La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Projet ontarien de dépistage de la violence faite aux femmes de la violence faite aux femmes Pour rejoindre les femmes violentées ayant des problèmes concomitants.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Projet ontarien de dépistage de la violence faite aux femmes de la violence faite aux femmes Pour rejoindre les femmes violentées ayant des problèmes concomitants."— Transcription de la présentation:

1 Projet ontarien de dépistage de la violence faite aux femmes de la violence faite aux femmes Pour rejoindre les femmes violentées ayant des problèmes concomitants de santé mentale et/ou de toxicomanie santé mentale et/ou de toxicomanie Saundra-Lynn Coulter Women’s Mental Health & Addictions, Action Research Coalition London Abused Women’s Centre

2 Collaborer à : mettre sur pied un service de dépistage de la violence faite aux femmes et un service d’information sur la violence/l’agression sexuelle/les traumatismes dans les secteurs de santé mentale et de toxicomanie, et fournir des services intégrés intersectoriels aux femmes victimes de violence ayant des problèmes concomitants de santé mentale et de toxicomanie.

3 Projet provincial Trois régions: Sudbury-ManitoulinGrey-BruceChatham-Kent

4 “Je sais que je suis allée aux Services de toxicomanie de Thames Valley à cause de mon problème de drogues. Mais mon problème de drogues était secondaire par rapport au problème que j’étais en train de vivre. On me demanda des questions au sujet de la violence, même si j’étais venue discuter de mes buts quant à mon rétablissement. Je n’avais jamais fait le lien entre ma présente siutation et mon risque de rechute. Quelle que soit ma manière de me présenter devant l’intervenant (en toxicomanie), il continuait de m’interroger et de me demander des questions au sujet de ma situation. Il savait comment m’interroger avec respect sur mon expérience de violence et sur ma relation actuelle. citation d’une participante au Projet de protocole de dépistage de la violence faite aux femmes 4

5 Même si j’avais l’air très sure de moi, bien soutenue et capable d’exprimer mes expériences, il m’a quand même posé la question. Personne n’avait fait cela avant lui. Il s’agissait d’un travailleur masculin qui reconnaissait la violence que je vivais en tant que mère/femme/survivante. Cela signifiait beaucoup venant de sa part, car il était une personne de confiance. Je n’avais passé qu’une heure avec lui, et pourtant il avait établi assez de confiance entre nous pour que je ne me sente pas jugée en raison de la relation que je vivais et je pouvais lui révéler ce que je voulais. Je n’ai senti aucune pression m’obligeant à suivre la référence qu’il me donnait; sa reconnaissance de la violence que je vivais était suffisante; je ne me suis jamais sentie blâmée pour les problèmes que je vivais.” citation d’une participante au Projet de protocole de dépistage de la violence faite aux femmes 5

6 Orientation sexuelle Relations et amitiés Pauvreté Racisme Accès au logement et à la santé Sentiment de perte Incarcération Âge Handicap Maternité Isolation Politique publique sur la violence, la toxicomanie et la maternité Résilience Problèmes de santé ou santé mentale Toxico-manie et dépendan- ces Expérience de violence/ traumatisme VIH/SIDA Faire les liens Adapted from Coalescing on Women and Substance Use Linking Research, Practice and Policy 6

7 7 “L’impact dévastateur de la violence sur les femmes est profond…bien peu de fournisseurs de services reconnaissent ou comprennent les conséquences multiples, variées et complexes de la violence. Les symptômes ne sont pas toujours visibles ou ils peuvent être mépris s’ils sont masqués par un comportement en apparence non relié à la violence. Les stratégies standards de traitement des problèmes de santé mentale et de toxicomanie ainsi que les interventions d’autres services sociaux peuvent quelquefois retraumatiser les femmes qui ont vécu des expériences de violence et retarder leur rétablissement ou les porter à refuser les traitements. (Moses, D. et al 2003, cité dans “Rural Strategies for Women with Mental Health, Addiction and Abuse Issues,” 2008)

8 8 Revue des decès dus à la violence conjugale 2007 Recommandation 26 au Ministère de la santé et des soins de longue durée: Il est recommandé que les stratégies provinciales en matière de santé mentale et de toxicomanie incluent le dépistage de la violence conjugale en tant que meilleure pratique. Les professionnels en santé mentale et toxicomanie qui travaillent avec les femmes doivent être dotés d’instruments d’évaluation qui leur permettront d’évaluer et de déterminer le niveau de risque couru.

9 9 ‘Toutes les portes sont bonnes’ Violence faite aux femmes, maisons d’hébergement/ services Services de santé Services en toxicomanie Services de santé mentale Services et hébergement pour femmes sans abri En Ontario, seulement 13 % des femmes violentées ont recours aux maisons d’héhergement * (Rodgers, 1994) * Rodgers, K. 1994, “Wife Assault: The Findings of a National Survey”, Juristat 14, no. 9:1-22.

10 10 Women’s Mental Health and Addictions Action Research Coalition WMHAARC (Coalition de recherche et action sur la santé mentale et la toxicomanie des femmes) travaille dans le but d’améliorer la qualité de vie des femmes qui utilisent les services institutionnels de santé mentale et de toxicomanie, de sensibiliser davantage le public au sujet des besoins des femmes et pour demander des changements systémiques à tous les niveaux de la prestation des services. WMHAARC est une coalition de plus de 130 membres, regroupant des femmes qui utilisent les services de santé mentale et de toxicomanie, des fournisseurs de services de divers secteurs, y compris ceux de la santé mentale, de la toxicomanie et de la violence faite aux femmes, ainsi que des représentants d’organismes communautaires. http://wmhaarc.ca/ http://wmhaarc.ca/

11 11 Women’s Mental Health and Addictions, Action Research Coalition Projet “Table de cuisine” avec les usagères/survivantes Barrièrres à la mise sur pied d’une politique sensible au genre et de principes de services dans le système de santé mentale en Ontario My Sisters’ Place Projet de protocole de dépistage de la violence faite aux femmes Projet Tripode

12 “J’ai eu recours au système de santé mentale parce que j’étais bouleversée par le souvenir de la violence que j’avais vécue. Et on n’a pas compris cela. On m’a traitée avec des drogues alors que ce don’t j’avais besoin était quelqu’un pour m’écouter. On m’a placée dans un pavillon mixte où j’ai été suivie par un homme qui voulait avoir une relation avec moi. J’ai eu des ennuis quand je ne pouvais pas dormir la nuit à cause de mes cauchemars. J’ai eu recours au système de santé mentale pour y trouver un refuge et un espace où je pourrais faire face aux problèmes de violence que j’avais vécus aux mains de mon conjoint et de ma famille. J’en suis sortie ayant à composer avec le mauvais traitement reçu à l’intérieur du système. Pensez-vous que cela m’a aidée? Une participante au projet “Table de cuisine” 12 À l’écoute des femmes

13 My Sisters’ Place: Un centre de transition qui offre un soutien aux femmes sans abri ou à risque de le devenir Vise à rejoindre les femmes victimes de violence qui souffrent de pauvreté ainsi que de problèmes de santé mentale et de toxicomanie. 13

14 14 Dépistage de la violence faite aux femmes Régulier, universel et complet (DRUC ) Le Groupe de travail sur l’impact de la violence faite aux femmes en matière de santé et le Bureau de santé de Middlesex-London ont été les premiers à utiliser le protocole DRUC et ont recommandé son adoption par les professionnels de la santé à travers la province. Dépistage régulier signifie qu’il est effectué régulièrement, c’est-à-dire une fois par année, lorsque les femmes sont en contact avec les professionnels des services d’aide, qu’il y ait des indices reconnus de violence ou non. Dépistage universel signifie que l’on demande à chaque femme, au-delà d’un certain âge convenu d’avance, si elle vit présentement ou a vécu, dans le passé, une expérience de violence. Dépistage complet signifie que l’on demande aux femmes si elles ont déjà vécu, ou vivent présentement, quelque forme de violence physique, sexuelle et/ou psychologique en tant qu’enfants, adolescentes ou adultes.

15 Partenaires du Projet de dépistage de la violence faite aux femmes de London/Middlesex: Les Services de toxicomanie de Thames Valley & Heartspace L’Association Canadienne pour la santé mentale, London-Middlesex (ACSM) Services d’urgence en santé mentale de London WOTCH: Projet de logement Langarth; Programme de soutien communautaire; Centre de traitement et de services; My Sisters’ Place Association communautaire de santé mentale SEARCH Services de l’Armée du Salut: Lits d’urgence pour femmes, Streetscape & Rotholme Women’s Community House (WCH) (Maison d’hébergement pour femmes victimes de violence) Sexual Assault Centre London (SACL) (Centre contre l’agression sexuelle de London) London Abused Women’s Centre (LAWC) (Centre pour femmes victimes de violence de London) Women’s Mental Health and Addiction Action Research Coalition (WMHAARC) (Coalition de recherche et action sur la santé mentale et la toxicomanie chez les femmes) 15

16 16 ACSM London-Middlesex et WOTCH Formule de renseignments relatifs au dépistage de la violence faite aux femmes: Nom de la cliente : ___________________ Date: ______________  Évaluation initiale  Soutien communautaire en place  Révision annuelle  Dépistage n’a pas eu lieu (Raison explicant l’absence de dépistage indiquée au dossier de la cliente) Violence présente= (la violence s’est produite durant les 12 derniers mois) Inconnue= (cliente présente des signes de violence ou dépistage de la cliente contreindiqué) Physique  passée  présente  non  inconnue Sexuelle  passée  présente  non  inconnue Psychologique/verbale  passée  présente  non  inconnue Institutionnelle  passée  présente  non  inconnue Traumatisme de guerre  passé  présent  non  inconnu Autre  passée  présentetype:______________ Si la cliente révèle une expérience de violence: La cliente communique-t-elle encore avec le perpétrateur ?  Oui  Non  Inconnu Les enfants ont-ils été exposés à la violence?  Oui  Non  Inconnu Si “oui” - Obligation d’informer?  Oui  Non

17 17 ACSM et WOTCH Formule de dépistage de la violence (suite): La cliente est-elle présentement à risque de violence?  Oui  Non  Inconnu La cliente manque-t-elle de sécurité présentement?  Oui  Non  Inconnu La cliente a-t-elle reçu ou recoit-elle du soutien quant aux problèmes de violence?  Oui  Non  Inconnu Information/aiguillage si la cliente révèle une expérience de violence/traumatisme:  Atlohsa  Women’s Rural Resource Centre  Women’s Community House  London Abused Women’s Centre  Sexual Assault Centre London  Changing Ways  Family Service London  DAYA Counselling  Ligne de secours (Femmeaide)  Société d’aide à l’enfance  Hôpital St-Joseph  Aide aux victimes et témoins  Consultantsen matière familiale  Trauma Unit (LHSC)  Autre _______________________________________________________  Acune, parce que: ________________________________________________ Commentaires: _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ Signature du personnel: _________________________________________________ Révisé le 3 août, 2006

18 18 Services de toxicomanie Thames Valley Dépistage de traumatisme relié à la violence Violence physique  passée  présente  inconnue Violence sexuelle  passée  présente  inconnue Violence psychologique et/ou verbale  passée  présente  inconnue Plan de sécurité requis Documenter tous détails pertinents /aiguillage/évaluation et divulgation précédentes (se référer aux notes de progrès chronologiques): _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ Notes cliniques /aiguillage requis: _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ Partie du formulaire de dépistage de santé Outil d’évaluation—Juin 2008

19 19 Une agence de services en toxicomanie: 80% des femmes interrogées ont révélé avoir été violentées Programmes communautaires de soutien en santé mentale Programme A: 100% des femmes interrogées ont révélé avoir été violentées Program B: 60-80% des femmes interrogées ont révélé avoir été violentées Program C: 60-80% des femmes qui reçoivent un soutien communautaire ont révélé avoir été violentées REMARQUE: 50% des femmes qui ont révélé avoir été violentées continuent de communiquer avec le(s) perpétrateur(s)

20 20 “Je me souviens de la première cliente à qui j’ai posé la question. J’avais suivi la formation, j’avais pratiqué, j’avais essayé de convaincre mon patron de ne pas suivre le procédé, et, malgré tout, j’étais là, nerveuse, hors de mon élément, croyant parler du latin de cuisine: “hem, avez-vous déjà-avez-vous été-y-a-t-il déjà eu…” J’ai été renversée par les larmes que j’ai vues dans les yeux de cette femme. Ce n’étaient pas des larmes de douleur mais de larmes de soulagement, de gratitude. VOUS L’AVEZ, VOUS comprenez. Je n’ai pas eu le courage de lui dire que je ne comprenais peut-être pas tout-à-fait mais que je voulais essayer de comprendre. J’ai continué à lui poser des questions et, tel que je m’y attendais, j’ai ouvert une fenêtre sur des évènement effrayants et pénibles dans la vie de cette femme. En fin de compte, c’est ce qui pouvait lui arriver de mieux. Elle allait enfin recevoir le soutien le mieux adapté à ses besoins et à sa réalité. Maintenant, qu’allais-je faire avec cette information? J’ai déterminé qu’elle ne courait pas de danger immédiat. Je savais qu’elle venait d’arriver à London et qu’elle ne connaissait pas les services. Sans blague, moi non plus… Je lui ai donné le nom de la seule agence don’t je pouvais parler en connaissance de cause, le London Abused Women Centre (Centre pour femmes victimes de violence de London). Elle a été très compréhensive quand je lui ai demandé une couple de journées pour lui trouver des ressources. Je suppose que je n’étais pas obligée d’avoir toutes les réponses. Cette personne extraordinaire était en fait tellement reconnaissante que je me suis sentie énergisée pour aborder mon client suivant. “

21 21 “On m’avait toujours appris qu’une maladie mentale grave se définissait par son diagnostic, sa durée et le degré d’incapacité. Je comprenais le besoin d’avoir des programmes concomitants et l’importance de connaitre mieux la toxicomanie et comment elle affectait mes clients. Mais je n’avais pas reconnu le lien important entre les symptômes de santé mentale et les traumatismes. Alors, je me pose la question suivante: combien parmi les coordinateurs de services de soutien, le personnel d’évaluation, d’information et d’aiguillage; parmi les animateurs de groupe, les intervenants en maison d’hébergement et les conseillers en toxicomanie n’ont pas encore découvert cette pièce importante d’information dans leur travail avec les femmes? J’imagine que c’est le cas d’un grand nombre d’entre eux. Et en ce qui concerne les services aux victimes de traumatismes, est-ce que ces gens comprennent bien la toxicomanie, la santé mentale et les problèmes de santé? Arrêtons d’assumer certaines choses et commençons par parler à l’individu dans sa totalité et tout ce qu’elle apporte à la rencontre avec vous. Vous allez peut- être ainsi pouvoir sauver une vie, la vie d’une femme.” Sarah Hilton, ex-travailleuse de l’ACSM London-Middlesex Mental Health Solutions/Bartimaeus Inc.

22 Façons dont le dépistage a amélioré les services de santé mentale et de toxicomanie pour les femmes violentées une meilleure compréhension de la violence faite aux femmes et des traumatismes (services sensibles aux tramatismes) formation en violence faite aux femmes et violence liée aux tramatismes comprendre les enjeux de sécurité et les risques;planification de la sécurité Considérer l’impact de la violence sur les interactions entre les femmes et les intervenants dévoiler combien de femmes usagères des services ont été ou sont actuellement violentées reconnaitre le besoin de fournir des services pour femmes seulement reconnaitre l’impact de la violence faite aux femmes, de l’agression sexuelle et des traumatism es fournir des services et de l’aiguillage efficaces et adéquats comprendre le lien entre la violence faite aux femmes, les problèmes de santé mentale et de toxicamanie et les traumatismes Comprendre le besoin d’aborder les traumatismes avec autre chose que la médication Établir des rapports avec les femmes préoccupation centrale envers la sécurité du personnel capacité accrue de travailler avec les femmes marginalisées Toutes les portes sont bonnes

23 reconnaître le besoin de services qui soient sensibles aux traumatismes et davantage conscients de l’impact de la violence faite aux femmes. “Je ne crois pas que je comprenais certains des signes, symptômes et déclencheurs. Dans le passé, j’ai parfois complètement passé à côté du tramatisme, même si j’avais travaillé avec cet individu pendant des années.” 23

24 reconnaître l’impact de la violence faite aux femmes, de l’agression sexuelle et des traumatismes reliés à la violence “Il y a plus de deux ans que je la vois et elle ne m’a jamais dévoilé son expérience. Je ne le savais pas. Sa dépression me semble tout à fait logique maintenant. 24

25 comprendre les liens entre la violence faite aux femmes, les traumatismes, les problèmes de santé mentale et de toxicomanie: quelle différence cela peut-il faire? “En tant qu’intervenante en santé mentale, tu ne te concentres pas seulement sur les sypmtômes. Tu te concentres sur les traumatismes et la toxicomanie. Le programme de soutien communautaire ne dure pas assez longtemps pour cela. Ils ne se fient pas seulement au travail en santé mentale, quand cela n’est pas la source du problème. Vous avez le sentiment qu’il y a un changement et pour moi, c’est ça l’essentiel. 25

26 considérer l’impact de la violence dans les interactions entres les intervenant(e)s et les femmes violentées “Je crois qu’une autre influence sur mon travail en tant qu’intervenante communautaire est que je sais vraiment comment travailler avec les gens maintenant. Après avoir entendu tant de récits, cela m’a permis de comprendre pourquoi telle personne ne peut pas monter dans une voiture, ou pourquoi elle a été prise de panique quand j’ai pris un chemin différent. Elle a eu peur car elle pensait que je l’emmenais ailleurs. Nous nous sommes arrêtées pour prendre de l’essence et elle m’a dit: “Je ne sais pas où je suis.” Cela m’a vraiment aidé de toujours savoir à quel point les traumatismes et la violence continuent d’affecter l’individu et de comprendre que même dans une relation de confiance et de nature thérapeutique, elle pouvait encore avoir ce genre de sentiments.” 26

27 formation sur la violence faite aux femmes et traumatismes reliés à la violence “Il y a eu davantage d’interaction au niveau informel entre les agences qui traitent de la violence faite aux femmes comme le London Abused Women’s Centre et le Sexual Assault Centre de London. Grâce à la formation, j’ai appris à mieux connaitre les services et une ou deux personnes avec qui je pourrais communiquer. Parfois je consulte et collabore de façon informelle. ” 27

28 normaliser l’impact des traumatismes “Cela valorise son expérience lorsque d’autres personnes sont au courant. Cela l’aide à mieux comprendre l’impact que celle- ci a eu sur le reste de sa vie.” “Cela peut faire une énorme différence pour ces femmes de voir leur expéirence normalisée. On ne leur dit plus: “vous êtes folles, malades mentales” mais plutôt: “regardez tout ce que vous avez vécu.” C’est une réaction complètement normale d’avoir des trous noirs et d’être déprimée. Ces choses-là n’ont rien avoir avec la maladie mentale. C’est une réaction humaine normale. Et j’ai constaté combien ça peut complètement changer l’idée qu’une personne se fait d’elle-même, de croire que sa réaction est normale, que non, “je ne suis pas bi-polaire.” 28

29 Liens entre la violence faite aux femmes/agression sexuelle/traumatismes reliés à la violence, la toxicomanie et la santé mentale Santé mentale Violence faite aux femmes/ Agression sexuelle/ Trauma- tismes Usage d’alcool et/ou d’autres drogues Le perpétrateur a menacé d’utiliser mon diagnostic de maladie mentale contre moi en ce qui concerne la garde légale des enfants Le traumatisme lié à la violence a approfondi ma dépression Prendre de l’alcool et/ou d’autres drogues était ma façon de faire face au traumatisme lié à la violence Les traumatismes liés à la violence mènent à la dépression et à l’abus de médicaments prescrits Le perpétrateur a saboté mes efforts quand j’ai essayé d’arrêter London Abused Women’s Centre 2007 Tripod Facilitator’s Guide

30 découvrir combien de femmes qui utilisent les services ont été et/ou sont victimes de violence “Au début je m’inquiétais de la quantité de travail que ça allait causer.” Je pensais: “pourquoi est-ce-que c’est nécessaire?” Au début, je ne crois pas que beaucoup d’entre nous auraient jamais pensé qu’il y avait autant de femmes (ayant souffert de violence). 30

31 reconnaître les problèmes de sécurité et les risques; planification de la sécurité “ Dans le cadre d’un programme de traitement, c’est plus facile de savoir où placer les femmes. Nous ne pouvons pas placer quelqu’un qui a été victime de violence avec quelqu’un qui était un perpétrateur. Nous sommes attentifs aux signes et symptômes de re-traumatisation. Si elle est en crise, nous travaillons à identifier les problèmes à travers la conversation.” 31

32 Préocupation centrée sur la sécurité du personnel “Je crois que l’aspect sécurité a été négligé dans les domaines de la santé mentale et de la toxicomanie, non seulement du point de vue des femmes et des enfants mais en ce qui a trait aux travailleurs. Il se peut que l’on mette une travailleuse en danger si elle visite un foyer où se trouve un conjoint violent. Elle peut risquer un plus grand danger. Alors je pense que l’aspect sécurité a été oublié, inconsciemment.” 32

33 comprendre le besoin de traiter les traumatismes avec autre chose que des médicaments “Et, de mon point de vue, si une femme a un diagnostic valide, la médication n’est pas la seule façon de se rétablir. Il faut qu’il y ait autre chose. Vous ne pouvez pas avoir une bonne réaction ou un bon traitement si vous ne tenez pas compte de ses antécédents.” 33

34 fournir des services efficaces et adéquats “Je suppose que pour les promoteurs et les intervenants en santé mentale, le fait de savoir qu’il s’agit d’une femme violentée nous aide à créer un plan d’action ou de traitement pour la cliente.” Je veux dire que ce dont on parle ici, en partie, c’est de la toxicomanie et cela nous aide à comprendre pourquoi une personne utilise de l’alcool et/ou des drogues. En terme de traitement et de counseling, cela nous indique quel genre de soutien nous pouvons offrir.” “Les femmes vont mieux réagir au processus de réhabilitation parce qu’on aura trouvé la source du problème. On a dévoilé la complexité.” 34

35 Reconnaitre le besoin de fournir des services pour femmes seulement “Je pense que cela m’a poussée à faire passer notre relation du plan professionnel au plan personnel, dans sa vie quotidienne. Avant de commencer le dépistage, ma réponse initiale aurait été, c’est de la dépression ou de l’anxiété. Maintenant je lui demande: ‘Comment ça va à la maison?’ Je suis plus à l’aise de parler de la violence dans une conversation générale.” 35

36 Une plus grande capacité de travailler avec les femmes marginalisées “Nous avons vraiment demandé aux femmes de nous raconter leurs expériences et de nous dire ce qu’elles veulent. Je crois que c’est un élément de notre relation qui est très spécifique aux femmes, ne pas assumer que nous savons. Nous partons d’un endroit où nous ne savons pas. Cela nous a amenées à travailler davantage avec les itinérantes et les travailleuses du sexe, avec ces femmes pour qui nous ne trouvons pas toujours de réponses. On constate qu’il y a plus de femmes qui travaillent dans l’industrie du sexe. Nous n’avons pas toutes les réponses, mais nous cheminons avec elles. Nous travaillons de plus en plus avec les femmes marginalisées, celles qui sont passée inaperçues par le système.” 36

37 Changement et transformation “Pour moi, cela a voulu dire remettre en question le diagnostic médical et les symptômes pour essayer de faire davantage le lien entre le comportement d’une femme et ce qu’elle a vécu. C’est ce qui m’a fait évoluer le plus et c’est ce qui nous a fait progresser le plus en tant qu’agence. ” 37

38 Changement et transformation “Et notre organisme a relevé le défi. Si l’on pense en terme de changement organique, c’est merveilleux. Lorsque nous avons commencé ce projet, nous ne savions pas que cela aboutirait de cette façon. On était inquiet, on voulait avoir des politiques et des pratiques qui dureraient et deviendraient institutionalisées, et c’est ce qui est arrivé. Ils ont relevé le défi et se sont transformés intérieurement et c’est une chose merveilleuse à voir.” “Cela change tout. Cela change la façon de travailler avec quelqu’un. Cela change le genre d’appui que tu lui donnes afin d’obtenir de l’aide additionnelle. ” 38

39 Amélioration des services de la maison d’hébergement et de l’agence de counseling pour femmes violentées capacité accrue de travailler avec les femmes marginalisées formation multisectorie lle capacité accrue de travailler avec des femmes ayant des problèmes de santé mentale et de toxicomanie mieux rejoindre les femmes ayant des problèmes de santé mentale et de toxicomanie reconnaitre le besoin d’un modèle de réduction des risques dans les maisons d’hébergement meilleure collaboration avec les secteurs de santé mentale et de toxicomanie services mieux adaptés aux femmes ayant des problèmes de santé mentale et de toxicomanie personnel de santé mentale travaillant dans les maisons d’hébergement travailler à la création d’un nouveau modèle de services intégrés création d’un groupe multisectoriel pour femmes violentées ayant des problèmes modérés de santé mentale et de toxicomanie financer des intervenants en toxicomanie dans les maisons d’hébergement collaborer afin de fournir des services anti-violence dans un endroit sûr pour les femmes itinérantes toutes les portes sont bonnes

40 Une meilleure collaboration entre les agences de santé mentale et de toxicomanie et les services pour femmes violentées, les victimes d’agression sexuelle et de traumatismes. Personnel d’une agence de santé mentale travaillant dans une maison d’hébergement pour femmes violentées “L’agence locale de London-Middlesex de l’ACSM, a du personnel qui travaille à Women’s Community House, la maison d’hébergement. Il y a des femmes à qui l’on aurait probablement demandé de quitter la maison, si ce n’avait été de ces intervenantes. Grâce à elles, certaines femmes ont pu rester et travailler sur les deux aspects de leur problème: la santé mentale et le traumatisme. 40

41 41 Maison d’hébergement pour femmes violentées: Women’s Community House Intervenantes de l’ACSM travaillant à temps plein à la maison d’hébergement Women’s Community House Agence de santé mentale: ACSM London- Middlesex Les femmes ayant de graves problèmes de santé mentale peuvent demeurer dans une maison d’hébergement rejoindre les femmes violentées ayant de graves problèmes de santé mentale

42 Une meilleure capactié de la part des maisons d’hébergement de travailler avec les femmes ayant des problèmes de santé mentale et de toxicomanie “Nous parlons la même langue maintenant. Je n’ai pas le sentiment de me frapper la tête contre les murs et elles (les maison d’hébergement) comprennent mieux les problèmes de santé mentale. Elles avaient toutes ces règles de sobriété et d’abstinence avant d’accepter nos clientes. Il y a un peu moins de barrières, même si elles ne sont pas encore toutes tombées. 42

43 Les services pour femmes violentées doivent rejoindre davantage les femmes qui ont des problèmes de santé mentale et de toxicomanie; il doit y avoir une meilleure collaboration “Le fait que neuf agences aient consenti à cela est utile pour une femme qui va d’une agence à l’autre. Au lieu de retourner à chaque fois au point de départ, chaque agence partage ses connaissances au sujet du problème à traiter. Nous avons maitenant un partenariat avec (l’agence de counseling pour femmes violentées) et c’est vraiment bien, c’est un atout important.” 43

44 44 EXTENSION London Abused Women’s Centre Unité interne de santé mentale - hôpital Heartspace: rôle parental et toxicomanie WOTCH: services en santé mentale Services de toxicomanie de Thames Valley Armée du Salut: lits d’urgence Gestion du sevrage Association canadienne pour la santé mentale Centre de détention Elgin/ Middlesex Écoles secondaires et alternatives Comité SIDA de London Services en stress traumatique Women’s Community House/ Second Stage Housing Programme Bridges de litératie pour femmes violentées Shki Maajitaawind: programme d’emploi pour femmes violentées LEAP (apprendre,gagner, être parent): é ducation pour jeunes mamans Madame Vanier Services aux enfants Childreach Centre de la petite enfance Inter-Community Health Centre Zhaawaanong: hébergement pour femmes autochtones/premières nations Services à la jeunesse Région ouest Services à la jeunesse Région ouest Nimkee NupiGawagan Centre de traitement pour jeunes autochtones qui abusent des solvants Société canadienne de l’ouïe Programme pilote de liberté conditionnelle Victimes/Témoins My Sisters’ Place: pour femmes sans abri Centre of Hope et Rotholme: hébergement pour les sans-abri Centre de recherche sur la violence faite aux femmes et aux enfants de l’Université Western Programme “Caring Dads” Sexual Assault Centre London Maison Louise Arbour Collèege Fanshawe Réseaux de familles

45 45 Maison d’hébergement pour femmes violentées: Chatham Kent Women’s Centre Gestion du sevrage: Chatham Kent Women’s Centre Services de toxicomanie Westover Les femmes violentées peuvent demeurer à la maison d’hébergement pendant qu’elles sont en sevrage de marihuana, crack, cocaïne Garde de répit pour les enfants de ces femmes Services à l’enfance

46 Moins d’isolement “Oui, le fait de développer des rapports aisés entre tous les secteurs a fait une grande différence. Même les rapports entre les membres du comité du projet ont fait une différence. Nous avons des travailleurs partout maintenant. Nous nous sentons beaucoup moins isolées et je me sens moins seule. Nous sommes moins fragmentées et moins seules. Nous sommes sorties de notre coin.” 46

47 Travailler à créer un nouveau modèle visant à offrir aux femmes des services intégrés dans ces trois secteurs “Nous sommes en train de construire un nouveau modèle,un genre de continuum de soutien intégré et complet. Il me semble que c’est ce que nous avons créé ici. C’est un nouveau modèle, bien qu’ancien, qui veut travailler avec les femmes là où elles se situent. On y est pas arrivé encore mais nous avons quelques esquisses de ce que nous voulons faire.” “Un modèle intégré ne met pas le fardeau de trouver le bon service sur le dos des femmes. Aider les femmes à trouver la porte suivante ne devrait pas être leur responsabilité.” 47

48 Où aller à partir d’ici? 48 “Je voudrais encourager toute personne qui ne pose pas ces questions à les poser. Puisque nous travaillons avec des personnes vulnérables, cela va de soi. Cela devrait faire partie de ce que nous demandons et les fournisseurs de services doivent connaitre les ressources disponibles pour que nous puissions aiguiller les gens. On a besoin de faire ça et c’est un bon outil; c’est une manière facile d’aborder le processus avec votre personnel et votre organisme.”

49 Les défis liés à la mise en place du dépistage de la violence faite aux femmes dans les agences de santé mentale et de toxicomanie Résistance du personnel et de la direction Réticence à divulguer Besoin de formation additionnelle Prestation de services en séquence au lieu de services intégraux Demande accrue de services aux victimes de traumatismes et de services pour femmes seulement Les secteurs ont des philosophies différentes Cela crée le besoin de coordination avec les autres secteurs. Plusieurs membres du personnel ne comprennent pas les liens entre la santé mentale, la toxicomanie, la violence faite aux femmes et les traumatismes. Présenter des questions de plus en plus complexes suite

50 Les défis liés à la mise en place du dépistage de la violence faite aux femmes dans les agences de santé mentale et de toxicomanie Les agences se consacrent à présenter les problèmes plutôt qu’à déterminer les problèmes sous-jacents. Les services ne se basent pas sur une démarche intégrale et holistique Cela exige un engagement du personnel et des ressources Les mandats étroits des agences Les barrières entravant l’accès Le manque de ponts vers les autres services Le travail intersectoriel est considéré “hors des sentiers battus” La présence accrue de femmes souffrant de problèmes de santé mentale et de toxicomanie va représenter un fardeau pour les agences s’occupant des femmes violentées La durabilité

51 51 Étape 1 Évaluation des pratiques courantes Fournit un point de départ pour mesurer l’impact de la formation et de la mise en place Étape 2 Conception et prestation de la formation au personnel de première ligne et à la direction des agences partenaires Étape 3 Élaboration, mise en place et contrôle des protocoles de dépistage de la violence spécifiques à chaque site/programme. Inclut le matériel écrit, le débriefing et la collecte de données Étape 4 Durabilité du projet Évaluation basée sur la rétroaction Trouver des formateurs sur place qui peuvent déterminer les besoins courants Étape 4 Durabilité du projet Évaluation basée sur la rétroaction Trouver des formateurs sur place qui peuvent déterminer les besoins courants Partenariat intersectoriel de collaboration entre les secteurs de santé mentale, toxicomanie et de la violence faite aux femmes

52 Participation: usagères impliquées Modèle de services intégrés 52 Intersectoriels Partneriats Toutes les portes sont bonnes Partage des ressources, espace, personnel Colocalisa tion Modèle guichet unique sans rendez- vous Analyse féministe de la violence faite aux femmes Valorise les relations, les cultures Dépistage de la violence faite aux femmes Axés sur les femmes Pour femmes seulement Sensibles aux tramatismes extension coordination des services Continuum de services Formation intersectorielle Traitent des problèmes concomitants É l i m i n e r l e s b a r r i è r e s collaboration intégralité

53 53 Intersectoriel inviter la participation de toutes les agences dans chacune des régions qui offrent des services aux femmes ayant de problèmes de santé mentale, toxicomanie, itinérance et violence/agression sexuelle/traumatismes (par ex., les maisons d’hébergement, les centres contre l’agression sexuelle, les hôpitaux qui traitent les traumatismes et le SPT) soutenir chaque région dans son effort de créer des services intersectoriels qui répondent aux besoins régionaux et comblent les brèches spécifiques à leur milieu (par ex., aborder les problèmes de transport et de confidentialité des femmes vivant en milieu rural) se consacrer à réduire les barrières de sorte que les femmes puissent accéder à tous les services adéquats; créer des pratiques qui construisent des ponts entre les services requis par les femmes.

54 54 Intégré et Toutes les portes sont bonnes soutenir chaque région dans son effort de créer un modèle intégré qui aide les femmes à naviguer entre les systèmes et à trouver la bonne combinaison de services une occasion de rejoindre les femmes marginalisées soutenir la conceptualisation et la création de programmes intégrés comme ‘Tripod’ ou ‘My Sisters’ Place’ qui répondent aux besoins des femmes de la région et comblent les brèches dans les services

55 55 Participation Demander au personnel et à la direction des agences avec qui nous collaborons de nous aider à inviter des femmes d’expérience ayant utilisé leurs services, qui ont été victimes de violence et ont des problèmes de santé mentale et/ou de toxicomanie, à participer Écouter les femmes d’expérience; les encourager à participer/conseiller/guider le projet Nouvelle recherche sur l’impact de la participation au dépistage de la violence faite aux femmes: travailler avec le Centre de toxicomanie et de santé mentale afin d’élaborer un projet de recherche visant à capter la réaction et l’évaluation des femmes d’expérience qui participent au projet de dépistage de la violence.

56 56 Collaboration Soutenir la création de comités directeurs intersectoriels régionaux visant à guider le projet en régions Encourager une meilleure collaboration; le partage des ressources, du personnel et de l’espace; un plus grand nombre de partneriats

57 Projet ontarien de dépistage de la violence faite aux femmes de la violence faite aux femmes Pour rejoindre les femmes violentées ayant des problèmes concomitants de santé mentale et/ou de toxicomanie santé mentale et/ou de toxicomanie Saundra-Lynn Coulter Women’s Mental Health & Addictions, Action Research Coalition London Abused Women’s Centre


Télécharger ppt "Projet ontarien de dépistage de la violence faite aux femmes de la violence faite aux femmes Pour rejoindre les femmes violentées ayant des problèmes concomitants."

Présentations similaires


Annonces Google