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Dans le canal du Mozambique dans le deuxième port de Madagascar, une visite d’un dispensaire de Mahajanga en mai 2004 Rédigé par Charlotte Lechevallier.

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1 Dans le canal du Mozambique dans le deuxième port de Madagascar, une visite d’un dispensaire de Mahajanga en mai 2004 Rédigé par Charlotte Lechevallier sept 04

2 Après quelques jours de recherches et de demandes, nous avons enfin trouvé le quartier de Tsaramandroso à Ambony, c’est un des bidons villes de Mahajanga, les odeurs enivrées, la chaleur ne faisait que les accentuer. La côte centre ouest de Madagascar est l’une des zones les plus chaudes de l’île, 40°C sur le thermomètre ce jour là. Dans ce quartier Sakalave, les enfants nus pieds jouaient à coté des déchets stockés au milieu du chemin et des cases fabriqués en tôles récupérées. Leur faciès plus africain que dans la capitale révélait une certaine curiosité en voyant arriver 2 jeunes vahaza en moto. Nous demandons aux porteurs de pousse-pousse éveillés où se trouve l’école?, car il est important de s’imaginer ceux qui dorment, ils arrivent à se contorsionner et s’assoupir dans le siège du pousse-pousse qui est aussi étroit qu’une chaise et aussi large qu’un canapé. Un d’eux parlant mieux le français que les autres nous indiquent le « vrai » chemin. Une agréable jeune fille gardant les enfants dans la cour de l’école, nous envoie au dispensaire « Fanantenana ». Et ces deux sourires magiques m’ont accueillie chaleureusement.

3 La visite avec la responsable du dispensaire Sœur Léoncine Razanamoro commence par le cabinet du médecin, présent plusieurs jours par semaine. Ce petit 14 m2 rassemblait un bureau, une chaise, une table d’auscultations, 2 étagères, une étagère suspendu avec quelques soins, et l’autre mobile avec le matériel de suivi médical (poids, tension, stéthoscope,…). La sœur commence par me décrire le déroulement d’une visite, le docteur fait l’examen général et habituel du malade sur un matelas recouvert d’un plastique que l’on peut nettoyer. Il peut aussi faire quelques soins de certaines plaies. C’est dans cette ambiance poussiéreuse liée aux différentes ouvertures vers l’extérieur, une route non goudronnée et sableuse, que le malade montra sur une de ces vielles balances à aiguille, qui après essai semble bien étalonnée. Le patient se rhabille des vêtements « pourrai-je dire haillons?» qu’il a soit déposé proprement sur la chaise ou soit posé salement au sol, car aucun porte manteau n’est présent. Ils passent ensemble au bureau pour lister les médicaments nécessaires, le médecin s’aide d’un Vidal relativement récent, de toute manière, le choix est fait aussi en fonction des stocks. Le patient sort et un autre entre dans ce petit local de fortune. Le médecin n’a pu se laver les mains entre les 2 car aucun évier n’a été installé à moins de quelques mètres, à 3 pièces de là. Le plastique recouvrant le matelas n’a subi lui aussi aucune désinfection. Une petite pipette d’alcool, largement dilué, était disposée sur le bureau, mais la sœur a soulevé un manque d’approvisionnement de matière première. C’est lors de ces changements de malades qu’une action importante devrait être mise en place, le risque de maladies nosocomiales est très élevé. Je soulèverai par la même le manque de poubelles, une poubelle hermétique est indispensable pour conserver pansements souillés, compresses… En ce qui concerne la propreté des lieux, un effort est à reconnaître, les rideaux semblaient propres (mais cela reste des nids à acariens, à bactéries). L’absence de produits d’entretien concluent sur un manque de désinfection fréquent du local mais sur un nettoyage à l’eau savonneuse quotidien.


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