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Les profondimètres Les moyens de décompression Formation N4.

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1 Les profondimètres Les moyens de décompression Formation N4

2 Présentation Il existe trois types de profondimètres :
- les « mécaniques », utilisant la force due à une pression également appelés « tube de Bourdon » ; - les « tubes capillaires », utilisant la variation inversement proportionnelle du couple pression/volume d’un gaz (également appelés « loi de Mariotte ») ; - les « électroniques » ou « digitaux » qui sont les plus précis. Les moyens de décompression Formation N4

3 Présentation Le point commun entre les deux premiers types d’appareils est qu’ils sont étalonnés pour une Patm de 1 bar, donc une altitude de 0 mètre. Si l’altitude est différente de 0 mètre leur indication est donc faussée. Les moyens de décompression Formation N4

4 (déformé par la pression)
Les « mécaniques » Tube de Bourdon (déformé par la pression) Profondimètre à tube de Bourdon Tube de Bourdon (état initial) Pression Les moyens de décompression Formation N4

5 Les « mécaniques » La pression de l’eau actionne un ressort relié à des aiguilles qui tournent sur un cadrant gradué. Le ressort est taré pour exécuter une rotation dépendant de la pression exercée et donc de la profondeur. En fonction des modèles, certains ressorts ont une raideur (k) constante, ils sont plus sensibles aux faibles profondeurs, et l’espace entre les graduations du cadrant est alors irrégulier (de plus en plus petit). D’autre modèles ont des ressorts à raideur (k) variable, leur sensibilité est théoriquement constante quelle que soit la profondeur, leur cadrant est gradué régulièrement. Les moyens de décompression Formation N4

6 Les « mécaniques » En altitude, ils ont un retard égal à la différence (traduite en mètres de hauteur d’eau) entre la Patm normale et la Patm du lieu exprimées en bar). Exemple : À mètres d’altitude la Patm est d’environ 0,8 bar. Retard : 1 - 0,8 = 0,2 bar ce qui correspond à 2 mètres de hauteur d’eau. À 10 mètres de profondeur, le profondimètre mécanique indiquera = 8 mètres. Les moyens de décompression Formation N4

7 Les « tubes capillaires »
Indicateur de profondeur 1 2 3 4 5 6 7 8 9 12 20 30 40 Profondimètre à capillaire Bulle d’air (comprimée par la pression) Eau Les moyens de décompression Formation N4

8 Les « tubes capillaires »
Le profondimètre à capillaire est le principe le plus simple (et probablement le plus vieux). Il est constitué d’un cadrant parcouru par une buse transparente contenant de l’air, fermée à un bout et ouverte sur l’extérieur à l’autre bout. En plongée, quand la pression augmente, la bulle d’air diminue selon la relation PV=Cte, et l’eau pénètre dans la buse. La limite air/eau indique sur les graduations du cadrant la profondeur à laquelle on se trouve. Ce système est très précis dans les premiers mètres, et beaucoup moins quand la profondeur augmente. Les moyens de décompression Formation N4

9 Les « tubes capillaires »
En altitude, ils indiquent toujours une profondeur supérieure à la profondeur réelle. La profondeur indiquée est égale au rapport de la profondeur réelle sur la Patm du lieu en bar. Exemple : À mètres d’altitude la Patm est d’environ 0,8 bar. À 24 mètres de profondeur, le profondimètre à tube de capillaire indiquera 24/0,8 = 30 mètres. Les moyens de décompression Formation N4

10 Les « tubes capillaires »
Vérification : À 24 mètres la pression ambiante est de 24/10 + 0,8 = 3,2 bar. Par rapport à la pression ambiante en surface (0,8) celle-ci a été multipliée par 4 ce qui implique que le volume d’air dans le tube a été divisé par 4. En mer, ce rapport de 4 correspond à une pression ambiante de 4 bar ce qui fait bien 30 mètres ! Les moyens de décompression Formation N4

11 Les « électroniques » Généralement, ils sont constitués d’un écran digital qui indique la profondeur instantanée, la profondeur maximale atteinte au cours de la plongée et la durée d’immersion. Un capteur piézoélectrique gère un signal électrique qui est proportionnel à la pression subie. Certains appareils électroniques possède un programme « altitude » qui rectifie automatiquement l’altitude initiale. En altitude, ils indiquent donc la profondeur instantanée. Les moyens de décompression Formation N4

12 Les ordinateurs Les moyens de décompression Formation N4

13 Les ordinateurs Ce sont des calculateurs de plongée qui servent à la conduite de la décompression (également appelés « décompressimètre »). Les premiers décompressimètres sont nés en 1956, ils étaient peut fiables … ils fonctionnaient de façon aléatoires : pneumatique ou à porcelaine, des systèmes qui essayaient d’imiter la progression ou la disparition de l’azote dans le corps avec la pression à travers certains corps poreux. Les moyens de décompression Formation N4

14 Les ordinateurs Le premier ordinateur électronique est apparu en 1983, appelé le « Décobrain ». Ce sont les progrès de l’électronique qui ont créés ces appareils, constitué principalement avec une prise de pression, une horloge et un calculateur. Dès 1985, ils prennent en compte les variations de profondeur lors des remontées, pour limiter les paliers et tenir compte de la désaturation lors des remontées. Les moyens de décompression Formation N4

15 Présentation générale
Les moyens de décompression Formation N4

16 Mise en œuvre du modèle Le calculateur donne des informations au plongeur qui sont le résultat d’un calcul fait grâce à des données prises au fur et à mesure du déroulement de la plongée, et introduite dans une ou plusieurs formules mathématiques. C’est l’ensemble des expressions, mathématiques et logiques, qui constitue le modèle simulant notre organisme. Il est souvent inspiré par les modèles utilisés pour les tables, c’est pourquoi celles-ci sont souvent citées en référence : Haldane, Workman, Spencer, Rogers, Bühlman, Pauwel, Hennessy, Hempleman, etc. Les moyens de décompression Formation N4

17 Schéma simplifié Les moyens de décompression Formation N4

18 Schéma général Les moyens de décompression Formation N4

19 Bloc diagramme Formation N4

20 Échantillonnage d’une plongée
Les moyens de décompression Formation N4

21 Comparaison tables / ordinateurs
On a souvent tendance à comparer les tables et les ordinateurs de plongée. Ceci n’est pas chose aisée car il s’agit de deux modes de décompression très différents en pratique. Avec les tables, la « Durée de la Plongée » est la durée qui sépare le moment d’immersion du moment où l’on décide de remonter, elle résulte d’une décision du plongeur. Avec un ordinateur, la « Durée de la Remontée » ainsi que celle des « Paliers » constitue la décompression. Elle est inclue dans la « Durée de la Plongée ». Les moyens de décompression Formation N4

22 Comparaison tables / ordinateurs
Les moyens de décompression Formation N4

23 Comparaison « profil carré »
Les moyens de décompression Formation N4

24 Comparaison « remontée rapide »
Les moyens de décompression Formation N4

25 Comparaison tables / ordinateurs
Les moyens de décompression Formation N4

26 Les avantages La procédure de décompression est déterminée en prenant en considération le profil réel de la plongée, donc des quantités d’azote (N2) réellement accumulées. Ils ont une marge de sécurité à peu près constante alors que les tables ont une marge essentiellement variable en fonction du profil. Ils autorisent généralement, pour des durées de décompression équivalentes, des durées d’immersion plus importantes. Les moyens de décompression Formation N4

27 Les avantages Ils sont d’une utilisation plus facile et limitent les erreurs de lecture. Ils permettent, que ce soit en immersion, en surface ou en altitude, de tenir compte automatiquement de toutes les variations de pression auxquelles le plongeur est soumis. La vitesse de remontée est contrôlée de façon rigoureuse. Le facteur humain a moins d’importance qu’avec les tables (il ne faut cependant pas le négliger). Les moyens de décompression Formation N4

28 Les avantages Les alarmes acoustiques libèrent le plongeur du souci de consulter fréquemment l’affichage. Ceci est important, surtout dans les situations critiques. Les mesures de temps et de profondeur sont très précises, beaucoup plus qu’avec les appareils mécaniques que l’on trouve encore sur le marché. Ils utilisent souvent, mais pas tous, un grand nombre de compartiments ce qui leur permet de mieux se rapprocher du modèle de notre organisme. Les moyens de décompression Formation N4

29 Les avantages Quelques uns d’entre eux utilisent des compartiments très longs, jusqu’à 640 minutes ce qui leur permet de mieux prendre en compte les plongées sur de longues périodes. Certains permettent de tenir compte de la présence probable de microbulles en fonction du profil de plongée ce que ne permettent pas les tables. Ils fournissent, en surface, de nombreuses informations complémentaires, qui sans être toujours indispensables, peuvent être utiles au plongeur. Les moyens de décompression Formation N4

30 Les avantages Les ordinateurs permettent un nombre infini de profils de plongées à l’intérieur de certaines limites. Les moyens de décompression Formation N4

31 Les inconvénients Les utilisateurs non avertis ont une confiance aveugle en ces appareils qui appliquent des théories encore lointaines de la plongée pratique. C’est souvent l’exploitation exagérée de leurs avantages théoriques qui conduit à des accidents. Leur principal inconvénient est de ne pas tenir compte de certains facteurs de risque ou de certains profils de plongée et en particulier des remontées trop rapides ou trop fréquentes avec des intervalles courts. Or, nous savons que ces profils accompagnent souvent les accidents. Les moyens de décompression Formation N4

32 Les inconvénients Ils n’imposent pas ou ne suggèrent pas de procédures de rattrapage lorsque celles qu’ils préconisent n’ont pas été suivies. Ils ne bénéficient pas encore de l’expérience accumulée avec les tables et rien ne prouve notamment que les modèles mathématiques utilisés répondent parfaitement aux nécessités des profils variables qu’ils permettent. Un certain nombre d’entre eux s’arrêtent complètement en cas d’erreur ou lorsque certaines limites sont dépassées. Les moyens de décompression Formation N4

33 Les inconvénients Leur automaticité risque de provoquer un relâchement dangereux de l’attention. Il est donc toujours recommandé, en secours, de planifier les plongées en fonction des tables et particulièrement de la consommation d’air. La liberté qu’ils procurent a tendance à réduire la cohésion des palanquées et, au sein de celles-ci, de marginaliser les plongeurs qui sont équipés de moyens de calcul de décompression différents. Les moyens de décompression Formation N4

34 Les critères de choix L’investissement que constitue un ordinateurs de plongée est loin d’être négligeable et le plongeur a tout intérêt à ne pas se tromper, en choisissant l’appareil qui lui convient le mieux. L’idéal n'existant pas, il sera amené à faire des compromis : prix, qualités, défauts, etc. Le choix en est important parce qu’il modifie beaucoup le comportement du plongeur habitué aux tables. Ceci ne doit pas augmenter sa probabilité d’accident. Celle-ci doit toujours rester inférieure à celle des tables. Les moyens de décompression Formation N4

35 Conclusion La décompression (2ème partie) Formation N4

36 Conclusions « Chaque plongée avec décompressimètre est une plongée inédite jamais expérimentée. Elle n’a donné lieu ni à expérimentation scientifique ni à validation » (Le Péchon). On peut cependant dire qu’avec les tables c’est l’enveloppe qui a été expérimentée, pas les profils parfois fantaisistes qui y sont inscrits. Ce qui fait dire que les tables sont plus sûres c’est qu’elles ne sont pas souvent utilisées à la limite de leurs possibilités. La décompression (2ème partie) Formation N4

37 En tant que plongeur autonome
Le plongeur autonome doit : - connaître les modes utilisées de décompression par les membres de sa palanquée et leur imposer un système qui convienne avant l’immersion ; - contrôler régulièrement les ordinateurs pendant l’immersion ; - tenir compte du plongeur le plus saturé, ou ayant le plus d’handicap (surpoids/fatigue/âge) ; - tenir compte des précédentes plongées réalisées (plongées successives) ; - du niveau de compétence des plongeurs ... La décompression (2ème partie) Formation N4

38 En tant que plongeur autonome
Le plongeur doit, aussi : - lire les notices du constructeur (se renseigner s’il ne comprend pas) ; - ne pas changer de méthode de désaturation pour une plongée successive ; - avoir toujours des tables sur soi ; - se limiter à 2 plongées par jour ; - lire régulièrement les indications de l’ordinateur (sans avoir le nez coller dessus) ; - contrôler régulièrement son ordinateur (état de la pile) La décompression (2ème partie) Formation N4

39 Le futur plongeur autonome doit connaître : les procédures de décompression à utiliser, pour chaque type de plongée ; et les différents moyens de décompression utilisés (tables ou ordinateurs) dans la palanquée ... La décompression (2ème partie) Formation N4

40 Merci de votre attention
Bonnes plongées ... La décompression (2ème partie) Formation N4


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