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Premiers enseignements de la mission de recherche

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Présentation au sujet: "Premiers enseignements de la mission de recherche"— Transcription de la présentation:

1 Premiers enseignements de la mission de recherche
Corée du Sud Mutations industrielles et institutionnelles en contexte de fort développement des réseaux très haut débit Premiers enseignements de la mission de recherche de la MSH Paris Nord 15 septembre - 8 octobre 2010 1 1

2 Introduction Contexte de la mission Deux étapes dans la démarche
Dans le cadre du projet THD et du volet « veille socio-économique » confié à la MSH Paris Nord. Objectif général : réaliser un benchmark international du déploiement des réseaux THD et de leur impact sur la reconfiguration des industries de la culture et de la communication (changements dans la chaîne de valeur et réorganisation des filières). Deux étapes dans la démarche Une étude préliminaire à partir de rapports officiels, d'études de cabinets d'expertise et de la presse spécialisée pour identification des principaux acteurs et des grandes tendances. Deuxième étape : mission de terrain avec des entretiens ciblés (liste-ci-après). 2 2

3 Ministères, agences gouvernementales et autorités administratives indépendantes Ministry of Knowledge Economy (MKE) Ministry of Cultures, Sports and Tourism (MCT) & Korea Copyright Commission Korea Creative Content Agency (KOCCA) Korea Internet & Security Agency (KISA) Korea Communications Commission (KCC) Korea Information Society Development Institute (KISDI) Korea Broadcast Advertising Corporation (KOBACO) Korea Fair Trade Commission (KFTC) Opérateurs de télécommunications Korea Telecom (KT) SK Telecom Orange LabS Acteurs des contenus CJ Entertainment & Media Korean Broadcasting System (KBS) I Munhwa Broadcasting Corporation (iMBC) Pandamedia Associations interprofessionnelles Korea Association for ICT promotion (KAIT) Korea Film Council (KOFIC) Korea Cable Television & Telecommunications Association (KCTA) Korea Press Foundation (KPF) T-DMB Committee Agences de consulting Asiance Jitex Consulting Group Veyond Partners Universités Hallym University Korea National University of Arts U-Cities Incheon Free Economic Zone Authority (IFEZ) Dongtan U-CitY Services diplomatiques français Service audiovisuel (Ambassade de France) Mission économique (Ambassade de France) Showrooms SK T-um Samsung Raemian Gallery 3 3

4 Principales sources utilisées en plus des entretiens réalisés :
Données officielles coréennes, principalement issues du KISDI, Données issues de l’étude du Berkman Center sur le THD, Données de l’IDATE et notamment du « FTTx Watch », Données issues du rapport de l'ARCEP sur la Corée du Sud. La présentation de nos premiers résultats se fera selon le déroulement suivant : Partie 1 : Des réseaux performants et convergents, Partie 2 : Une politique volontariste, Partie 3 : Les principales reconfigurations industrielles de l'écosystème communicationnel sud-coréen. 4 4

5 1. Des réseaux performants et convergents
Le haut débit fixe Régulièrement présenté comme très avancé en Corée, 97% des foyers seraient raccordés à Internet, 80% des foyers seraient éligibles à une offre 100 Mbps et plus. Le débit moyen constaté par Akamai en 2010 est cependant de 17 Mbps. Répartition par technologies : Pour 2009, en termes de foyers reliés, l'IDATE avance les chiffres suivants : 50% FTTH/B ; 32% câble modem ; 18% DSL. Quoiqu'il en soit, tendance lourde au déploiement de la fibre : -14% entre 2006 et sur le DSL selon le rapport de l'ARCEP de 2009. Il semble qu'il faille relativiser le nombre d'abonnés au FTTH et que le HFC (Hybrid Fiber Coaxial) se développe très fortement. 5

6 Réseaux mobiles et technologies nomades
96% de la population possèdent un abonnement (a priori pas de cartes prépayées en Corée). Les chiffres varient concernant la couverture 3G : on approche quasiment cependant la totalité des abonnés pour les 3 opérateurs. Le déploiement du LTE est annoncé pour la fin de l'année 2011 par le leader sur le marché du mobile SK. WiBro : technologie principalement utilisée par KT (environ abonnés) et dans une moindre mesure SK. Celle-ci est clairement envisagée comme une technologie de complément. Le Wifi est extrêmement développé : lieux de connexion publics mis en place par KT, dans les taxis, etc. À noter la technologie coréenne DMB (normes terrestre et satellite) pour la télévision mobile avec un parc de 30 millions de terminaux connectables et l'avantage de ne pas congestionner les réseaux mobiles (diffusion hertzienne). Cf infra 6

7 Les raisons structurantes d'un fort déploiement des réseaux :
Une volonté politique très forte et liens étroits avec les industriels (cf. infra). Un moindre coût d’installation : très forte concentration urbaine (plus de 40 % de la population coréenne vit dans l’agglomération de Séoul) et l'habitat est groupé (hauts blocs d'immeubles donc facilité de connexion). un réseau en aérien : moindre coût de déploiement pour les opérateurs Propriété des réseaux par les opérateurs dégroupage obligatoire mais très rare dans les faits (cf.infra) Principe de la continuité de service fournir une capacité de services constante aux consommateurs, pour ce faire, articulation des réseaux Fixe / 3G / Wifi / WiBro / DMB et bientôt 4G, La mobilité et le nomadisme deviennent des principes majeurs : société de l’ubiquité. 7

8 Applications à des projets structurants dont U-Cities & domotique
Développement des smartgrids connectés (énergie, trafic routier, eau, etc.), Nécessité d’importantes capacités réseaux pour « l’internet des objets ». Des distinctions technologiques mais mouvement vers la convergence des marchés : Rapprochements des secteurs de l’électronique grand public, télécommunications, câblo-opérateurs, chaines de télévision, acteurs de l’internet et fournisseurs de contenus suivant de nouveaux rapports de concurrence, coopétition, de complémentarité ou d’intégration et de parasitage, Facteurs prépondérants dans les mutations récentes en Corée (cf infra) : Autorisation de l’IPTV « live » fin 2008 : les opérateurs de télécommunication sont devenus concurrents des câblo-opérateurs. Le passage au numérique terrestre en risque d’aviver cette concurrence, Mise sur le marché l’Iphone : a mis en évidence l’importance des réseaux d’Internet mobile et a favorisé les stratégies d’offre quadruple play. 8

9 De nouvelles offres commerciales de la part des industriels des réseaux :
Services nombreux et grilles tarifaires complexes et variées (internet à différents débits, fixe et mobile, téléphonie fixe et mobile, TV et VOD, abonnement individuel ou collectif, etc.) à la carte avec possibilités de panachage, mais au final des prix quasi-identiques pour les services triple et quadruple play, Différenciation de l’offre par la qualité de services et les exclusivités de contenus. Féroce concurrence intermodale sur les marchés des télécommunications et de la télévision : Les telcos : KT, SK et LG (U+). Avantages concurrentiels : maîtrise des métiers des télécommunications, poids économique, rapports étroits avec équipementiers 9

10 L'état des marchés des télécommunications
Les câblo-opérateurs : Tbroad, CJ (qui appartient en partie à Samsung) + 4 opérateurs de taille moindre et plus de 65 petits acteurs locaux. Ils apparaissent à partir de 1994 (loi autorisant la diffusion) et se développent rapidement. Avantages concurrentiels : réseau important et fiable, énorme base d’abonnés (86% des foyers ont le câble), contrôlent des contenus (via les contrats d’exclusivités avec les programs providers). Conséquence probable de cette concurrence : mouvement de concentration dans le secteur de la câblo- distribution, qui a déjà débuté. L'état des marchés des télécommunications Internet fixe (fin 2009) : KT = 42,5% ; SK = 23,3% ; câblo-opérateurs = 17,9% , Marché mobile (fin 2009) : SK = 50% ; KT = 31% ; LG = 18% ; MVNO = 1%. 10

11 2. Une politique volontariste
Les TIC sont pensées comme un moteur économique dès les milieu des années 1980 : politiques d’aide au développement des opérateurs de télécommunications et équipementiers dans un premier temps puis libéralisation du marché dans les années Le cas KT / KTF (branche mobile) et de SK est emblématique de l'organisation de la nouvelle concurrence. Une politique de plans Korea Information Infrastructure Plan (KII) de 1995 à 2005 : couverture de plus de 80% des foyers en HD 1Mbps à l’horizon Obligation de service universel, Digital Closing Plan de 2001 à 2005 : connexion généralisée au backbone financé en partie par des prêts étatiques (à hauteur de 926 millions de $), Broadband Convergence Network Plan de 2004 à 2010 : création d’un consortium public/privé destiné à développer les réseaux et notamment le FFTH/HFC et la connectivité « ubiquitaire » + nombreux programmes de R&D, 11

12 Une attention soutenue pour favoriser la demande
IT , révisé 2006 : objectif développer 8 technologies de communication d’avenir (WiBro, RFID, DMB, WCDMA, VoIP…), 3 types d’infrastructures (réseaux THD fixe et mobiles, Réseaux de capteurs, IPV6) et 9 secteurs économiques impliqués (dans les industries du matériel et du logiciel), Moyen de ces 2 plans : 70 milliards de prêts étatiques, Plan de 2009 de développement du 1 Gbps : Investissement total prévu 24,6 milliards de dollars sur 5 ans (dont 930 millions investis par l’État), Exclusivité du réseau pour le maître d’ouvrage pendant les 3 premières années d’exploitation, puis dégroupage obligatoire, Expérimentation sur un testbed dirigé par l’ETRI. Une attention soutenue pour favoriser la demande Programme PC for everyone 1996, Programme Computer Literacy 1998, 12

13 Des mesures de subventionnement indirect :
Cyber Korea , Politique d’équipement systématique des écoles, South Korea’s 10 Millions Internet Education Project 2000, 1 Million Housewives Digital Literacy Education Project 2002, Créations de zones d’accès libre à partir de 2000, Subventionnement étatique des terminaux, Offre sociale sur le broadband : réduction de 30% des abonnements pour les populations défavorisées. Des mesures de subventionnement indirect : Prêts accordés pour le déploiement des réseaux, Mise en place de clusters territorialisés (Digital Media City), Mise à dispositions d’équipements, Soutien technique et scientifique de l'Electronics and Telecommunication Research Institute sous la tutelle du Ministry of Knowledge Economy) 13

14 Un environnement légal incitatif
Lois de la concurrence : Téléphonie mobile : interdiction pour un opérateur de détenir plus de 50% des parts de marché, généralisation de l’« Universal subscriber identity mobile » (Usim),  Dégroupage obligatoire pour le filaire dès 2002 et la fibre (prix de location fixés par l’État) ; Développement des MVNO grâce à une loi qui oblige KT et SK à partager leur réseau mobile (60/40) et dont les prix de location fixés par le gouvernement sont maintenus relativement bas. Label pour les promoteurs immobiliers depuis 1997 : « Cyber Building Certificate System », raccordement au réseau de fibre + installation de prise Ethernet dans les appartements, Définition d’un cadre réglementaire très favorable au lancement de l’IPTV (e. g. obligation pour les chaînes de TV et producteurs de fournir contenus à bas prix), Abrogation en 2008 de la loi anti-dumping sur les terminaux pour soutenir la demande de nouveaux téléphones. 14

15 Les limites de l’incitation publique : des expérimentations pas systématiquement couronnées de succès L'échec économique du DMB : malgré un parc de récepteurs de plus de 30 millions de terminaux et 13 millions de spectateurs réguliers, des contenus peu nombreux et mal adpatés, modèles économiques pas adaptés, le monopole de KOBACO est un frein au développement du marché. L'avenir incertain de l’IPTV : moins de 2 millions d’abonnés et ralentissement de la croissance fin 2010, autorisation tardive (en 2008) et déficit de contenus attractifs, rude concurrence (contenus, qualité de service et prix) de la part des câblo-opérateurs. 15

16 Convergence des marchés, convergence institutionnelle …
Réorganisation des pouvoirs publics autour des plans énoncés : Disparition du Ministère de l’information en 2008 dont une partie du champ de compétences a été attribué à la KCC (gère licences de diffusion, les questions d’exclusivités abusives par rapport au droit d’accès du public au contenu), Fusion des diverses agences d’aides aux contenus et création de la Korea Creative Contents Agency (promotion des contenus numériques). Une nouvelle organisation institutionnelle pour les TIC : 2 ministères : Ministère de la culture et du tourisme, Ministère de l'économie de la connaissance (développement des TIC, logiciels), 2 agences gouvernementales : KOBACO (monopole publicitaire pour les diffusions terrestres TV/radio), Korea Creative Content Agency (KOCCA), 2 autorités administratives indépendantes : Korea Fair Trade Commission (net neutralité, pratiques anticoncurrentielles abus de position dominantes), Korea Communications Commission (KCC). 16

17 … mais une convergence juridique qui reste à penser :
Les cadres légaux varient en fonction des techniques et non pas des usages et pratiques, ou contenus : distorsion importante dans le jeu de la concurrence (notamment dans le domaine de la diffusion télévisuelle). … et une rationalité à interroger : Enjeux politiques sous-jacents : lutte d'influence entre les ministères et administrations, Quelle efficacité de la réorganisation ? 17

18 3. Principales reconfigurations industrielles de l'écosystème communicationnel coréen
Données générales sur les marchés Un marché très territorialisé : Faible pénétration des acteurs internationaux : « Substitution » des locaux aux globaux pour les marchés de la communication : Facebook = Cyworld ; Youtube = Pandora TV ; Yahoo ; Google = Naver ; Daum, Exception faite d’Apple (principalement Iphone) et Google (grâce à l’OS et la plateforme Android). Des contenus culturels régionalisés : Les contenus nationaux sont les plus populaires, The « Korean Wave » (Hallyu) : succès régional des « dramas », films et musiques coréens (Japon, Chine). Un marché des télécommunications saturé dont les relais de croissance reposent sur l'innovation (smartphone, réseaux 1 Gbps, etc.), Dépense moyenne en TIC : 100 euros par coréen par mois (6% du budget moyen). 18

19 Le marché des applications/contenus adaptés
Multiplication des plateformes pour chaque terminal (smartphone, TV connectée, tablette, e-book) Plateformes-propriétaire pour la plupart des terminaux (quelques fois double : équipementiers + concepteur de l’OS), Plateformes systématiquement proposées par les opérateurs, Entre redondance, complémentarité et concurrence (exclusivités) des offres. Le marché des applications/contenus adaptés Double marché des applications : international (équipementiers et OS) et national (opérateurs), principalement réalisée par des PME qui répondent aux commandes des gros acteurs : opérateurs, équipementiers , chaînes de TV, industriels des contenus (presse, cinéma, musique, jeu vidéo), Principaux succès : les applications concernant les réseaux sociaux, la « réalité augmentée » et les jeux, Vers un Web des applications (Anderson) ? 19

20 Multimédiatisation et multiplication des intermédiaires
Peu de nouveaux entrants puissants hormis les deux portails Naver et DAUM ; portails présents sur Internet et IPTV et agrégeant des contenus + fonction de forums / réseaux sociaux, La plupart des acteurs traditionnels (musique, cinéma, presse) se plaignent de ne pas profiter de cette multiplication des canaux de diffusion, qui serviraient principalement aux marchés des intermédiaires. Selon les responsables du KOCCA, les gestionnaires de plateformes ponctionne 30% du prix de vente du contenu (lato sensu) et imposent plus ou moins fermement leur tarification, En revanche, les chaines de TV bénéficient largement de cette multimédiatisation Les réseaux de télévision nationaux apparaissent en position de force car possèdent les « killer contents » audiovisuels, IPTV : nouvelle source de revenus, renégociation et nouvelle rétribution de la part des câblo-opérateurs (fin du « deal » : pubs versus abonnements), Mise en ligne de nombreux sites liés aux programmes (services de développement Internet pour chaque réseau TV national, sites financés par la publicité et très fréquentés), Accords de diffusion avec les portails et même les sites « pirates » (cf. infra). 20 20

21 La pénurie de contenus Quasi disparition des marchés des supports physiques (DVD, CD, DVD&CD ROM) et moindres revenus liés aux nouvelles formes de médiatisation : affaiblissement de la capacité de financement des industries culturelles traditionnelles (CJ, KOFIC), La musique est devenue une activité valorisée essentiellement suivant un modèle B2B. Financement de la production par les chaînes de télévision, les plateformes musicales ou webradios (chaque telco à sa plateforme musicale : Melon, Bugs Music, etc.), Situation ambigüe du cinéma : vers un marché à 2 vitesses, En revanche, pour ce qui est de l’audiovisuel, une nouvelle chaîne nationale (au moins) devrait faire son apparition dans les prochains mois (détenue par un consortium d’industriels de la presse). 21

22 Des contenus 3D qui peinent à se développer :
Très peu d’investissements consentis par les équipementiers (quelques efforts de la part de Samsung), Les chaînes de télévision et producteurs audiovisuels et cinématographiques sont actuellement dans une position attentiste, Quelques projets de contenus audiovisuels soutenus par le gouvernement (via le Broadcasting Promotion Fund et l’Informatisation Promotion Fund), Seul secteur à miser sur la 3D : le jeu vidéo (environnement immersif). Des expérimentations en cours au potentiel commercial incertain : Multi-angle TV, Interactive TV, TV Communautaire sur IPTV. 22

23 L’exclusivité sur les contenus : un enjeu majeur
Pas de Program Access Rule : très forte logique d'exclusivité mise en place par les cablo-opérateurs avec leurs fournisseurs de contenus. La KFTC et KCC ont été plusieurs fois saisies à ce sujet, Les producteurs perdent leur copyright lorsqu’ils cèdent leurs programmes aux diffuseurs qui dès lors en deviennent propriétaires : forte rétention des contenus, D’autre part, fortes exclusivités sur les applications et contenus de plateformes négociées par les opérateurs de télécommunications. 23

24 Désengagement partiel (notamment de KT) à partir de 2009 :
La tentative de déploiement des telcos vers les contenus à partir de 2003 Rachat de sociétés et investissements dans les domaines de la musique et du cinéma notamment, Stratégies : Contenus comme produits d’appel (e. g. musique gratuite vendue avec les abonnements mobiles), Renforcer le catalogue de l’offre IPTV. Désengagement partiel (notamment de KT) à partir de 2009 : Tension dans les rapports maison-mère / filiales en raison d’une grande méconnaissance des logiques présidant à l’organisation des secteurs investis (incertitude de valorisation et organisation de la production notamment), Désormais, partenariats sur des projets spécifiques et, plus couramment, contrats d’exclusivité. 24

25 La question de la piraterie
La piraterie s'est développée dans un contexte de forte promotion des réseaux et d'une application lâche du cadre légal, Absence d’une offre légale concurrente : pendant longtemps, pas de gros catalogues de VoD en ligne et sur IPTV (aujourd'hui, des sites importants : CineWell et CinePox), Réponse très rapide de la part des « outsiders » : développement d’un important marché de la diffusion des biens piratés : Plus d’une centaine de petites sociétés coréennes qui gèrent près de 300 sites hébergeant des contenus illégaux (P2P et DDL) en 2009 pour un CA total qui dépasseraient les 300 millions d’euros, Manque à gagner pour les producteurs audiovisuels estimé à environ 250 millions d’euros (selon MBC). Répression et sanctions très faibles jusqu’en 2009 et révision générale de la loi sur le copyright, Méconnaissance du cadre légal de la part du consommateur. 25

26 Actions en faveur des droits de propriété intellectuelle sous l’effet notamment du succès des produits culturels coréens en Asie : sensibilisation des publics, repression (fermetures de sites illégaux), négociations en vue d’accords régionaux (avec la Chine notamment), Les ayant-droits essaient de mobiliser le gouvernement dans la lutte contre la piraterie, Une stratégie alternative : MBC a signé des accords avec 80 sites DDL sur la base d’un échange ; accès au catalogue contre reversement d’une partie du chiffre d’affaires. 26

27 Conclusion Performance des réseaux,
Très forte concurrence intermodale , Développement des réseaux conduit par un fort volontarisme politique, Nécessité en bande passante liée principalement aux Web des objets et dans un très moindre mesure multiplication des plateformes/applications, Pas de « killer apps », Pénurie de contenus ( le développement des réseaux est pensé per se), Piraterie très élevée et adaptation des modèles économiques. 27


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