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La comptabilité nationale

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Présentation au sujet: "La comptabilité nationale"— Transcription de la présentation:

1 La comptabilité nationale
Pol 1900 Christian Deblock

2 Méthodologie et définitions
Trois sources utiles : Statistique Canada : Matériel pédagogique : Gouvernement du Canada : Concepts économiques (les définitions des concepts proviennent de Statistique Canada) INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques): Nomenclatures, définitions et méthode Note : nous utiliserons les définitions données par ces organismes

3 Le PIB : la production

4 PIB Définition 1. Le PIB est égal à la valeur ajoutée brute des différents secteurs, corrigée des impôts et des subventions. Les secteurs sont des catégories statistiques qui regroupent des unités économiques dont les activités sont similaires. L’INSEE, par exemple, retient 5 grands secteurs : les sociétés non financières, les sociétés financières, les administrations publiques, les ménages et les institutions sans but lucratif au service des ménages Statistique Canada retient la même nomenclature, mais inclut un sixième secteur : les entreprises non constituées en société.

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6 Corrections Corrections de l’inflation
Le PIB nominal ou PIB aux prix du marché est la valeur marchande des biens et services produits par un pays. Il peut augmenter par suite d’une hausse de la production de biens et de services, d’une hausse de leurs prix ou des deux. Par exemple, supposons que le PIB canadien ait augmenté de 5 % en 2007 (par rapport à 2006), mais que l’inflation ait été de 3 %. On en conclut donc que le PIB réel ou en volume a augmenté de 2 %. Voir diapositive suivante pour un exemple

7 Un exemple simple :

8 Les indices de prix L’inflation désigne l’augmentation générale des prix au cours d’une période donnée. Il existe plusieurs façons de la calculer L’indice des prix à la consommation (IPC) est l’indice le plus couramment utilisé pour mesurer l’inflation. Il permet d’estimer la variation moyenne des prix des produits consommés par les ménages entre deux périodes données. Il est obtenu en calculant, sur une base mensuelle, le coût d’un « panier » de provisions fixe composé de biens et services achetés par un consommateur canadien typique au cours d’un mois donné. On suppose que ce panier type ne change pas, ni en quantité ni en qualité. Les variations mensuelles de la valeur de ce panier nous permettent ainsi de mesurer les variations du pouvoir d’achat. D’autres indices de prix existent : Indice implicite des prix du PIB Indices sectoriels : indice des prix à la construction, de l’agriculture, des produits industriels, des services, etc. Indices internationaux : indice des prix du commerce international des marchandises

9 PIB Canada

10 Correction des variations saisonnières
Corrections Correction des variations saisonnières L'évolution d'une série statistique peut en général se décomposer en effets de trois facteurs : - un trend (T), - une composante saisonnière (S) et une composante irrégulière (A) M = T + S + A La correction des variations saisonnières est une technique que les statisticiens emploient pour éliminer l'effet des fluctuations saisonnières normales sur les données, de manière à en faire ressortir les tendances fondamentales (trend et composante irrégulière) Deux exemples : les ventes dans les magasins augmentent fortement à Noël, mais baissent en été. Le travail dans la construction ralentit en hiver. Désaisonnaliser une série consistera à éliminer ces variations saisonnières. On peut utiliser une méthode de lissage, mais une manière plus rapide consiste à prendre les données mensuelles et à calculer le taux de variation mensuel ou trimestriel d’une année sur l’autre (les ventes de décembre 2007 par rapport à celles de 2006, par exemple. D’une façon générale, les séries mensuelles ou trimestrielles sont toujours désaisonnalisées.

11 Les mouvements économiques
Trend Écart exceptionnel Série brute Variations saisonnières Écart exceptionnel 1 2 3 4 (années)

12 Croissance On définit la croissance économique comme l’expansion du revenu national, c’est-à- dire la production totale de tous les biens et services d’un pays au cours d’une période donnée. On mesure habituellement la croissance économique en se fondant sur le rythme auquel change le produit intérieur brut PIB après correction pour l’inflation, que l’on nomme PIB réel. Le taux de croissance du PIB réel correspond au taux de croissance du PIB nominal moins le taux d’inflation. Attention : le PIB a tendance à croître, mais il peut également baisser, comme c’est le cas en période de récession. Il est dans ce cas toujours préférable de parler du taux de variation du PIB, et de ne parler du taux de croissance du PIB que lorsqu’il y a effectivement croissance. Parler de « croissance négative » est aussi stupide que de dire monter en bas ou descendre en haut. François Perroux : La croissance est « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension: pour une nation le produit global net en termes réels » ; le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux qui rendent la nation apte à faire croître, cumulativement et durablement son produit réel global » Voir : Jean Ronald Legouté, Définir le développement: historique et dimensions d'un concept plurivoque, Cahiers d’économie politique, CEIM, 2001.

13 Les facteurs de la croissance
l’investissement le changement technologique La productivité La population active Deux manières de voir la croissance : Y = [Y / L ] * [L / N] * N Y : PIB ; L : population active ; N : population totale Y/L : productivité du travail ; L/N : taux d’activité Y = [Y / K] * K Y : PIB ; K : « capital » (équipement/capital physique) Y/K : productivité du capital

14 Trois représentations des variations du PIB

15 En indices

16 En taux de variation, sur une base trimestrielle

17 En taux de variation annuels

18 Attention aux graphiques
Attention aux graphiques ! Les mêmes données, deux graphiques différents…

19 La dépense nationale brute

20 L’équation de la demande
PIB L’équation de la demande Y M = C + G + I + (Δ St) + X ou Y = (C + G + I) + (X - M) + (Δ St) C : consommation G : dépenses publiques I : Investissement (variation de capital physique) X : Exportations ; M : importations ; [X-M] : solde de la balance commerciale (biens et services) Δ St : variations de stocks

21 Les stocks ; Δ St = Sf – Si Stock initial Stock final Production Si = 100 Y = 1000 [Y + Si] = 1100 A = 900 [Y + Si] – [A] = 200 : Sf Demande

22 Investissement Formation brute de capital fixe (FBCF) INSEE :
La formation brute de capital fixe (FBCF) est constituée par les acquisitions moins cessions d'actifs fixes réalisées par les producteurs résidents. Les actifs fixes sont les actifs corporels ou incorporels issus de processus de production et utilisés de façon répétée ou continue dans d'autres processus de production pendant au moins un an. Formation nette de capital fixe : FBCF - amortissement

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25 Commerce Le commerce inclut les biens et les services Exportations : ce que l’on vend à l’étranger Importations : ce que l’on achète de l’étranger Solde commercial ou solde de la balance commerciale : (exportations – importations de biens et services) Solde courant = solde commercial + solde des autres opérations courantes

26 Commerce - Canada

27 Exportations et importations de biens et services, en % du PIB, 2013
Source : OCDE

28 PIB en termes de dépenses

29 Une comparaison Canada-États-Unis
Source : Statistique Canada ; Bureau of Economic Analysis

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31 Revenu national

32 Revenu intérieur brut PIB au prix du marché (inclut les taxes)

33 Revenu intérieur brut, Etats-Unis, en %, 1986 – 2012
Source : Bureau of Economic Analysis

34 Courbe de Lorenz et indice de Gini
Indice GINI L'indice de Gini indique dans quelle mesure la répartition des revenus (ou, dans certains cas, les dépenses de consommation) entre les individus ou les ménages au sein d’une économie s’écarte de l’égalité parfaite. Une courbe de Lorenz indique les pourcentages cumulatifs du total des revenus reçus par rapport au nombre cumulatif des bénéficiaires, en commençant par les individus ou les ménages les plus pauvres. L'indice Gini indique l'aire entre la courbe Lorenz et une ligne hypothétique d'égalité absolue en tant que pourcentage de l'aire maximale située sous cette ligne. Le coefficient de Gini est compris entre 0 (égalité parfaite) et 100 (inégalité absolue). Banque mondiale, Groupe de recherche pour le développement

35 la courbe de Lorenz On commence par classer la population par tranche de revenu, des revenus les plus faibles vers les plus élevés. La population est ainsi divisée en cinq (5) ou dix (10) tranches, appelées, respectivement, quintiles et déciles, avec pour chaque tranche le pourcentage du revenu total correspondant. Dans les deux cas, on procède de manière cumulative, autrement dit en additionnant les pourcentages. Supposons, par exemple, que la population d’un pays soit divisée en dix tranches de 10 pour cent ou déciles, et que la première tranche reçoive 2 pour cent du revenu total, la seconde 5 pour cent, la troisième également 5 pour cent, la quatrième 10 pour cent, et ainsi de suite. Pour tracer la courbe, on met la population en abscisse et le revenu en ordonnée, en pourcentages cumulés. On a ainsi une boîte, un carré, la diagonale représentant l’égalité parfaite. Dans l’exemple, on aura sur le graphique 2 pour cent en ordonnée pour le premier décile, 7 pour cent pour le second décile (2 pour cent + 5 pour cent), 12 pour cent (7 pour cent + 5 pour cent) pour le troisième, 22 pour cent (12 pour cent + 10 pour cent) pour le quatrième, etc. En reliant tous ces points les uns aux autres, nous obtenons la courbe de Lorenz. La diagonale représentant l’égalité parfaite, plus la courbe est éloignée de la diagonale, autrement dit plus l’incurvation est forte, plus la répartition des revenus est inégale. Prenons par exemple le quatrième décile. D’après les données, 40 pour cent de la population ne reçoit que 22 pour cent du revenu total ; en situation d’égalité parfaite, ce même 40 pour cent de population devrait recevoir 40 pour cent du revenu total.

36 Le coefficient de Gini Le coefficient de Gini est plus pratique que la courbe de Lorenz lorsqu’il s’agit de comparer les inégalités de revenu entre plusieurs pays. Le coefficient est calculé de la façon suivante. On calcule tout d’abord la surface comprise entre la courbe de Lorenz et la diagonale d’égalité (A sur le graphique), que l’on divise ensuite par la surface du triangle situé en dessous de la ligne d’égalité (A + B sur le graphique), soit A / (A + B) . Le résultat est exprimé en pourcentage. Le résultat va ainsi être compris entre 0 pour cent, l’égalité parfaite, et 100 pour cent l’inégalité parfaite. Ainsi, plus la courbe de Lorenz sera forte, plus le coefficient de Gini se rapprochera de 100 pour cent.

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38 Inégalité des revenus Différentes mesures générales, niveau et rang de faible à forte inégalité, fin des années 2000

39 Tendance historique de la répartition de la valeur ajoutée au Canada : de 1961 à 2005
Source : Statistiques Canada, Base de données CANSIM II, disponible à l’adresse URL : consultée en janvier 2007.


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