes et assimilés - 881 - 707 + 24,6 - 174 Charges de Personnel - 8 804 - 8 229 + 6,98- 575 Excédent Brut dExploitation (EBE) + 2 070+ 1 665 + 24,3+ 405 Dotations amortissements et provisions - 977 - 835+ 17- 142 Autres charges de gestion - 35 - 25 Résultat dexploitation + 1 057 + 806 + 31,1+ 251 Extrait des comptes de résultats de lEPIC où lon peut remarquer que : - la plus faibles progression concerne le personnel - les plus fortes progressions concernent les impôts et taxes, lEBE et ACE

51 51 Évolution des dix plus grosses rémunérations globales à la SNCF (+16.8% entre 2006 et 2009)

52 04/06/12 Maîtrise de la masse salariale Le 14/12/2010

53 04/06/12 Maîtrise de la masse salariale : les notations en qualification Évolution de la structure des qualifications entre 1999 et 2010 : le nombre de cadres a augmenté de 23% pour un effectif entreprise diminuant de 14% le niveau hiérarchique moyen des cadres a augmenté de + 16% de F, + 40% de G et + 45% de H les maîtrises ont augmenté de 7 % les agents du collège exécution ont diminué de 31% lentreprise a octroyé plus de 8000 promotions en qualifications (hors attachés) en 2009 pour un impact sur la masse salariale de 0.47% (E xtrait du diaporama réalisé par la Direction SNCF le 14/12/2010 pour présenter son objectif de maîtriser la masse salariale.)

54 54 Pour qui lINTERESSEMENT est-il intéressant ? Pour leurs promoteurs, ce serait des idées modernes destinées à améliorer le Pouvoir dAchat des salariés… 1955 : le décret du 20 mai institue un intéressement des salariés à laccroissement de la productivité. 1959 : avec lordonnance du 7 janvier, De Gaulle instaure lintéressement des travailleurs à lentreprise. 1967 : lordonnance du 17 août met en place «la participation des salariés aux fruits de lexpansion des entreprises» et les Plan Épargne Entreprise. PAR LA LOI ET LE CODE DU TRAVAIL (articles L3311-1 et suivants), LA SNCF EST CONCERNEE ! LINTERESSEMENT EST : Facultatif, Collectif, Aléatoire, Ne figure pas sur la fiche de paie

55 55 LINTERESSEMENT Cest une prime liée aux « performances » de lentreprise : ECONOMIQUES, FINANCIERES, PRODUCTIVES. Tous les salariés en bénéficient sous conditions (de durée de présence dans lentreprise notamment) SA MISE EN PLACE NECESSITE UNE NEGOCIATION ENTRE LA DIRECTION ET LES ORGANISATIONS SYNDICALES, conclue par SIGNATURE DUN ACCORD COLLECTIF.

56 56 Mais ce nest pas un accord salarial ! Accord salarial : Sil est insuffisant, on ne le signe pas… mais on ne le dénonce pas. On tente de laméliorer par laction ! Accord intéressement : Le versement de la prime exige des contreparties de la part des salariés ! Il ny a aucune possibilité damélioration…

57 57 LINTERESSEMENT POUR LE SALARIE : Il NE RENTRE pas dans le SALAIRE LIQUIDABLE. Il EST SOUMIS a CSG ET CRDS. Il EST IMPOSABLE (sauf si placé dans un PEE). POUR LENTREPRISE: PAS DE COTISATIONS SOCIALES ; PAS DE TAXES ; DEDUCTIBLE DE LIMPOT. QUE DES AVANTAGES !

58 58 POUR 100 (BRUT) SUR LE SALAIRE, SOUS FORME DAUGMENTATION GENERALE, donc PERENNE ET LIQUIDABLE : Pour le salarié : Pour la SNCF : SALAIRE BRUT : + 100 « PART PATRONALE » DES COTISATIONS SOCIALES 61 Moins les cotisations, 16 reste 84 «COUT» TOTAL POUR LA SNCF 161 RESSOURCES POUR LE SALAIRE SOCIALISE : 77 LINTERESSEMENT

59 59 POUR 100 SOUS FORME DE PRIME DINTERESSEMENT, (donc ponctuelle et non liquidable): Pour le salarié : Pour la SNCF : UNE PRIME DE 100 PAS DE COTISATIONS SOCIALES Moins les retraits CSG et CRDS soit 8 Il reste 92 Soit 8 de plus quavec laugmentation générale «COUT» TOTAL POUR LA SNCF 100 LE SALAIRE SOCIALISE A, LUI, PERDU 69 LINTERESSEMENT

60 60 Un gain apparent de 8 !? Les gains réalisés sur les cotisations sociales pèsent sur le financement de la protection sociale… Or, ce sont les salariés qui en sont victimes : soit les prestations servies sont réduites… et ils compensent en prenant sur leur salaire ! soit les cotisations augmentent… et leur salaire net est réduit ! Cest donc bel et bien une fausse solution… pour un vrai problème de pouvoir dachat !

61 61 Lintéressement se calcule à partir de lEBE ? LExcédent Brut dExploitation (EBE). Il résulte de la différence entre : les produits dexploitation (trafic, compensations, contributions, rémunération par RFF…) et les charges dexploitation (personnel, achats et charges externes, impôts et taxes…)

62 62 LINTERESSEMENT et la Baisse des produits Si les produits baissent, suite à recul des trafics (conjoncture économique, concurrence…) ou à réduction des contributions, ou à diminution de la rémunération de RFF : donc lEBE baisse donc: perte de lintéressement !!! Accepter de sadapter (emplois, salaires…) sans faire grève !

63 63 LINTERESSEMENT et l Augmentation des charges Si les charges augmentent (suite à de fortes augmentations de lénergie, des péages à RFF, des charges externes, des impôts et taxes…) : lEBE baisse ! donc: perte de lintéressement ! Accepter de sadapter (emplois,…) sans faire grève !

64 64 Quelle possibilité dintervention pour le personnel ? Vouloir peser par la grève pour améliorer les salaires et les déroulements de carrière, lemploi et les conditions de travail, la situation des retraités… : cest réduire lEBE ! Risque de perte de lintéressement !!! Ne plus revendiquer !

65 65 Pas d'autre vraie solution que laction pour nos revendications sur les salaires ! Lenjeu réside donc dans la syndicalisation pour accroître lefficacité des mobilisations afin de: Gagner dautres choix à la SNCF; Peser sur les choix du gouvernement. En guise de conclusion :


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