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1 - II -

2 « Attention ! Crie la fermière. N’approchez pas du jeune
taureau ! »

3 « Ah ! dit Liselotte qui marche
devant. Voilà le taureau. N’approchons pas ! Mais, tu sais, il n’a pas l’air si petit que cela ! » Et Liselotte à raison. C’est une bête large et puissante, à la robe sombre et luisante. Pour le moment – pour le moment ! – elle semble brouter paisiblement. Mais, dit le proverbe, il ne faut pas éveiller l’eau qui dort !!! « Viens ! l’appelle Jean-Paul qui est resté près de la barrière. On va aller jouer avec le petit veau ! »

4 Seulement, voilà ! le « petit veau »
était un taurillon, qui, mécontent de l’intrusion, s’élança après les enfants. Et leur course éperdue mes amena près du bœuf placide que Liselotte avait pris pour le taureau, et qui leva à peine le museau devant cette intrusion… Liselotte et Jean-Paul viennent d’apprendre qu’il ne faut pas juger sur les apparences… Sauront-ils s’en souvenir, dans la vie ? FIN

5 La Course Le signal du départ a retenti et les
poneys sont partis comme des flèches dans le vent. Vas-y, Fend-leVent ! Vas-y, mon cheval ! murmure Violaine à l’oreille de son poney. Hop là ! Fend-le-Vent saute un obstacle, Plus que deux chevaux à devancer, et il aura gagné la course !!! Mais soudain, quels sont ces cris de détresse ? Violaine jette un coup d’œil à l’entour… Mon Dieu ! C’est un garçonnet qui est tombé dans l’étang ! Sans hésiter, Violaine quitte la piste et dirige son cheval vers lui. Un léger coup de talon, et Fend-le-Vent s’engage dans l’eau.

6 Le poney arrive près de l’enfant
qui s’enfonce inexorablement dans l’eau. Violaine se penche, l’empoigne sous les bras… Oh qu’il est lourd ! Oh ! hisse ! le garçon est en selle : ouf ! Là-bas, sur la piste, la course est terminée. On félicite les vainqueurs. Violaine n’a pas gagné, mais elle a sauvé le garçon, et son cœur est plein de joie !!! FIN

7 SOPHIE AU JARDIN Depuis que le printemps est
là, Sophie passe tout son temps libre au jardin. Et c’est inouï tout ce qu’il y a à découvrir dans un jardin au mois d’avril ! Les fleurs, par exemple : si on n’y fait pas attention, on se dit qu’elles sont un peu toutes pareilles. Eh bien, pas du tout ! Un bouton d’or ne ressemble pas à une tulipe, une anémone ne ressemble pas à une jonquille !

8 Et puis, parmi les fleurs, il y a les insectes ! C’est drôle, un insecte ! Ça a plein
de pattes qui remuent en tous sens, et puis des antennes, des pinces, des carapaces, des ailes… Un insecte, ça grimpe, ça vole, ça s’enterre, ça creuse des galeries sous les pierres, ça tisse des toiles, ça sait tout faire !!! Sophie passe des heures à les regarder vivre, dans son jardin…

9 Et puis, il y a les oiseaux… Sophie aimerait
grimper assez haut pour observer leurs nids, mais c’est haut… Et puis, elle se dit aussi qu’il vaut peut-être mieux laisser les petits tranquilles… Entre les fleurs et les bêtes, le temps passe très vite. Quand elle rentre à la maison, sa maman demande : -Alors, Sophie, tu t’es bien amusée ? Oh oui, maman ! Qu’as-tu fait ? Rien, maman, j‘ai regardé. » Et c’est la vérité vraie. FIN

10 « Marc. Appelle jenny, toute excitée. Viens par ici. Il y en a des tas
« Marc ! Appelle jenny, toute excitée. Viens par ici ! Il y en a des tas ! bien mûres et juteuses ! » Maman a envoyé Marc et Jenny ramasser des mûres pour faire une tarte, et vraiment Jenny vient de découvrir un buisson garni de fruits bien mûrs ! Marc arrive aussitôt, et ils commencent la cueillette avec ardeur… non sans déguster les plus succulents au passage !

11 Mais… quel est ce bruit ? Que se passe-t-il ? Les enfants ont-ils dérangé un essaim ? Ils n’ont pas le temps de savoir qui les assaille ainsi ! Adieu, la cueillette, abandonné, le panier ! Ils se sauvent à toutes jambes, poursuivis par les insectes vindicatifs, et arrivent à la maison hors d’haleine. Maman a fort à faire pour les consoler, soigner les piqûres, les calmer.

12 FIN Alors maman leur a dit :
« mettez vos pyjamas, ce sera plus frais sur vos piqûres, et allez donc faire la sieste, cela vous remettra !!! » La sieste ! comme s’ils avaient sommeil !!! Enfin… Eh bien, le croiriez-vous ? Ils ont dormi jusqu’à 16H 30 ! Et encore, c’est Pupuce qui les as réveillés ! FIN

13 Douce, le bébé gazelle Douce, le bébé gazelle, est poursuivie par les chiens. Sa maman a été abattue par les chasseurs, là-bas, dans la savane… Et elle s’est sauvée, poursuivie par la meute. Affolée, elle se jette à l’intérieur de la case la plus proche et s’effondre sur le sol de terre battue. Elle ferme ses yeux bruns et ne veut pas savoir dans quel autre piège elle est tombée…

14 Mais doucement, timidement, une
main noire se pose sur le pelage couleur de miel, une main rassurante qui lui fait ouvrir les yeux avec confiance. Et Douce le bébé gazelle sait que maintenant elle n’aura plus rien à craindre des chiens. Ses nouveaux amis sauront la défendre contre tous les dangers ! FIN

15 A peine savait-elle marcher, que
les pas de Lison la ramenaient toujours sous le plus beau des pommiers de grand-père. Et, pour ses cinq ans, grand-père lui a dit : « Ce pommier, je te le donne ! Il est à toi ! » Et Lison ne se lasse pas de l’admirer… Au printemps, il n’est qu’une masse vaporeuse de fleurs, allant du blanc au rose le plus délicat. Les insectes bourdonnent dans les corolles, et les oiseaux chantent dans les branches… Le ruisseau semble réfléter une dentelle de fleurs !!!!

16 L’été, il ploie sous le poids des
fruits rouges et parfumés, que le guêpes visitent sans cesse. Et le reflet des fruits dessine dans l’eau du ruisseau qui court à ses pieds des traînées de couleur, que l’eau semble emporter et effacer à mesure qu’elle coule… Lison ne se lasse pas de regarder cette magie de couleurs… en croquant à pleines dents dans un fruit bien mûr, évidemment !

17 Mais ce que Lison préfère,
c’est l’automne ! quand le pommier semble habillé de pourpre et d’or, et que les feuilles tombées voguent sur le ruisseau et partent à l’aventure. Lison a l’impression qu’elles vont dire au monde entier : «  voyez, nous venons du pommier de Lison, le plus beau pommier du monde ! » Et ses rêves voguent avec les feuilles d’or, et le ruisseau les emporte aussi…

18 L’hiver, le pommier se repose.
Il a l’air triste et nu, mais grand-père lui a expliqué que, pendant l’hiver, il se reposait et rassemblait ses forces pour refleurir au printemps, plus beau à chaque fois… Alors Lison caresse le tronc rugueux et souhaite beaucoup de courage et de force à son pommier… Et c’est ainsi qu’ils grandissent ensemble, année après année…

19 grison le petit âne Grison semblait un âne heureux ! Il passait ses
journées à croquer de l’herbe tendre, des chardons délicieusement piquants, ou bien à dormir à l’ombre des saules ombrageant le grand pré…. Mais pourtant, non, Grison n’était pas heureux…. Et devines-tu pourquoi ?

20 il était presque jaloux…
Oui, Grison était triste. Car il se sentait inutile. Le soir, lorsque la chèvre lui disait : « j’ai donné du lait bien parfumé, aujourd’hui ! les enfants vont se régaler ! » il était presque jaloux… Mais un soir, Vincent est rentré tout excité dans sa stalle. « Grison, Grison, grande nouvelle ! a partir de demain, nous irons au parc pour promener les enfants ! »

21 Et depuis ce jour, pendant toutes
les vacances, Vincent et Grison, dès le début de l’après-midi, se dirigent vers le parc pour y commencer leurs promenades. Ils ont aussi hâte l’un que l’autre de retrouver les cris de joie des enfants. Grison est heureux. Il se sent utile, il est caressé, cajolé… Et le soir, c’est lui qui a beaucoup de choses à raconter à la chèvre ! FIN

22 Musique : chanson traditionnelle enfantine « Gentil coquelicot»
interprétée au synthétiseur, spécialement pour vous et pour ce diapo, par Florian Bernard. Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :