Album photo par Guillard.

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1 Album photo par Guillard

2 Pour son 11ème circuit, Art et Chapelles propose la découverte de 6 chapelles dans les vallées de la Sarthe et du Loir. Les édifices accueilleront les œuvres d'artistes inspirés par les lieux. Comme à l'accoutumée, ce circuit associe la mise en valeur du patrimoine religieux par l'art contemporain et le tourisme vert.

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4 Sur la route de Querré, la chapelle Notre-Dame de Pitié, fut construite en 1648 aux frais de René Bodrais, curé de Feneu.

5 Elle est désormais plus connue sous le nom de « chapelle des Vignes » car, à la veille de la Révolution, la vigne couvrait un quart des terres de la commune. Le phylloxera en 1892 et le manque de bras dans les fermes après la guerre de entrainèrent un abandon du vignoble fanouin.

6 L'artiste : Pascal PORTAIS (1962) est diplômé en Arts-plastiques à l'Université de Rennes II
"Ne désirant pas intervenir sur les murs car beaucoup trop présents mon choix s'est dirigé vers la charpente. Je devais essayer d'apporter à cet ensemble un peu plus de couleurs, de luminosité et de légèreté".

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8 Dans sa pratique artistique, l'artiste explore l’univers végétal, qui constitue pour lui un terrain de recherche et d’expérimentation sans cesse renouvelé. 

9 Il y a beaucoup de raffinement et de poésie dans les toiles.

10 Ces feuillages, à la frontière entre la figuration et l’abstraction, demandent à être observés lentement aussi bien dans leur rapport avec les pierres de la chapelle que dans le détail de leur réalisation.

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13 Chapelle Notre-Dame de Saint-Sulpice (1648) Cheffes.

14 Située au bord de la Sarthe, la chapelle connue également sous le vocable de " Notre-Dame des Eaux ", porte de longue date le nom de " Notre-Dame de Saint Sulpice".

15 La chapelle demeura un haut lieu de dévotion jusqu’à l’après-guerre, les habitants de Cheffes et des villages alentours venant régulièrement prier Notre-Dame des Eaux lors des grandes fêtes religieuses qui se terminaient quelquefois par des processions aux flambeaux. La vénération de Notre-Dame-des-Eaux reste encore très vivante de nos jours car chaque année une ou plusieurs messes y sont célébrées en son honneur. La statue de Notre Dame-des-Eaux

16 Alors qu’elle est tombée en ruine après la Révolution, le Père Esnault, curé de la paroisse, entreprend sa restauration en 1882 dans le style du XIIIème siècle.

17 L'artiste : Aude VAN EECKOUT FREY, artiste peintre depuis 2003, a suivi l’école d’arts appliqués Olivier de Serres à Paris puis a obtenu un diplôme de Designer textile.

18 L'Artiste a toujours été passionnée par les tissus, les costumes et les décors. " Travailler dans cette chapelle c’est à la fois décorer la chapelle et la mettre en valeur".

19 "J’ai voulu ainsi dialoguer avec tous les éléments visuels de cette chapelle et faire parler  mes œuvres entre elles".

20 "Le bleu ciel de la voute, le jaune d’or, le vert Véronèse, le bleu Cyan, le rouge magenta du chemin de croix , l’ocre rouge foncé  des volutes : toutes ces couleurs ont formé ma palette. Les feuilles d’acanthe, la vigne aux pieds des statues,  et les arabesques encadrant les baies et le portail d’entrée m’ont inspiré les formes pour composer les tableaux.

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22 BRISSARTHE

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25 Au fond de la cour à gauche le bâtiment le plus élevé formait le corps d’habitation primitif au  Moyen-âge.

26 Le logis principal coiffé de remarquables lucarnes est daté de la deuxième moitié du XVIème siècle, il sera agrandi et flanqué, en retour, d’une aile de communs dans le courant du XVIIème siècle.

27 La chapelle dédiée à Saint Antoine de Padoue se trouve à gauche du grand portail d’entrée.

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29 Un exceptionnel registre de  peintures murales du début du XVIème siècle parmi lesquelles on reconnaît un credo apostolique. 

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32 Saint Christophe, patron des voyageurs et très vénéré au Moyen-âge, semble vouloir protéger les fidèles quittant la chapelle. 

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34 L'artiste : Albane de Saint Rémy vit et travaille à Tours. "J’aime le travail de la matière, tout autant que la recherche du juste trait, de la bonne attitude, de l’élan vital. C’est ce que j’essaye de mêler dans ma peinture, ainsi que le désir d’induire une pensée, une histoire".

35 Face à ces figures masculines, apôtres aux livres, clefs ou autres objets symboliques la présence de trois femmes lui a paru naturelle.

36 Elle choisit Marie Madeleine, Marthe et Hildegarde de Bingen
Elle choisit Marie Madeleine, Marthe et Hildegarde de Bingen. "Femmes fortes et fragiles, je les ai traitées à ma manière, en dehors de toute représentation typique ou connue, ce sont mes femmes intérieures, que je vois universelles. Elles sont posées là, telles des sentinelles, nous donnant à saisir quelques clés, ouvrant au fil de l’eau les portes entrebâillées sur nos jardins secrets".

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38 L’édifice primitif remonte au XIème siècle, son chœur au XIVème, et c’est en 1775 que le curé, Jacques Stanislas Lefèvre décide la reconstruction de l’église qui tombait en ruine.

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40 Les contreforts à redent qui donnent au chœur son caractère massif datent également du XIVème siècle.

41 Dans la nef, les deux autels sont dédiés à la Vierge et à St Joseph
Dans la nef, les deux autels sont dédiés à la Vierge et à St Joseph. Toutes les statues datent du XIXème siècle.

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43 C'est dans cette église que le 25 juin 1848 a été célébré le mariage de Louis Rouget avec sa cousine Marie Braconnier. Il est arrêté pour le vol d’un lapin, mais il tue un gendarme nommé Javel, chargé de l'arrêter. Condamné aux Assises à Angers, il termine sa vie au bagne de Cayenne et meurt le 19 avril 1858. Son histoire donne lieu à des représentations théâtrales qui font les beaux jours des animations de Daumeray. 

44 De chaque côté du cœur et au-dessus des portes se trouvent des niches abritant une Madone à l’enfant et Saint Jean l’Evangéliste, tandis que Saint Germain bénit l’assemblée dans sa niche de couronnement.

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46 Le panneau central en mosaïque bleue et or, réalisé par Jules Poulain en 2003, rappelle le texte des Béatitudes.

47 L'artiste : Corine PradierNée en 1962, vit et travaille en région parisienne. Diplômée en 1989 de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Professeur titulaire de la Ville de Paris de 1991 à 2008.

48 Au fond, le plus à l'ombre, il y a un groupe de personnages qui semblent repliés, arc-boutés pour protéger leur Terre . C'est un peu le mythe de la caverne de Platon. Il s'agit là de l'ignorance, de l’intolérance, de l'incapacité à s'ouvrir au monde.

49 Allant vers la lumière, la fenêtre , un personnage au contraire, se laisse porter vers le soleil, c'est Orphée le poète. Eurydice à son tour se laisse atteindre et attirer.

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51 Sur ces deux panneaux, deux couples
Sur ces deux panneaux, deux couples. L'un d'eux semble découvrir, l'autre réfléchir. Au dessus d'eux, une voûte rappelle celle du lambris éclairé du plafond de l'autel. L'artiste a été inspirée là par la cérémonie de mariage du braconnier Rouget qui s'est marié à St-Germain et dont on fête tous les ans l’événement.

52 Sur le grand mur en face, dans une forme de gros œuf , un personnage juste dessiné de couleur sanguine rappelle les fresques romanes. La question se pose toujours, " que sommes nous, d'où venons nous, où allons nous ". "L'église datant du XIème siècle me renvoie à  cette interrogation intemporelle".

53 Le village de Daumeray.

54 Le village de Daumeray.

55 Le village de Daumeray.

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58 Le village de Daumeray.

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61 Durtal est née  sur un promontoire à la fois au confluent du Loir et du ruisseau d’Argance et à la croisée  des routes de Sablé, d'Angers et du Mans. Ce carrefour de communication de marchands, de moines, de pèlerins, explique l’intérêt économique et stratégique d’une politique de valorisation du territoire. La rue Saint Léonard donne son nom au quartier qui était celui des tanneurs. La chapelle, dénommée Marie Madeleine, patronne des gantiers, va du reste devenir au XVème la chapelle des tanneurs.

62 Les vestiges  de fresques du XVIIème siècle financées par un dénommé Girard, de la communauté des Récollets à qui les moines de Saint Serge avaient cédé leur possession, recouvrent d’autres fresques,  probablement du XVème.

63 La Révolution dévasta complètement la chapelle qui fera dès lors office de magasin et semble-il de tannerie pour finir aménagée en garage au siècle dernier.  A aucun moment on ne tenta de la sauver  de l’oubli  avant qu’un passionné de patrimoine, Monsieur Crouan, s’y intéresse et crée une association de sauvegarde. 

64 L'artiste : Patrick Jouault, né en 1973, vit et travaille à AZE (53200).
Son cursus : Ecole Nationale des Beaux-Arts de rennes (Diplôme Nationale Supérieur d’Expression Plastique). L'artiste a installé une machine qui irradie la chapelle de lignes de lumières qui tournent tels les faisceaux d’un phare.

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66 Cette lumière qui tourne évoque une ronde cultuelle, une prière, et  invite le spectateur à y pénétrer.

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68 Cette chapelle, très élégamment  juchée sur la colline, surplombe un magnifique panorama sur le Loir et le village de Matheflon.  Elle fut précédée au tout début du XIème siècle d’une forteresse édifiée par Foulques Nerra vers 1030 pour "mater les félons".

69 En 1770, la chapelle est remplacée par un moulin à vent qu’on retrouve en 1870 en ruine et abandonné. En 1851, en souvenir de la chapelle, on édifie une croix, aujourd’hui placée sur un pilier de granit à l’entrée de l’enclos. L’Abbé Beaudoin, curé de Seiches, rachète le moulin. Grâce au lancement d’une souscription les travaux de construction de la chapelle de Matheflon commencent le 1er mai La chapelle est dédiée au Sacré Cœur en septembre 1889.

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71 La statue du Sacré Cœur bénissant Sainte Marguerite Marie.

72 L'artiste : Brigitte Blanchard vit et travaille en Anjou depuis 1997
L'artiste : Brigitte Blanchard vit et travaille en Anjou depuis Elle est diplômée en Etudes Supérieures Arts Plastiques à Paris 1 Panthéon Sorbonne.

73 "Ma rencontre avec La Chapelle de Matheflon, a eu lieu un jour de pluie et de vent...Elle est située sur un promontoire au dessus du Loir, et j'ai appris en la visitant que sur son emplacement, il y avait eu un moulin à vent….."

74 "Après différentes recherches plastiques, j'ai opté pour une installation dans laquelle le papier tient le rôle central : sa légèreté et  son rapport à l'écrit lui donnent un grand pouvoir de suggestion. J'y ai ajouté une toile en triptyque qui évoque le rythme du Vent".

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76 Photos : Jacqueline et Guy
Animateur : Dominique Photos : Jacqueline et Guy Commentaires: extraits du site "Arts et Chapelles" Montage : Guy Juillet 2015 Le Château de Durtal.