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Sociologie des grandes métropoles Soc

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Présentation au sujet: "Sociologie des grandes métropoles Soc"— Transcription de la présentation:

1 Sociologie des grandes métropoles Soc-3760-20
Jean-Marc Fontan Cours - 11

2 Plan Montréal - interethnique Trajectoire historique de Montréal
Modèle de développement Problèmes des très grandes villes Richesse et pauvreté urbaine La question de l’exclusion

3 L’effet ethnique et urbanité
Montréal, une ville cosmopolite? Annick Germain Montréal, ville pluriculturelle de longue date 1970- une multi-ethnicisation accélérée Pas de présence de ghettos enchevêtrement de situations socio-économiques Une cohabitation relativement harmonieuse Participation à la vie de quartier Dynamique associative Sociabilité dans les lieux publics Sur la voie d’un cosmopolitisme réussi Menace de fracture socioculturelle (un problème urbain potentiel)

4 4/30/01 La dynamique du développement en milieu métropolitain : le cas montréalais (ville et développement) Montréal du 19e siècle première ville industrielle canadienne - lieu du décollage industriel : LA MÉTROPOLE Montréal : port d’entrée population et site d’incubation industrielle Montréal de la fin du 20e siècle : économie dualisée entre des industries en déclin et des industries performantes Sous-région métropolitaine continentale à connectivité affaiblie : UNE DES MÉTROPOLES Déqualification ! 3

5 Montréal - une difficile insertion dans la mondialité
4/30/01 Histoire économique partagée en trois temps : Dynamique de sortie coloniale et de construction nationale // une bulle industrielle et des problèmes structurels de fond (industries 1er génération et premier cycle de déclin) : Dynamique continentale : intervention de l’État (industries 2e génération et deuxième cycle de déclin) // pétrole Nationalisme économique Modèle du corporatisme 1960- : Dynamique de mondialisation // savoir - tertiarisation à la nouvelle économie (industries 3e génération et troisième cycle de déclin) S’il y a de grandes périodes économiques, peut-on y voir des modèles de régulation? 4

6 La notion de modèle Une représentation abstraite de la réalité
L’idéal-type de Weber : « rechercher dans la réalité sociale complexe les caractéristiques qui apparaissent au chercheur comme les plus représentatives du phénomène social qu’il veut étudier » (p. 370) Fordisme - Post-fordisme par exemple Une représentation exemplaire de la réalité - au sein du fordisme, y-a-t-il des façons culturelles de faire qui se distinguent? « On parle par exemple de modèle anglo-saxon (ou québécois) pour désigner un ensemble de caractéristiques spécifiques d’une société et d’une organisation économique. C’est la notion d’exemplarité qui est alors mise en avant, le modèle signifie alors qu’un ensemble de traits formant une structure particulière est attribuée à une réalité économique et sociale (pays, entreprise, etc.) » (p. 371) (Brémond et Gélédan, Dico des sciences économiques et sociales, 2002)

7 Modèle sociétal… Le(s) modèle(s) québécois :
Concertation Partenariat Gouvernance Négociation Compromis Pacte social Le(s) modèle(s) québécois : Le modèle actuel en péril…? Économie de marché plurielle Composante dominante privée Composante secondaire publique Composante tertiaire sociale Ancienne économie sociale Nouvelle économie sociale État interventionniste Providentialisme Politiques publiques social-démocrates Société civile partenariale Secteurs : privé, social, politique, religieux : Église-providence 1960-: État-providence Suite? Une providence privée

8 Le développement récent de l’espace montréalais : une combinaison de stratégies d’intervention
RÉGULATION TROIS PALIERS : POLITIQUES & PROGRAMMES ENTREPRISES ET SYSTÈMES PRODUCTIFS MARCHANDE NON-MARCHANDE ÉTAT Arrondissement St-Laurent Laval Technopole Cité Multimédia Softimage Bombardier District Fourrure International Continental National Métropolitain Régional Local Fourrure (1 g.) Vêtement (1 g.) Pharma. (2 g.) Aéronautique (2 g.) Multimédia (3 g.) Bio-techno (3 g.) Échange interne G à TGE Échange par sous-traitance Réseaux d’entreprises Échange externe TPE à TGE SOCIAL MARCHÉ SOCIAL PRIVÉ SOCIO-COMMUNAUTAIRE Secteurs & Entreprises bien implantées CITEC Parc Tech. Réseau Agence du Faubourg CAICF - CCF CDÉC CISTEM SDA - TEA International Continental National Régional Local International Continental Métropolitain Local Secteurs et entreprises émergeants Innovation et gouvernance économiques (Produit : Procédé : Organisationnel) Innovation et gouvernance sociales (Changement social & institutionnel)

9 Pourquoi des modèles sociétaux
Pourquoi des modèles sociétaux? pour affronter les problèmes des sociétés complexes et des très grandes villes… (ne pas oublier Bairoch: lien entre agriculture et villes anciennes versus lien capitalisme et villes modernes) Texte de Pierre Bruyelle (regard sur la globalité des problèmes) Problèmes urbains : évidents à partir de 200 à personnes ; criants au-delà de 2 M.H. Transport / logement / équipements culturels: entre l’individuel, le collectif, le public (522 millions de voitures dans le monde : 11,6 h. par voiture : 2000 ; 53 % des personnes en transport en commun à N-Y contre 10.5 % à L-A) Pollution (eau-air-sol) / risques majeurs industriels ou sécurité publique Maîtrise foncière: surchauffe, spéculation, zones protégées Gestion urbaine: planification, aménagement, rurbanisation Quel mode de gestion du territoire (sectoriel ou global? Étude Fontan, Hamel, Morin, Shragge - recueil web) Quelle autonomie versus le national? Quelle intégration au mondial? Différence entre petite et grande ville Quantitative et qualitative Face aux problèmes: ampleur, sévérité Face aux solutions: capacité de mobilisation de ressources Aucun appel à la désinflation urbaine… Bruyelle décrit très empiriquement, une foie aveugle dans la capacité de trouver des solutions, mais à quel prix? L’irréversibilité à la super urbanité n’est pas questionnée!

10 Exclusion et urbanité Texte de Baron: Un regard détaillé sur un des problème urbains Un constat central: la métropolisation favorise la marginalisation et accentue la polarisation sociale Un questionnement central: quels avantages et quels coûts à la croissance urbaine? Y-a-t-il un seuil limite? Externalité positive : baisse des coûts de transaction, économie d’agglomération Externalité négative ; pollution, congestion, exclusion sociale et économique La réalité de l’exclusion est-elle le propre du phénomène urbain? Une ville peut-elle faire autrement que d’inclure et d’exclure? Le processus de l’urbanité ne découle-t-il pas de la dynamique liée à un type d’agrégation qui serait porteur de ségrégation? Seuil?

11 Exclusion et ville… suite
L’espace urbain fragmenté n’est-il que la projection au sol de formes d’exclusion qui se manifestent au niveau social, économique, culturel? Baron, p. 217 (voie de la critique marxiste: soulevée par Castells) L’espace n’est-il pas lui même un facteur d’exclusion dans le sens ou la localisation d’individus dans certains quartiers peut accentuer leur exclusion socio-économique? Baron, P. 217 (comment redonner une place à la dynamique structurelle, proposition de Bacon)

12 Exclusion et ville… suite
Baron attribue à l’espace un rôle clair dans la production de l’exclusion: l’espace urbain, par sa nature, est excluant Il ne peut exister qu’en étant à la fois : centre et périphérie (l’expression spatiale de l’exclusion); habitacle ou réceptacle de richesse et de pauvreté Paragraphe clé: p L’histoire le montre bien dit-elle - la ville a toujours été un lieu de diversité socio-économique et socio-culturelle La réalité actuelle, l’urbain est partout une terre d’exclusion : Au centre, le ghetto américain et japonais Au moindre centre, les banlieues chaudes des cités européennes En périphérie, les bidonvilles

13 L’exclusion? De quoi s’agit-il?
Un fait social, politique, économique, culturel… Une surdétermination de l’économique, malgré une multi-causalité Différent de la marginalité, car la mise à la marge fait que l’individu est toujours partie prenante du système - la différence tient à la notion de rupture, avec l’exclusion, il y a coupure par exemple avec le système économique dominant et ce dernier étant le facteur par excellence d’intégration, il un a un effet domino de l’économique sur le social, le culturel… d’autres ruptures sont importantes et peuvent déclencher l’effet domino L’exclusion est une forme de pauvreté par convergence des caractéristiques bien que la pauvreté ne soit pas une rupture mais une situation de manque. La forme idéal-type romanesque de l’exclusion est l’itinérant…

14 L’exclusion… Un retour positif du balancier
Être exclus pour Baron ne signifie pas être hors réseau social et surtout ne signifie l’être historiquement pour rien (réponse positive à la question de Dupuy : Exclus! êtes-vous sacrifiés pour quelque chose?) Le local, le quartier, la communauté sont des lieux de composition de réseaux sociaux (détour de Baron par l’écologie urbaine) où s’élaborent des stratégies de vie, des innovations porteuses de nouvelles valeurs et d’inclusion (donc création d’espaces culturels). La ville se nourrit d’un processus continu d’inclusion et d’exclusion de populations

15 L’exclusion… L’hypothèse (de Baron) consiste à supposer que, face à l’exclusion, émergent des formes de sociabilité spécifiques et de nouvelles valeurs, à la base de régulations locales originales. Ces valeurs servent de fondements à des organisations structurées. P. 223 Plus globalement, il ressort de ces constats que l’ambiguïté du concept d’exclusion réside dans le fait que des individus, exclus d’une forme d’organisation socio-économique dominante au sein d’une société, peuvent être à l’origine de l’élaboration de stratégies alternatives leur permettant de s’insérer dans des réseaux socio-économiques et favorisant leur intégration en milieu urbain selon des modalités originales. Ces individus, par l’intermédiaire des réseaux ainsi constitués, modèlent leur territoire, plus ou moins indépendamment du centre (ou des centres de décision), en élaborant de nouvelles règles face aux incertitudes qui s’expriment tant au niveau local que global. Émergent des dynamiques communes, structurantes, porteuses de recomposition sociale, de « cultures adaptative et réactive » au sein de quartiers d’exclusion, prouvant que la ville n,est pas une donnée structurelle, mais bien une construction sociale P. 235

16 Dynamique urbaine - essai de synthèse
4/30/01 Dynamique urbaine - essai de synthèse Des processus Dé - Vi - talisation socio-économique (Benko) Régions perdantes / gagnantes Quartiers en santé / marginalisés Dualisation sociale : connexion - déconnexion (Paugan - Castel) Dé - Qua - lification économique Dés - A - filiation sociale Des modalités d’action (Tilly) Actions conflicturelles Manifestations, foules, émeutes, soulèvements (de tout temps) Actions théâtrales Charivari (Renaissance) Actions négociées (modernité) Représentations politiques (mvts. sociaux) Concertation - partenariat Réseautage Des causes (de Marx à Giddens) Contradictions et intérêts de classe et « d’individualité et de culturalité » Effets structurels et mécaniques Contingence Effets non désirés 5

17 Équipes de travail Hochey - Montréal : Cambron (4)
Graffiti : Sauvé (2) Transformation du patrimoine religieux : Fortin Montréal et jeunesse : Guérin (4) Mouvement féministe à Montréal : Cyr (2) Entre revitalisation et gentrification : secteur Lavo/Valois : Hubert Communauté ukrainienne de Montréal : Roch (3) Promenade Fleury et SIDAC : Lefrançois Immigration à Montréal : Lalouche (2) Le maire Jean Drapeau : Talbot Quartier Parc-Extension : Leroux (3) Transport en commun à Montréal : St-Germain (3) Communauté italienne et conflit linguistique : Mougeot Image territoriale : Guernier


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