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Mardi 18 avril 2017 - 02:21 LE SAINT-SACREMENT.

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1 mardi 18 avril :21 LE SAINT-SACREMENT

2 C’est la fête du Saint-Sacrement…
Et d’abord, pour une si grande réalité, quelque chose qui nous touche si profondément, il est bizarre que nous ayons besoin d’une fête pour en prendre conscience… Mais il y a bien une Fête des Mères… Nos cœurs sont-ils si oublieux que, pour les deux amours principaux de notre vie, il nous faille un rappel qui nous dise de les aimer, de les fêter ? Ce sont là les amours et les sources de toute notre vie. Et encore, il arrive parfois que des mères manquent à leur devoir… Mais Dieu nous a avertis : « même si une mère venait à oublier le fruit de ses entrailles, moi, je ne vous oublierai pas ! »

3 Personnellement, à la dénomination de « Saint-Sacrement », je préfère
celle d’Eucharistie. Eucharistie, qui veut dire « action de grâce ». Car c’est avec son Fils même que nous rendons grâce à Dieu pour tous ses dons. Non. C’est faux. C’est son Fils qui le remercie en notre nom. Et il est évident que cela réjouit bien plus son cœur de Père.

4 Car tout passe par le cœur de Jésus.
Souvenons-nous des seules paroles que les apôtres aient entendu prononcer par le Père : « celui-ci est mon Fils bien- aimé, en qui j’ai mis TOUT mon amour. » TOUT son amour. Il nous aime, il aime chacun de nous comme sa fille, comme son fils, mais à travers son Fils. Parce que son Fils bien-aimé lui présente chacun et chacune de nous. Parce que nous sommes partie intégrante de son corps mystique. Tous : les morts et les vivants, les saints et les pires bandits…

5 Jésus connaissait l’homme. Il savait
combien il est versatile, et de quoi il est capable. Et, dans son Eucharistie, dans ce merveilleux sacrement, il s’est livré pieds et poings liés à notre ingratitude et à notre oubli. À la reconnaissance comme aux outrages… Y pensons- nous assez ? Lui disons-nous « Eucharistie », ce mot qui était une acclamation de fête et de joie au Moyen-Âge, l’expression de la liesse populaire.

6 Je dois reconnaître que « le Saint-Sacrement »
porte bien son nom. C’est assurément le plus saint des sacrements, et c’est lui qui nous insuffle, messe après messe, la force et le courage. Le Christ nous l’a dit, d’une manière mystérieuse que nous ne pouvons comprendre, et qui est liée au mystère de la Trinité : « Il faut que je m’en aille, pour vous envoyer l’Esprit », cet Esprit de force et de courage, qui fait vraiment de nous de vrais « soldats du Christ ». C’est le pôle et le centre de notre foi, le centre de notre pratique religieuse.

7 Ou, plus exactement, l’un des pôles. Vous avez remarqué que saint
Jean, dans le récit de la dernière Cène, ne nous parle pas de l’institution de l’Eucharistie : il nous relate le lavement des pieds. Qu’a-t-il donc voulu nous dire ? Ou plutôt, qu’a-t-il donc compris de si important, à ce moment-là ?

8 Il a compris, et il veut nous démontrer
quelque chose de primordial pour notre foi et notre vie religieuse. Nous ne pouvons pas être chrétiens seuls, sans nous occuper des autres. J’ai souvent entendu dire : « chacun pour soi et Dieu pour tous » ou bien : « Oh moi ! je ne m’occupe jamais des autres ! » Il faut se souvenir que, chez les Juifs de ce temps là, c’était l’esclave le plus au bas de l’échelle qui lavait les pieds des invités. Les routes étaient poussiéreuses, et l’on mangeait à moitié couché sur des divans qu’il convenait de ne pas souiller. C’est ce qui explique l’indignation de Pierre : « Toi, Seigneur, me laver les pieds ? Non, jamais ! »

9 Ce sont là les deux bouts de la chaîne
que nous ne devons jamais lâcher. Ils sont complémentaires. L’Eucharistie ne nous plonge au cœur de la grâce que pour nous donner la force de nous plonger au cœur du monde. Nous, dans notre catéchisme, nous apprenions que Jésus, dans l’hostie, était présent « avec son corps, son âme et sa divinité », c’est-à-dire avec son amour. Donc, l’Eucharistie est là pour cela : nous donner l’amour pour que nous puissions le distribuer. Nous ne rentrerons auprès du Père que si nous avons les mains vides, ayant distribué tout ce que nous avons reçu ! La logique de Dieu n’est pas celle des hommes ! Et c’est ce que nous aurons donné qui constituera notre trésor !!!

10 Quand vous offrez quelque chose à
quelqu’un, vous êtes heureux qu’il en tienne cas. Pas qu’il l’oublie au fond d’une armoire poussiéreuse. Si Jésus nous donne son amour, ce n’est pas pour que nous l’enfermions dans notre cœur, où il va s’étioler et mourir ! C’est pour que nous sachions le distribuer. J’ai osé mettre en parallèle, au début de ce diaporama, l’amour de Dieu et l’amour d’une mère. Mais Dieu lui-même, dans l’Ancien Testament, emploie souvent, par la bouche des prophètes, de telles images : « comme une mère, je t’ai porté contre ma joue… Avec des liens d’amour, je t’ai appris à marcher… » Je pourrai multiplier les citations.

11 Alors, je crois que je puis vous rappeler cette strophe de Victor Hugo :
« Oh ! L’amour d’une mère, amour que nul n’oublie ! Pain merveilleux, qu’un Dieu partage et multiplie. Table toujours servie au paternel foyer ! Chacun en a sa part, et tous l’ont tout entier… » Mais, précisément, dites-moi, que deviendrait la famille si l’amour ne circulait pas entre les membres ? Si l’un des membres se contentait de recevoir cet amour sans jamais rien donner aux autres en échange ? Que deviendrait l’ambiance familiale, si UN SEUL MEMBRE faisait preuve d’égoïsme et de repli sur soi ? Nous en avons hélas parfois des exemples autour de nous…

12 Jésus lui-même le dit à ses apôtres,
mais, par-delà ces apôtres, à chacune, à chacun de nous : « vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » C’est difficile, de donner l’amour ? Bien sûr, tout le monde n’est pas Mère Teresa ou l’Abbé Pierre. Mais nous avons toujours un sourire à donner, une oreille attentive à tendre, un coup de fil à passer… Mais cela peut être plus dur : garder son calme devant la colère du conjoint, devant la chambre… quelque peu en désordre de notre enfant… Se taire lorsque le voisin nous fait une remarque acerbe, changer la conversation lorsque quelqu’un nous dit du mal de quelqu’un que quelqu’un lui a raconté…

13 Je me suis quelque peu égarée ? Mais non !
C’est tout cela, l’Eucharistie ! Car communier au Corps du Christ, c’est le retrouver dans les visages de toutes celles et tous ceux qui nous entourent… De plus en plus, les prêtres insistent sur le fait que le « Ite misa est » qui peut se traduire par « allez ! la messe est dite », signifie réellement : « allez ! ici c’est fini, et dehors ça commence… » Jésus a eu bien raison de nous laisser cette source de force et d’amour ! Car il nous en faut, pour essayer de mettre cette joie de l’Eucharistie au cœur de notre vie.

14 Parce que, la joie, c’est important.
Quelqu’un a dit : « un saint triste est un triste saint ! » Je pourrai le parodier en disant : « un chrétien triste est un bien triste chrétien ! » Le soir du Jeudi saint, sachant ce qui pourtant l’attendait et attendait ses disciples, Jésus leur disait : « Je suis venu vous donner la joie, et vous la donner en abondance ». Si nous ne savons pas nous réjouir de toute la beauté qui nous entoure, si nous ne savons pas nous écrier « Eucharistie ! » pour toutes ces choses merveilleuses que Dieu nous offre avec tant de largesse, alors oui, nous sommes de bien tristes chrétiens !

15 Alors, dans la joie, dans l’action de grâce, célébrons notre Dieu présent dans le Saint-Sacrement !

16 Ces délicates aquarelles d’ikebanas sont l’œuvre de Marie-France Sau.
Cette dernière n’a malheureusement pas répondu à mes demandes d’autorisation. Mais j’espère ne rien enfreindre… - Texte : Jacky - Musique : Hymne Pange Lingua par le chœur des Moines de l’Abbaye de Solesmes Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix


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