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OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE

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1 OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE
À la fin de cette leçon, vous serez capable de : comparer les différentes méthodes d’évaluation de référence de la sécurité alimentaire ; et identifier les critères pour déterminer une méthode appropriée, en se basant sur les options disponibles.

2 Toutes les évaluations de référence :
INTRODUCTION Toutes les évaluations de référence : aident à comprendre les moyens d’existence, les risques/dangers et la vulnérabilité/résilience ; fournir une référence afin d’analyser des problèmes semblables dans des contextes différents Quelles sont les caractéristiques des différentes méthodes d’évaluation de référence ? Comment déterminer quelle est la méthode la plus appropriée pour vos circonstances particulières ?

3 INTRODUCTION Il existe trois contextes principaux de prises de décisions dans lesquels les évaluations de référence peuvent être menées : ... Afin de réduire l’incidence ou la sévérité des situations de choc et/ou, afin d’augmenter la résilience des communautés et des ménages face à ces situations de choc, à travers la planification d’interventions de « développement » ou d’interventions à long terme. ... Comme référence pour comprendre l’impact des résultats de programmes (à court ou long terme) sur la sécurité alimentaire à travers un suivi, et fournir des informations pour la modification ou le reciblage des interventions existantes. ... Comme référence pour comprendre la façon dont une situation de choc ou de danger spécifique a affecté la sécurité alimentaire d’une population spécifique, et donc aider dans la planification de l’aide alimentaire à court terme.

4 LES ÉVALUATIONS DES MOYENS D’EXISTENCE (par ex. CARE, OXFAM)
LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Les principaux types de méthodes d’évaluation de référence qui sont utilisées par différentes agences comprennent : LES ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA VULNÉRABILITÉ (BANQUE MONDIALE) LES ÉVALUATIONS DES MOYENS D’EXISTENCE (par ex. CARE, OXFAM) L’APPROCHE DE L’ÉCONOMIE DES MÉNAGES (par ex. SAVE THE CHILDREN UK, FEWS-NET, FOOD ECONOMY GROUP) Instructions pour le formateur : Nous allons examiner chacune de ces méthodes et approches d’évaluation de référence, et la façon dont elles sont mises en œuvre dans différents contextes de sécurité alimentaires et pour différents buts. LES ÉVALUATIONS DÉTAILLÉES DE LA VULNÉRABILITÉ DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE (PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL, PAM) LES ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE SPÉCIFIQUES AUX PROGRAMMES ET PROJETS (par ex. C-SAFE AFRIQUE AUSTRALE)

5 LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE
Les évaluations de référence de la pauvreté et de la vulnérabilité (Banque Mondiale) Les méthodes d’évaluation de la pauvreté et de la vulnérabilité (PVA) sont conçues pour orienter le choix des macro-politiques qui influencent le niveau global de pauvreté et d’insécurité alimentaire. Les objectifs de la PVA sont: de faire un diagnostic approfondi de la situation actuelle, de comprendre les causes sous-jacentes de la pauvreté et de la vulnérabilité des habitants ruraux et urbains, de définir les contraintes et les opportunités, afin d’émettre des recommandations de macro-politiques pour la prise de décisions. Instructions pour le formateur : Dans le cas de la Zambie, la PVA menée en 2005 était conçu pour enrichir le cinquième plan national de développement, et pour mettre à jour la précédente évaluation de la pauvreté et de la vulnérabilité, qui avait été menée par la Banque Mondiale en 1995.

6 Compétences et temps requis
LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Les évaluations de référence de la pauvreté et de la vulnérabilité (Banque Mondiale) Quelques unes des caractéristiques des évaluations de référence de la pauvreté et de la vulnérabilité : Une combinaison de sources d'informations primaires et secondaires. Méthode d’enquête Différents types d’expertises sont nécessaires à plusieurs niveaux du processus. Compétences et temps requis Est variable et dépend de plusieurs facteurs, y compris les ressources disponibles Fréquence de la mise à jour Instructions pour le formateur : Méthode d’enquête : Les PVAs utilisent une combinaison de sources d'informations primaires et secondaires. Dans le cas de la Zambie, la PVA de 2005 se basait sur l’enquête des conditions de vie et du suivi (LCMS) de 2002, de même que sur d’autres rapports, y compris l’enquête démographique et de santé, et le recensement de la population. Elle dépendait aussi de la collecte de données primaires à travers des études participatives sur la pauvreté et la vulnérabilité urbaine et rurale. Ces enquêtes étaient menées en 2004 en collaboration avec des ONGs et des chercheurs de l’Université de Lusaka (Zambie). Compétences et temps requis : Les compétences et le temps nécessaires pour mener une PVA sont assez importants, car différents types d’expertises sont nécessaires à plusieurs niveaux du processus. Le processus est aussi très participatif, et un processus considérable de consultation est utilisé pour la préparation du brouillon de la note de concept, jusqu’à ce que le rapport final soit produit et appuyé par de nombreuses parties prenantes. À chaque étape du processus, les brouillons intermédiaires du rapport sont discutés dans une série d’ateliers auxquels participent différentes catégories de parties prenantes. La PVA de la Zambie a été complété dans une période d’environ 18 mois. Fréquence de la mise à jour : La fréquence de la mise à jour dépend de plusieurs facteurs, y compris des ressources disponibles et de l’intérêt des parties prenantes. Dans le cas de la Zambie, dix années se sont écoulées après la fin de la précédente évaluation de référence. Exemple de résultat d’une évaluation de référence : L’extrait ci-dessous provient du résumé de la PVA de 2005 de la Zambie. « …Le rapport décrit la pauvreté sous plusieurs formes, y compris les privations matérielles, les privations humaines, la vulnérabilité, la destitution et la honte sociale. Des progrès doivent être faits à tous les niveaux pour que la Zambie puisse atteindre les objectifs de développement ambitieux, établis par les OMDs, et qui sont discutés dans les préparatifs du cinquième plan national de développement »… « …La population Zambienne souffre d’une lourde charge de morbidité due en grande partie aux taux élevés de VIH/SIDA, mais aussi au paludisme et autres maladies infectieuses. En 2001, la prévalence de VIH/SIDA était estimée à 18% pour les femmes et 13% pour les hommes, et la Zambie entamait sa troisième décennie de prévalence de VIH/SIDA à deux chiffres. Les enfants sont plus vulnérables : ils sont moins protégés des maladies et souffrent de malnutrition : 47% des enfants souffrent de malnutrition chronique par rapport au 40% du début des années 1990s. Trois enfants sur 10 ne sont toujours pas complètement immunisés, et la mortalité est très élevée : 176/1000 naissances vivantes chez les moins de cinq ans. La mortalité chez les nourrissons est particulièrement élevée dans les ménages les plus pauvres »... Comment utiliser les PVAs : La PVA de la Zambie était la contribution principale à la préparation du cinquième plan national de développement. Par exemple, il a fourni des informations pour renforcer et porter à l’échelle les interventions d’alimentation et de nutrition, à travers la restructuration de la Commission Nationale pour l’Alimentation et la Nutrition, afin de la rendre plus apte à affronter les défis et les problèmes de nutrition. Exemple de résultat d’une évaluation de référence Le résumé de la PVA de 2005 de la Zambie. La PVA de la Zambie comme contribution principale à la préparation du cinquième plan national de développement Utilisation

7 Les évaluations des moyens d’existence (par ex. DFID, CARE, OXFAM)
LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Les évaluations des moyens d’existence (par ex. DFID, CARE, OXFAM) Les évaluations de référence des moyens d’existence sont centrées sur les individus. Leur objectif principal est : de comprendre les stratégies et les conséquences des moyens d’existence des différentes catégories de ménages, et les principales contraintes et opportunités qui pourraient être prises en compte dans la conception des politiques et des programmes. Instructions pour le formateur : Une grande variété de contraintes qui influencent la sécurité alimentaire et le bien-être sont identifiés durant le processus d’évaluation. L’analyse des ces contraintes permet de comprendre comment les groupes populationnels gagnent leur vie au quotidien et quelles sont les causes sous-jacentes de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire. Plusieurs institutions, y compris CARE (US) et OXFAM (UK) utilisent les évaluations de référence des moyens d’existence pour des raisons et des buts différents. La sécurité des moyens d’existence des ménages - CARE (US) : La sécurité des moyens d’existence des ménages de CARE aide à comprendre l’insécurité alimentaire chronique et à la réduction de la pauvreté au niveau communautaire. C’est une analyse approfondie des communautés, qui utilise une approche participative permettant aux bénéficiaires d’être bien impliqués dans le processus de recherche d’alternatives durables à long terme. Les évaluations de référence de OXFAM (UK) : Les évaluations de référence de OXFAM sont utilisées comme contexte dans les situations d’urgences et de catastrophes, afin de sauver les vies et de sauvegarder les moyens d’existence, tout en examinant les besoins de sécurité alimentaire des populations affectées à long terme. L’un des buts principaux des évaluations de référence des moyens d’existence est de fournir des recommandations politiques spécifiques qui peuvent mener à la conception de programmes et de projets.

8 Les évaluations des moyens d’existence (par ex. DFID, CARE, OXFAM)
LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Les évaluations des moyens d’existence (par ex. DFID, CARE, OXFAM) Quelques caractéristiques de l’évaluation des moyens d’existence : Une combinaison de données secondaires et primaires, et d’informations quantitatives et qualitatives. Méthode d’enquête Compétences et temps requis Beaucoup de temps et de compétences Varie selon les besoins et les ressources disponibles. Fréquence de la mise à jour Exemple de résultat d’une évaluation de référence La communauté de Kanai Nagar dans la région de Mongla au Bangladesh. Instructions pour le formateur : Méthode d’enquête : Les données secondaires sont utilisées afin d’obtenir une représentation générale de la région et de la population à l’étude, et d’aider la recherche des données primaires en mettant en évidence le manque d’informations. Les données primaires sont recueillies de façon approfondie à travers des groupes thématiques et des entrevues semi-structurées d’informateurs clé et des ménages. Le processus de collecte de données peut aussi être dynamique et interactif, et peut inclure des informations aussi bien quantitatives que qualitatives. Compétences et temps requis : Les évaluations de référence des moyens d’existence nécessitent habituellement beaucoup de temps et de compétences, car elles traitent de problèmes complexes et variés. Le temps nécessaire pour compléter les évaluations varie entre 3 et 18 mois, selon la dimension du pays et les ressources disponibles. Différentes catégories de compétences sont nécessaires au niveau de la conception, de la planification, de l’analyse, de la collecte et de l’interprétation des données. Au niveau de la conception et de l’analyse, différentes compétences sont nécessaires dans plusieurs domaines, y compris l’agronomie, l’économie, la santé et la nutrition, la sociologie, l’anthropologie et le genre. CARE International préfère les agents de terrain, qui sont aussi des chercheurs, aux énumérateurs, car la grande partie du travail de terrain se fait à travers un processus participatif. Ainsi, les même compétences sont souvent requises et utilisées pour le travail de terrain, et pour l’analyse et l’interprétation des données. Les enquêtes sont menées à travers des évaluations rurales rapides, qui nécessitent peu de temps et peu de ressources ; ou à travers des enquêtes participatives, qui prennent beaucoup plus de temps car elles sont interactives et conçues pour renforcer les communautés. Fréquence de la mise à jour : La fréquence de la mise à jour varie selon les besoins et les ressources disponibles. Un changement important dans l’environnement nécessite une mise à jour de l’évaluation de référence des moyens d’existence. Autrement, les évaluations de référence des moyens d’existence sont habituellement mises à jour tous les 5 ans. Exemple de résultat d’une évaluation de référence : Ci-dessous, un extrait des résultats des moyens d’existence d’une enquête de référence sur les moyens d’existence, menée par CARE International pour la communauté de Kanai Nagar dans la région de Mongla au Bangladesh en 2002 (CARE, juillet 2002) : « Les plus pauvres consomment le « dal » 3 à 4 fois par semaine, et ils consomment des légumes 6 jours par semaine. Les pauvres peuvent consommer des œufs une fois par semaine. Ils mangent du poisson 3 à 4 fois par semaine quand il est disponible mais ils consomment très rarement de la viande. Les pauvres souffrent de carences alimentaires de juin à mars (10 mois). Durant la saison des pluies, les carences alimentaires sont particulièrement élevées. Des fois, les fermiers de classe moyenne subissent des carences alimentaire pendant 7 mois, mais pour les ménages pauvres, les carences sont plus sévères. Les moyennement pauvres subissent des carences alimentaires aigues durant la saison des pluies, et ces ménages peuvent subir des carences alimentaires de façon périodique à travers l’année. Durant la saison des pluies, les ménages les plus pauvres limitent leur consommation alimentaire à un repas par jour. Les moyennement pauvres empruntent des aliments de la famille pour faire face à la carence alimentaire. En temps de crises, c’est les femmes qui souffrent le plus. Quand les enfants et le mari ont fini de manger, il reste peu à manger pour les femmes ». Comment utiliser les évaluations de référence des moyens d’existence : Les évaluations de référence des moyens d’existence sont habituellement utilisées pour la conception de programmes et de projets et pour le suivi (CARE), ou bien comme contexte dans les évaluations d’urgence (OXFAM). Pour la conception de programmes et pour le suivi (CARE), ou bien comme contexte dans les évaluations d’urgence (OXFAM). Utilisation Voir la page 7 du dossier de l’apprenant afin de lire un extrait des résultats des moyens d’existence d’une enquête de référence sur les moyens d’existence, pour la communauté de Kanai Nagar dans la région de Mongla au Bangladesh.

9 LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE
L’approche de l’économie des ménages (HEA) (par ex. Save the children UK, FEWS-NET, Food Economy Group) LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Un type d’analyse qui se base sur les moyens d’existence, et qui est centrée sur les différentes façons dont une population donnée gagne sa vie et obtient son revenu alimentaire et non-alimentaire. Ce type d’évaluation est utilisé comme référence pour identifier l’impact d’une situation de choc sur l’accès des ménages au revenu alimentaire et non-alimentaire, afin de calculer les carences alimentaires. Instructions pour le formateur : L’évaluation de référence de HEA est surtout utilisée pour créer des modèles d’effets de situations de choc sur l’accès des ménages aux aliments et aux sources de revenu, obtenant ainsi une estimation des carences alimentaires. À partir de ces informations, des scénarios sont développés autour des différentes façon de combler ces carences, y compris l’aide alimentaire et d’autres interventions non-alimentaires.

10 Cette approche suit plusieurs étapes :
L’approche de l’économie des ménages (HEA) (par ex. Save the children UK, FEWS-NET, Food Economy Group) LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Cette approche suit plusieurs étapes : caractérisation d’une zone d’économie alimentaire ; définition de ce qu’est une « année normale » ; identification des différents groupes socio-économiques, et des stratégies des moyens d’existence d’un ménage type dans chaque groupe socio-économique. 1 2 Analyse de l’étendue du problème existant.. 3 Évaluation de l’impact du problème sur l’accès des ménages aux aliments (y compris la durabilité de leurs stratégies pour faire face aux problèmes). 4 Évaluation des résultats des stratégies des ménages

11 Quelques caractéristiques de l’approche de l’économie des ménages :
L’approche de l’économie des ménages (HEA) (par ex. Save the children UK, FEWS-NET, Food Economy Group) LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Quelques caractéristiques de l’approche de l’économie des ménages : Sources secondaires, données primaires, informations surtout quantitatives Méthode d’enquête Compétences et temps requis Les compétences requises pour une analyse HEA sont assez exigeantes Est variable, mais la moyenne est de 4-5 ans Fréquence de la mise à jour Instructions pour le formateur : Méthode d’enquête : Pour créer le contexte de l’économie des ménages, des sources d’informations secondaires sont utilisées, y compris des études officielles, et des rapports académiques et d’ONGs. Cependant, la collecte de données primaires est très importante pour cette méthode ; elle est menée selon des techniques d’évaluation rurale rapide, et surtout à travers des entrevues semi-structurées de groupes thématiques et des ménages. Les données recueillies sont surtout quantitatives, et sont utilisées pour renforcer l’économie des ménages et identifier les carences alimentaires. Compétences requises : Les compétences requises pour une analyse HEA sont assez exigeantes. La mise en application d’une évaluation de base de HEA nécessite un consultant international qui travaille avec des consultants nationaux d’ONGs et d’institutions internationales, en association avec des fonctionnaires du gouvernement au niveau national et local. Des formations intenses et un appui continu sont habituellement nécessaires. Une évaluation de base de HEA menée en 2002 dans la région de Wolayita (Éthiopie) a nécessité sept semaines pour être complétée. Elle a été menée par Food Economy Group pour deux ONGs qui travaillent dans la région : Christian Aid et Action for Development. Fréquence de la mise à jour : La fréquence de la mise à jour dépend ici aussi de l’intérêt des principales parties prenantes, et est habituellement liée à un programme ou projet existant. La moyenne est de 4-5 ans, à moins qu’un changement dramatique n’ait lieu entre-temps. Exemple de résultat d’une évaluation de référence : L’évaluation de référence de Wolayita (Éthiopie) a été menée en 2003 pour aider à mesurer l’impact du projet, et pour fournir des recommandations sur les priorités programmatiques. Des extraits de l’évaluation de référence de la région de Wolayita sont présentés ci-dessous, et se réfèrent aux résultats principaux : «  Dans une région qui est considérée surtout agricole, environ 30 pourcent de la population n’est pas paysanne, mais travaille dans les fermes, ou présente un handicap ou maladie. De plus, 50 pourcent de la population a un accès précaire au travail de la ferme, ce qui l’oblige à acheter ou à gagner 60 pourcent ( ou plus) des besoins alimentaires annuels. Les plus pauvres dépensent presque tout leur revenu sur les aliments. Ni les pauvres, ni les moyennement pauvres ne font d’économies et ils ont souvent des dettes. Pour le groupe moyennement pauvre, l’effet cumulatif des pertes de patates douces et des changements dans les salaires et dans les prix en l’an 2000, ont créé un manque alimentaire estimé à 40 pourcent (avant l’aide). Il est évident qu’en l’an 2000 le rôle de l’ensète était minime pour aider les pauvres à faire face aux pertes de patates douces. Au contraire, pour les fermiers mieux placés, les résultats de l’ensète et la vente des cultures de rente et de bétail a permis de combler les manques alimentaires de façon efficace». Comment utiliser les évaluations de référence de HEA : Bien que cette étude de cas de HEA soit utilisée pour l’évaluation de l’impact d’un projet, une des utilisations les plus fréquentes des évaluations de base de HEA est d’identifier les carences alimentaires qui seront comblées par l’aide alimentaire, ou par d’autres moyens en temps de crises. Les agences internationales qui travaillent dans les situations d’urgence et qui fournissent de l’aide alimentaire utilisent beaucoup cette méthode. L’évaluation de référence de Wolayita (Éthiopie) Exemple de résultat d’une évaluation de référence Une des utilisations les plus fréquentes : identifier les carences alimentaires à combler Utilisation Voir la page 9 du dossier de l’apprenant afin de lire à propos de l’évaluation de référence de Wolayita (Éthiopie).

12 Les évaluations (CVFSA) aident à comprendre :
LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Les évaluations compréhensives de la vulnérabilité de la sécurité alimentaire (PAM) Les évaluations (CVFSA) aident à comprendre : les conditions chroniques d’insécurité alimentaire et de vulnérabilité, et de quelle manière l’aide alimentaire peut être utilisée comme solution appropriée. Les évaluations CVFSA fournissent aussi : le développement de solutions programmatiques qui sont plus adaptées pour les régions ayant les prévalences les plus élevées de ménages souffrant d’insécurité alimentaire (à travers la catégorisation des populations en différents groupes vulnérables). des informations essentielles sur les risques et leurs conséquences potentielles sur les différents groupes populationnels (pour l’atténuation de l’impact des catastrophes et pour les efforts de mise en place de plans d’urgence). Instructions pour le formateur : La dynamique de l’insécurité alimentaire et de la vulnérabilité chronique sert donc comme base pour d’autres évaluations cherchant à caractériser et à cibler les groupes vulnérables dans un pays et dans des régions spécifiques.

13 Les premières étapes du CVFSA consistent à :
LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Les évaluations compréhensives de la vulnérabilité de la sécurité alimentaire (PAM) Les premières étapes du CVFSA consistent à : 1 identifier les personnes vulnérables et à les localiser. 2 Recueillir des données primaires afin de comprendre : Pourquoi, quand, et combien ces populations souffrent d’insécurité alimentaire ; et Jusqu’a quel point, et comment résoudre leur insécurité alimentaire et leur vulnérabilité.

14 Quelques une des caractéristiques du CVFSA:
LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Les évaluations compréhensives de la vulnérabilité de la sécurité alimentaire (PAM) Quelques une des caractéristiques du CVFSA: L’analyse de données secondaires, ainsi que la collecte de données primaires Méthode d’enquête Compétences et temps requis Habituellement menées par des experts ; le temps nécessaire est d’environ 18 mois. Fréquence de la mise à jour Environ 4-5 ans Le PAM a mené un CVFSA au Niger en 2005 Exemple de résultat d’une évaluation de référence Instructions pour le formateur : Méthode d’enquête : Les évaluations de référence du CVFSA comprennent l’analyse de données secondaires, ainsi que la collecte de données primaires. L’analyse des données secondaires aide le PAM à vérifier et à affiner la compréhension des problèmes de sécurité alimentaire identifiés. Elles utilisent une variété de données et d’indicateurs disponibles, y compris les recensements des populations et des ménages, les enquêtes sur la pauvreté et la nutrition. Ces évaluations utilisent aussi les données spatiales et la cartographie pour obtenir des scénarios d’insécurité alimentaire, et pour en identifier les causes sous-jacentes. Les informations primaires sont recueillies au niveau communautaire, à travers les discussions de groupes thématiques, et au niveau des ménages, à travers des enquêtes formelles. Des données quantitatives et qualitatives sont ainsi recueillies. Compétences et temps requis : Les évaluations de référence de CVFSA sont habituellement menées par des experts internationaux, en collaboration avec des ONGs partenaires locales qui contribuent à la collecte de données et aux activités de terrain. Le temps nécessaire pour achever une évaluation est d’environ 18 mois. Fréquence de la mise à jour : La mise à jour se fait tous les 4 à 5 ans; ou plus fréquemment si un changement dramatique a lieu. Exemple de résultat d’une évaluation de référence : En 2005, durant la crise humanitaire au Niger, le PAM a mené un CVFSA afin de mieux comprendre les profils des ménages souffrant d’insécurité alimentaire, et d’organiser, par ordre prioritaire, les régions où des niveaux élevés d’insécurité alimentaire sont courants. Certains éléments de la conclusion du rapport sont présentés dans le paragraphe suivant : « Les ménages souffrant de niveaux sévères ou modérés d’insécurité alimentaire se trouvent surtout dans deux régions : dans la région de la savane ravagée, et dans la région de la savane sèche. Dans ces deux régions, les ménages qui souffrent d’insécurité alimentaire représentent 47 à 39% des ménages. Dans les régions agro-pastorales et de la savane humide, une situation intermédiaire prévaut avec 37 à 30% des ménages souffrant d’insécurité alimentaire. Dans la région du désert, un petit pourcentage des ménages souffre d’insécurité alimentaire (6%) mais par contre 53% des ménages sont potentiellement vulnérables ». Comment utiliser le CVFSA : Au Niger, le CVFSA a été utilisé par le PAM pour un meilleur ciblage et une mise en place de plans d’urgence plus efficaces. Un meilleur ciblage et une mise en place de plans d’urgence plus efficaces. Utilisation Voir la page 12 du dossier de l’apprenant afin de lire à propos du CVFSA mené par le PAM au Niger.

15 Ces évaluations peuvent aider à :
LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Les évaluations de référence spécifiques aux programmes et projets (C-SAFE) Les évaluations de référence peuvent être faites pour un programme ou un projet spécifique. Ces évaluations peuvent aider à : comprendre le contexte dans lequel le programme ou le projet a lieu, et identifier des références contre lesquelles les résultats attendus peuvent être comparés à l’impact prévu. Instructions pour le formateur : Voici l’étude de cas du Dossier de l’apprenant : Exemple: Consortium pour l’urgence alimentaire en Afrique Australe (C-SAFE) En Afrique Australe, les évaluations de référence de C-SAFE (qui comprend Vision Mondiale, Catholic Relief Services et CARE) ont été menées dans trois pays (Malawi, Zambie et Zimbabwe) de 2002 à L’un des objectifs de l’évaluation de référence était d’établir un système de suivi, de ciblage, et d’évaluation, pour décrire l’état de la sécurité alimentaire des ménages ruraux, et pour faciliter l’évaluation objective des différentes activités du projet menées par les trois ONGs partenaires dans ces pays. Les évaluations de référence de C-SAFE sont aussi des cadres basés sur les moyens d’existence, qui examinent non seulement les besoins en aide alimentaire à court terme, mais aussi les risques et les effets de la vulnérabilité à long terme. Les évaluations des moyens d’existence aident à analyser les causes sous-jacentes de la vulnérabilité des ménages, la gestion des risques pour les problèmes complexes tels que le VIH/SIDA et/ou les maladies chroniques, et les stratégies que les ménages adoptent pour faire face aux problèmes et aux risques. Ceci est possible à travers une déségrégation systématique des données à différents niveaux socioéconomiques et au niveau des ménages par genre et groupe d’âge afin de bien saisir l’impact du risque et de la vulnérabilité sur les groupes de populations, les ménages, et les individus dans un ménage. Voir la page 13 du dossier de l’apprenant afin de lire une étude de cas (Consortium pour l’urgence alimentaire en Afrique Australe) qui explique l’utilisation des évaluations de référence dans le contexte de programmes spécifiques.

16 une approche basée sur un échantillon d’enquête formel.
LES MÉTHODES D’ÉVALUATIONS DE RÉFÉRENCE Les caractéristiques communes des méthodes illustrées par les études de cas de C-SAFE : une approche basée sur un échantillon d’enquête formel. Méthode d’enquête Habituellement menées par des consultants internationaux ; environ 6 mois sont nécessaires. Compétences et temps requis Exemple de résultat (1) C-SAFE au Zimbabwe Instructions pour le formateur : Méthode d’enquête : C-SAFE a adopté une approche basée sur un échantillon d’enquête formel pour s’assurer que les indicateurs soient représentatifs des régions à l’étude. Une autre raison était de permettre de faire des comparaisons entre différentes régions et différents pays, car le projet était mené simultanément dans trois pays. Les données primaires étaient recueillies à travers des enquêtes, et intégrées à l’analyse des données secondaires. Compétences et temps requis : Les enquêtes de référence de C-SAFE et du PAM en Iraq ont toutes les deux utilisé des consultants internationaux pour concevoir et superviser les évaluations de référence. Avant le début des évaluations, des formation des formateurs pour les agents de suivi et d’évaluation, et pour les superviseurs d’enquêtes ont été organisées. Dans les deux cas, il a fallu environ 6 mois pour compléter la collecte de données. Exemple de résultat : L’extrait suivant de C-SAFE au Zimbabwe se réfère aux données des ménages désagrégées par genre : « Les ménages gérés par des hommes font des dépenses plus importantes en nourriture par rapport à ceux qui sont gérés par des femmes, mais ils dépensent moins sur les aliments qui ne sont pas des aliments de base. Ils dépensent un peu plus sur les intrants agricoles, et moins sur les biens ménagers. Les ménages ayant des membres souffrants de maladies chroniques dépensent beaucoup plus sur les soins de santé par rapport à la population générale, mais un peu moins sur l’éducation, les biens ménagers, et les intrants agricoles. Les ménages qui abritent des orphelins dépensent beaucoup plus sur l’éducation, et moins sur les aliments de base et les biens ménagers. » Exemple de résultat (2): Un extrait de l’évaluation de base du PAM de la sécurité alimentaire en Iraq est inclus : …  « Le Système de distribution publique PDS est encore de loin, la source la plus importante d’aliments en Iraq. Dans le passé, les problèmes très répandus, de disponibilité d’aliments et d’accès aux aliments, ont été évités avec succès, et le PDS a joué un rôle majeur à cet égard. Cependant, malgré le PDS, une grande partie des Iraquiens continue à lutter dans des conditions de pauvreté extrême, ce qui mène à l’insécurité alimentaire. Les ménages pauvres arrivent à peine à combler leurs besoins alimentaires, et beaucoup d’entre eux auraient fait face à une grande probabilité d’insécurité alimentaire s’il n’en était pour les rations de PDS »... … « Cette étude a été menée dans l’attente d’un changement possible dans la politique de PDS, d’une couverture universelle vers une approche ciblée. Cependant, malgré les nouvelles politiques et la reforme des filets de sécurité, les preuves des résultats sont claires : une partie importante de la population a des difficultés bien réelles à accéder à des aliments adéquats, et une autre partie est vulnérable à cause de sa grande dépendance sur le PDS. Un nombre important de ménages à faible revenu ne serait pas capable de combler leurs besoins alimentaires sans les rations. En vue de ces conditions et des incertitudes et risques que les initiatives des réformes futures suggèrent, il existe un besoin clair d’avoir une bonne analyse de la sécurité alimentaire, et un suivi des capacités. Les conditions de sécurité alimentaire ont besoin d’être suivies de près aux niveaux national, régional et communautaire. Une telle capacité devrait être bien établie avant l’exécution de réformes à grande étendue ou la diminution des droits. » L’évaluation de base du PAM de la sécurité alimentaire en Iraq Exemple de résultat (2) Voir la page 14 du dossier de l’apprenant pour plus d’informations sur les exemples.

17 FORCES ET FAIBLESSES DE CHAQUE MÉTHODE
Examinons le but, les points de force, et les faiblesses de chaque méthode. Les évaluations de référence de la pauvreté et de la vulnérabilité (Banque Mondiale) Planifier des interventions à long terme afin de réduire la vulnérabilité et la pauvreté. Contexte/But Examine les effets des macro-politiques et de la gouvernance sur le bien-être. Une analyse solide des risques et de la vulnérabilité. Échantillon de données grand et représentatif, que d’autres analyses pourraient utiliser. Points de force Accent sur les conclusions au niveau national et absence d’analyse désagrégée Complexe et coûteuse, nécessite une expertise internationale Faiblesses

18 Les évaluations des moyens d’existence (CARE, OXFAM)
FORCES ET FAIBLESSES DE CHAQUE MÉTHODE Les évaluations des moyens d’existence (CARE, OXFAM) Organiser et renforcer les communautés pour fournir des solutions à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire chronique. Fournir un contexte pour les évaluations d’urgence. Contexte/But Analyse complète des moyens d’existence, comprenant l’ethnicité, les coutumes, les religions, le genre et les institutions. Renforcer les populations locales pour atteindre les objectifs de développement à long terme. Points de force Instructions pour le formateur : Une autre faiblesse est l’utilisation d’experts de haut niveau sur le terrain, ce qui est coûteux, demande beaucoup de temps, et est difficile à reproduire. Analyse locale détaillée qui ne peut être facilement portée au niveau national. Difficile à standardiser à l’intérieur d’un même pays, et entre les pays et les régions. Faiblesses

19 L’approche de l’économie des ménages
FORCES ET FAIBLESSES DE CHAQUE MÉTHODE L’approche de l’économie des ménages (SC UK, FEWS-NET, Food Economy Group) Fournit principalement un contexte pour les évaluations d’urgence des besoins en aide alimentaire. Contexte/But Méthode transparente pour analyser l’accès aux aliments, et pour développer des estimations quantitatives des carences alimentaires. Analyse désagrégée par zones, des moyens d’existence et des groupes socio-économiques. Points de force Instructions pour le formateur : Une autre faiblesse : Manque de correspondance entre les unités administratives (utilisé par des agences ayant des interventions) et les zones d’économie alimentaire (utilisé comme base pour les recommandations). Cadre inadéquat pour faire le lien entre l’analyse au niveau communautaire et au niveau macro. N’analyse pas les dynamiques intra-ménages, par exemple comment le genre influence l’accès. Faiblesses

20 Les évaluations détaillées de la vulnérabilité de la
FORCES ET FAIBLESSES DE CHAQUE MÉTHODE Les évaluations détaillées de la vulnérabilité de la sécurité alimentaire (PAM) Examine les causes de la vulnérabilité chronique et de l’insécurité alimentaire. Fournit une base pour le ciblage et la mise en place de plans d’urgence. Contexte/But Fournit des informations pour les politiques et les programmes internes de l’agence menant l’intervention. Points de force Faible possession des résultats par la communauté humanitaire plus large. Nécessite d’importantes ressources financières pour l’exécution de l’enquête, et de hautes compétences techniques pour l’analyse des données. Faiblesses

21 Les évaluations de référence spécifiques aux programmes
FORCES ET FAIBLESSES DE CHAQUE MÉTHODE Les évaluations de référence spécifiques aux programmes et projets (C-SAFE Afrique Australe) Évalue l’impact, et permet des réglages minutieux pour l’exécution du projet et du programme. Contexte/But Adapté aux besoins des preneurs de décisions dans un contexte spécifique au projet ou au programme. Intégré aux arrangements pour un suivi régulier. Points de force Faible pertinence pour la plus vaste communauté de sécurité alimentaire et de développement. Faiblesses

22 Exemple de sources d’informations secondaires:
INTÉGRER LES MÉTHODES Les approches d’évaluation de référence intègrent souvent des méthodes analytiques et des sources d’informations semblables. Elles utilisent aussi une combinaison appropriée de sources de données primaires et secondaires. Les grandes enquêtes nationales telles que celles de la Banque Mondiale, Les enquêtes de conditions de vie et de suivi, Les recensements populationnels, et, Les enquêtes démographiques et de santé. Exemple de sources d’informations secondaires: Instructions pour le formateur : Cette combinaison de sources d’informations est utilisée par plusieurs institutions nationales et internationales. Les informations secondaires sont complétées et triangulées avec des informations recueillies à travers : Des enquêtes formelles, ou à travers des entrevues semi-structurées de groupes thématiques, d’informateurs clé, et de ménages.

23 Données quantitatives
INTÉGRER LES MÉTHODES Les évaluations de référence intègrent souvent les données quantitatives et qualitatives. Données quantitatives Données qualitatives Permettent d’évaluer la situation de la sécurité alimentaire de façon systématique, et de fournir une image représentative de la situation. Permettent de décrire le processus et les interactions entre les facteurs sociaux, politiques, institutionnels et économiques (qui déterminent la vulnérabilité de l’insécurité alimentaire dans le temps). Instructions pour le formateur : Ceci permet d’avoir une bonne compréhension des causes sous-jacentes de l’insécurité alimentaire et de la vulnérabilité. Dans l’exemple suivant, on utilise des sources d’informations primaires et secondaires, ainsi que des données qualitatives et quantitatives, pour obtenir une vision globale de la situation : Exemple: Intégrer différents type d’informations Un projet agro-forestier va débuter dans le sud d’un pays Sahélien. Une évaluation de référence a été menée afin de fournir un contexte pour le suivi et l’évaluation du projet. Plusieurs sources de données ont été utilisées, y compris les données d’un recensement récent sur l’agriculture et l’élevage, et d’un recensement populationnel ; des enquêtes formelles et des discussions en groupes thématiques ont aussi été menées. Les superficies cultivées et les données sur l’élevage ont été fournies, de même que les informations sur les pratiques agricoles et sur la qualité des infrastructures financières et industrielles existantes.

24 Une autre possibilité :
INTÉGRER LES MÉTHODES Une autre possibilité : pour identifier les approches qui possèdent les caractéristiques les plus appropriées et qui pourraient être incorporées dans votre méthode spécifique d’évaluation de référence (selon vos circonstances). Exemple Si le VIH/SIDA et les contraintes socioculturelles sont des problèmes cruciaux dans votre environnement, les points de force de la méthode C-SAFE pourraient être associés à ceux du HLS de CARE afin d’avoir une méthode adéquate pour l’évaluation de référence. Instructions pour le formateur : Un autre exemple : Dans les situations où les évaluations de référence sont menées pour initier un nouveau programme ou concevoir de nouvelles politiques, il est possible de prendre le temps pour mener une analyse approfondie en utilisant une évaluation de référence basée sur les moyens d’existence, ou une évaluation de référence spécifique au projet. Le temps et les ressources disponibles sont aussi des critères qui orientent le choix des méthodes.

25 Le choix pourrait se baser sur les critères suivants :
DÉFINIR UNE MÉTHODE APPROPRIÉE Le choix pourrait se baser sur les critères suivants : Le manque d’informations devrait être analysé pour identifier la méthodologie qui fournirait les données nécessaires pour combler le manque d’informations. La capacité institutionnelle à utiliser de façon durable les méthodes choisies (y compris les compétences du personnel et les ressources logistiques et financières) Le système existant d’informations sur la sécurité alimentaire sur lequel la méthodologie devrait s’appuyer. Instructions pour le formateur : Le manque d’informations est ce qui existe et ce qui manque. Il est aussi important de noter que les objectifs de l’évaluation influenceront le choix de la méthode parmi les options disponibles. Aussi, les différents cadres institutionnels et objectifs mènent à l’adoption de différentes options. Parmi elles, deux sont présentées ci-dessous : les évaluations de référence de FEWS NET et de RVAC-Afrique Australe. Exemple : Évaluations de référence de FEWS NET FEWS-NET a choisi de mener ses propres évaluations de référence. Certains pays n’ont pas dépassé l’étape de répartition en zones agro-écologique (Burkina Faso, Mali, Mauritanie) ; certains pays ont établi des profils de moyens d’existence (Niger, Tchad, Malawi) ; un nombre limité (y compris la Somalie et le Sud du Soudan) ont développé une version complète de l’approche de l’économie alimentaire. Le degré d’adoption de cette approche est lié aux besoins en informations des différentes parties prenantes, à la motivation et à l’intérêt des institutions partenaires, et aux réseaux que FEWS-NET a pu développer dans chaque pays. Exemple : RVAC-Afrique Australe Au niveau national, les comités d’évaluation de la vulnérabilité (NVACs) n’ont pas tous adopté cette méthodologie; ceci est dû en partie aux nombreuses institutions impliquées dans le processus, chacune ayant leurs propres intérêts et caractéristiques. Les exemples comprennent : les besoins en aide alimentaire à court terme par rapport à la perspective de développement à long terme qui examinent les causes sous-jacentes de la crise alimentaire ; l’utilisation de questionnaires d’enquêtes à la place d’entrevues pour l’évaluation des moyens d’existence ; l’utilisation d’une approche centrée sur la sécurité alimentaire par rapport à une approche basée sur la sécurité humaine ; et l’absence de capacités locales pour mener et soutenir l’approche. Il est donc important d’identifier clairement le but de chaque évaluation et de prendre en considération les ressources et les capacités disponibles pour les adaptations méthodologiques. Les contraintes à atteindre les populations locales (par exemple, pour des raisons de sécurité). Les différents cadres institutionnels et objectifs mènent à l’adoption de différentes options.

26 Conviction des institutions principales
DÉFINIR UNE MÉTHODE APPROPRIÉE Pour terminer, certains points à retenir pour s’assurer du choix de la méthodologie appropriée comprennent : Conviction des institutions principales Maintenir un équilibre entre les compromis et le dogme Développer les capacités pour la durabilité et le droit de propriété local Instructions pour le formateur : Conviction des institutions principales Les facteurs clé sont le leadership et la légitimité d’une institution clé, et la conviction des partenaires principaux. Établir des mécanismes avec toutes les parties prenantes impliquées pour adopter une méthodologie appropriée, comme une bonne coordination, le consensus et consolider des partenariats entre les institutions régionales et nationales. Maintenir un équilibre entre les compromis et le dogme Des compromis peuvent être nécessaires, mais ceci ne veut pas dire que les parties prenantes doivent être négligées. Les caractéristiques fondamentales de la méthodologie choisie devraient être maintenues et ne devraient pas être « diluées ». Il faudrait donc trouver un équilibre entre les compromis et le dogme, et ceci nécessite de bons leaders. Développer les capacités pour la durabilité et le droit de propriété local De même, les capacités locales existantes et le potentiel pour les améliorer peut être un critère pour faire un choix parmi les options disponibles. De plus, le développement des capacités locales assure le droit de propriété et la durabilité.

27 RÉSUMÉ Les méthodes d’évaluation de référence ont des caractéristiques et des buts différents, mais elles fournissent toutes un moyen d’établir des points de référence pour pouvoir analyser des problèmes semblables dans des contextes différents de sécurité alimentaire. Cinq exemples principaux d’évaluation de référence ont été identifiés :  1) les évaluations de référence de la pauvreté et de la vulnérabilité (Banque Mondiale), 2) les évaluations des moyens d’existence (par ex. DFID, CARE, OXFAM),  3) l’approche de l’économie des ménages (Par ex. Save the Children UK, FEWS-NET, Food Economy Group), 4) les évaluations détaillées de la vulnérabilité de la sécurité alimentaire (PAM) et 5) les évaluations de référence spécifiques aux programmes et projets (C-SAFE, CARE, PAM).  Les évaluations de référence utilisent souvent une intégration ou une association de méthodes. Pour intégrer les méthodes on peut :  1) utiliser une combinaison appropriée de sources de données primaires et secondaires, quantitatives et qualitatives, ou identifier, parmi les différentes méthodes disponibles, celles qui ont les points de forces les plus intéressants et qui pourraient donc être incorporées à votre méthodologie spécifique d’évaluation de référence.

28 WFP Iraq food security baseline
POUR EN SAVOIR PLUS... Ressources en ligne CARE USA. Household Livelihood Security Assessments: A Toolkit for Practitioners The Food Economy Approach: A Framework for Understanding Rural Livelihoods. Boudreau WFP Iraq food security baseline World Bank Baseline Poverty and Vulnerability Analysis Coalition des organisations de la société civile pour le développement durable et équitable. Analyse de la pauvreté au Burkina Faso Young H., S. Jaspars, R. Brown, J. Frize, H. Khogali, Food security assessments in emergency: a livelihoods approach. Humanitarian Network Paper 36, ODI, June Lectures complémentaires Shoham J., Food Security Information Systems supported by Save the Children U.K., a review London.


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