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Tunis, le 11 Mai 2010 MARCHÉ COMMUN MAGHRÉBIN : QUELLES PERSPECTIVES ?

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1 Tunis, le 11 Mai 2010 MARCHÉ COMMUN MAGHRÉBIN : QUELLES PERSPECTIVES ?
- Le Commerce et les Services stimulants de la circulation des investissements  Tunis, le 11 Mai 2010

2 SOMMAIRE CADRE REGLEMENTAIRE DE LA COOPERATION ECONOMIQUE ET COMMERCIALE MAGHREBINE LES ECHANGES COMMECIAUX LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS (IDE) BENCHMARK E. LA CORRELATION ENTRE BIENS/SERVICES ET LE FLUX D’INVESTISSEMENT F. LES DEFITS ET ATOUTS DES MEMBRES DE L’UMA 1

3 A Un cadre réglementaire et des accords commerciaux et tarifaires existent mais qui peinent à prendre de l’ampleur. Création de l’Union du Maghreb Arabe La déclaration instituant la création de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) a été signée à Marrakech le 17 février 1989. Elle regroupe : la Mauritanie, la Libye, la Tunisie, l’Algérie, et le Maroc. Elle vise notamment à : Renforcer les liens entre les Etats membres Réaliser le progrès et la prospérité des ses Etats Poursuivre une politique commune dans différents domaines Œuvrer progressivement à la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux En parallèle, deux conventions ont été conclues par les pays maghrébins, les 23 juillet 1990 et 10 mars 1991, sur l’échange de produits agricoles : édification progressive d’une union douanière en vue de réaliser un marché agricole commun (exonération des droits de douane, impôts et taxes…). 2

4 A Les pays ont des difficultés à ratifier l’ensemble des accords. Ce sont de multiples accords bilatéraux qui sont signés. Entre le Maroc et la Tunisie L’accord signé entre le Maroc et la Tunisie du 16 Mars 1999, prévoit la création d’une zone de libre échange Entre la Tunisie et l’Algérie Le cadre juridique des échanges entre la Tunisie et l’Algérie est régi par l’accord commercial de 1981, complété par l’accord additionnel de 1984 prévoyant la franchise des droits de douane et des taxes d’effets équivalents pour les produits ayant un taux d’intégration minimal de 50% Entre le Maroc et l’Algérie Le Maroc a signé avec l’Algérie, le 14 mars 1989, un accord qui prévoit, entre autres, l’exonération des droits de douane, la facilitation des procédures des échanges (délivrance d’autorisation), l’octroi de la priorité en matière de transport… 3

5 A La multiplication des accords commerciaux entre les pays maghrébins ne s’est pas traduite par une libéralisation suffisante des échanges. Il existe des obstacles à la réalisation de l’intégration maghrébine. (1/2) Défauts de convergence des politiques économiques Jusqu’aux années 1980, les pays maghrébins avaient en commun une tradition de forte emprise de l’Etat sur l’économie, en ligne avec le modèle de développement autocentré qu’ils avaient adoptés. Depuis, ils ont initié un mouvement général d’ouverture et de libéralisation économique à des rythmes différents. Faiblesse des infrastructures de transport Des problèmes liés à l’infrastructure des transports s’opposent à la réalisation d’opportunités commerciales entre les partenaires maghrébins. L’absence quasi-totale de lignes directes de transport terrestre ou maritime, génère des surcoûts et limite la compétitive prix des produits échangés. 4

6 A La multiplication des accords commerciaux entre les pays maghrébins ne s’est pas traduite par une libéralisation suffisante des échanges. Il existe des obstacles à la réalisation de l’intégration maghrébine. (2/2) Cadre institutionnel incomplet Le cadre institutionnel est encore loin des standards internationaux. Dans certains secteurs, le manque de concurrence fait apparaitre des situations de rente au détriment de la compétitivité sur les marchés internationaux. Manque d’information sur le régime préférentiel En raison de ce déficit informationnel, les exportateurs maghrébins ont un faible usage des conventions commerciales et tarifaires conclues aux les autres pays maghrébins. 5

7 A Les pays du Maghreb se désunissent sur la question de la création de la future zone euro-méditerranéenne de libre-échange L'accord d'Agadir est un prélude à la future zone euro-méditerranéenne de libre-échange. Signé le 25 février 2004, il crée une zone de libre échange arabe, qui regroupe actuellement l'Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie. Initiative soutenue par la Commission européenne via un programme de 4 millions d'euros. Mais l'Algérie a opposé un refus aux sollicitations de l'UE et de ses voisins maghrébins. Le Liban avait entamé des consultations en vue de son adhésion à l'accord d'Agadir auquel sont, en principe, éligibles, tous les pays arabes riverains de la Méditerranée et liés à l'UE par un accord de libre échange (officiellement, accord d'association). 6

8 LES ECHANGES COMMECIAUX
CADRE REGLEMENTAIRE DE LA COOPERATION ECONOMIQUE ET COMMERCIALE MAGHREBINE LES ECHANGES COMMECIAUX LES INVESTISSEMENTS DIRECTS A L’ETRANGER BENCHMARK E. LA CORRELATION ENTRE BIENS/SERVICES ET LE FLUX D’INVESTISSEMENT F. LES DEFITS POUR LES MEMBRES DE L’UMA 7

9 B Les échanges commerciaux à l’extérieur des pays de l’UMA est en progression. Source : Direction Générale des douanes Source : Institut National Statistique Le commerce extérieur du Maroc (en Millions $ US) L’Algérie exporte davantage qu’elle n’importe. Le Maroc et la Tunisie importent davantage qu’il n’exportent (en 2008, ratio de 1,7 pour le Maroc et 1,3 pour la Tunisie). 8 Source : Offices des Changes

10 B Les échanges commerciaux entre le Maroc et le reste de l’UMA sont en augmentation. Le volume des échanges s’élevait à Millions de Dirhams (1328 Millions $ US) en Ils restent cependant très faibles par rapport aux échanges mondiaux. Entre 2004 et 2008, les échanges commerciaux entre le Maroc et le reste de l’UMA ont été multipliés par 2,8. En 2008, ces échanges ont atteints Millions de Dirhams (dont 8831,4 Millions de Dirhams d’importations) En 2008, les importations provenant de l’UMA représentaient que 9% des importations totales. Les exportations vers l’UMA représentaient, quant à elles, 1,5% du total des exportations. Source : Offices des Changes 9

11 B Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Algérie et le Maroc et la Tunisie ont atteints un montant de 9 965,6 Millions de Dirhams (1 172 Millions de $ US). L’ Algérie et la Tunisie sont les 2 principaux partenaires du Maroc. Le Maroc importe principalement de l’Algérie et de la Tunisie. Les échanges avec la Tunisie atteignent 2 570,5 Millions de Dirhams (dont 1 875,9 millions de Dirhams d’importations) Source : Offices des Changes 10

12 B Les échanges commerciaux entre le Maroc et la Libye et la Mauritanie sont également en augmentation mais nettement moins importants. Les échanges du Maroc avec la Libye et la Mauritanie sont moins importants. En 2008, ils sont, pour la Libye, de l’ordre de 1183,6 Millions de Dirhams (140 Millions de $ US) et de 439,5 Millions de Dirhams (52 Millions de $ US). Les échanges entre le Maroc et la Mauritanie sont essentiellement des exportations (90% des échanges) Source : Offices des Changes 11

13 B La structure sectorielle des échanges entre les pays maghrébins est largement dominée par les produits énergétiques La part des produits énergétiques dans les échanges intra-maghrébins s’est accrue passant de 31,9% en 1990 à 43% en 2008. En revanche, la part des secteurs d’activités (matériaux de construction, produits mécaniques-électriques, textile, biens agricoles) pour lesquels le Maroc et la Tunisie disposent traditionnellement d’un avantage comparatif certain, a tendance à se replier. => De ce point de vue, les possibilités de diversification régionale seraient importantes. Source : CHELEM 12

14 B Les échanges intra-maghrébins restent faibles, par rapport aux autres regroupements régionaux (1/2) Le commerce global intra-maghrébin se limitait, en 2009, à 1,2% des échanges extérieurs de la zone. Par comparaison, le commerce intra-zone représentait 32,7% des échanges de l’Union Européenne, 11% de l’ASEAN, 14,6% des PECO et 7,9% des pays du MERCOSUR. Le commerce intra-maghrébin demeure encore faible par rapport aux échanges des pays de l’UMA avec l’Union Européenne. En moyenne, les pays de la région exportaient près de 51 fois plus vers l’Union Européenne que vers le Maghreb. L’examen de la structure sectorielle des échanges commerciaux entre les pays maghrébins montre aussi que les échanges intra-maghrébins sont essentiellement unilatéraux* * Échanges unilatéraux : chevauchement nul ou non significatif entre les exportations et les importations. Source : Ministère de l’Economie et des Finances – Direction des Etudes et des Prévisions Financières – Octobre 2008 13

15 B Les échanges intra-maghrébins restent faibles, par rapport aux autres regroupements régionaux (2/2) Hors hydrocarbures, le volume des échanges réalisés par l’Algérie avec les pays maghrébins est marginal. Le Maroc est faiblement présent sur le marché tunisien des produits pour lesquels il dispose d’un avantage comparatif, notamment les produits de la mer qui sont quasi- exclusivement importés d’Italie. L’essentiel des achats algériens de textile s’effectue auprès de la Turquie, de la Chine et de l’Espagne. Le Maroc et la Tunisie se sont que faiblement présents sur le marché algérien. * Échanges unilatéraux : chevauchement nul ou non significatif entre les exportations et les importations. Source : Ministère de l’Economie et des Finances – Direction des Etudes et des Prévisions Financières – Octobre 2008 14

16 Les raisons de la faiblesse du commerce intra-régional (1/2)
Caractère similaire des économies maghrébines. Le potentiel des échanges intra- maghrébins semble être partiellement freiné par le caractère similaire de certains pays en l’occurrence le Maroc et la Tunisie. L’indice Finger-Kreinin* montre que, sur le marché de l’Union Européenne, le degré de similitude des exportations de la Tunisie par rapport aux exportations marocaines dépasse les 70%. Faible complémentarité structurelle. La faible complémentarité structurelle des échanges maghrébins justifie en partie le niveau et l’évolution observés des parts de marché. La complémentarité intra-maghrébine apparait bien faible. Elle s’est établie à 0,738 en A titre de comparaison, l’indice de complémentarité intra-Union Européenne des de 0,48. * Indice Finger-Krenin : reflète le degré de similitude des exportations de deux pays sur le marché d’un même partenaire. * La Valeur de l’indice de complémentarité varie entre 0 et 1 et plus la valeur des proche de 0, plus la complémentarité est grande. Source : Ministère de l’Economie et des Finances – Direction des Etudes et des Prévisions Financières – Octobre 2008 15

17 Les raisons de la faiblesse du commerce intra-régional (2/2)
Faiblesse des infrastructures de transport absence quasi-totale de lignes directes des transport terrestre ou maritime qui génère des surcoûts et limite la compétitivité-prix des produits échangés. faible qualité des infrastructures de chargement et déchargement les coûts de shipping se sont accrus ce qui restreint l’accès aux services portuaires pour les compagnies privées. Cadre institutionnel incomplet , implémentation de la législation est encore loin des standards internationaux Dans certains secteurs, le manque de concurrence fait apparaitre des situations de rentre au détriment des consommateurs mais également de la sphère productive. => moindre compétitivité sur les marchés internationaux. 16

18 LES ECHANGES COMMECIAUX
CADRE REGLEMENTAIRE DE LA COOPERATION ECONOMIQUE ET COMMERCIALE MAGHREBINE LES ECHANGES COMMECIAUX LES INVESTISSEMENTS DIRECTS A L’ETRANGER BENCHMARK E. LA CORRELATION ENTRE BIENS/SERVICES ET LE FLUX D’INVESTISSEMENT F. LES DEFITS POUR LES MEMBRES DE L’UMA 17

19 C Les flux d’IDE à destination des pays du Maghreb ont fortement progressé. En 2008, ils atteignent Millions de $ pour la zone UMA. Les atouts des pays maghrébins en matière d’attractivité de l’IDE résident dans : la robustesse de leurs équilibres macro-économiques, notamment en matière de contrôle de l’inflation et du déficit budgétaire. la réalisation des réformes structurelles (réforme fiscale, réduction des barrières douanières, libéralisation des prix…) la disponibilité et le coût modéré de la main-d’œuvre. la proximité des marchés et des centres de décisions européens. Source : CNUCED 18

20 Des inégalités dans les pays de l’UMA quant aux IDE.
C Des inégalités dans les pays de l’UMA quant aux IDE. En Mauritanie, les IDE sont faibles et en baisse, entre 2005 et 2008, ils sont passés de 814 millions de $ US à 103 millions de $ US. En 2008, ils ne représentent moins de 1%. Les IDE en Algérie, au Maroc et en Tunisie suivent une croissance plus régulière (mise à part la Tunisie qui a connu un « boom » en 2008). Les IDE de la Libye ont été multipliés par 2 entre 2005 et 2008. Source : CNUCED 19

21 C Les facteurs qui handicapent l’attractivité des IDE des pays maghrébins peuvent être regroupés en trois grandes composantes. d’ordre institutionnel Lourdeur administrative Déficience des institutions nationales (en particulier de l’appareil légal et judiciaire faible niveau de développement des infrastructures d’ordre économique et financier croissance économique globalement en dessous des performances moyennes de l’ensemble des pays en voie de développement absence d’intégration régionale entre les pays peu de soutien de la part des marchés financiers à l’investissement productif systèmes bancaires maghrébins faiblement concurrentiels d’ordre social en termes de qualité de la main d’œuvre maghrébine taux de croissance moyen de PIB par habitant demeure faible et contraste avec les bons résultats affichés par les pays émergents qui ont réussi les intégration à l’économie mondiale. 20

22 C ZOOM sur le Maroc : les IDE préviennent essentiellement de l’Europe et du Golfe, les investissement intra-UMA restent marginaux (1/2) Carte des flux cumulés d'IDE par région d‘origine et destination [Mrd €, ] Facteurs d‘investissements Europe 36% € 19,6 Mds  UMA = 54,3 Mds € Prépondérance des investissements “Verticaux“ venus d‘Europe, du Golfe (70%) Investissements “Horizontaux“ marginaux entre les pays de l’UMA (0,6 Mrds soit ~1,5%) dont ~0,06 Mrd reçu par le Maroc dont ~0,12 Mrd investit par le Maroc Forte concurrence entre les pays du UMA pour attirer les flux d‘investissements sur des secteurs similaires : Immobilier Tourisme Industries extractives Industries de transformation € 19,5 Mds € 10,1 Mds € 1,2 Mds € 8 Mds Turquiie € 0,3 Mds Syria Irak Tunisie Iran Maroc € 0,6 Mds Algérie Jordanie Libye Egypte Arabie Saoudite € 3,7 Mds € 4,9 Mds € 3,4 Mds € 12 Mds € 3,1 Mds Golfe & Mena 44% € 24 Mds Asie : 6% 3,4 Mds € USA : 6% 3,0 Mds € Autres : 6% 3,5 Mds € Source : ANIMA-MIPO, Observatoire des investissements méditerranéens 21

23 C ZOOM sur le Maroc : les IDE préviennent essentiellement de l’Europe et du Golfe, les investissement intra-UMA restent marginaux (2/2) Sur la période 2005 – 2009, les investissements des membres de l’UMA au Maroc sont assez fluctuants. . Au niveau de l’UMA, La Libye est le premier partenaire commercial de la Tunisie, suivie par le Maroc, l’Algérie. En 2007, les Investissements de la Tunisie représentaient 70% et ceux de la Libye 19%. En 2008, la tendance s’inverse, les investissements de la Tunisie représentent 22% et ceux de la Libye 78% Les investissements marocains se portent essentiellement sur la Tunisie puis l’Algérie. En 2008, les investissements en Tunisie représentaient 90% des investissements dans les pays de l’UMA et 77% en 2009. Investissements des pays de l'UMA au Maroc (en Millions de Dhs) Source : Offices des Changes 22

24 C ZOOM sur le Tunisie : les IDE préviennent essentiellement de l’Europe et du Golfe, les investissement intra-UMA restent toujours marginaux Flux de l’ensemble des IDE en Tunisie (en Millions de TND) Facteurs d‘investissements Prépondérance des investissements “Verticaux“ venus d‘Europe, du Golfe Investissements “Horizontaux“ marginaux entre les pays de l’UMA. Particularité pour les IDE du tourisme qui représentent 6% des IDE en Tunisie avec une forte présence de la Libye. En 2008, les IDE Libyens «tourisme »  représentaient 66% des IDE de ce secteur en Tunisie. 74% Flux des IDE du tourisme (en Millions de TND) Source : FIPA-API-APIA-ONTT-BCT-Douane 23

25 LES ECHANGES COMMECIAUX
CADRE REGLEMENTAIRE DE LA COOPERATION ECONOMIQUE ET COMMERCIALE MAGHREBINE LES ECHANGES COMMECIAUX LES INVESTISSEMENTS DIRECTS A L’ETRANGER BENCHMARK E. LA CORRELATION ENTRE BIENS/SERVICES ET LE FLUX D’INVESTISSEMENT F. LES DEFITS POUR LES MEMBRES DE L’UMA 24

26 D L'accord du Mercosur est entré en vigueur en 1991 entre le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay. Dès sa création, le Mercosur s'est dotée d'une organisation type gouvernementale en vue de l'instauration d'un marché commun Rôles Réunion de ministres Conseil du Marché Commun Forum de Consultation et de concertation politique Organe suprême qui prend les décisions Groupes de marché commun SGT 1: Communication SGT 2 : Institutionnel SGT 3: Réglementation technique et évaluation de la conformité SGT 4 : Finances SGT 5 : Transports SGT 6 : Environnement SGT 7 : Industrie SGT 8 : Agriculture SGT 9 : Énergie SGT 10 : Travail, emploi et sécurité social SGT 11 : Santé SGT 12 : Investissements SGT 13 : Commerce électronique SGT 14 : Suivi de la conjoncture économique et commercial SGT 15 : Mines Groupes et commissions ad hoc Organe exécutif : Sa fonction est d'assister le conseil dans la prise de décision et d'adopter les résolutions.  Commission du Commerce du Mercosur CT1 : Tarifs douaniers, nomenclatures et classifications de marchandises CT2 : Sujets douaniers CT3 :Normes disciplinaires CT4 : Politiques publiques déformant la concurrence CT5 : Défense de la concurrence CT6 : Défense du consommateur Comité de défense commercial et de sauvegarde Prépare les projets de résolution Commission parlementaire conjointe Effectue les recommandations au CMC Forum Consultatif économique et social Transmet les demandes et propositions de la société civile aux organes de décision Secrétariat du Mercosur Facilite le processus de règlement des différents grâce à un système d'arbitrage 26

27 D L'accord a permis une croissance des échanges intra-zone supérieure à la croissance des exportations mondiales du Mercosur Evolution des exportations du Mercosur par zone [Millions USD,02-07] TCAM 02-07 Les échanges intra-zone ont triplé sur 5 ans L'UE 1er partenaire commercial du Mercosur importe principalement du des produits agricoles et agroalimentaires Les USA 2nd partenaire commercial extérieur importe surtout des produits manufacturés et huiles/combustibles + 20% 49% + 23% 50% 49% 46% + 26% 88.960 15% 45% 13% Autres 43% 13% + 10% 13% 14% 12% 15% MERCOSUR 11% 17% 18% 19% USA 21% + 19% 23% 21% 21% UE27 24% 24% 23% 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Source : OMC, Trade map, Hors Venezuela – entrée en 2006 27

28 D Le développement des échanges au sein de la zone du Mercosur repose sur 3 facteurs principaux Facteurs clés de succès Principales dispositions 1 Equilibre entre ouverture et protectionnisme du marché du Mercosur Instauration d'un tarif douanier extérieur commun Baisse progressive des droits de douane Maintien de droits de douanes élevés sur des secteurs sensibles avec un démantèlement progressif 2 Intégration régionale du secteur automobile Accord de commerce administré garantissant un déséquilibre des échanges négociés Maintien de politique de subventions négociées et suppression de toute autre barrière non tarifaire intra-zone 3 Incitation aux investissements étrangers Politiques d'incitations sectorielles Garantie du traitement national pour les investisseurs étrangers Suppression de la plupart des restrictions sectorielles Liberté de change 28

29 D Par ailleurs, le Mercosur a instauré un climat attractif pour les Investissements Directs Etrangers Evolution des IDE dans la zone du Mercosur [Millions USD, 04-07] Evolution des IDE dans la région Mercosur Facteurs de développement Le Brésil - 82% des investissements dans la zone - a mené une politique de réforme pour attirer les investissements étrangers : suppression de la plupart des barrières sectorielles, en particulier sur les marchés boursiers réforme fiscale en supprimant la taxation en cascade en 2003 réforme du système judiciaire en 2004 L'Argentine - 13,5% des investissements dans la zone - a mis en place : une Agence pour le Développement des Investissements l'égalité de traitement entre les investisseurs nationaux et étrangers la liberté totale de change (retrait de l'intégralité du capital investi et des bénéfices à tout moment) + 22% / an 2004 2005 2006 2007 Part dans les IDE Monde 3,1% 2,3% 2% Source : World Investment Report B et Banque Centrale du Brésil 29

30 D Les membres de l’UMA pourraient tirer profit des facteurs de succès du Mercosur à travers 3 mesures Mesures applicables par les membres de l’UMA Objectifs 1 Définition d'une politique douanière commune pour l'ensemble des pays de l’UMA Harmonisation des tarifs douaniers et instauration progressive de tarifs extérieurs communs Assurer une compétition équitable entre les pays membres de l’UMA 2 Instauration de règles commerciales concertées sur des secteurs sensibles Négociation multilatérale de déséquilibres commerciaux sectoriels entre les pays de l’UMA Assurer la protection de certaines industries dans chacun des pays avant ouverture totale 3 Promotion d'un secteur industriel cible au sein des 4 pays Suppression de l'ensemble des barrières non tarifaires intra-zone sur le secteur cible Suppression totale de tarifs douaniers entre les pays de l’UMA Incitation des investissements étrangers et intra-zone sur le secteur cible Accroître les échanges intra-zone Profiter du cumul diagonale vis-à-vis de l'UE 30

31 LES ECHANGES COMMECIAUX
CADRE REGLEMENTAIRE DE LA COOPERATION ECONOMIQUE ET COMMERCIALE MAGHREBINE LES ECHANGES COMMECIAUX LES INVESTISSEMENTS DIRECTS A L’ETRANGER BENCHMARK E. LA CORRELATION ENTRE BIENS/SERVICES ET LE FLUX D’INVESTISSEMENT F. LES DEFITS POUR LES MEMBRES DE L’UMA 31

32 E Dans la zone du MERCOSUR, les échanges commerciaux et les investissements sont également corrélés. Evolution des IDE dans la région Mercosur + 22% / an TCAM 02-07 + 20% Evolution des exportations du Mercosur par zone [ Millions USD,02-07] 49% + 23% 50% 49% 46% + 26% 88.960 15% 2004 2005 2006 2007 45% 13% Autres 43% 13% + 10% 13% 14% 12% 15% MERCOSUR 11% 17% 18% 19% USA 21% + 19% 23% 23% 21% 21% UE27 24% 24% 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Source : OMC, Trade map, Hors Venezuela – entrée en 2006 34

33 E Dans les pays de l’UMA, les PIB, les échanges et les investissements ont également augmenté simultanément. Mais, contrairement aux autres zones d’échanges, ils se font principalement avec le reste du monde (Europe, pays du Golfe…). Les échanges et investissements intra-maghrébins sont encore marginaux. Monde UMA Augmentation des échanges commerciaux Augmentation des investissements Investissements des Pays de l’UMA au Maroc (en millions de Dhs) 35

34 LES ECHANGES COMMECIAUX
CADRE REGLEMENTAIRE DE LA COOPERATION ECONOMIQUE ET COMMERCIALE MAGHREBINE LES ECHANGES COMMECIAUX LES INVESTISSEMENTS DIRECTS A L’ETRANGER BENCHMARK E. LA CORRELATION ENTRE BIENS/SERVICES ET LE FLUX D’INVESTISSEMENT F. LES DEFITS POUR LES MEMBRES DE L’UMA 36

35 F La concrétisation de cette intégration maghrébine nécessite de la part des pays membres de l’UMA, une volonté de coopération plus prononcée et un engagement ferme dans la voie de la modernisation et la libéralisation économique et financière Certaines conditions préalables devraient être satisfaites : réaffirmer la volonté des pouvoirs politiques par rapports aux engagements pris au sein de l’UMA parachever l’assainissement macro-économique et mettre en place un cadre juridique favoriser le développement des infrastructures de transport mettre en cohérence les législations, les règles… convenir de nouvelles régulations sociales, en particulier au niveau du marché du travail et accroitre la mobilité des professions spécialisées coordonner leurs dynamiques de réformes structurelles et harmoniser la réglementation des services, comme les télécommunications Créer la commission économique maghrébine qui va assurer le pilotage du processus d’intégration 41


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