La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Première guerre mondiale

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Première guerre mondiale"— Transcription de la présentation:

1 Première guerre mondiale
Gaspard Présente Première guerre mondiale 3 août Considérant que l'avantage appartient à celui qui dégaine le premier, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Musical & Manuel 10/08/2008 Textes & images du net

2

3 Les villes de Belgique, comme ici Comines (Hainaut), n'ont pas été épargnées par la Première Guerre mondiale. Bien que neutre, le plat pays est envahi en 1914 par les armées allemandes, qui veulent prendre à revers les troupes françaises par le nord. Les bombardements produiront d'immenses dégâts matériels, dont la Belgique se relèvera difficilement après 1918.

4 L'ampleur des destructions qui touche les pays belligérants, comme ici la Belgique et la ville de Louvain, précipite le déclin économique de l'Europe. Baisse de la production, dette colossale... : le "Vieux Continent" ne rattrapera plus jamais, au cours du XXe siècle, son retard par rapport aux Etats-Unis.

5 4 août Les dirigeants allemands ne se soucient pas de la Belgique. Le chancelier Bethmann-Hollweg qualifie de «chiffon de papier» le protocole de 1831 qui garantit la neutralité belge tandis que ses troupes entrent en force en Belgique. Or l'Angleterre, qui s'était jusque là tenue à l'écart et considérait n'avoir rien à faire d'un conflit entre continentaux, ne tolère pas l'invasion d'un pays auquel la lient d'étroites relations politiques et économiques. Le jour même, L'Angleterre déclare donc à son tour la guerre à l'Allemagne. C'est une amère surprise pour l'empereur d'Allemagne, petit-fils de la défunte reine Victoria, qui avait espéré que Londres resterait à l'écart du conflit.

6 Un soldat britannique à Ovillers-La Boisselle, juillet 1916
Dans les premières semaines de la guerre, en Belgique comme dans le nord de la France, les troupes allemandes se signalent par de brutales et massives exactions à l'encontre des civils : exécutions sommaires, viols, rapines,... Ces exactions sont commises sur ordre de la hiérarchie militaire, qui conserve le souvenir des francs-tireurs de la guerre franco-prussienne de 1870 ! Dès avant l'invasion, les troupes ont été préparées à faire face à ce danger qui, dans les faits, s'avèrera inexistant. Les crimes inqualifiables qui en résulteront vont à leur tour se graver dans la mémoire des Belges et des habitants du nord de la France. Lorsque, 26 ans plus tard, la Wehrmacht envahira à nouveau leur pays, ils s'enfuiront vers le sud, poussant devant eux les autres populations dans un exode sans issue.

7 23 août Le Japon, allié de l'Angleterre, déclare la guerre à l'Allemagne dont il revendique les concessions chinoises. 29 novembre La Turquie entre en guerre aux côtés de son alliée, l'Allemagne. Les «Jeunes-Turcs», des militants nationalistes qui gouvernent l'empire ottoman au nom du sultan Mehmet V, espèrent par ce biais prendre une revanche sur la Russie. La plupart des grandes nations européennes se ruent dès lors tête baissée dans un conflit qui ne trouvera son épilogue qu'en 1945 (ou en 1999 avec la liquidation du rêve yougoslave.)

8 Il ne faut pas perdre de vue, en effet, que la tranchée prolonge à l'infini, de la mer du Nord jusqu'en Alsace, ses méandres imperceptibles, qu'elle gravit coteaux, monts et montagnes, redescend vers les plaines, traverse les hauts plateaux, disparaît brusquement sous la futaie des bocages, bois et forêts qu'elle rencontre sur son chemin, puis reparaît encore pour disparaître un peu plus loin.

9 La Vie Courante dans les Tranchées
Vue aérienne du système de tranchée entre Loos-en-Gohelle et Hulluch en Artois (France) en juillet 1917. Parfois, il se produit même des intermèdes assez joyeux. » Le plus plaisant est la chasse aux lièvres. Quand un de ces quadrupèdes se hasarde sur le terrain situé entre les deux tranchées, il est bientôt accueilli par un certain nombre de balles et le plus souvent il reste sur le terrain. Si le lièvre alors est tombé du côté des Français, un des hommes saute vivement hors de sa cachette et s'empare du gibier; cependant aucun Allemand ne lâche un coup. Si, par contre, le lièvre tombe du côté des Allemands, un d'eux se montre à la surface et va relever la victime. Alors aussi, aucun Français ne gênera l'Allemand. Mais si par malheur le lièvre reste étendu au milieu du terrain, les deux groupes se jettent dessus et alors une vive pétarade éclate. » Récemment, les Allemands, quand le gibier se trouva au milieu du terrain, firent un signe qu'ils l'abandonnaient aux Français. Ils criaient: « tabak! tabak! » Alors ces derniers comprirent; un soldat apparut, alla prendre l'animal et en sa place il déposa un paquet de tabac. Ce soir-là, on mangea du sauté de lièvre dans les tranchées françaises. » Et personne n'y songe que des vies humaines sont en jeu. »

10 Troupes françaises dans la Somme, avril 1918
« L'autre jour, raconte un soldat français. Un veau était venu de l'arrière se promener près de nos tranchées. Avec un camarade, je me mets à sa poursuite. Je le rejoins, il s'enfuit, je l'empoigne par la queue et je me laisse tirer. Le camarade m'attrape à bras le corps et se laisse traîner aussi. »Le veau ne s'arrêtait toujours pas. On approchait de l'ennemi, et je commençais à m'inquiéter. « Il n'y aura donc pas, pensais-je, un pruneau pour lui piquer le museau et l'abattre? — Il est têtu comme un mulet, » murmurait l'autre. » Au même moment, les pruneaux sifflent à nos oreilles. Du coup, nous nous faisons si lourds, que la bête, fatiguée de remorquer deux hommes à travers les trous d'obus et les mottes de terre, s'arrête épuisée. Sous le nez des Allemands furieux et qui tirent avec rage, nous introduisons, non sans peine, notre gibier dans la tranchée, et là on le tue, on le dépèce, on le cuit, on le mange. Un vrai régal! »

11 Tués français à la bataille du Matz, 11 juin 1918
Les Gaz Toxiques ou Asphyxiants Une des grandes dates de la guerre qui vient à peine de se terminer, date qu'il ne faut pas oublier, car elle marque d'une ignominie indélébile la nation allemande , tout entière, est celle du 22 avril 1915. Nos ennemis, désespérant de pouvoir rompre le front franco-britannique dans un combat loyal, ont balayé, ce jour-là, tout le terrain entre Bixschote et Langemarck, par une vague de chlore sous laquelle, au dire du grand état-major allemand, soldats anglais périrent. Le front aurait été percé sans le dévouement sublime des troupes canadiennes qui rallièrent à droite et à gauche, en arrière de la zone empoisonnée, et assurèrent ainsi la continuité des lignes. Un déserteur allemand avait prévenu, dès le 14 au soir, de ce qui se préparait. Mais les autorités militaires anglaises ne voulurent pas admettre la possibilité du fait, tant il était contraire aux lois de la guerre. C'était ne pas connaître les Allemands, car l'emploi des gaz asphyxiants a été étendu par eux, et développé chaque jour davantage jusqu'à l'armistice. Les Alliés n'ont fait que suivre leurs ennemnis dans la voie inhumaine qu'ils avaient tracée: il le fallait pour notre défense; et nos ingénieurs chimistes ont montré à l'ennemi qu'ils étaient de taille à lutter avec avantage sur ce terrain spécial, comme sur les autres.

12 Soldats australiens portant des masques à gaz. Ypres, 1917
« De temps à autre, plusieurs fois par semaine, souvent même plusieurs fois par jour, des compagnies, des bataillons sortent des tranchées, s'élancent, et, à travers les fils de fer barbelés, essaient de s'emparer des tranchées ennemies. » L'artillerie a préparé l'attaque par un violent bombardement. L'attaque réussit ou échoue. Une contre-attaque ramène les assaillants en arrière. Et ainsi se produit une alternance d'avances et de reculs, de tranchées prises et reprises, de bois, de villages et de fermes âprement disputés. Ces combats sont d'ailleurs locaux, sans liaison les uns avec les autres, et leur objectif est de forcer le barrage de l'ennemi tout en gardant le sien ».

13 Soldat français En 1914, quand les armées entrèrent en collision, chacune avait déjà, un service de santé. Il ne serait ni intéressant, ni utile, de s'étendre longuement sur les différentes organisations sanitaires, car, à part des différences de détail où la palme revenait à l'Allemagne, elles se ressemblaient toutes dans leurs grandes lignes.

14 L’offensive du Chemin des Dames vue du village de Craonnelle

15 Un canon de 155 mm Schneider près du Chemin des Dames, 1917

16 Prisonniers allemands dans le secteur de Vauxaillon, 1917

17 Verdun, prisonniers allemands capturés au Mort-Homme, 1916

18 Blessés français attendant l’évacuation au fort de Tavannes, 1916

19 Une mitrailleuse Hotchkiss et ses servants en 1914

20

21 Les premières troupes américaines débarquant à Saint-Nazaire, 1917

22 L'aviation apparaît progressivement entre 1914 et 1918
L'aviation apparaît progressivement entre 1914 et Encore assez peu évoluée et techniquement rudimentaire, elle permet cependant de réaliser les premiers bombardements de l'histoire. Ici, "l'escadrille des cigognes" basée à Dijon, en 1916.

23 Les chars d'assaut, testés pour la première fois par les Anglais contre les colons hollandais lors de la guerre des Boers en 1902, sont utilisées lors de la bataille de la Somme en 1916. Mais ils ne se montreront pas décisifs, et ne serviront plus jusqu'en 1918.

24 En 1915, ces brancardiers de Verdun sont essentiellement des "dispensés du service en temps de paix". Ni vrais soldats, ni médecins, ces militaires sans fusils et sans formation ont un statut hybride. Il arrive même parfois qu'ils ne soient pas fournis en uniformes...

25 En 1915, la guerre de position est solidement installée, et aucune modification stratégique marquante ne bouleversera les acquis. Ici, des soldats font une halte repos à Lille, au mois de Juin.

26 Dans les tranchées, les rats étaient attirés par l'humidité, la saleté et l'insalubrité des lieux. Sur cette photographie, deux soldats en tiennent à bout de bras, comme des trophées.

27 Lors de la Première Guerre mondiale, les prisonniers ne sont pas encore protégés par la Convention de Genève, et peuvent donc être photographiés sans restriction. On estime à plus de 6 millions le nombre de prisonniers français (dont ces derniers, déportés à Leipzig en 1916) ou allemands faits entre 1914 et 1918

28 Poilus au repos Guetteur au poste d'écluse, 1916

29

30

31

32

33 FIN Montage Gaspard

34


Télécharger ppt "Première guerre mondiale"

Présentations similaires


Annonces Google