BOCCA DELLA VERITA.

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1 BOCCA DELLA VERITA

2 Résumé La Bocca Della Verita est une ancienne sculpture bas-relief sur marbre, assimilée à un masque, murée dans la paroi du Promaos de l’église Santa Maria In Cosmedin de Rome datant de C’est un disque en forme de macaron, probablement conçu pour servir de tampon d’égout, est devenu célèbre en vertu de la légende selon laquelle la bouche de la vérité aurait tranchée la main de tous ceux qui ne disaient pas la vérité. Aujourd’hui cette pièce se trouve sous le portique de la basilique de Sainte Marie en Cosmedin et est considérée comme une des plus grande curiosité de Rome, attirant des milliers de visiteurs.

3 Historique La sculpture, qui date du 1°siècle après J-C…, à un diamètre de 1,75 m et représente un visage masculin barbu dont les yeux, le nez et la bouche sont forés et creux. Mais ces fonctions sont incertaines: fontaine, bouche d’impluvum ou plus probablement bouche d’égout (hypothèse liée probablement à la proximité du site au Cloaca Maxima)

4 Légende Ce qui est certain, à l’inverse, est que le masque jouit d’une renommée antique et légendaire. Il serait l’objet mentionné au 11° siècle dans les premiers Mirabila Urubis Romae où est inscrit: près de l’église Santa Maria In Fontana se trouve le temple de Faune. Ce simulacre parla à Julien et le trompa. Une légende allemande du 12° siècle décrit en détail comment, à travers la bouche, le diable - identifié à Mercure (dieu protecteur des commerces et aussi des escroqueries) – retint longuement la main de Julien (qui avait escroque une femme et devait juré sur cette idole sa bonne fois) lui promettant à la fin le rachat de son âme misérable et de grande fortune s’il remettait au gout du jour les divinités païennes.

5 Légende (suite) Dans une autre légende allemande datant de 2 siècle après celle-ci, nous retrouvons l’image de la bouche qui « n’ose pas » mordre la main d’une impératrice romaine qui bien qu’elle eu effectivement trahi son époux trompe la bouche par un stratagème logique. Au 15° siècle, des voyageurs italiens et allemands se souviennent de cette pierre « qui se nomme pierre de la vérité et qui jadis possédait la vertu de montrer quand une femme avait désobéit à son mari ». Le nom Bocca Della Verita apparait en 1485, et la sculpture resta dès lors constamment mentionnée à travers les curiosités romaine et fut fréquemment reproduit en dessin et sculpture. De cela retenons qu’elle était à l’origine placée à l’extérieur du porche de l’église dans laquelle elle fût déplacée avec les restaurations voulues par le pape Urbain VIII Barberini en 1631.

6 Notoriété Des files de touristes qui encore aujourd’hui attendent de se faire photographier la main dans la bouche « magique », on peut croire qu’elle continue à être mentionnée dans les guides touristiques.

7 Questionnaire 1- Quelle est la légende de la Bocca Della Verita ? 2- Quelle pouvait être son utilité ? 3- De quand date-elle ?

8 Le Circus Maximus

9 Résumé Circus ou encore le cirque Maxime se situe dans une petite vallée qui sépare la colline du Patelin et celle de l’Aventin. De tous temps, ce fut un lieu populaire qui a servit pour des courses de chars et de chevaux, et c’est à la fois le plus grand et le plus ancien hippodrome de la ville romaine. Après de nombreux aménagements à travers les siècles, cette arène pouvait accueillir jusqu’à spectateurs assis sur les gradins.

10 Le cirque de Maxime à travers les siècles (1/3)
C’est sous le règne de l’empereur Tarquin que le cirque fut aménagé afin d’y accueillir des courses de chevaux ainsi que les premiers jeux romains. En 1329 avant J-C, des tribunes en bois y sont installées. C’est alors que le cirque est le théâtre un peu plus tard de jeux et de festivités pour la population qui en était fan. Sous le règne de Pompée, la légende veut que des combats d’ éléphants importés d’Afrique s’ y déroulent. Sous le règne de Jules César, en 46 avant J-C, des fauteuils sont installés sur des gradins pour y recevoir tous les spectateurs d’une manière plus confortable à leur demande, et le cirque de maxime est agrandi pour atteindre une longueur de 600 mètres sur une largueur de 22 mètres.

11 Le cirque de Maxime à travers les siècles (2/3)
Afin de protéger le peuple des animaux, une fosse inondée est creusée entre la scène et les gradins. Cirqus Maximus sera détruit plusieurs fois au cours de son histoire à cause de divers incendies. Il est restauré une première fois par l’empereur Auguste qui y fit installer un obélisque de Ramsès qui a été déplacé pendant la renaissance pas le pape Sixte V afin d’embellir la Piazza Del Popolo. Lors du grand incendie, dont le foyer pris naissance au Patelin, le cirque de Maxime est totalement ravagé. Il fut donc entièrement reconstruit avec des gradins en pierre et en marbre.

12 Le cirque de Maxime à travers les siècles (3/3)
Un nouvel incendie eu lieu au II° siècle et Trajan, alors empereur, ordonna de le reconstruire tellement le lieu était symbolique et apprécié de la population. C’est probablement à cette époque que la capacité totale atteint personnes. Sur l’hippodrome, les courses de chars font fureur et il pouvait y en avoir plusieurs dizaines chaque jour afin de satisfaire l’appétit des romains. En 357, l’empereur Constance y fit installer un 2° obélisque gigantesque que l’on retrouve aujourd’hui devant la basilique Saint-Jean De Latran. La dernière course de char se déroula en 549, date à laquelle le cirque de Maxime est laissé à l’abandon et tombe progressivement en ruine.

13 La Fin de Circus Maximus
Pendant le moyen âge, comme de nombreux bâtiments antiques, et principalement au cours de la renaissance, le cirque servit à récupérer des matériaux afin d’aménager les places, les palais et les églises de Rome selon la volonté des papes. C’est à cette période en 1587 que le gigantesque obélisque est transporté sur la place Saint-Jean de Latran devant la basilique. De nos jours, le touriste ne peut découvrir que l’immense étendue du cirque, mais malheureusement il ne reste aucun vestiges de cette époque. Seul les deux obélisques sont encore présents dans Rome aux endroits évoqués précédemment. Néanmoins, c’est un lieu incontournable de la Rome Antique car il reste jusqu’à ce jour le plus grand stade sportif du monde. Sur les pentes du mont Patelin, on a une vue imprenable sur les ruines de la Domus Augustana qui est une vaste demeure impériale.

14 Questionnaire 1- A quoi servait le Circus Maximus ? 2- Combien de personnes pouvaient y entrer ? 3- Comment a-t ’il été détruit ?