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Dr Clavel Sylvie Vétérinaire African Safari

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Présentation au sujet: "Dr Clavel Sylvie Vétérinaire African Safari"— Transcription de la présentation:

1 Dr Clavel Sylvie Vétérinaire African Safari
Participation des parcs zoologiques à la conservation de la biodiversité animale Dr Clavel Sylvie Vétérinaire African Safari

2 Buts principaux des parcs zoologiques avant et maintenant
Avant les années 1970 : but principal des zoos : Présenter au public de nombreuses espèces animales Personne n’était réellement conscient des limites des ressources naturelles Aujourd’hui : La conservation de la biodiversité : un enjeu majeur

3 Buts principaux des parcs zoologiques avant et maintenant
Obligations actuelles des parcs zoologiques : Conservation ex-situ Conservation in-situ Recherche Pédagogie Concrétisé par la Directive 1999/22/CE du Conseil du 29 mars 1999 et l’arrêté du 25 mars 2004

4 Participation des parcs zoologiques à la conservation de la biodiversité animale
Etat actuel de la situation Contribution des Parcs zoologiques à la conservation de la biodiversité animale : conservation ex-situ

5 Participation des parcs zoologiques à la conservation de la biodiversité animale
Etat actuel de la situation Contribution des Parcs zoologiques à la conservation de la biodiversité animale : conservation ex-situ

6 Etat actuel de la situation
La diversité des formes vivantes Les intérêts de la biodiversité L’extinction un phénomène naturel Facteurs actuels de raréfaction des espèces animales Conclusion

7 Etat actuel de la situation
La diversité des formes vivantes Les intérêts de la biodiversité L’extinction un phénomène naturel Facteurs actuels de raréfaction des espèces animales Conclusion

8 La diversité des formes vivantes
Définition :" La diversité biologique, ou biodiversité, est la variété et la variabilité de tous les organismes vivants. Ceci inclut la variabilité génétique à l'intérieur des espèces et de leurs populations, la variabilité des espèces et de leurs formes de vie, la diversité des complexes d'espèces associées et de leurs interactions, et celle des processus écologiques qu'ils influencent ou dont ils sont les acteurs [dite diversité écosystémique]". (XVIIIè Assemblée Générale de l'UICN, "the World Conservation Union", Costa Rica,1988). The World Conservation Union ou IUCN (International Union for Conservation of Nature and Natural Resources) ou UICN (Union Internationale pour la conservation de la Nature)

9 La diversité des formes vivantes
Définition :" La diversité biologique, ou biodiversité, est la variété et la variabilité de tous les organismes vivants. Ceci inclut la variabilité génétique à l'intérieur des espèces et de leurs populations, la variabilité des espèces et de leurs formes de vie, la diversité des complexes d'espèces associées et de leurs interactions, et celle des processus écologiques qu'ils influencent ou dont ils sont les acteurs [dite diversité écosystémique]". (XVIIIè Assemblée Générale de l'UICN, "the World Conservation Union", Costa Rica,1988). The World Conservation Union ou IUCN (International Union for Conservation of Nature and Natural Resources) ou UICN (Union Internationale pour la conservation de la Nature)

10 L’IUCN L’IUCN est une association : regroupe : 73 états, 107 agences gouvernementales ; + de 800 ONG, scientifiques et experts de 181 pays ; fondée en octobre 1948 (International Union for the Conservation of Nature and Natural ressources) devient The World Conservation Union en 1990. Observateur permanent des nations Unies (statut important)

11 L’IUCN Leur but : que les sociétés du monde entier conservent au mieux l’intégrité et la diversité de la nature Permet d’évaluer l’impact des activités humaines sur la biodiversité ; fait en outre des inventaires pour définir quelles espèces sont menacées d’extinction

12 L’IUCN 6 commissions : dont la SSC (Species Survival Commission –SSC) ; établit les liste rouges de l’UICN (7000 volontaires) – espèces menacées d’extinction - 9 catégories: "Eteint", "Eteint à l'état sauvage", "En danger critique d'extinction", "En danger", "Vulnérable", "Quasi menacé", "Préoccupation mineure", "Données Insuffisantes" et "Non évalué".

13 L’IUCN La classification dans les catégories d'espèces menacées d'extinction (Vulnérable, En danger et En danger critique d'extinction ) s'effectue par le biais d'une série de cinq critères quantitatifs (A à E) qui forment le coeur du système.

14 L’IUCN RESUME

15 L’IUCN Bilan de 2007 : Mammifères : sur les 4863 espèces évaluées, (soit 22%) sont menacées d’extinction (5416 décrites) Oiseaux : 9956 évaluées : 1217 menacées soit 12% Reptiles : 1385 : 422 menacées soit 30% Amphibiens : 5915 : 1808 menacées soit 31% (6199 décrites) Poissons : 3119 : 1201 soit 39% (30000 décrites) AU TOTAL : sur les espèces répertoriées en (24284 espèces) : 23% sont considérées comme menacées d’extinction - Sur les espèces décrites 10% sont considérées comme menacées d’extinction

16 L’IUCN Informations disponibles sur les sites de l’IUCN : www.uicn.fr
ww.iucnredlist.org/ pour les critères

17 L’UICN et la CITES Suite à une session de l’Assemblée Générale de l’UICN : la CITES (Convention on International Trade in Endangered Species) : signée par 80 pays le 3 mars 1973 à Washington. Accord qui a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. Aujourd’hui : signée par 169 parties 5000 espèces animales ; végétales

18 CONCLUSION L’UICN : association qui fait tous les ans des bilans et détermine quelles espèces sont menacées d’extinction Cependant : 3 questions : Quels sont les intérêts de la conservation de la biodiversité? L’extinction n’est-elle pas un phénomène naturel? Quels sont les facteurs actuels de la raréfaction des espèces animales?

19 Etat actuel de la situation
La diversité des formes vivantes Les intérêts de la biodiversité L’extinction un phénomène naturel Facteurs actuels de raréfaction des espèces animales Conclusion

20 Les intérêts de la biodiversité
Indispensable de tout temps à l’homme Equilibre important pour l’homme Des espèces encore inconnues peuvent être à l’origine de la découverte de nouveaux principes actifs, de la création de nouvelles sources d’alimentation … Cela est loin d’être évident pour tout le monde…..

21 Etat actuel de la situation
La diversité des formes vivantes Les intérêts de la biodiversité L’extinction un phénomène naturel Facteurs actuels de raréfaction des espèces animales Conclusion

22 L’extinction : un phénomène naturel
Définition : « Incapacité d’une espèce à se maintenir à travers la reproduction »

23 L’extinction : un phénomène naturel
Quand la population passe sous le seuil de la Population Minimale Viable (PMV) : l’extinction devient alors probable Variation stochastique de la démographie Détérioration génétique Dysfonctions sociales Forces extrinsèques

24 L’extinction : un phénomène naturel
Deux types de population (hypothèses) : Les populations peu répandues Les largement répandues ; une première agression réduit l’effectif + la répartition géographique de l’espèce répandue ; deuxième facteur : les populations reliques disparaissent sous le coup des détériorations génétiques ou d’évènements aléatoires

25 L’extinction : un phénomène naturel
Durée de vie moyenne d’une espèce : 1 à 10 millions d’années (en moyenne 4) – données des paléontologues -. Taux d’extinction moyen estimé à 10 espèces par an L’extinction et la spéciation : normalement malgré les extinctions, la biodiversité augmente

26 L’extinction : un phénomène naturel, mais…
Aujourd’hui l’homme intervient : ajoute aux pressions naturelles les pressions induites par son activité : les spécialistes de l’évolution estiment que le rythme normal est de 1 espèce de vertébré tous les 50 à 100 ans ; au cours des 4 derniers siècles cette vitesse est passée à 1 espèce de vertébré tous les 2,7 ans Toutes espèces confondues on dépasse de loin le nombre atteint lors des périodes “d’extinctions de masse”

27 CONCLUSION L’extinction est effectivement un phénomène naturel
Mais! : on dépasse aujourd’hui de loin le taux normal d’extinction moyen

28 Etat actuel de la situation
La diversité des formes vivantes Les intérêts de la biodiversité L’extinction un phénomène naturel Facteurs actuels de raréfaction des espèces animales Conclusion

29 Facteurs actuels de raréfaction des espèces
Facteur biotique Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés Les catastrophes naturelles La destruction et la fragmentation de l’habitat Les polluants environnementaux Les changements climatiques dû à l’activité humaine Effets de la disparition d’une espèce clef

30 Facteurs actuels de raréfaction des espèces
Facteur biotique Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés Les catastrophes naturelles La destruction et la fragmentation de l’habitat Les polluants environnementaux Les changements climatiques dû à l’activité humaine Effets de la disparition d’une espèce clef

31 Facteurs biotiques Introduction de compétiteurs exotiques
Exemples : tortue de Floride et Cistude d’Europe Écureuil gris américain et écureuil roux en Angleterre Introduction de prédateurs exotiques L’homme Les chats harets Le dodo de l’île Maurice Parasitisme et maladies Hybridation des espèces autochtones

32 Trachemys scripta elegans
Emys orbicularis

33 Dodo (Raphus cucullatus) disparu en moins de 2 siècles – dernier specimen port sur un navire français en 1746-

34 Facteurs actuels de raréfaction des espèce
Facteur biotique Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés Les catastrophes naturelles La destruction et la fragmentation de l’habitat Les polluants environnementaux Changements climatiques dû à l’activité humaine Effets de la disparition d’une espèce clef

35 Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés
Surpêche Surchasse Les prélèvements inconsidérés : commerce des animaux non domestiques (le Ara de Spix du Brésil) : en 1987 : 4 specimens dans leur milieu d’origine ; en 1990 : 1 mâle ; aujourd’hui : 41 individus (75% élevés en captivité) Le trafic routier (le Koala en Australie, petits mammifères ….)

36 Ara de Spix

37 Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés
Exemples : l’ours à collier persécuté en Inde et en Chine pour l’extraction de sa bile, principalement commercialisée au Japon

38 Maladies chroniques du foie, fièvre, convulsions et migraines

39 Actuellement ours Interdit au Vietnam

40 Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés
Exemples : l’ours à collier persécuté en Inde et en Chine pour l’extraction de sa bile, principalement commercialisé au Japon Le cercopithèque de Diane ou le mangabey couronné : destruction de la forêt en Côte d’Ivoire et au Libéria + une chasse irraisonnée

41 Cercopithèque de Diane Rolloway (Cercopithecus diana diana)

42 Mangabey couronné (Cercocebus atys lunatus)

43 Facteurs actuels de raréfaction des espèce
Facteur biotique Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés Les catastrophes naturelles La destruction et la fragmentation de l’habitat Les polluants environnementaux Changements climatiques dû à l’activité humaine Effets de la disparition d’une espèce clef

44 Facteurs actuels de raréfaction des espèce
Facteur biotique Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés Les catastrophes naturelles La destruction et la fragmentation de l’habitat Les polluants environnementaux Changements climatiques dû à l’activité humaine Effets de la disparition d’une espèce clef

45 La destruction et la fragmentation des habitats
Expansion et activités humaines consommatrices d’espace : défrichement, feux de brousse, surexploitation des pâturages, abus d’insecticides, altération des biotopes aquatiques, érosion accélérée des sols Déforestation : 17 millions d’ha par an (4 fois la Suisse) ; dans 30 ans : 10 à 30% des espèces tropicales auront disparu Exemples : le panda roux, le Gibbon concolore, l’ours à lunettes

46 La destruction et la fragmentation des habitats
Exemples : le panda roux : fragmentation de l’habitat (forêts chinoises) ; les populations reliques : dérive génétique et dépression de consanguinité

47 Panda roux (Ailurus fulgens)

48 La destruction et la fragmentation des habitats
Exemples : le panda roux : fragmentation de l’habitat (forêts chinoises) ; les populations reliques : dérive génétique et dépression de consanguinité Le Gibbon concolore dans les régions tropicale et sub-tropicale asiatiques

49 Gibon concolore (Hylobates concolor)

50 La destruction et la fragmentation des habitats
Exemples : le panda roux : fragmentation de l’habitat (forêts chinoises) ; les populations reliques : dérive génétique et dépression de consanguinité Le Gibbon concolore dans les régions tropicale et sub-tropicale asiatiques L’ours à lunettes dans les Andes : vit à 250 m d’alt. Dans le nord des Andes ; déforestation, pourchassé en tant que destructeur de récoltes

51 Ours à lunettes (Merlusus ursinus)

52 Facteurs actuels de raréfaction des espèce
Facteur biotique Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés Les catastrophes naturelles La destruction et la fragmentation de l’habitat Les polluants environnementaux Changements climatiques dû à l’activité humaine Effets de la disparition d’une espèce clef

53 Les polluants environnementaux
Les plus exposés : ceux qui sont au sommet de la chaîne alimentaire Sources diverses : pesticides, métaux lourds, détritus, pollution atmosphérique, pollution radioactive

54 Facteurs actuels de raréfaction des espèce
Facteur biotique Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés Les catastrophes naturelles La destruction et la fragmentation de l’habitat Les polluants environnementaux Changements climatiques dû à l’activité humaine Effets de la disparition d’une espèce clef

55 Facteurs actuels de raréfaction des espèce
Facteur biotique Destruction directe, surexploitation et prélèvements inconsidérés Les catastrophes naturelles La destruction et la fragmentation de l’habitat Les polluants environnementaux Changements climatiques dû à l’activité humaine Effets de la disparition d’une espèce clef

56 Effets de la disparition d’une espèce clef
Certaines espèces considérées comme des espèces clef de voûte –espèces animales, végétales, insectes pollinisateurs, vertébrés prédateurs, organismes de la micro-faune Exemple : la loutre de mer et les côtes d’Amérique du Nord ; oursins et algues brunes

57 Loutre de mer (Enhydra lutris)

58 CONCLUSION Les facteurs actuels de raréfaction des espèces animales sont tous directement ou indirectement liés à l’activité humaine Les risques d’extinctions futures Actuellement, la destruction des habitats, tropicaux en particulier, constitue aujourd’hui le facteur de raréfaction prépondérant L’homme a détruit en moins d’un siècle ce que l’extinction naturelle a détruit en plusieurs millions d’années Certaines espèces ne sont plus présentes dans leur milieu d’origine

59 Participation des parcs zoologiques à la conservation de la biodiversité animale
Etat actuel de la situation Contribution des Parcs zoologiques à la conservation de la biodiversité animale : conservation ex-situ

60 Contribution des Parcs Zoologiques à la conservation de la biodiversité animale
La conservation ex-situ reconnue au niveau international : la CBD La conservation ex-situ sous contrôle : organismes à connaître et bases législatives Participation des parcs zoologiques à la protection ex-situ : création des EEP

61 Contribution des Parcs Zoologiques à la conservation de la biodiversité animale
La conservation ex-situ reconnue au niveau international : la CBD La conservation ex-situ sous contrôle : organismes à connaître et bases législatives Participation des parcs zoologiques à la protection ex-situ : création des EEP

62 La CBD La Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique ou CBD : signée par 160 pays à Rio de Janero en juin lors du « Sommet de la Terre »

63 La Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (CBD)
Article 1 : - Conserver la biodiversité mondiale - Assurer une utilisation durable des ressources génétiques - Assurer que les bénéfices de l’utilisation de ces ressources sont partagées justement et équitablement CCL : les Etats doivent veiller à conserver leur biodiversité ; ils restent cependant les propriétaires de leurs ressources biologiques (connues ou potentielles) et des bénéfices qui pourront en découler.

64 La Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (CBD)
Article 9 : Mesures de conservation ex-situ Etablir et maintenir des institutions pour la conservation ex-situ des composants et la biodiversité biologique, préférablement dans leur pays d’origine. Adopter des mesures pour la réhabilitation et la réintroduction des espèces menacées dans leur habitat naturel dans les conditions appropriées Réguler et gérer les prélèvements de ressources biologiques pour la conservation ex-situ de manière à ne pas menacer les écosystèmes et les populations in-situ, excepté lorsque des populations ex-situ sont temporairement nécessaires CCL : La conservation ex-situ est favorisée

65 Contribution des Parcs Zoologiques à la conservation de la biodiversité animale
La conservation ex-situ reconnue au niveau international : la CBD La conservation ex-situ sous contrôle : organismes à connaître et bases législatives Participation des parcs zoologiques à la protection ex-situ : création des EEP

66 Respect de la législation en vigueur
Les organismes à connaître et les bases législatives concernant la protection des animaux de la faune sauvage Conditions requises pour ouvrir un parc zoologique

67 Respect de la législation en vigueur
Les organismes à connaître et les bases législatives concernant la protection des animaux de la faune sauvage Conditions requises pour ouvrir un parc zoologique

68 Organismes et bases législatives
CITES = Convention International Trade of Exotic Species = texte de référence en droit international sur le commerce des espèces non domestiques ; signée le 3 mars 1973 à Washington Objectifs : garantir que le commerce des espèces inscrites dans les listes rouges établies par l’UICN ainsi que des parties ou produits qui en sont issus, ne nuit pas à la conservation de la biodiversité et repose sur une utilisation durable des espèces de la faune sauvage

69 Organismes et bases législatives
3 degrés de protection des listes sont considérés par la CITES : Annexe I : Toutes les espèces menacées d’extinction. Le commerce de leur specimen n’est autorisé que dans des conditions exceptionnelles (specimen = tout ou partie de l’animal) Annexe II : toutes les espèces qui ne sont pas nécessairement menacées d’extinction mais dont le commerce des specimens doit être réglementé pour éviter une exploitation incompatible avec leur survie Annexe III : toutes les espèces protégées dans un pays qui a demandé aux autres Parties à la CITES leur assistance pour en contrôler le commerce.

70 Organismes et bases législatives
Application européenne de la CW : règlements CE 338/97 et 939/97 de la Commission européenne et leurs modifications ; 4 Annexes : A, à D ; durcit la CW (chaque partie de la CW est libre de durcir le niveau de protection) L’Annexe D : espèces dont le volume des importations communautaires nécessite une surveillance Application en France : arrêté du 30 juin fixant les modalités d’application de la CW Organes de gestion : les DIREN régionales

71 Organismes et bases législatives
Autres textes fondamentaux français fixant des listes d’espèces protégées : Arrêtés du 17 avril 1981 fixant les mesures de protection pour la Faune Française Arrêtés du 15 mai 1986 fixant les mesures de protection pour la Faune Guyannaise (dernière modification : 20 janvier 1987) Pour toute opération concernant les animaux inscrits dans ces textes : besoin d’une autorisation exceptionnelle : arrêté du 22 décembre 1999 ; modifications suite à la circulaire du 17 mai 2005

72 Organismes et bases législatives
Les textes concernant la détention des animaux en environnement zoologique Arrêté du 22 novembre 1997 concernant la détention d’animaux dangereux Directive 1999/22/CE du Conseil du 29 mars 1999 Arrêté du 19 mai 2000 soumettant à autorisation la détention des loups Arrêté du 25 mars 2004 fixant les règles générales de fonctionnement et les caractéristiques générales des installations des établissements zoologiques à caractère fixe et permanent, présentant au public des spécimens vivants de la faune locale ou étrangère (…) Arrêté du 10 août 2004 fixant les conditions d’autorisation de détention d’animaux de certaines espèces non domestiques dans les établissements d’élevage, de vente, de location, de transit ou de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques modifié par l’arrêté du 24 mars 2005 Circulaire du 17 mai 2005 relative aux règles précisant la détention d’animaux d’espèces non domestiques

73 Organismes et bases législatives
Mesures sanitaires à respecter lors des échanges Arrêté du 19 juillet 2002 : conditions sanitaires pour l’importation d’animaux en provenance de pays tiers Directives européennes : 90/425 et 92/65 (modifiée par la 1282/2002) ; directive BALAI ; notion d’agrément des parcs…pas encore traduits en droit français Cas de « crise sanitaire » : exemple de la grippe aviaire ; conséquences sur les transferts

74 Respect de la législation en vigueur
Les organismes à connaître et les bases législatives concernant la protection des animaux de la faune sauvage Conditions requises pour ouvrir un parc zoologique

75 Conditions requises pour ouvrir un parc zoologique
Avoir un certificat de capacité Avoir une autorisation d’ouverture Code de l’environnement LIVRE IV Faune et Flore Titre 1er Protection de la faune et de la flore, Partie Législative : Articles L411-1 à L411-5 Partie réglementaire : Articles R211-1 à R213-22 Les parcs zoologiques font partie des installations soumises à la loi du 19 juillet (installations soumises à autorisation ou installations classées pour la protection de l’environnement) – décret n° du 21 sept (version consolidée au 8 nov 2008.

76 Conditions requises pour ouvrir un parc zoologique
Travail en collaboration avec la DIREN, l’ONCFS et la DDSV Contrôle possible par n’importe laquelle de ces institutions à tout moment

77 Contribution des Parcs Zoologiques à la conservation de la biodiversité animale
La conservation ex-situ reconnue au niveau international : la CBD La conservation ex-situ sous contrôle : organismes à connaître et bases législatives Participation des parcs zoologiques à la protection ex-situ : création des EEP

78 Participation des parcs zoologiques à la conservation ex-situ
Les banques de matériel génétique Entretien de populations en captivité Naissance et fonctionnement des EEP Conséquences pour les parcs zoologiques participants

79 Participation des parcs zoologiques à la conservation ex-situ
Les banques de matériel génétique Entretien de populations en captivité Naissance et fonctionnement des EEP Conséquences pour les parcs zoologiques participants

80 Les banques de matériel génétique
Principe : cryoconservation des spermes et d’embryons Exemples de recherches en cours : Au zoo de San Diego : création d’une banque de semence pour un certain nombre d’espèces En France : Le Laboratoire de Conservation des espèces animales du Museum d’Histoire Naturel conduit actuellement à deux études majeures : Le Parc zoologique de Clères : étude sur la cryopréservation des semences des oiseaux (notamment pour les Galliformes) Le Parc zoologique de la Haute Touch procède à de la cryoconservation et à des transferts d’embryons sur des espèces de cervidés

81 Participation des parcs zoologiques à la conservation ex-situ
Les banques de matériel génétique Entretien de populations en captivité Naissance et fonctionnement des EEP Conséquences pour les parcs zoologiques participants

82 Naissance des EEP Court historique But des EEP Organisation des EEP
Fonctionnement des EEP

83 Naissance des EEP Court historique But des EEP Organisation des EEP
Fonctionnement des EEP

84 Court historique 1972 : première conférence sur l’élevage en captivité des espèces menacées d’extinction au zoo de Jersey 1977 : création de l’Anthropoïd Ape Advisor Panel par les zoos anglais pour la conservation des singes anthropoïdes 1978 : création du Joint Management of Species group (JMSP), programmes d’élevage pour les zoos anglais 1983 : AZA (association américaine) crée Les Species Survival Plan (SSP)

85 Court historique Octobre 1983 : l’Australie formalise les Australian Species Management Programmes (ASMP) En 1985 : 26 zoos de 9 pays différents se réunissent lors d’un congré à Cologne : 19 EEP (European Endangered Species Programme) sont créés et un responsable du comité des EEP est désigné En 1990 : création des TAGs (Taxon Advisory Group) ; permettrons de désigner les espèces devant être incluses dans un EEP La même année est créé le bureau exécutif des EEP à Amsterdam En 1992 est reconnue officiellement l’EAZA (European Association of Zoos and Aquaria)

86 Court historique A partir de 1994 : les conférences annuelles de l’EAZA et des EEP sont regroupées ; création du Comité de Coordination des EEP au sein de l’EAZA Le 1er mai 2006 : l’EAZA comprend 300 membres de 34 pays différents ; certains membres appartiennent à des pays voisins de l’Europe comme la Turquie, Israël, les Emirats arabes Unis, le Koweit Petit à petit les EEP sont gérés par l’EAZA ; pour participer aux EEP il faut maintenant être membre de l’EAZA (dérogations possibles) Remarque : ISIS (International Species Information System) créé en 1973 et ZIMS (Zoological Information Management System)

87 Naissance des EEP Court historique But des EEP Organisation des EEP
Fonctionnement des EEP

88 But des EEP Maintenir à long terme des populations d’animaux aptes à être réintroduits dans leurs habitats naturels Maintenir un maximum de diversité génétique dans les populations captives A long terme : la gestion des individus doit permettre dans 200 ans d’avoir encore 90% de la diversité génétique originelle disponible

89 Naissance des EEP Court historique But des EEP Organisation des EEP
Fonctionnement des EEP

90 Coordinateur d’espèce EEP
Conseil de l’EAZA Comité de Coordination des EEP : désigne le coordinateur sur proposition du TAG et évalue le travail effectué (tous les 3 ans) Bureau Exécutif des EEP centralise les rapports des coordinateurs ; intermédiaire entre le coordinateur et le Comité ; édite tous les ans l’EEP Yearbook ; forme les coordinateurs ; aide scientifique aux coordinateurs ; arbitre lors de conflits Taxon Advisor Group EEP Rédige le RCP Propose les nouveaux EEP Coordinateur d’espèce EEP Studbook keeper EEP Peut être la même personne que le coordinateur Comité d’espèce EEP Mandat de 5 ans Elabore le plan de gestion à long terme,précise les recommandations annuelles d’élevae etc.. RCP : Plan de Collection Régional = document de synthèse TAG : taxon supérieur : « Groupes de Conseil pour les taxons supérieurs ». Eemple : TAG equidés, Ursidés, Reptiles….; constitué des coordinateurs ; le président : nommé par l’EAZA sur avis favorable du Comité de Coordination ; consoivent le RCP Représentants des institutions participantes

91 Naissance des EEP Court historique But des EEP Organisation des EEP
Fonctionnement des EEP

92 Fonctionnement des EEP
Phase d’initiation d’un nouveau EEP Plan de développement à long terme

93 Fonctionnement des EEP
Phase d’initiation d’un nouveau EEP Plan de développement à long terme

94 Phase d’initiation d’un nouveau EEP
Choix des espèces pour les EEP Proposition pour un nouveau EEP Niveau de gestion EEP/ESB Lancement d’un nouveau EEP

95 Phase d’initiation d’un nouveau EEP
Choix des espèces pour les EEP Proposition pour un nouveau EEP Niveau de gestion EEP/ESB Lancement d’un nouveau EEP

96 Choix des espèces pour les EEP
Le statut de l’espèce dans la nature Potentiel pour l’espèce en captivité Cas des espèces porte-drapeau Singularité taxonomique

97 Choix des espèces pour les EEP
Le statut de l’espèce dans la nature Potentiel pour l’espèce en captivité Cas des espèces porte-drapeau Singularité taxonomique

98 Le statut de l’espèce dans la nature
Avant 1987 : l’UICN ne reconnaissait pas l’élevage en captivité, l’élevage en captivité n’était préconisé qu’au-dessous d’une population de 20 individus = trop tard Le CBSG (groupe spécialiste de l’UICN sur l’élevage pour la conservation) a mis sur pied 2 outils : les CAMP et les PHVA

99 Le statut de l’espèce dans la nature
CAMP : Conservation Assessment and Management Plan ou plans d’évaluation et de gestion = synthèses par taxon et/ou par région des menaces pesant sur la faune et sur la flore ; ils peuvent initier les PHVA (Population and Habitat Viability Analysis) – modélisation informatique d’une population fonction de certains critères ; établissent des listes plus complètes que les listes rouges

100 Le statut de l’espèce dans la nature
L’UICN et les membres des CAMP recommandent l’élevage en captivité pour certains taxons seulement : 3 niveaux : 1 : programme d’élevage le plus intensif, à démarrer le plus rapidement possible avec pour but le maintien de 90% d’hétérozygotie sur une période de 100 ans 2 : idem 1 mais prévoit un apport périodique de matériel génétique sauvage 3 : entretien en captivité important pour la communication (éducation) ou la recherche

101 Choix des espèces pour les EEP
Le statut de l’espèce dans la nature Potentiel pour l’espèce en captivité Cas des espèces porte-drapeau Singularité taxonomique

102 Potentiel pour l’espèce en captivité
Priorité aux espèces saines, assez bien représentées et pour lesquelles les parcs ont une expérience en terme de reproduction Faire attention à ne pas léser les autres espèces

103 Choix des espèces pour les EEP
Le statut de l’espèce dans la nature Potentiel pour l’espèce en captivité Cas des espèces porte-drapeau Singularité taxonomique

104 Cas des espèces porte-drapeau
Espèces médiatiques qui permettent de sensibiliser l’opinion publique Permettent la récolte de fonds Permettent la conservation d’écosystèmes

105 Choix des espèces pour les EEP
Le statut de l’espèce dans la nature Potentiel pour l’espèce en captivité Cas des espèces porte-drapeau Singularité taxonomique

106 Singularité taxonomique
Si des espèces proches d’un point de vue taxonomique d’autres espèces déjà sous EEP : elles ne sont pas prioritaires Buts des EEP : conserver un « échantillon représentatif » du Règne animal ; conservation d’une grande diversité biologique

107 Bilan concernant les critères
Critères inhérents à l’espèce (approche conservatrice) et critères inhérents aux zoos Remarque : les hybrides ne doivent plus être reproduits en captivité

108 Population sauvage Population captive
Analyse PHVA + CAMP Habitat (destruction, fractionnement) Sous-Population (nb d’individus, répartitions) Nature et évolution des menaces, degré UICN Analyse Nb de spécimens en Europe Potentiel d’accueil Nb de fondateurs Besoin d’une conservation ex-situ Singularité taxonomique Autres facteurs TAGs : Proposition EEP ou autre Soumis au Comité de Coordination des EEP

109 Phase d’initiation d’un nouveau EEP
Choix des espèces pour les EEP Proposition pour un nouveau EEP Niveau de gestion EEP/ESB Lancement d’un nouveau EEP

110 Proposition pour un nouveau EEP
Propositions standardisées, portées devant la Commission des EEP La commission peut demander un complément d’informations

111 Phase d’initiation d’un nouveau EEP
Choix des espèces pour les EEP Proposition pour un nouveau EEP Niveau de gestion EEP/ESB Lancement d’un nouveau EEP

112 Coordinateur d’espèce EEP
Conseil de l’EAZA Comité de Coordination des EEP Taxon Advisor Group EEP Bureau exécutif des EEP Coordinateur d’espèce EEP Studbook keeper EEP Peut être la même personne que le coordinateur RCP Comité d’espèce EEP Représentant des institutions participantes RCP : Plan de Collection Régional TAG : taxon supérieur : le coordinateur doit en faire partie

113 Niveau de gestion EEP/ESB
ESB : niveau de gestion inférieur : un studbook keeper se charge de prescrire des recommandations générales aux institutions participantes, sans mettre en œuvre de gestion specimen par specimen Avantage des ESB : moins lourds à gérer (coût inférieur) ; peuvent concerner des espèces menacées pour lesquelles le support ex-situ n’est pas encore réclamé ; lorsque la gestion individu par individu n’est pas possible ; lorsque les pedigrees individuels sont incomplets La gestion globale est assurée par les réunions des TAGS des différentes régions

114 Phase d’initiation d’un nouveau EEP
Choix des espèces pour les EEP Proposition pour un nouveau EEP Niveau de gestion EEP/ESB Lancement d’un nouveau EEP

115 Lancement du nouveau EEP
En douze mois : le coordinateur doit faire un bilan complet de la situation, faire élire le comité, faire un rapport pour le TAG et le bureau exécutif

116 Fonctionnement des EEP
Phase d’initiation d’un nouveau EEP Plan de développement à long terme

117 Plan de développement à long terme
Les buts et les stratégies sont fixés Conserver 90% de variabilité génétique sur 100 ans Eventuellement importer de nouveaux individus Etudier les possibilités de coopération avec les autres programmes Etablir, éventuellement un plan de réintroduction Travail en collaboration avec le GASP (Plan Global de Survie de l’Espèce) : 1 GASP par espèce = coordinateurs d’élevage des différentes régions du monde + des conseillers+des experts ; définit la politique de gestion de la totalité de la population ex-situ de l’espèce

118 RAPPORT ANNUEL DU COORDINATEUR EEP
I) Information sur la structure, l’organisation et les activités du programme - Nom et adresse du coordinateur d’espèce - Nom du studbook keeper et de l’institution qui l’emploie - Composition du comité d’espèce - Dates des réunions du comité d’espèce qui se sont tenues au cours de l’année - Date de la dernière édition ou réactualisation du studbook - Etat d’avancement des directives d’entretien - Date de la dernière édition du masterplan - Activités de recherche II) Informations sur le statut et le développement de la population du programme - Table standard des données issues du recensement au 1er janvier, précisant les naissances, les décès et les transferts - Pyramide des âges de la population - Résumé des âges de la population - Résumé des développements constatés dans l’année III) Recommandations pour l’année suivante - Résumé des mesures de gestion de la population, et détail des transferts proposés IV) Problèmes rencontrés - Résumé des problèmes rencontrés dans l’année et des solutions envisageables - Eventuellement demande d’assistance

119 Participation des parcs zoologiques à la conservation ex-situ
Les banques de matériel génétique Entretien de populations en captivité : naissance des EEP Fonctionnement des EEP Conséquences pour les parcs zoologiques participants

120 Conséquences pour les parcs zoologiques participants
Respecter les consignes imposées par l’EEP Quand un parc veut accueillir des individus d’une espèce inscrite en EEP : doit obtenir l’approbation du coordinateur EEP Exemples de règles à suivre : les règles d’hébergement, de contraception temporaire ou définitive, l’interdiction de l’élevage à la main … Octobre 2006 : 40 TAG, 165 EEP et 161 ESB

121 Conséquences pour les parcs zoologiques participants
Octobre 2006 : 40 TAG, 165 EEP et 161 ESB 40 TAG : Poissons et invertébrés aquatiques : 1 ; Invertébrés terrestres : 1 ; Amphibiens et reptiles : 1 ; Oiseaux : 15 ; mammifères : 22 165 EEP : Invertébrés : 2 ; Reptiles : 7 ; Oiseaux : 37 ; mammifères : 119 161 ESB : Invertébrés : 1 ; Amphibiens : 2 ; Reptiles : 16 ; Oiseaux : 64 ; Mammifères : 78

122 CONCLUSION Changement de mentalité au sein des zoos qui s’impliquent beaucoup plus dans la conservation Sensibiliser l’opinion public à cette nouvelle politique des zoos

123 ZOOS EEP Information du public Recherche Conservation Loisir


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