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De l’insécurité existentielle à la liberté d’être Processus d’actualisation et essai d’auto-analyse Sous la direction de Monsieur E. Galam Sous la direction.

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1 De l’insécurité existentielle à la liberté d’être Processus d’actualisation et essai d’auto-analyse Sous la direction de Monsieur E. Galam Sous la direction de Monsieur E. Galam

2 Les questionnements à l’origine de ce travail Comment se construit notre personnalité ? Comment se construit notre personnalité ? Sur quoi repose la direction que nous prenons dans notre existence ? Sur quoi repose la direction que nous prenons dans notre existence ? Quelle est l’influence de l’environnement sur notre développement ? Quelle est l’influence de l’environnement sur notre développement ? Quelle est notre influence sur cet environnement et donc sur notre développement ? Quelle est notre influence sur cet environnement et donc sur notre développement ?

3 Les questionnements à l’origine de ce travail A la naissance, lorsque nous ne sommes pas encore nos choix, qu’est-ce qui se substitut à nous et qui nous sert de boussole interne afin d’évoluer au mieux au sein de notre environnement ? A la naissance, lorsque nous ne sommes pas encore nos choix, qu’est-ce qui se substitut à nous et qui nous sert de boussole interne afin d’évoluer au mieux au sein de notre environnement ? Sur quoi repose l’organisation qui permet de structurer le comportement capable d’exprimer au plus juste ce qu’éprouve le bébé ? Sur quoi repose l’organisation qui permet de structurer le comportement capable d’exprimer au plus juste ce qu’éprouve le bébé ? A quelle logique répond cette organisation lorsque l’environnement n’apporte pas satisfaction ? Et comment se défait-elle de ce qu’elle a fait ? A quelle logique répond cette organisation lorsque l’environnement n’apporte pas satisfaction ? Et comment se défait-elle de ce qu’elle a fait ?

4 Les questionnements en lien avec mon histoire L’impression que le socle sur lequel s’était édifié ma L’impression que le socle sur lequel s’était édifié ma personnalité ne possédait pas de solidité, était rempli de vide. personnalité ne possédait pas de solidité, était rempli de vide. Le sentiment d’avoir été pendant des années égaré à l’intérieur de moi-même Le sentiment d’avoir été pendant des années égaré à l’intérieur de moi-même De n’avoir jamais vraiment pu décider de mes choix De n’avoir jamais vraiment pu décider de mes choix Les questions soulevées: Si ce n’est pas moi qui décidait: qui décidait pour moi ? Si ce n’est pas moi qui décidait: qui décidait pour moi ? A partir de quels critères ? A partir de quels critères ?

5 Deux expériences majeures: 1. L’autorité du savoir (la psychanalyse) 2. L’autorité de mon expérience (l’A.C.P) De la rencontre du savoir qui reconstruit De la rencontre du savoir qui reconstruit A la rencontre du construit de mon savoir A la rencontre du construit de mon savoir L’efficacité de la théorie psychanalytique repose sur la proximité existant entre le vécu de la personne et l’interprétation qu’en fait la théorie. Sa faiblesse dans le fait que cette justesse n’est pas le fruit de la personne mais de l’expert. Elle permet à la personne de se découvrir comme digne de confiance, porteuse de capacités à se comprendre et à changer ce qui la fait souffrir dans la mesure ou peut s’éprouver au sein du travail thérapeutique l’expérience de qui elle est vraiment à partir de son histoire et de comment elle s’est construite.

6 Le décryptage singulier de mon expérience La lecture de mon expérience, sans filtre ni interprétation, m’a amené à découvrir le côté profondément positif et sage de mon organisme. La lecture de mon expérience, sans filtre ni interprétation, m’a amené à découvrir le côté profondément positif et sage de mon organisme. Ce qui pouvait être considéré comme mauvais, immoral, dangereux s’avérait être des modes d’organisation capables de maintenir l’intégrité de ma personne et la préservation de mon noyau monadique. Ce qui pouvait être considéré comme mauvais, immoral, dangereux s’avérait être des modes d’organisation capables de maintenir l’intégrité de ma personne et la préservation de mon noyau monadique. La violence, la souffrance, l’imaginaire, n’étaient plus des comportements asociaux, inadaptés...., mais quelque chose ayant une fonction plus complexe: continuer à produire de l’envie de vivre malgré l’hostilité de l’environnement La violence, la souffrance, l’imaginaire, n’étaient plus des comportements asociaux, inadaptés...., mais quelque chose ayant une fonction plus complexe: continuer à produire de l’envie de vivre malgré l’hostilité de l’environnement

7 Le décryptage singulier de mon expérience Découvrir que derrière tout comportement il y a un besoin qui tente de trouver satisfaction Découvrir que derrière tout comportement il y a un besoin qui tente de trouver satisfaction Qu’en redevenant propriétaire de mon expérience, je peux à nouveau ré- agencer la logique de mon comportement à partir de mon histoire, de mon vécu et de comment je me suis construit. Qu’en redevenant propriétaire de mon expérience, je peux à nouveau ré- agencer la logique de mon comportement à partir de mon histoire, de mon vécu et de comment je me suis construit. Le comportement n’est plus regardé à partir de ce qu’il produit mais à partir de ce qu’il tente d’atteindre. Le comportement n’est plus regardé à partir de ce qu’il produit mais à partir de ce qu’il tente d’atteindre.

8 Le construit théorique

9 La première étape: la venue au monde De la naissance biologique: De la naissance biologique: – Le corps sort d’un corps A la naissance relationnelle A la naissance relationnelle – Besoin de l’autre pour activer le désir de vivre, de ressentir et construire du sens, de communiquer, d’échanger....

10 Deuxième étape: La rencontre avec le dehors Comme rupture de la première clôture opérationnelle tournant sur elle- même Comme rupture de la première clôture opérationnelle tournant sur elle- même Et processus d’activation du système percepto-sensitif lui permettant un début de communication entre son dedans et le dehors. Et processus d’activation du système percepto-sensitif lui permettant un début de communication entre son dedans et le dehors.

11 La problématique A la naissance, le bébé est son expérience: quand il a faim, soif...., il est la faim, il est la soif. Il est ce qu’il éprouve. A la naissance, le bébé est son expérience: quand il a faim, soif...., il est la faim, il est la soif. Il est ce qu’il éprouve. Mais, ses besoins : Mais, ses besoins : Physiologiques: faim, soif, soins. Physiologiques: faim, soif, soins. Psychologiques: sécurité, présence, contact, relation, considération, accueil......, il ne peut les satisfaire. Psychologiques: sécurité, présence, contact, relation, considération, accueil......, il ne peut les satisfaire. Il pourrait facilement resté figé dans un monde intérieur de terreur sans l’aide du dehors. Nous pourrions presque dire: Qu’il a plus besoin d’autrui qu’il a besoin de lui. Il pourrait facilement resté figé dans un monde intérieur de terreur sans l’aide du dehors. Nous pourrions presque dire: Qu’il a plus besoin d’autrui qu’il a besoin de lui. C’est au travers de la fonction de contenant psychique que la mère (le plus souvent) transforme les affects d’angoisse qui assaillent le bébé en sensations apaisantes et sécurisantes qui progressivement lui permettront de se familiariser avec son environnement. C’est au travers de la fonction de contenant psychique que la mère (le plus souvent) transforme les affects d’angoisse qui assaillent le bébé en sensations apaisantes et sécurisantes qui progressivement lui permettront de se familiariser avec son environnement.

12 La problématique Ce qu’il est peut devenir un poids en fonction du comportement de l’environnement au sein duquel le bébé va évoluer. Ce qu’il est peut devenir un poids en fonction du comportement de l’environnement au sein duquel le bébé va évoluer. En effet, selon s’il obtiendra satisfaction ou pas il sera contraint de se modéliser aux exigences du dehors. Son organisme va s’adapter afin de continuer à évoluer et grandir au sein de cet environnement hostile. D’internalisée, la perception de ses besoins va se conformiser au dehors, elle va s’externaliser, ce qui donnera à la perception interne un caractère contraignant de par le sentiment de non satisfaction qu’elle génère comme résultat. Son éprouvé deviendra le principal obstacle à la satisfaction de son besoin d’aimer et d’être aimé. En effet, selon s’il obtiendra satisfaction ou pas il sera contraint de se modéliser aux exigences du dehors. Son organisme va s’adapter afin de continuer à évoluer et grandir au sein de cet environnement hostile. D’internalisée, la perception de ses besoins va se conformiser au dehors, elle va s’externaliser, ce qui donnera à la perception interne un caractère contraignant de par le sentiment de non satisfaction qu’elle génère comme résultat. Son éprouvé deviendra le principal obstacle à la satisfaction de son besoin d’aimer et d’être aimé.

13 La problématique Car il semblerait qu’un des besoin vital soit le besoin de considération, de se sentir aimé pour ce qu’il est, d’avoir le sentiment d’être là pour quelqu’un. Car il semblerait qu’un des besoin vital soit le besoin de considération, de se sentir aimé pour ce qu’il est, d’avoir le sentiment d’être là pour quelqu’un. Si cela n’est pas le cas, il en arrivera à penser que cela est de sa faute, quelque chose en lui n’est pas bon, mauvais. C’est ce qui l’amènera à se distancier de son expérience, à ne lui accorder aucune valeur, voir à s’en méfier, à essayer de toujours mieux correspondre aux injonctions du dehors et donc de faire taire son dedans. Si cela n’est pas le cas, il en arrivera à penser que cela est de sa faute, quelque chose en lui n’est pas bon, mauvais. C’est ce qui l’amènera à se distancier de son expérience, à ne lui accorder aucune valeur, voir à s’en méfier, à essayer de toujours mieux correspondre aux injonctions du dehors et donc de faire taire son dedans. L’état d’incongruence prend sa source dans la distance qui est ressentie entre l’expérience organismique et la manière dont la personne la vit. L’état d’incongruence prend sa source dans la distance qui est ressentie entre l’expérience organismique et la manière dont la personne la vit.

14 La problématique Les besoins vitaux Au-delà de son état de dépendance, il semblerait que l’être humain soit déchiré entre deux exigences en apparence opposées et ce, dés la naissance: Au-delà de son état de dépendance, il semblerait que l’être humain soit déchiré entre deux exigences en apparence opposées et ce, dés la naissance: – Le besoin de sécurité – Le désir d’autonomie – Nous pourrions nous appuyer sur la pyramide de Maslow pour asseoir notre propos: – les besoins d’épanouissement – les besoins de reconnaissance, – les besoins d’appartenance, – les besoins de sécurité, – les besoins vitaux. Comme si, paradoxalement, l’antagonisme de ces deux forces étaient indispensables pour activer la singularité de la personne en devenir: Comme si, paradoxalement, l’antagonisme de ces deux forces étaient indispensables pour activer la singularité de la personne en devenir: – Sécurité = potentialité ( peur, angoisse face au ressenti de ce qui est là) – Autonomie = actualisation ( dépassement de l’angoisse et réalisation)

15 La problématique Triste constat en apparence Dépendance face au dehors Dépendance face au dehors Besoin de sécurité Besoin de sécurité Désir d’autonomie Désir d’autonomie C’est tiraillé entre ces trois réalités que le petit d’homme rentre en contact avec son environnement. C’est tiraillé entre ces trois réalités que le petit d’homme rentre en contact avec son environnement. Freud lui disait que le moi avait trois maitres à servir (le monde extérieur, le ça et le surmoi) Freud lui disait que le moi avait trois maitres à servir (le monde extérieur, le ça et le surmoi)

16 La problématique A partir de ce survol, comment permettre à la personne de redevenir propriétaire de son expérience? A partir de ce survol, comment permettre à la personne de redevenir propriétaire de son expérience? Et comment, à partir de la rupture de la représentation de son expérience, dépasser cet état de transition au sein duquel la personne ne se sait pas et donc, espérer un hypothétique devenir ? Et comment, à partir de la rupture de la représentation de son expérience, dépasser cet état de transition au sein duquel la personne ne se sait pas et donc, espérer un hypothétique devenir ?

17 L’hypothèse: Une force mystérieuse? Qu’est-ce qui nous pousse à être? Qu’est-ce qui nous pousse à être? A tenir malgré l’adversité de l’environnement? A tenir malgré l’adversité de l’environnement? A nous orienter en fonction de nos besoins, mais aussi de nos égarements, de nos démissions existentielles.... A nous orienter en fonction de nos besoins, mais aussi de nos égarements, de nos démissions existentielles.... Quelle est cette force gravitationnelle interne qui maintient le sentiment d’unité malgré l’éclatement de notre personnalité? Quelle est cette force gravitationnelle interne qui maintient le sentiment d’unité malgré l’éclatement de notre personnalité? Quelle est cette logique, qui sans lutter contre nous, refuse de participer à ce que le dehors a fait et fait de nous? Quelle est cette logique, qui sans lutter contre nous, refuse de participer à ce que le dehors a fait et fait de nous? Qu’est-ce qui me permet de dire: là c’est moi, je me reconnais et là ce n’est pas moi, c’est le dehors? Qu’est-ce qui me permet de dire: là c’est moi, je me reconnais et là ce n’est pas moi, c’est le dehors?

18 L’hypothèse de la tendance actualisante Certains l’appellent force de vie, élan vital.... Est-ce l’Eros freudien, la pulsion de vie ? Pourquoi pas. Certains l’appellent force de vie, élan vital.... Est-ce l’Eros freudien, la pulsion de vie ? Pourquoi pas. Quelle est sa fonction? Quelle est sa fonction? – Maintenir, actualiser et rehausser le moi engagé dans son expérience. – Favoriser l’actualisation des potentialités de la personne à partir de son milieu Sa finalité? Sa finalité? – La préservation de ce que nous appelons le noyau monadique – La perpétuation de l’espèce Ses moyens? Ses moyens? – Une capacité créatrice de dialectisation des besoins internes et des affordances externes en lien permanent avec sa fonction et sa finalité.

19 L’hypothèse de la tendance actualisante Elle est l’énergie au service du moi: Elle est l’énergie au service du moi: – Porteuse d’une tendance directionnelle en lien avec les potentialités de la personne, elle maintient une sorte de lien diffus avec l’expérience organismique. Le moi est la structure perceptuelle, la direction. Le moi est la structure perceptuelle, la direction. – Synthèse de l’ensemble des expériences vécues par la personne, sa direction découle de comment ces expériences ont intégrées ou pas la structure du moi. – La conjonction du facteur dynamique de la tendance actualisante avec l’émergence de la dimension régulatrice du moi donne naissance au comportement. Vu sous cet angle, le comportement est une tentative téléologique de l’organisme de satisfaire ses besoins. Vu sous cet angle, le comportement est une tentative téléologique de l’organisme de satisfaire ses besoins.

20 L’autopoïèse « Que je fasse ou que je ne fasse pas, il advient toujours quelque chose de moi qui me devient ». « Que je fasse ou que je ne fasse pas, il advient toujours quelque chose de moi qui me devient ». Les êtres vivants sont caractérisés par le fait qu'ils sont continuellement en train de s'auto-produire. Ce système d'organisation est autopoïétique. Ce qui caractérise les êtres vivants, c'est que leur organisation est telle que leur seul produit est eux-mêmes, et l'absence de séparation entre le producteur et le produit. L'être et le faire d'une unité autopoïétique sont inséparables, et c'est là leur mode particulier d'organisation. Les êtres vivants sont caractérisés par le fait qu'ils sont continuellement en train de s'auto-produire. Ce système d'organisation est autopoïétique. Ce qui caractérise les êtres vivants, c'est que leur organisation est telle que leur seul produit est eux-mêmes, et l'absence de séparation entre le producteur et le produit. L'être et le faire d'une unité autopoïétique sont inséparables, et c'est là leur mode particulier d'organisation. F. Varela

21 L’autopoïèse Si nous nous référons à ce concept, nous pouvons considérer que selon comment nous nous percevons, nous agirons à partir de cette perception et nos actes seront colorés par cette dernière. Si nous nous référons à ce concept, nous pouvons considérer que selon comment nous nous percevons, nous agirons à partir de cette perception et nos actes seront colorés par cette dernière. C’est une clôture opérationnelle qui porte en elle une certaine sagesse: C’est une clôture opérationnelle qui porte en elle une certaine sagesse: – Je ne fais pas plus que ce qui risquerait de me déstabiliser. Varela définie la clôture opérationnelle comme la manière par laquelle l'organisme maintient les processus qui le configurent comme entité autonome. Pour Varela, la connaissance n'est pas forcément un miroir de la nature. Mais pour lui, il est essentiel de s'interroger sur le phénomène de l'interprétation, dans lequel il y a une réciprocité causale circulaire entre action et savoir, entre celui qui sait et ce qui est su. Pour Varela, la connaissance n'est pas forcément un miroir de la nature. Mais pour lui, il est essentiel de s'interroger sur le phénomène de l'interprétation, dans lequel il y a une réciprocité causale circulaire entre action et savoir, entre celui qui sait et ce qui est su.

22 L’énaction La cognition ne doit plus fonctionner en référence à un monde extérieur préexistant : nous n’apprenons pas le monde qui nous entoure, nous nous découvrons en découvrant le monde qui se fait en même temps qu’il nous fait. Et, par un effet de feed-back, ce monde créé vient, en retour, imprégner l’acte cognitif. La cognition ne doit plus fonctionner en référence à un monde extérieur préexistant : nous n’apprenons pas le monde qui nous entoure, nous nous découvrons en découvrant le monde qui se fait en même temps qu’il nous fait. Et, par un effet de feed-back, ce monde créé vient, en retour, imprégner l’acte cognitif. La cognition et le monde perçu deviennent donc indissociables, et c’est ce couplage qui fait émerger la signification. Nous pouvons à partir de là imaginer l’éventail des possibles qui s’ouvrent à la personne, mais aussi concevoir la réductibilité dans laquelle peut nous enfermer la conception d’un monde prédéfini, avec son cadre, lié à une histoire personnelle de laquelle nous ne pouvons nous extirper. La cognition et le monde perçu deviennent donc indissociables, et c’est ce couplage qui fait émerger la signification. Nous pouvons à partir de là imaginer l’éventail des possibles qui s’ouvrent à la personne, mais aussi concevoir la réductibilité dans laquelle peut nous enfermer la conception d’un monde prédéfini, avec son cadre, lié à une histoire personnelle de laquelle nous ne pouvons nous extirper.

23 Se réapproprier son expérience Nous ne sommes pas condamnés à nous adapter du mieux possible à un monde déjà-là, mais à découvrir que cette perception du monde est la prison que nous avons construit à partir des croyances, des injonctions extérieures, des démissions nécessaires de soi et qu’il nous faut abandonner les représentations que nous nous en sommes faits. Nous ne sommes pas condamnés à nous adapter du mieux possible à un monde déjà-là, mais à découvrir que cette perception du monde est la prison que nous avons construit à partir des croyances, des injonctions extérieures, des démissions nécessaires de soi et qu’il nous faut abandonner les représentations que nous nous en sommes faits. Nous pourrions dire que nous opérons une réduction phénoménologique en pensant que ce que nous percevons de notre monde est le monde, sans plus de possibilités que ce qui en émerge, nous privant à partir de là de l’influence qui peut être la notre d’agir sur le cours des événements. Nous pourrions dire que nous opérons une réduction phénoménologique en pensant que ce que nous percevons de notre monde est le monde, sans plus de possibilités que ce qui en émerge, nous privant à partir de là de l’influence qui peut être la notre d’agir sur le cours des événements.

24 Le postulat de notre hypothèse Il n’y a pas de fond mauvais ou bon chez la personne, elle devient ce qui lui arrive au contact de son environnement. Ce qui semble évident c’est son besoin d’autrui pour tendre à un développement optimal. Il n’y a pas de fond mauvais ou bon chez la personne, elle devient ce qui lui arrive au contact de son environnement. Ce qui semble évident c’est son besoin d’autrui pour tendre à un développement optimal. Plus elle peut se référer à son expérience et plus elle peut faire confiance à la personne qu’elle est. Plus elle peut se référer à son expérience et plus elle peut faire confiance à la personne qu’elle est.

25 L’autorité de mon expérience Il nous semble que ce qui fait défaut à la personne c’est son impossibilité de faire coïncider ce qu’elle ressent avec ce qu’elle perçoit et en exprime L’état d’incongruence fait souffrir parce que sa présence signifie l’émergence, dans le champ de la conscience, d’expériences douloureuses qui n’ont pas pu intégrer la structure du moi. Il nous semble que ce qui fait défaut à la personne c’est son impossibilité de faire coïncider ce qu’elle ressent avec ce qu’elle perçoit et en exprime L’état d’incongruence fait souffrir parce que sa présence signifie l’émergence, dans le champ de la conscience, d’expériences douloureuses qui n’ont pas pu intégrer la structure du moi. Cette dissonance entre ce qui est vécu et ce que la personne croit vivre devient source de désordres et d’incohérences. Cette dissonance entre ce qui est vécu et ce que la personne croit vivre devient source de désordres et d’incohérences.

26 L’autorité de mon expérience Il nous semble possible d’envisager que la souffrance puisse être considérée comme la forme même du développement, ce qui pourrait amener la personne à s’en servir comme d’un tremplin pour passer à une nouvelle étape de croissance. Il nous semble possible d’envisager que la souffrance puisse être considérée comme la forme même du développement, ce qui pourrait amener la personne à s’en servir comme d’un tremplin pour passer à une nouvelle étape de croissance. Nous pourrions dire aussi que l’apparition de la crise est l’expression d’une certaine liberté de notre organisme à refuser une soumission aux exigences du dehors, liberté certes paradoxale dans la mesure où elle semble réduire la capacité d’action de la personne. Mais c’est dans ce refus de cautionner une direction non choisie, de fuite voire d’égarement que l’organisme exprime sa liberté de dire non, au travers de la désorganisation que représente la crise. Toute la question étant: comment me faire confiance? Nous pourrions dire aussi que l’apparition de la crise est l’expression d’une certaine liberté de notre organisme à refuser une soumission aux exigences du dehors, liberté certes paradoxale dans la mesure où elle semble réduire la capacité d’action de la personne. Mais c’est dans ce refus de cautionner une direction non choisie, de fuite voire d’égarement que l’organisme exprime sa liberté de dire non, au travers de la désorganisation que représente la crise. Toute la question étant: comment me faire confiance?

27 La confiance comme support de la relation La confiance qui accepte la part d’incertitude et qui laisse à l’autre l’entière liberté de choisir ce qu’il fera de la confiance accordée. La confiance qui accepte la part d’incertitude et qui laisse à l’autre l’entière liberté de choisir ce qu’il fera de la confiance accordée. Accepter que son choix puisse inclure le mensonge et la trahison comme la loyauté et l’honnêteté et que lui seul se déterminera à partir de ce qui lui semble le plus juste pour lui. Faire confiance tout en acceptant que le mensonge et la trahison puissent cohabiter avec l’honnêteté et la loyauté et que si le choix du mensonge peut se réaliser, c’est considérer que seule la personne peut l’écarter et elle seule. Accepter que son choix puisse inclure le mensonge et la trahison comme la loyauté et l’honnêteté et que lui seul se déterminera à partir de ce qui lui semble le plus juste pour lui. Faire confiance tout en acceptant que le mensonge et la trahison puissent cohabiter avec l’honnêteté et la loyauté et que si le choix du mensonge peut se réaliser, c’est considérer que seule la personne peut l’écarter et elle seule. Ce choix de reconnaître l’autre comme maître de la situation, comme être libre de ses choix à partir de lui-même, me fait perdre ma position de calculateur perspicace et c’est dans ce renversement des rôles que la confiance que j’accorde à autrui prend toute sa valeur. Je m’abandonne à sa décision et je le rends maître du jeu. Ce choix de reconnaître l’autre comme maître de la situation, comme être libre de ses choix à partir de lui-même, me fait perdre ma position de calculateur perspicace et c’est dans ce renversement des rôles que la confiance que j’accorde à autrui prend toute sa valeur. Je m’abandonne à sa décision et je le rends maître du jeu.


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