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LES CONCEPTS ECONOMIQUES DE BASE

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1 LES CONCEPTS ECONOMIQUES DE BASE
INTRODUCTION GENERALE

2 Document 1 : De tout temps, il a été du destin des sociétés d’être des sociétés économiques. L’Homme ne vit pas des seuls produits de la terre et dans la mesure où il en vit, il ne les trouve pas sans effort. Il lui faut subvenir chaque jour à ses besoins, et la hantise du pain quotidien se traduit dans maints textes religieux. Il faut aussi se protéger contre ses frères inférieurs, les animaux, et contre les déchainements de la nature. L’histoire des peuples a été longtemps celle de leurs famines, de leurs misères et bien des pays du tiers monde subissent toujours cette terrible contrainte. Un espoir naît lorsqu’une civilisation atteint un degré de technicité lui permettant de conserver ses produits et d’accroître la production. C’est exactement le passage, en Afriques des civilisations de l’arc et des clairières aux « civilisations des greniers », puis bond prodigieux, aux civilisations de l’acier et des villes. Inexistant des les premières, le surplus économique, c.-à-d. un écart positif entre production et consommation, apparait dans les secondes et s’élargit dans les dernières. Désormais, la soudure entre récoltes se trouve un peu mieux assurée ; le spectre de la famine recule. Nos sociétés humaines sont des sociétés économiques parce que les biens indispensables à la vie sociale de l’Homme sont insuffisants et parce que leur production coûte de l’effort et du temps. Pour survivre, pour vivre et pour améliorer sa vie matérielle, l’Homme est voué au travail. Et ce travail est réalisé forcément dans le cadre d’une communauté, d’un groupe, d’une société. Si l’Homme doit transformer la nature pour assurer ses besoins, cette transformation est une œuvre sociale. La science économique étudie l’Homme dans ses relations avec la nature physique, le monde, l’environnement réel, et dans ses relation avec les autres Hommes, c.-à-d. son univers social. La science économique fait partie, là même, des sciences humaines et ne peut utiliser les théories des sciences physiques. Par exemple, les lois économiques ne s’identifient pas aux lois physiques, elles ont un contenu et une signification différents. Elles sont relatives et historiques, c.-à-d. dépendent des structures sociales du moment. La loi de rémunération du travail varie selon que l’on se situe dans une société agricole de subsistance ou une société industrielle monétaire.

3 Document 2 : Le travail, condition première de l’existence de l’homme
Même si l’on n’a jamais ouvert un ouvrage d’économie politique, chacun d’entre nous rencontre quotidiennement des termes économiques tels que travail, monnaie, marchandise, prix, marché, etc. On ne peut ouvrir un seul journal sans trouver les mots: production, capital, salaire, colonialisme, capitalisme, socialisme, etc. Ainsi, tout individu connaît, dans une certaine mesure, plusieurs notions d’économie. Mais, comme des briques éparpillées ne constituent pas un édifice, la connaissance de termes économiques détachés de leur contexte ne permet pas d’appréhender l’économie politique en tant que science. Où que nous allions -dans une grande ville ou dans un village éloigné- nous constatons que la grande majorité de la population active travaille. En règle générale, les objets nécessaires à la vie (nourriture, vêtements, logement, etc.) ne sont pas tout prêt dans la nature. Bien que dans certaines régions du monde la nature soit très généreuse, elle ne peut donner d’elle- même tout ce qui est nécessaire à la vie de l’homme. Si, par exemple, tous les hommes cessent de travailler, toutes les réserves disponibles de nourriture et de vêtements seront vite épuisées, il ne restera plus rien dans les magasins ni dans les garde-manger. L’existence même des hommes serait menacée. Le proverbe camerounais dit: «L’homme ne peut pas vivre sans travailler en souahéli, la même idée est exprimée ainsi: «Traite ton hôte comme un hôte durant deux jours, au troisième jour, donne lui l’araire.» Le travail de l’homme vise les objets les plus différents. Le pêcheur attrape du poisson, le paysan cultive la terre pour obtenir une récolte d’arachide, de riz ou de coton, le mineur descend dans la mine pour extraire du minerai de fer. Ce que vise le travail de l’homme (ici, le poisson la terre, l’arachide, le riz, le coton, le minerai de fer) s’appelle objet de travail. …/…

4 Document 2 : Le travail, condition première de l’existence de l’homme (suite)
Mais l’on ne peut prendre du poisson, labourer la terre, ou extraire du minerai uniquement avec ses mains. C’est pourquoi l’homme se sert de moyens de travail qui l’aident à extraire, cultiver, traiter, produire les biens matériels. Les moyens de travail comprennent avant tout les instruments de travail (filets de pêche, houe, marteau-piqueur, machine-outil, etc.) à l’aide desquels l’homme s’approprie ou transforme les objets de travail. Les instruments de travail sont en quelque sorte le prolongement des organes naturels de l’homme, de ses mains et de ses jambes. Outre les instruments de travail, les moyens de travail comprennent toutes les autres conditions nécessaires pour assurer le procès de travail (avant tout, la terre, ainsi que les bâtiments d’exploitation, les moyens de transport, les chemins de fer et les routes, les dépôts, etc.) Les objets de travail et les moyens de travail constituent les moyens de production. Cependant, ces derniers restent un amas de choses inertes tant qu’ils ne sont pas mus par le travail de l’homme. Durant le procès de travail les hommes dépensent leur énergie musculaire, nerveuse et cérébrale. En d’autres termes, ils dépensent leur force de travail. Cependant la force de travail et le procès de travail ne sont pas une seule et même chose. La force de travail, c’est l’aptitude de l’homme au travail. Elle ne disparaît pas lorsque le travail cesse. Le procès de travail, c’est l’utilisation active de la force de travail. Il faut donc unir la force de travail et les moyens de production pour que s’opère le procès de travail. Source : Premières notions d’économie politique - Pays en voie de développement, Youri Popov.

5 manger, boire, se vêtir, se loger production et des rapports
Pour survivre, pour vivre et améliorer ses conditions matérielles, l’Homme doit , etc. Il doit donc satisfaire les qu’il ressent. En général, les objets nécessaires à la vie humaine ne sont pas tous prêts dans la nature. Il faut les Dès lors, la production se trouve à la base de toute activité économique. Elle ne peut être l’œuvre d’une seule personne, mais engage forcément toute la société. L’économie politique est donc une science C’est pourquoi la science économique aura pour objet l’étude de la …………………………….... qui s’établissent entre les Hommes à cette occasion. Remarque : la science économique peut être définie autrement. (voir document : ce qu’est l’économique (Samuelson) Pour définir la science économique, nous devons au préalable définir un certain nombre de notions de base (biens et besoins). manger, boire, se vêtir, se loger besoins produire sociale production et des rapports

6 I- LES NOTIONS DE BASE :Biens et besoins
A- Les besoins Exemples de besoins : Manger, boire, se protéger contre le froid… Manger, boire, se protéger contre le froid…constituent pour l’Homme des besoins qu’il cherche à satisfaire 1- définition: Un besoin est une sensation de malaise ou de souffrance causée par le manque d’une chose. Exemple Avoir faim est une sensation de malaise ou de souffrance causée par le manque de nourriture et qui ne peut être apaisée que par la consommation de cette nourriture

7 Les besoins de l’Homme se caractérisent essentiellement par leur nombre de plus en plus élevé, d’où la nécessité de les classifier. 2- Classification:  Plusieurs classifications sont possibles.

8 A- Classification de MASLOW (Pyramide de MASLOW)

9 3-Besoins d’appartenance
Sommet Besoins d’ordre supérieur 5-Besoins d’accomplissement 4-Besoins d’estime 3-Besoins d’appartenance 2-Besoins de sécurité Base Niveau inférieur des besoins 1-Besoins physiologiques (de base)

10 3-Besoins d’appartenance 1-Besoins physiologiques (de base)
Ce sont des besoins vitaux. Notre vie en dépend Exemples : Manger, boire 5-Besoins d’accomplissement 4-Besoins d’estime 3-Besoins d’appartenance 2-Besoins de sécurité 1-Besoins physiologiques (de base)

11 3-Besoins d’appartenance 1-Besoins physiologiques (de base)
2-Besoins de sécurité Ce sont les besoins de se sentir à l’abri des dangers qui nous menacent Exemples : avoir un emploi stable, être mariée pour une femme sans emploi… 5-Besoins d’accomplissement 4-Besoins d’estime 3-Besoins d’appartenance 2-Besoins de sécurité 1-Besoins physiologiques (de base)

12 3-Besoins d’appartenance 1-Besoins physiologiques (de base)
Besoins de se sentir accepté dans le groupe dans lequel on vit Exemples : appartenance à un parti politique, à un syndicat ou une tribu… 5-Besoins d’accomplissement 4-Besoins d’estime 3-Besoins d’appartenance 2-Besoins de sécurité 1-Besoins physiologiques (de base)

13 3-Besoins d’appartenance 1-Besoins physiologiques (de base)
4-Besoins d’estime Besoin d’avoir un rôle important dans le groupe d’appartenance. Exemples : PDG, chef, meneur de jeu, capitaine d’équipe… 5-Besoins d’accomplissement 4-Besoins d’estime 3-Besoins d’appartenance 2-Besoins de sécurité 1-Besoins physiologiques (de base)

14 3-Besoins d’appartenance 1-Besoins physiologiques (de base)
5-Besoins d’accomplissement Besoin de réalisation de soi Exemples : battre un record, écrire un livre, décrocher un prix 5-Besoins d’accomplissement 4-Besoins d’estime 3-Besoins d’appartenance 2-Besoins de sécurité 1-Besoins physiologiques (de base)

15 B- Autres classifications
1- Classification de J. CHAIZE Ce dernier distingue 3 types de besoins: ► Les besoins de base: besoins physiologiques (1er niveau de la classification de Maslow); ► Les besoins de sécurité: (2ème niveau de la classification de Maslow); ► Les besoins sociaux et politiques: (3ème 4ème et 5ème niveaux de la classification de Maslow). 2- D’autres distinguent: ► Les besoins économiques: (1er et 2ème niveaux); ► Les besoins psychosociologiques: (3ème, 4ème et 5ème niveaux)

16 Remarque En plus de leur nombre de plus en plus élevé, les besoins de l’Homme ne sont pas stables. Ils changent dans le temps et dans l’espace.

17 de l’eau ou des boissons
B- Les biens Pour manger, il faut ……………… des aliments (pain, fruits, poissons …) Pour boire, il faut ………………………….. de l’eau ou des boissons Pour se protéger contre le froid, il faut ……………… des vêtements Le pain, l’eau, les vêtements …sont appelés ………… des biens 1-Définition Un bien est toute chose qui permet de satisfaire un besoin humain Les biens sont nombreux. On distingue :

18 Les biens économiques et les biens non économiques
Exemples L’air qu’on respire librement; La lumière du soleil cartable; Lait Définitions Biens non économiques Biens économiques C’est un bien utile; rare; il s’échange sur le marché à un prix. (selon les néoclassiques) Ce sont des biens qui sont offerts gratuitement et en quantité illimitée par la nature.

19 2- Classification des biens économiques
Exemples pain, pétrole, bois, blé, machine outil enseignement, assurance, commerce, transport, cinéma Définitions Biens matériels Biens immatériels (services) objets physiques Ce sont des biens immatériels On distingue les biens matériels et les biens immatériels (services) a – biens matériels, biens immatériels a1 – biens matériels Ce sont des objets physiques issus de l’extraction ou de la transformation des ressources Exemples: pain, pétrole, bois, blé, machine outil… Parmi les biens matériels on distingue:

20 B. de consommation finale Biens de production
 biens de consommation , biens de production Exemples pain, eau, jus, cigarette, chaussures Machine, camion, tracteur, acier, bois Définitions B. de consommation finale Biens de production Permettent de produire d’autres biens Permettent de satisfaire directement un besoin  biens de consommation durables biens de consommation non durables Exemples pain, eau, jus, cigarette Chaussures, veste, TV Définitions B. non durables B. durables Sont détruits dès le premier usage Ils s’usent progressivement par l’usage

21  biens de consommation
 biens de consommation finale Ces biens permettent de satisfaire directement un besoin  biens de consommation non durables Ils sont détruits par le premier usage Exemples: pain, jus, cigarettes  biens de consommation durables Ce sont des biens qui s’usent progressivement Exemples: chaussures, vêtements

22  biens de production B. De consommation intermédiaire (productive)
Ce sont des biens qui permettent de satisfaire indirectement un besoin. Ils servent à produire d’autres biens Exemples: machine, camion, tracteur, acier, bois… Exemples Laine brute, bois, acier, électricité Machine, camion, robot, tracteur Définitions B. De consommation intermédiaire (productive) B. d’équipement ou de production Sont des biens nécessitent des transformations pour produire d’autres biens Ce sont des biens qui peuvent être utilisés plusieurs fois dans la fabrication d’autres biens  biens de consommation intermédiaire (ou consommation productive) Ce sont les matières premières, les produits semi-finis et les matières consommables qui nécessitent des transformation pour devenir des biens de consommation finale ou des biens de production Exemples: laine brute, électricité, acier…

23  biens d’équipement (ou biens de production)
Ce sont des biens qui peuvent être utilisés plusieurs fois dans la fabrication d’autres biens Exemples: machine, camion, robot, tracteur… a2 – biens immatériels (services) Quand il s’agit d’un bien immatériel, on parle de service Exemples: commerce, transport, enseignement…

24 Services privés Services publics
Exemples Enseignement privé, service d’un notaire ou d’un avocat, consultation d’un médecin privé, transport par taxi… Enseignement public, transport par l’ONCF, éclairage public, service de sécurité nationale… Définitions fournis par les entreprises privées et les membres de la profession libérale (médecins, avocats…) fournis par les administrations et les entreprises publiques. Services privés Services publics

25 a2 – biens immatériels (services)
Ils sont soit privés soit publics  Services privés Commerce, transport, enseignement privé, services fournis par les membres de la profession libérale (médecins, avocats…)  Services publics Ce sont les services fournis par les administrations publiques. Certains sont marchands (transport) D’autres sont non marchands (enseignement public, sécurité…)

26 B. matériels B. immatériels B. de C° finale Services publics
Biens économiques B. matériels B. immatériels ►objets physiques (pain, machine) ►services (assurance, transport) B. de C° finale Services publics permettent de satisfaire directement un besoin (lait, veste) fournis par les administrations publiques (enseignement public, sécurité nationale) B. non durables sont détruits par le premier usage (pain, lait) non marchands (sécurité nationale) B. durables marchands (transport ONCF) s’usent progressivement (veste, PC) B.de production Services privés servent à produire d’autres biens (machine, bois) Fournis par les entreprises privées (transport privé, assurance) B. de consommation intermédiaire nécessitent des transformations pour produire d’autres biens (bois, lectricité) B. d’équipement peuvent être utilisés plusieurs fois dans la fabrication d’autres biens (machine)

27 Biens complémentaires
Remarque On distingue aussi: Exemples : thé et café; beure et margarine; miel et confiture; viande et poisson. Ce sont des biens substituables car ils permettent de satisfaire les mêmes types de besoins Biens concurrents Exemples : thé et sucre; café et sucre; Voiture, carburant et assurance. Il s’agit de biens qui se complètent et sont difficilement dissociables Biens complémentaires

28 II- Définitions, objet et méthodes de la science économique
Revoir document 1 document 2 Note Etymologie : du grec "oikos", maison et "nomos", gérer, administrer. Etymologiquement, l'économie est l'art de bien administrer une maison, de gérer les biens d'une personne, puis par extension d'un pays. Plus généralement, l'économie est une science sociale qui étudie la production, la répartition, la distribution et la consommation des richesses d'une société.. Dictionnaire Economique et Social

29 Document 3 : Qu’est-ce que l’économie?
On pourrait définir l’économie par l’ensemble des sujets dont elle s’occupe. On dirait ainsi que l’économie est l’analyse de la production, des échanges, de la monnaie, de l’inflation, du chômage, de la répartition, du budget de l’État, etc. Cependant. il ne s’agit pas toujours là de phénomènes strictement économiques car ils comportent tous d’autres dimensions, politiques (pour le budget de l’État, par exemple), sociales (pour l’inflation ou la répartition), psychologiques, juridiques, qui justifient le recours à d’autres disciplines scientifiques. L’économie se définit plutôt par une façon particulière de considérer les comportements humains. L’économie étudie la manière dont les individus, les groupes, les sociétés utilisent des ressources rares en vue de satisfaire au mieux leurs besoins. […]Les agents économiques ont des objectifs (manger, se vêtir, se distraire, se cultiver, etc.), que l’économie appelle des besoins, mais ils disposent surtout de moyens limités (les revenus pour un ménage. le budget pour l’État, les recettes pour une entreprise) pour les satisfaire. Si tous les biens désirés existaient en quantité illimitée dans la nature, il serait inutile de s’interroger sur la façon de choisir tel bien plutôt que tel autre. L’idée de rareté est donc fondamentale pour définir l’activité économique. C’est parce que les biens sont rares que la science économique existe. La rareté permet aussi de définir un bien économique (c’est un bien rare), par opposition à un bien non économique (exemple de l’air) qui existe en quantité illimitée. Un tel bien, disponible sans effort, est appelé bien libre. L’économie est donc la science des choix. Elle étudie la façon dont s’effectuent les choix des agents économiques. La définition précise aussi que les choix se font d’une manière optimale, ce qui signifie que les agents économiques font des calculs afin d’obtenir le maximum de satisfaction pour le minimum d’effort ou le minimum de ressources utilisées. Les agents économiques sont donc des êtres de calcul, des êtres rationnels. On peut donner comme exemple de définition de l’économie celle de l’économiste français contemporain Edmond Malinvaud. Selon lui, l’économie est une « science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société. Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations. » Source : Dictionnaire économique et social, Hatier.

30 Document 4: Ce qu’est l’économique
Voici quelques-unes des définitions de l’économique : 1. L’Économique étudie les activités qui mettent en jeu la monnaie et impliquent des opérations d’échange entre les individus. 2. L’Économique recherche comment les hommes décident d’utiliser les ressources productives rares ou limitées (sol, main-d’œuvre, biens capitaux tels que machines, connaissances techniques) en vue de créer des marchandises ou services variés (tels que blé, viande de bœuf, pardessus, concerts, routes et yachts) et de les répartir pour des fins de consommation entre les différents membres de la société. 3. L’Économique étudie la façon dont les hommes se comportent, dans le cours habituel de leur existence, en gagnant leur vie et en jouissant des fruits de leur travail. 4. L’Économique recherche comment l’humanité s’y prend pour organiser ses activités de production et de consommation. 5. L’Économique est la science des richesses. […] il n’existe aucune définition de l’Économique qui soit précise, ni qui s’impose réellement. Néanmoins, l’on pourrait, à titre indicatif, en donner la description initiale ci-après : L’Économique recherche comment les hommes et la société décident, en faisant ou non usage de la monnaie, d’affecter des ressources productives rares à la production à travers le temps de marchandises et services variés et de répartir ceux-ci, à des fins de consommation présente et future, entre les différents individus et collectivités constituant la société. Source : P. SAMUELSON,  « l’économique », tome I, Armand Colin, Collection U.

31 Pour les classiques Pour les néo-classiques Pour les marxistes
A- Définitions Pour les classiques « l’économie politique étudie la production la distribution et la consommation» Pour les néo-classiques la science économique est définie comme une science de l’aménagement de la rareté autrement dit, la sc. économique cherche à répondre à la question : comment satisfaire des besoins illimités avec des biens rares et limités ? Pour les marxistes l’économie politique étudie les rapports de production. c.-à-d., les rapports qui s’établissent entre les gens à l’occasion de la production.

32 Pour les néo-classiques étude des modes de productions
B- Objet Pour les classiques l’économie politique étudie les lois de la production, de l’échange, de la distribution et de la consommation des biens dans une société Pour les néo-classiques étude du comportement humain en tant que relation entre fins et moyens rares à usages alternatifs Pour les marxistes étude des modes de productions étude de la relation homme-nature; étude de la relation homme-homme.

33 C- Méthode L’induction consiste à « remonter d’un certain nombre de propositions données, généralement singulières ou spéciales, que nous appelons inductives, à une proposition ou à un petit nombre de propositions plus générales, appelés induites, telles qu’elles impliquent toutes les propositions inductrices ». C’est le passage du particulier au général. Cf. A. LALANDE, Vocabulaire.... « Ainsi lorsqu’on a éprouvé sur beaucoup de mers que l’eau en est salée et sur beaucoup de rivières que l’eau en est douce, on conclut généralement que l’eau de mer est salée et que celle des rivières est douce », PORT ROYAL, Logique, cité par LALANDE. La déduction est l’ opération par laquelle on conclut rigoureusement, d’une ou de plusieurs propositions prises pour prémisses, à une proposition qui en est la conséquence nécessaire, en vertu des règles logiques », ibid., p Pour l’exemple traditionnel : tous les hommes sont mortels, Socrate est un homme. D’où la conclusion que Socrate est mortel. C’est le passage du général au particulier. Les mathématiques représentent la branche la plus importante de la logique déductive. Source : M.H. Dowidar , « L’économie politique une science sociale », p 34.

34 C- Méthode La sc. économique utilise plusieurs méthodes (l’ induction, la déduction...voir cours de philosophie) La sc. économique suit une démarche scientifique: observation des faits économiques; (ex :  des prix) élaboration des hypothèses (explication) (ex :  de la demande,  de l’offre,  des salaires, existence des monopoles,  de la quantité de monnaie en circulation…) vérification ou validation des hypothèses.

35 En résumé, Il est très rare d’utiliser l’expérimentation en économie. A partir d’hypothèses, l’économiste dégage des lois dont les conclusions sont confrontées à la réalité. Il utilise une méthode hypothético-déductive.


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