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1 1 : Bilan des Plans de Mesures Environnement Année 2005 2 : Les autres dispositions Sandrine RICHARD SDP/ES SPPPI Kourou 14/12/2006.

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1 1 1 : Bilan des Plans de Mesures Environnement Année 2005 2 : Les autres dispositions Sandrine RICHARD SDP/ES SPPPI Kourou 14/12/2006

2 2 Le SPPPI (Secrétariat Permanent de Prévention des Pollutions Industrielles) de Guyane a été institué en août 1997 pour répondre aux préoccupations locales vis-à-vis de l'activité spatiale. Il vise à informer la population qui s’inquiète des conséquences de l'activité spatiale sur l’environnement et la santé des personnes vivant dans le périmètre proche du site. Il est avant tout une instance de concertation qui fonctionne en toute indépendance du secteur industriel. Cependant, il n'a en aucun cas la charge de contrôler les industries, ni de faire appliquer la réglementation en vigueur, ce rôle appartenant aux pouvoirs publics. Créé par arrêté préfectoral, il a vu son conseil d'orientation se réunir pour la 1 ère fois le 12 août 1997. Ce conseil d'orientation est constitué de 4 collèges siégeant à parité (8 membres chacun). Qu’est ce qu’un SPPPI

3 3 La majorité des installations du CSG sont des installations classées pour la protection de l ’environnement soumises à autorisation, dont certaines sont soumises à la Directive Seveso II. Ces installations sont autorisées d ’exploitation dans le respect des textes en vigueur : Code de l ’environnement (loi 1976 et décret de 1977, SEVESO II, Code du travail, règlement pyrotechnique et règlement sauvegarde). Obligations réglementaires

4 4 Pollution de l’eau – Analyses des eaux process avant chaque rejet et surveillance des effets sur l’environnement :  analyses des eaux souterraines et eaux de surface (1 point en amont et 2 en aval des installations) semestrielles ; mesures sur les sédiments, la faune (poisson) et la flore, une fois par an. Pollution de l’air – Surveillance des rejets des systèmes de neutralisation et surveillance des effets sur l’environnement :  suivi des retombées en alumine sur l’avifaune ;  alumine + gaz chlorhydrique sur la flore (pluviolessivats) ;  à chaque lancement, surveillance des retombées de poussières dans l’atmosphère des agglomérations de Kourou et Sinnamary et sur la BLA ; contrôle des paramètres HCl, Al2O3, N2O4 et produits hydrazinés. Pollution par le bruit – Mesures faites de Vol 501 à Vol 504 - Redondance Surveillance des sols – Sans objet Surveillance de l’impact des activités sur l’environnement PARTIE 1

5 5 Satellites :. quantités variables maximum environ 9 t. Case à équipements :. Hydrazine : 70 kg. Etage à Propergol Stockable (EPS) :. N2O4: 6,5 t.. MMH: 3,2 t. Etage Principal Cryotechnique (EPC) :. LH2 : 25 t.. LOx : 130 t. Etage d’Accélération à Poudre (EAP) :. Propergol solide : 237 à 260 t. Satellites :. quantités variables maximum environ 9 t. Case à équipements :. Hydrazine : 70 kg. Etage Supérieur Cryotechnique (ESC-A) :. LH2 : 2.7 t.. LOX : 12 t. Etage Principal Cryotechnique (EPC) :. LH2 : 25 t.. LOx : 130 t. Etage d’Accélération à Poudre (EAP) :. Propergol solide : 237 à 260 t. COMPARAISON ARIANE ECA ET ARIANE 5 G

6 6 500m Produits de combustion majoritaires ARIANE 5 Concentrations significatives autour de la zone de lancement n°3 (500m) HCl / CO / CO2 / Al2O3

7 7

8 8 GAZ CHLORHYDRIQUE (HCl)ALUMINE (Al2O3) EFFETS SUR SANTE / ENVIRONNEMENT Toxique pour l ’homme Acide fort en solution - risque de brûlures cutanées Gaz suffocant - irritation par inhalation Valeur seuil en atmosphère de travail –VLE (15’) = 7,5mg/m3 (5 ppm) Valeur seuil cas accidentel - SEI (30mn) = 119 mg/m3 (80 ppm) Risque de pluies acides (flore) VTR = 0.02mg/m3 Le risque relatif à l ’alumine n ’est pas lié à sa nature chimique mais à son état de poussière Valeur seuil en atmosphère de travail - VME = 10 mg/m3 Rares fibroses pulmonaires observées (ex: Mines) Ion aluminium peut être phyto- toxique (flore) Nota :Terre de Guyane riche en alumine (Kaw riche en bauxite: 30% d ’alumino-silicate). Critères d’autorisation du tir défini dans l’arrêté pour garantir la protection du public

9 9 Rappel sur les données existantes (1/2) Etat initial du BEAP – Objectifs des études réalisées (méconnaissance du milieu et des impacts) – Critères météo de stabilité thermique de l’air et vitesses de vent Vidéométrique (CSG) – Voir la hauteur de stabilisation et dispersion du nuage (fermeture de la RN1) Développement d ’un modèle de dispersion spécifique Analyses des retombées chimiques (Apave) – Algade Thermographie Infra-Rouge (Apave) – Avoir la T°C à cœur du nuage pour recaler le modèle Mesures Hydrologiques (IRD/ORSTOM et INRA) - suivi de variation pH dans les criquots – Pas de corrélation d’augmentation de pH associé à l’activité Analyses de l ’eau du carneau (EDF/PS) Mesures d ’impact sur la flore (INRA et IRD) – Suivi ficus et feuilles de bois canon + radis (impact soleil) – mesures à l’intérieur et à l’extérieur de la feuille Mesures d ’impact sur la faune (HYDRECO (poissons) / Ecole Vétérinaire (rats)

10 10 Rappel sur les données existantes (2/2) Réalisation de l’état initial de ELA3 – Domaines étudiés – Instituts de Recherche Hydrologie (Passoura, Karouabo et Malmanoury), Pédologie (domaine du CSG – IRD), Faune aquatique (IRD), Flore (INRA), avifaune du littoral, mangroves et marais côtiers Cet état zéro a été réalisé en collaboration avec des organismes extérieurs (IRD, CNRS, Universités, ENGREF, INRA, ECOBIOS,…). Analyses du bruit de fond – Travaux de Sabatier sur la caractérisation de l’atmosphère du CSG, Etude des sols (analyses physico-chimique), Suivi vidéométrique et mesures pour la validation du modèle de dispersion SARRIM.

11 11 Plan de mesures environnement Ariane 5 Plan de mesures environnement Ariane 5 Air (24 appareils en continu, 40 préleveurs d ’air) Végétation 10 arbres Eaux de surface et souterraines Eaux de surface et souterraines (3 sites, 2 en ZL3 et 1 au BAF) bruit et bruit et vibrations vibrations 3 sites Application du logiciel SARRIM (alumine, HCl) 45 sites faune Retombées au sol Retombées au sol

12 12 Mesures liées aux lancements : Mesures de la qualité de l ’air (Appareil type « Algade », « Zellweger », bac à eau), de la qualité de l ’eau de la crique Karouabo (préleveur automatique), suivi de l ’avifaune (annuel), mesures de bruits et vibrations (réalisées jusqu ’à A.504), suivi de la végétation (analyses des eaux de pluies prélevées sous le couvert végétal). Mesures et contrôles liés aux activités sol : surveillance des eaux de surface et souterraines (bi-annuelle), surveillance de la faune aquatique (annuelle), surveillance de la colonie d ’échassiers (annuel), et analyse des métaux lourds dans les sédiments (annuelle). PARTIE 2 Suivi avifaune Suivi faune aquatique Suivi échassiers

13 13 Modélisation de la trace du nuage au sol en fonction des données météorologiques (logiciel SARRIM) Optimisation de l'emplacement des capteurs Simulation de dispersion atmosphérique de polluants

14 14 H0 + 7mn 45s stabilisation 1500m Une fois stabilisé, le nuage va commencer à se diluer. Les particules d ’alumine, chargées d ’acide, subissent l ’influence des courants d ’air et sont dispersées avant leur arrivée au sol. L ’eau des déluges alourdit le nuage de combustion et une grande partie des polluants émis retombent à proximité de la ZL3 La stabilisation et la dispersion du nuage

15 15 24 Analyseurs ZELLWEGER : mesures en continu pendant les lancements. Kourou 4 sites Sinnamary Centre Technique Toucan Agami 8 sites fixes Ancienne route de l ’Espace Diane ZL3 5 sites mobiles Produits hydrazinés Plage de détection : 0.4 - 6 ppm SEI : 64 ppm SEL: 178ppm (proposition au Ministère de l ’Env) seuil olfactif : 1.7 à 3.7 ppm Peroxyde d'azote Plage de détection : 0.5 - 45 ppm SEI: 50 ppm - SEL: 95ppm seuil olfactif : 0.2 ppm Gaz chlorhydrique Plage de détection : 0.5 - 15 ppm Seuil réglementaire (SEI): 80 ppm Seuil réglementaire (SEL): 470 ppm seuil olfactif : 0.8 ppm Mesures des retombées au sol des polluants atmosphériques

16 16 Pièges à eau Tubes - HCl (chromatographie ionique) Filtres - Alumine (AAS) Particules minérales >0.7µm pH Conductivité chlorures Aluminium Préleveur Algade

17 17 Simulé : 0.1 mg/m3 Mesuré : 0.011 mg/m3 Simulé : 0.28 mg/m3 Mesuré : 0.011 mg/m3 Simulé : 1.09 mg/m3 Mesuré : 0.015 mg/m3 Simulé : 0.04 mg/m3 Mesuré : 0.01 mg/m3 Vent : 0 - 700m : 95° 800 - 3000m :125° 1mg/m3 = 0,670 ppm 1ppm = 1,49 mg/m3 Simulé : 1.7 mg/m3 Mesuré : pas de capteur Gaz chlorhydrique

18 18 Surveillance qualité des eaux souterraines et eaux de surface (paramètres physico-chimiques ; pH, DBO 5, DCO, Al, N total) Analyse des pluviolessivats (teneurs en anions, cations, pH, conductivité) qui renseigne sur la capacité d’amortissement de la pollution par la végétation Suivi végétation Site d'observation 110 dB(A) SINNAMARY 70 dB(A) KOUROU 100 dB(A) Bruit de fond grand magasin 60 dB (A) Boîte de nuit 110 dB(A) Moto sans silencieux 90 dB(A) Mesures de bruit Préleveur automatique pH Conductivité Chlorures Aluminium Sodium

19 19 Z Z Z Z Z Z Z Z Z ZZ Z Z ZZ Zellweger Station d’analyses Karouabo N° Mesures physico- chimiques Avifaune Végétation Un plan de mesures Ariane 5 Plus de 100 points de mesuresEnviron 600 échantillons

20 20 Abondance Diversité Caractérisation de l’habitat Espèces dominantes Caractéristiques des espèces (longueur, poids) Recherches de lésions Dosages d’aluminium dans les chairs Abondance Diversité Caractérisation de l’habitat Espèces dominantes Caractéristiques des espèces (longueur, poids) Recherches de lésions Dosages d’aluminium dans les chairs Surveillance annuelle de la faune aquatique Suivi annuel de l ’avifaune Plumes couvertes : alumine issu du métabolisme Plumes couvrantes : alumine présente dans l ’atmosphère Évaluation de la richesse des espèces Etude des comportements

21 21 Estimation du succès reproducteur des diverses espèces Estimation de la densité et de la localisation des nids des diverses espèces par transect échantillon Recensement exhaustif de la nidification des espèces rares Surveillance annuelle de la colonie d’échassiers

22 22 Résultats des PME en 2005 Qualité de l’air Champ proche: Impact très localisé autour de la ZL3 Champ lointain: Teneurs faibles (très inférieures aux seuils réglementaires) Aucun analyseur du réseau CODEX n’a détecté la présence de gaz toxiques sur l’année 2005 Qualité des eaux Eaux process: Rejets des eaux en conformité avec l’arrêté d’autorisation d’exploiter l’ELA3 Eaux de surface et souterraines: Résultats homogènes présentant une concentration en aluminium dissous inférieure à 5mg/L Avifaune Champ proche: Impact visible sur plumes couvrantes (retombées particulaires clairement mesurable en bordure de la ZL3) Pas d’effets sur le comportement, ni sur la qualité des peuplements Peuplements bénéficiant d’une richesse élevée Champ lointain: Impact faible sur plumes couvrantes

23 23 Résultats des PME en 2005 (suite) Faune aquatique Aucune lésion observée chez les individus capturés La crique Malmanoury (en limite d’influence des tirs) présente des peuplements assez variés et voie sa population totale augmenter Pas de relation entre le poids des poissons et le taux d’aluminium dans les muscles Végétation Impact visible en champ proche: localisé essentiellement dans l’axe des carneaux et sur une distance maximum de 1km en direction de l’ancienne Route Nationale 1 Impact limité au-delà d’1 km

24 24 Plus de voies de progrès significatifs à attendre sur la modélisation/métrologie (constat d’atteinte des limites). Un rapport d’expert dirigé par l’IRD : au niveau scientifique, manque d’éléments sur les processus de transfert par exemple. Contact avec le CNRS – Guyane qui a aboutit à la mise en place d’une thèse sur l’impact à long terme des activités du spatial et plus particulièrement sur le devenir des produits de combustion issus du nuage. Le Laboratoire de Combustion et de Systèmes Réactifs (LCSR) d’Orléans a en charge la formation d’un étudiant en master recherche qui réalisera la thèse. Réflexion sur le plan de mesures environnement global du CSG à l’échelle locale

25 25 Chaque plan de mesures donne lieu à un rapport qui est largement diffusé aux mairies de Kourou et Sinnamary, à la DRIRE, DIREN, ORA de Guyane, ONF, ADEME, S3PI, IRD, … Ils sont disponibles en ligne sur le site du SPPPI à l’adresse : www.ggm.drire.gouv.fr Site internet du CSG : thème environnement + lien vers le site du S3PI

26 26 ZLS CNES ARIANESPACE ALSG EADS.ST EUROPROPULSION REGULUS Etablissements implantés sur le Centre Spatial Guyanais Etablissements SEVESO II Activité Spatiale « mono-produit » PARTIE 2

27 27 Rappel : Mission de Sauvegarde, responsabilités Gouvernement Français déléguées au CNES 1 - Dans le cadre de l’accord du 11 avril 2002 ( promulgué par loi du 29 mai 06), entre l ’ESA et le Gouvernement de la République Française relatif au CSG, sont notamment définies : les exigences de sauvegarde des biens, des personnes et de l’environnement sur le Centre Spatial Guyanais.

28 28 4 - Art 5 : « L ’agence prend note qu ’en application de la Doctrine de Sauvegarde du CNES, le RSG du CSG fixe les exigences et les règles à observer en matière de sauvegarde par tous les intervenants sur le CSG. Ce Règlement est notamment applicable à l ’ensemble des activités de conception, de préparation et de mise en oeuvre des lanceurs à partir du CSG, au sol et en vol, et s ’impose à l ’opérateur de lancement habilité et à ses sous-contractants »

29 29 Centre Spatial Guyanais – « Surveillance des émissions et des effets de lancement Ariane 5 » Lancements Ariane 5 : bien que la phase de lancement ne constitue pas une activité au sens des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, la coordination et la surveillance des effets sur l’environnement, de la responsabilité du CNES, a été intégré dans l’arrêté d’exploiter des ELA : Titre 8 de l’arrêté d’exploiter ELA n°1632 du 24/07/06 « Un programme d’auto-surveillance »

30 30 55m Les activités à prendre en compte pour le lancement sont : - Allumage du lanceur Ariane 5, - Décollage du lanceur, - Surveillance des rejets de gaz de combustion générés par les deux propulseurs à propergol solide et par l’étage principal cryotechnique. Lancements Ariane 5 : Suivi d’impacts des rejets des gaz de combustion post-lancement Satellites :. quantités variables maximum environ 9 t. Case à équipements :. Hydrazine : 70 kg. Etage Supérieur Cryotechnique (ESC-A) :. LH2 : 2.7 t.. LOX : 12 t. Etage Principal Cryotechnique (EPC) :. LH2 : 25 t.. LOx : 130 t. Etage d’Accélération à Poudre (EAP) :. Propergol solide : 237 à 260 t.

31 31 Objectifs principaux : Maîtriser les émissions des installations et suivre leurs effets sur l’environnement avec une surveillance continue entre les lancements  Autosurveillance des rejets atmosphériques avec des critères de dépollutions (concentration en équivalent NO2, oxyde d’azote, vapeurs d’hydrazine)  Surveillance des prélèvements d’eau de nappe ou de surface, après chaque campagne de lancement,  Surveillance des eaux de surface (prélèvements et mesures des différents rejets sur l’ensemble du CSG)

32 32 Objectifs principaux : Maîtriser les émissions des installations et suivre leurs effets sur l’environnement avec une surveillance continue entre les lancements  Surveillance des sédiments, de la faune et de la flore (ex : analyse de la diversité et de l’abondance – crique Malmanoury et crique des Pères),  Surveillance des sols (points de prélèvement et fréquence fixés en accord avec IIC),  Surveillance des eaux souterraines (prélèvements et mesures par piezomètres sur l’ensemble du CSG),

33 33 Objectifs principaux : Maîtriser les émissions des installations et suivre leurs effets sur l’environnement avec une surveillance continue entre les lancements  Surveillance des effets des lancements avec des prélèvements des retombées en alumine sur l’avifaune et sur la flore (prélèvement sur tout le CSG par des bacs à eau )  Surveillance et contrôle de la qualité de l’air (poussières) dans les atmosphères des agglomérations de Kourou et Sinnamary,  Surveillance spécifique dans le cadre des installations précédemment exploitées sur l’ELA, notamment ELA1 et ELA2

34 34 Un bilan annuel « des surveillances et mesures » portant sur l’année précédente est communiqué au Préfet au plus tard le 01 avril de chaque année. « devoir de surveillance et de contrôle du CNES basé sur une surveillance continue»


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