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Publié parAnaïs Georges Modifié depuis plus de 11 années
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CHAPITRE 1 : LES GRANDES FONCTIONS ECONOMIQUES (Modifié le 26/03/2017 17:16)
INTRODUCTION : ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE 1) LES SECTEURS INSTITUTIONNELS 2) LES OPERATIONS ET L’EQUILIBRE EMPLOIS-RESSOURCES 3) LES COMPTES DES SECTEURS INSTITUTIONNELS I. LA PRODUCTION 1) LA MESURE DE LA PRODUCTION 2) FACTEURS DE PRODUCTION, PRODUCTIVITE, FONCTIONS DE PRODUCTION II. CONSOMMATION ET EPARGNE 1) LE NIVEAU DE LA CONSOMMATION ET DE L’EPARGNE 2) LA STRUCTURE DE LA CONSOMMATION 3) PHENOMENES INSTITUTIONNELS ET SOCIAUX 4) Niveau et Structure : l’exemple de la France depuis 1945 III. L’INVESTISSEMENT 1) FORMES DE L'INVESTISSEMENT ET SOURCES DE FINANCEMENT 2) LES DETERMINANTS DE L'INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES 3) EPARGNE, INVESTISSEMENT, ACTIVITE ECONOMIQUE ET CROISSANCE ECONOMIQUE 4) L’EXEMPLE DE LA FRANCE DEPUIS 1945
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L’Equilibre Emploi-Ressources
(Produ ction) + M (Impor tation s) = CI (Conso mmati ons interm édiaire s) CF (Dépen ses de consom mation finale) FBCF (Formation Brute de Capital Fixe) X (Export ations) ∆Stock (Variation de Stocks) ∆Objet Valeur (Acquisitio ns nettes de cessions d’objets de valeur) ► Vers les données de l’INSEE
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Les Comptes des SI (‘PERRUC’)
Compte de production Consommation Intermédiaire Production Valeur ajoutée brute Compte d’exploitation Rémunération des salariés (y compris les cotisations sociales) Autres impôts sur la production (Contribution économique territoriale…) - Subventions d’exploitation Excédent brut d’exploitation Compte d’affectation des revenus primaires Rémunération des salariés Impôts sur la production et les importations -Subventions Revenus de la propriété versés Revenus de la propriété perçus Solde des revenus primaires bruts Compte de distribution secondaire du revenu Solde brut des revenus primaires Impôts courants sur le revenu et le patrimoine reçus Cotisations sociales reçues Prestations sociales reçues Autres transferts courants reçus Revenu disponible brut Compte d’utilisation du revenu Dépense de consommation finale Epargne brute Compte de capital Formation Brute de Capital Fixe - Consommation de capital fixe Transferts en capital reçus (aides à l'investissement…) Variation des stocks - Transferts en capital versés Acquisitions moins cessions d’objets de valeur et d’actifs non financiers non produits (terrains, brevets…) Capacité (+) ou Besoin (-) de financement
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Le Compte de Production
Consommation Intermédiaire Production Valeur ajoutée brute
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Le Compte d’Exploitation
Rémunération des salariés (y compris les cotisations sociales) Valeur ajoutée brute Autres impôts sur la production (Contribution économique territoriale…) - Subventions d’exploitation Excédent brut d’exploitation
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Le Compte d’affectation des revenus primaires
Excédent brut d’exploitation Rémunération des salariés Impôts sur la production et les importations -Subventions Revenus de la propriété versés Revenus de la propriété perçus Solde des revenus primaires bruts
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Le Compte de distribution secondaire du revenu
Solde brut des revenus primaires Impôts courants sur le revenu et le patrimoine reçus Cotisations sociales reçues Prestations sociales reçues Autres transferts courants reçus Revenu disponible brut
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Le Compte d’Utilisation du revenu
Dépense de consommation finale Revenu disponible brut Epargne brute
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Le Compte de Capital Compte de capital Formation Brute de Capital Fixe
Epargne brute - Consommation de capital fixe Transferts en capital reçus (aides à l'investissement…) Variation des stocks - Transferts en capital versés Acquisitions moins cessions d’objets de valeur et d’actifs non financiers non produits (terrains, brevets…) Capacité (+) ou Besoin (-) de financement
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Le Produit Intérieur Brut : calcul
Les 3 approches : l’approche production l’approche par la demande l’approche par les revenus ► Vers les données de l’INSEE
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Le Produit Intérieur Brut : données
Années 2004 2006 2008 2009 2010 2011 2012 PIB (Mds euros courants) 1655 1792 1933 1885 1936 2001 2032
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► Ecoflash sur « Les Indicateurs de richesse »
Les limites du PIB Kuznets : En 1934 : « Le bien-être d’une nation ne peut guère se déduire de la mesure du revenu national » En 1962 : « Les objectifs pour plus de croissance devraient spécifier croissance de quoi et croissance pour quoi » Robert Kennedy en 1968 : « le PIB mesure à peu près tout, sauf ce qui rend la vie digne d'être vécue » ► Ecoflash sur « Les Indicateurs de richesse »
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Croissance du PIB depuis 1945
Un petit souci de terminologie ► Croissance ou Fluctuations ? ► 3 Graphiques sur les évolutions du PIB
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La Fonction de Consommation keynésienne
C = c.Y + C0 C = niveau de consommation c = propension marginale à consommer Y = revenu disponible C0 = consommation autonome
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Contradictions empiriques et reformulations
Kuznets (1946) ► Etats-Unis de 1869 à 1938 ► Ct = 0.86 Yt Reformulations ► Duesenberry (1948) : effet de cliquet ► Brown (1952) : inertie
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Arbitrage consommation / épargne
La contrainte budgétaire (intertemporelle) : 1er cas : sans intérêt 2e cas : avec intérêt Valeur actuelle du revenu (= Richesse = W) Valeur actuelle de la consommation
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Arbitrage consommation / épargne
Construction graphique : Si alors
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Arbitrage consommation / épargne
Construire une courbe d’indifférence : C2 C1 Combien de biens en + demain pour accepter la perte de 3 unités aujourd’hui ? ? 4 8 11
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Arbitrage consommation / épargne
Le partage consommation / épargne optimal : C2 C1 C2* C1* Optimum
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Arbitrage consommation / épargne
Les effets ambigus d’une hausse du taux d’intérêt : Effet de substitution => Hausse de l’épargne Effet de revenu => Baisse de l’épargne Effet de richesse => Hausse de l’épargne
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L’hypothèse du Cycle de Vie
Références : - Brumberg et Modigliani (1954) - Ando et Modigliani (1963)
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L’hypothèse du Cycle de Vie
Version simplifiée : C(T)= Consommation à l’âge T Y(T) = Revenu à l’âge T W(T) = Patrimoine à l’âge T ► source : Modigliani (1986)
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L’hypothèse du Cycle de Vie
Version Jeunesse / Activité / Retraite :
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L’hypothèse du Cycle de Vie
Part des + de 65 ans en France et au Japon ( )
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L’hypothèse du Cycle de Vie
Taux d’épargne (nette) au Japon fin des années 1970 : 20% début des années 2000 : 3% Taux d’épargne (brute) en France fin des années 1970 : 19% point bas dans les années 1980 : 11% stabilité depuis les années 1990 : 15%
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L’Hypothèse du Cycle de Vie
Complexité des liens vieillissement -- épargne : Épargner pour faire face à la baisse de son revenu (HCV) Épargne de précaution date de la mort hausse de certains risques avec l’âge Épargne pour legs
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L’Hypothèse du Cycle de Vie
Les effets du baby-boom : Années 1990 Classes d’âge les plus nombreuses = celles qui épargnent le + (40-60 ans) A partir des années 2000 Chute prévisible de l’épargne
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L’Optimum du consommateur
x2 x1 U3 U2 U1 x2* x1* X*
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Effets des variations de revenu
x2 x1 Bien (normal) prioritaire U2 U3 U1 Courbe de consommation - revenu Bien (normal) de luxe
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Effets des variations de revenu
x3 x1 Bien inférieur U1 U3 Courbe de consommation - revenu
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Effets d’une variation de prix
Le prix du bien 1 diminue U1 x2*f x1*f X*f x2*i x1*i X*i
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Effet de substitution et Effet-revenu
x2 x1 Annulation de l’effet-revenu U2 U1 Caractéristiques de X*’ Effet de substitution x2*f x1*f X*f Effet- revenu x2*i x1*i X*i x2*’ x1*’ X*’
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Effet de substitution et Effet-revenu
- sur le bien 1 : x1*’ – x1*i sur le bien 2 : x2*’ – x2*i Effet-revenu : - sur le bien 1 : x1*f – x1*’ sur le bien 2 : x2*f – x2*’
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► Vers EPI – Université de Paris I
Questions (exemples) Questions 1) Quelle est la signification économique de la décroissance des courbes d’indifférence ? 2) Qu’est-ce que le taux marginal de substitution, d’un point de vue économique ? ► Vers EPI – Université de Paris I
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Exercice (exemple) Exercice
Soit un consommateur dont la relation de préférence peut être représentée par la fonction U() définie par : U(q1 , q2) = q1 2/3 q2 1/3 1) Donner une autre fonction d’utilité représentant la relation de préférence du consommateur (justifiez votre réponse). 2) De quelle forme sont ses courbes d’indifférences ? (justifiez votre réponse). 3) Calculer son taux marginal de substitution en un panier (q1, q2) quelconque, à éléments strictement positifs. 4) Déterminer sa fonction de demande pour p1 = 2, p2 = 1, et pour un revenu R quelconque.
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Elasticité-revenu et Coefficient budgétaire
Coefficient budgétaire du bien i Elasticité-revenu
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Elasticité-revenu et Coefficient budgétaire
Le coefficient budgétaire croît en fonction du revenu lorsque :
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Elasticité-revenu et Coefficient budgétaire
Bien inférieur Bien normal Bien prioritaire Bien de luxe 1
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Le poste ‘alimentation et boissons’ :
L’Evolution des coefficients budgétaires en France (en pourcentage de la consommation effective des ménages) Le poste ‘alimentation et boissons’ : Le coefficient budgétaire du poste ‘Santé’ : Le coefficient budgétaire du poste ‘Loisir, culture, Education’ : 1960 1980 2008 33.3% 21.4% 12.6% 1960 1980 2008 5% 7.7% 12.1% 1960 1980 2008 6% 7.3% 13.6% ► Vers Graphiques
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Consommateur-roi versus Filière inversée
La thèse (néo-classique) du consommateur-roi : « Chaque consommateur est un électeur qui décide par son vote que telle chose sera faite parce qu’il veut qu’elle soit faite. » (P.A. Samuelson, L’Economique (1955)) La filière inversée (Galbraith J.K., Le Nouvel Etat Industriel (1967)) « Au contraire, c’est l’entreprise de production qui pousse ses tentacules pour contrôler ses propres marchés, bien mieux, pour diriger le comportement de marché et modeler les attitudes sociales de ceux qu’apparemment elle sert. Pour ce phénomène, il nous faut trouver un nom : celui de filière inversée paraît approprié (…) »
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Taux d’épargne (brute) des ménages, France, depuis 1949
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Taux d’épargne (nette), Etats-Unis, depuis 1970
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Investissement et Marchés financiers : le Chapitre 12 de La Théorie Générale
« Il serait absurde (…) de créer une entreprise nouvelle d’un certain coût si l’on peut acquérir à un prix moindre une entreprise existante du même genre ; inversement, on est incité à dépenser pour la création d’un actif nouveau une somme qui peut sembler extravagante si cet actif peut être cédé sur le marché avec un bénéfice immédiat (1) » (1) « [L]’élévation du cours des titres existants implique une hausse de l’efficacité marginale du type de capital correspondant et produit par suite le même effet qu’une baisse du taux de l’intérêt (puisque le flux d’investissement dépend de l’écart entre l’efficacité marginale du capital et le taux de l’intérêt). » 1er Cas 2e Cas
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Investissement et Marchés financiers : le ratio q de Tobin (1969)
Tobin montre que : avec : emc = efficacité marginale du capital r = coût du capital V = valeur boursière de l’entreprise valeur des actifs en biens réels de l’entreprise On a : 1er cas : mieux vaut acheter une entreprise sur le marché plutôt que d’investir. 2e cas : l’investissement est rentable car son coût est inférieur à la valeur que les marchés boursiers donnent aux profits futurs de l’entreprise.
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L’Effet de Levier (1/2) Bilan de l’entreprise : K = A + D
avec K = Capital (actif) A = Fonds propres (actions) D = Dettes (obligations…) En termes de flux : avec φ = rentabilité financière π = taux de profit (rentabilité économique r = taux d’intérêt (réel)
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L’Effet de Levier (2/2) si π > r alors la rentabilité financière est d’autant plus élevée que le taux d’endettement est fort (effet de levier) si π < r alors la rentabilité financière est d’autant plus faible que le taux d’endettement est fort (effet de massue ou effet boomerang)
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