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Thème 1 – Le rapport des sociétés à leur passé

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1 Thème 1 – Le rapport des sociétés à leur passé
Chapitre 1 - L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale Introduction

2 Réfléchir au sens des mots
L’histoire et son objet dans une société dont les historiens sont partie prenante Terminale Belin page 79

3 Trois notions clés à retenir
Approche très ≠ des historiens, des politiques et des groupes mémoriels Page 54

4 A partir des années 1990, le temps est à la reconnaissance officielle
Page 53 En 1944, la France est rapidement libérée de l’occupation allemande. Pour le nouveau gouvernement, le temps est à l’unité , oublier la honte de la défaite, de l’occupation et de la collaboration. Cependant, à partir des années 1970, la mémoire de Vichy refait surface et la population doit faire face à son passé. A partir des années 1990, le temps est à la reconnaissance officielle

5 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970
Dans quel contexte les mémoires de cette guerre ont-elles pu émerger et comment les historiens les ont-ils prises en compte ? I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970 II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 III- Des mémoires diversifiées à partir des années 1990

6 Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970
A- Une priorité : l’unité nationale Le général de Gaulle est accueilli par le général Leclerc à la gare Montparnasse, le 25 août 1944

7 Scène d’épuration sauvage en 1944
Pages 58-59

8 Groupe de femmes tondues photographiées devant l’entrée principale du Palais de Justice de Bergerac, septembre 1944

9 L’épuration légale relaie et canalise l’épuration sauvage
23 juillet 1945: ouverture du procès de P. Pétain qui se clôturera le 15 août par une condamnation à mort, peine commuée par le général de Gaulle en réclusion à perpétuité. Pétain meurt en 1951 dans sa prison de l’île d’Yeu.

10 4 octobre 1945: Début du procès de Pierre Laval devant la Haute Cour de justice. Au terme de la procédure, il sera exécuté le 15 après une tentative de suicide ratée.

11 Doc. 3 p. 87 Belin

12 Pages 58-59

13 Page 59

14 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970
A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste

15 Image qui s’impose: France majoritairement et précocement résistante, unie et héroïque 
Véhiculée par 2 formations: Gaullistes Parti Communiste qui se présente comme le parti des fusillés (moins de en tout pour toute la Résistance). Mémoires antagonistes Doc.3 page 59 Mémoire officielle Mémoire collective Affiche du Parti Communiste pour les élections d’octobre 1945

16

17 Doc. 1 p. 80 Belin Mémorial du Mont Valérien

18 1956 : Nuit et brouillard d’A. Resnais
1° grand documentaire sur le système concentrationnaire nazi Réalisé à partir d’images tournées en 1955 en couleurs, à Auschwitz ou celles tirées des archives nazies et celles des cinéastes des armées alliées qui ont ouvert et « nettoyé » les camps en 1945.

19

20 Belin p. 87 Cérémonie du transfert des cendres de Jean Moulin, 1er président du Conseil National de la Résistance, au Panthéon, le 19 décembre 1964. p. 59

21 - Concours national de la Résistance et de la Déportation (1964)
- Films: 1966

22 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970
A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires

23 Page 56

24 Doc. 2 p. 90 Belin

25 Doc.3 page 91 Belin

26 Doc. 6 p. 91 Belin

27 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970
A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre

28 Page 62 Le Chagrin et la Pitié, 1971 (film de Marcel Ophüls)

29 Page 62 Achevé en 1969; diffusé en France en 1971 Diffusion restreinte d’abord entrées de 1971 à 1978 (succès) Interdit à la télévision jusqu’en 1981

30 Page 63

31 Page 63

32 Page 63

33 Page 60

34 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970
A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive

35 Page 65

36 Doc. 3 p. 91 Belin p. 90 Belin Fils et filles des déportés juifs de France (1979)

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38 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970
A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Les procès des années

39 Page 55

40 Page 60 Klaus Barbie : chef de la Gestapo à Lyon, « le boucher de Lyon ». Retrouvé en Bolivie, il est extradé vers la France en 1983, jugé et condamné à la prison à vie. Il meurt en 1991 en prison à 83 ans.

41 Chef de la Milice à Lyon. Condamné à mort par contumace en Caché puis évadé après son arrestation en 1947. 1967: prescription. Il obtient la grâce du président Pompidou en Scandale en 1972 lorsque la grâce est connue. A nouveau poursuivi pour crimes contre l’humanité. Arrêté difficilement en 1989, il bénéficie d’abord d’un non-lieu en 1992 Condamné en 1994 à la prison à perpétuité Meurt en prison en 1996 (81 ans)

42 Dossier Belin p. 98-99 Secrétaire général à la préfecture de Gironde
Participa à l’organisation de convois de juifs vers Drancy Rôle dans la Résistance en 1944 donc pas inquiété. (Préfet de police de Paris de 1958 à 1967, Ministre du Budget de R. Barre en 1978) Dossier Belin p

43 Secrétaire général à la préfecture de Gironde
Participa à l’organisation de convois de juifs vers Drancy Rôle dans la Résistance en 1944 donc pas inquiété. (Préfet de police de Paris de 1958 à 1967, Ministre du Budget de R. Barre en 1978) Condamné en 1998 à la prison à perpétuité mais libéré pour raisons de santé en Il meurt en 2007.

44 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970
A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Le rôle des procès des années III- Des mémoires diversifiées à partir des années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle

45 Page 75 1992: F. Mitterrand:1° chef d’Etat à assister à la commémoration de la rafle du Vel’d’Hiv (1942 : 13 000 juifs d’origine étrangère arrêtés) Mais F. Mitterrand refuse de reconnaître la responsabilité de l’Etat dans la Shoah. Vichysto-résistant A partir de 1993, 16 juillet: journée commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite « Gvt de l’Etat français (page 57)

46 Qui Jacques Chirac désigne t-il comme responsables de la déportation des juifs de France?
Quel est l’espoir qu’il fait pour les générations futures?

47 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970
A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Le rôle des procès des années III- Des mémoires diversifiées à partir des années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle B- L’éclatement des mémoires depuis les années 2000

48 Page 75

49 2006 Faisant plus de 2 millions d’entrées et 5 acteurs remportent le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes et des conséquences politiques directes

50 Page 93 Belin Page 65 Les « Malgré-nous » sont officiellement reconnus comme « victimes du nazisme » le 8 mai 2010.

51 Certains groupes , notamment les Tziganes, sont relégués dans la mémoire nationale.
Victimes d’un génocide, ils n’ont toujours pas, en France, un mémorial, une journée de commémoration ou d’hommage officiel.

52 I- Une mémoire patriotique de 1945 aux années 1970
A- Une priorité : l’unité nationale B- L’affirmation du mythe résistancialiste C- « L’oubli » des autres mémoires II- Les mémoires et l’histoire à partir des années 1970 A- Un autre regard sur la France durant la guerre B- Le réveil de la mémoire juive C- Le rôle des procès des années III- Des mémoires diversifiées à partir des années 1990 A- Le temps de la reconnaissance officielle B- L’éclatement des mémoires depuis les années 2000 C- L’historien face aux enjeux mémoriels

53 Les usages politiques de la Résistance
L’arrivée de N. Sarkozy à la présidence en 2007 redonne un statut héroïque à la Résistance… - Notamment décision de faire lire la lettre de Guy Môquet dans les lycées - Cette lecture est censé rappeler aux lycéens contemporains « l’engagement des jeunes gens et jeunes filles … qui firent le choix de la résistance, souvent au prix de leur vie » - Une initiative qui a fait débat au sein de la communauté  des historiens et des enseignants Page 61 - La communauté des historiens reproche au président de confondre mémoires (éminemment affective) et le travail de l’historien.

54 Page 61 - C’est le même message politique que N. Sarkozy entend faire passé lors de ses déplacements annuels au plateau des Glières. - Cette initiative masque la complexité des parcours résistants que les historiens essaient de montrer.

55 La loi, la mémoire et les historiens
Page 75 - Depuis début des années 1990, le Parlement légifère en France sur la mémoire. - Des historiens parlent de « lois mémorielles » - Les mêmes réclament la non intervention du Parlement dans l’écriture de l’histoire au nom de la liberté de recherche.

56 CONCLUSION L’après guerre est marqué par une volonté d’unité nationale et une mise en avant de la résistance vue comme uniforme. A partir des années 1970, le contexte évolue et entraine une « redécouverte » de la collaboration tandis que la mémoire de la Shoah émerge après une période de silence et prend une place centrale dans la politique mémorielle et que l’Etat reconnaît sa responsabilité. Après les années 1990, les mémoires sont éclatées : elles rendent davantage compte de la complexité de la période de l’occupation mais ne peuvent se substituer à l’analyse des historiens.


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