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Le Mildiou de la Vigne Avril 2010 Oral de Pathologie Végétale

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Présentation au sujet: "Le Mildiou de la Vigne Avril 2010 Oral de Pathologie Végétale"— Transcription de la présentation:

1 Le Mildiou de la Vigne Avril 2010 Oral de Pathologie Végétale
Mathilde DUMERY Florence DURILLON Benjamin DUTERTRE Chedly ESSOUSSI Benoit EUDIER Angélique EVERAERE Oral de Pathologie Végétale Pr. Selim SAMEH

2 Plan: I: Description et classification II: Plante hôte
III: Conditions climatiques IV: Cycle biologique V: Symptomatologie VI: Lutte

3 Introduction: De renommée mondiale, le secteur viticole est l’une des plus importantes filières agricoles en France. Les enjeux économiques sont considérables. La vigne, outil principal de cette production, est la cible de nombreuses attaques de son environnement (climatique, parasitaire,…).

4 I: Description du Mildiou
Plasmopara Viticola Mildiou de la vigne mycélium cryptogame et parasite obligatoire. début du printemps  récolte Découverte au 19ème siècle aux USA Maladie épidémique Présente dans le monde entier Le mildiou est apporté par un mycélium, Plasmopara Viticola.

5 I: Classification du Mildiou
Classe: Oomycota Ordre: Peronosporales Famille: Peronosparaceae Genre: Plasmopara Espèce: viticola

6 II: Plante hôte Infecte la plupart des espèces du genre Vitis
Cultivars  très sensibles Espèces sauvages  relativement résistantes Autres types de Mildiou: Peronospara sparsa  rosier Phytophthora infestans  pomme de terre, tomate

7 III: Conditions climatiques
Hiverne à l’état d’oospore Périodes prolongées de pluie ou de temps humide, par temps frais : T°C minimum : 11°C Précipitations d’au moins 10mm Transport par les gouttes de pluie Le champignon hiverne à l’état d’oospore essentiellement à l’intérieur des feuilles tombées au sol dans le vignoble et à ses abords. Début printemps jusque fin de saison : conditions minimales pour la germination des oospores et qui formeront des sporanges, ces dernières contiennent des zoospores qui seront dispersées par les éclaboussures des gouttes de pluies sur les feuilles notamment et germeront sur le film d’eau à la surface de l’organe touché. (Températures optimales de 11 à 25°C) La prolifération du Mildiou dépendra de la fréquence des périodes où la vigne reste mouillée. En fin de saison, processus accéléré si brouillard et rosées de longue durée. On verra ainsi apparaitre un feutre mycélien blanc cotonneux sur la face inférieure des feuilles (et la rafle ?) Champi fragile vis-à-vis de la sécheresse (car les zoospores n’ont pas de membrane).

8 IV: Cycle biologique Formation des oospores (Automne-hiver)
Forme de résistance pendant l’hiver A l’intérieur des feuilles tombées au sol Reproduction sexuée par hétérogamie Fécondation (spermatocyste + oogone  oospore)

9 IV: Cycle biologique Infection primaire : contamination de la plante hôte (Printemps) Pluie + T° > 11 °C Germination des oospores  Sporanges Zoospores Contamination des feuilles basses : contact direct flaques d’eau et éclaboussures par la pluie.

10 IV: Cycle biologique

11 IV: Cycle biologique Incubation (Printemps) 7-10 jours
Enkystement zoospores autour des stomates Tube germinatif pénètre la chambre sous stomatique Formation de vésicules sous stomatique (cytoplasme zoospores) Développement des hyphes

12 IV: Cycle biologique Sporulation Hyphes  Sporangiophores
Sporangiophores contiennent des sporanges Apparition d’un feutrage blanc

13 IV: Cycle biologique Infection secondaire (été-début automne)
Pluie + vent = libération des sporanges contenue dans les sporangiophores Sporanges zoospores = nouvelle infection Contamination de tous les organes possédant des stomates (feuilles, grains..)

14 IV: Cycle biologique

15 V: Symptomatologie - foliaire
Fructifications conidiennes en périodes humides Tache diffuse juste après incubation Tache d’huile Au niveau des feuilles Pendant la durée d’incubation, aucun symptôme n’est visible. Au terme de cette incubation apparaissent les premiers foyers sous forme de taches foliaires : lorsque les feuilles sont en voie de croissance et que les tissus sont tendres, le champignon forme des taches étendues, de un à parfois deux ou trois centimètres de diamètre ; ces taches à bords estompés, plus ou moins circulaires, sont jaune pâle, translucides : on parle de “taches d’huile”. Du côté supérieur de la feuille, au centre de la tache, apparaissent des marbrures brunes formées par les tissus les plus altérés, puis l’extension de la tache s’arrête, le tissu altéré brunit et se dessèche, puis la feuille tombe. Du côté inférieur de la feuille, quand l’humidité est importante, apparaît un feutrage blanc correspondant aux fructifications conidiennes. Ce feutrage peut apparaître avant les lésions si l’incubation a été courte, mais, en général, il leur succède. Chez les feuilles adultes, le mycélium est vite arrêté par les nervures ; il se forme alors de petites taches polygonales, d’un ou deux millimètres de diamètre, devenant rapidement brunes sur le fond vert des feuilles : on parle d’attaque en mosaïque ou en points de tapisserie, caractérisant le mildiou d’arrière-saison ; c’est dans ces taches que vont se former les oospores du parasite.                 Au niveau des sarments Ils ne sont attaqués que les années de forte invasion. Ils sont d’autant plus réceptifs qu’ils sont jeunes et tendres. Les parties jeunes prennent une teinte gris plombé et se couvrent de conidiophores visibles sous forme des lignes blanches sur les sarments. Sur les parties plus âgées, les nœuds seuls sont attaqués, les parties intercalaires ou mérithalles ne portent que des stries brunes. L’attaque des sarments empêche l’aoûtement (formation de liège) et provoque donc le gel des vignes lors d’hivers rigoureux. Mildiou mosaïque Ne pas confondre :aux premiers stades de la contamination, les symptômes (taches translucides) peuvent ressembler à celles provoquées par Uncinula necator. Ce dernier forme un feutrage sur les deux faces des feuilles.

16 V: Symptomatologie - grains
Rot blanc Un feutrage blanc sort de l’épicarpe Rot brun -> brunissement , flétrissement Au niveau des grappes Sur le pédoncule de l’inflorescence et ses ramifications, il se forme des taches en longueur à bords mal délimités, où les tissus prennent une teinte plus foncée. Le mycélium arrête la circulation de la sève dans toutes les parties non envahies directement, mais situées au-delà de la tache. Sur l’inflorescence, l’attaque est peu fréquente ; lorsqu’elle a lieu, des taches olivâtres apparaissent sur les fleurs qui se couvrent d’un feutrage blanc, se dessèchent, et tombent. Sur les grains, l’attaque présente deux formes : les très jeunes grains prennent une teinte gris plombé et se couvrent d’un feutrage blanc qui sort par des craquelures de l’épicarpe : on parle de rot gris (rot = pourriture, en anglais). lorsque les grains sont plus gros, le champignon provoque un brunissement des tissus d’où le nom de rot brun donné à ce stade de la maladie. Le grain se ride, pourrit et tombe souvent. L’importance relative des types rot gris et rot brun varie selon les climats ; en général, le rot brun n’est abondant que pendant les rares étés pluvieux qui correspondent aux années de très fortes invasions.

17 V: Symptomatologie - sarments
Au niveau des sarments Ils ne sont attaqués que les années de forte invasion. Ils sont d’autant plus réceptifs qu’ils sont jeunes et tendres. Les parties jeunes prennent une teinte gris plombé et se couvrent de conidiophores visibles sous forme des lignes blanches sur les sarments. Sur les parties plus âgées, les nœuds seuls sont attaqués, les parties intercalaires ou mérithalles ne portent que des stries brunes. L’attaque des sarments empêche l’aoûtement (formation de liège) et provoque donc le gel des vignes lors d’hivers rigoureux.

18 VI: Lutte En amont: Choix des variétés Fertilisation judicieuse
Taille et attache des rameaux Ramassage et brûlage des feuilles à l’automne Drainage

19 VI: Lutte Traitement n°1 utilisé en préventif: le sulfate de cuivre
+ eau + base = bouillie application en pulvérisation 3 traitements au moins nécessaires Quand pousses mesurent 10 à 15 cm Aussitôt après floraison Commencement de la véraison NB: Si saison humide, sulfatage chaque semaine

20 VI: Lutte Autre préventif: décoction de prêle + produit à base de soufre. Utilisation de fongicides systémiques et/ou de contact ex: Zinèbe, Zirane, Captane Modèle « potentiel système »  évolution de la pression épidémiologique et des contaminations

21 Bibliographie « réussir la vigne » n°151 « Larousse Agricole » - LAROUSSE p


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