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1 Institut canadien d’information sur la santé. Environnements physiques en milieu urbain et inégalités en santé 2.

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1 1 Institut canadien d’information sur la santé

2 Environnements physiques en milieu urbain et inégalités en santé 2

3 Objectifs de cette présentation en ligne Aperçu de l’Initiative sur la santé de la population canadienne (ISPC) et du processus de développement du rapport Environnements physiques en milieu urbain et inégalités en santé Sommaire du rapport Présentation des futurs travaux pour définir les possibilités d’intervention Création de diapositives, graphiques et cartes pour les présentations 3

4 À propos de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) Qui : organisme autonome sans but lucratif qui fournit des données essentielles et des analyses sur le système de santé canadien et la santé des Canadiens Quoi : information comparable; bases de données éclairées par des normes; analyses pancanadiennes Quand : a vu le jour en 1994 Où : Victoria, Edmonton, Toronto, Ottawa, Montréal et St. John’s Comment : les partenariats avec les intervenants 4

5 À propos de l’Initiative sur la santé de la population canadienne (ISPC) L’ISPC est une composante de l’ICIS. Sa mission comporte deux volets : aider à mieux comprendre les facteurs qui influent sur la santé des individus et des collectivités; contribuer à l’élaboration de politiques qui réduisent les inégalités et améliorent la santé et le bien-être des Canadiens. 5

6 Le Conseil de l’ISPC (depuis décembre 2010) Cordell Neudorf, président du Conseil de l’ISPC; médecin hygiéniste en chef, Région sanitaire de Saskatoon, Saskatchewan David Allison, médecin hygiéniste, Autorité sanitaire régionale de l’Est, Terre-Neuve-et-Labrador Gary Catlin (membre d’office), directeur général, Direction de la santé, de la justice et des enquêtes spéciales, Statistique Canada André Corriveau, médecin hygiéniste en chef, Santé et Mieux-être Alberta Nancy Edwards, professeure, Faculté des sciences infirmières et Département d’épidémiologie et de médecine communautaire, Université d’Ottawa; directrice scientifique de l’Institut de la santé publique et des populations, Instituts de recherche en santé du Canada 6

7 Le Conseil de l’ISPC (depuis décembre 2010) (suite) Brent Friesen, médecin hygiéniste, Alberta Health Services, Zone de Calgary Michel Roy, sous-ministre adjoint, Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits, Santé Canada Deborah Schwartz, directrice générale, Norway House Health Services, Manitoba Gregory Taylor (membre d’office), directeur général, Bureau de la pratique en santé publique, Agence de la santé publique du Canada 7

8 Environnements physiques en milieu urbain et inégalités en santé — rapport 8

9 Groupe consultatif d’experts et examinateurs Gerry Predy, président du groupe consultatif d’experts; médecin hygiéniste principal, Alberta Health Services David Allison, médecin hygiéniste, Autorité sanitaire régionale de l’Est, Terre-Neuve-et-Labrador Monica Campbell, directrice, Health Public Policy Directorate, Toronto Public Health Nancy Edwards, professeure, Faculté des sciences infirmières et Département d’épidémiologie et de médecine communautaire, Université d’Ottawa; directrice scientifique, Institut de la santé publique et des populations, Instituts de recherche en santé du Canada Mark Holzman, gestionnaire, Groupe des politiques et de la recherche visant les collectivités durables, Société canadienne d’hypothèques et de logement 9

10 Groupe consultatif d’experts et examinateurs (suite) Leslie McEachern, gestionnaire, Division de la planification, Ville de Thunder Bay, Ontario Jillian Oderkirk, directrice, Division de l’analyse de la santé, Statistique Canada Robert Pampalon, chercheur, Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) Nancy A. Ross, professeure agrégée, Département de géographie, Université McGill, Québec Kerry Coupland, analyste principale, Environnement bâti, innovation en santé publique et soutien décisionnel, Population et santé publique, Alberta Health Services Isaac Luginaah, professeur agrégé et titulaire d’une chaire de recherche du Canada en géographie de la santé, Département de géographie, Université Western Ontario 10

11 Une approche de la santé de la population aux environnements physiques en milieu urbain Objectifs du rapport –mieux comprendre les facteurs dans les environnements urbains qui influent sur les inégalités en santé Les raisons de cette approche –les inégalités en santé sont associées au statut socioéconomique et aux environnements physiques en milieu urbain –de nombreux facteurs de l’environnement urbain peuvent être maîtrisés à l’aide de politiques et d’interventions 11

12 Répères du rapport Introduction Chapitre 1 : Pollution de l’air extérieur, statut socioéconomique et inégalités en santé Chapitre 2 : Chaleurs extrêmes, statut socioéconomique et inégalités en santé Conclusions et travaux futurs 12

13 Introduction Le rapport se penche sur –le lien entre l’environnement physique en milieu urbain, le statut socioéconomique et les inégalités en santé; –deux facteurs précis : la pollution de l’air extérieur et les chaleurs extrêmes. Chaque chapitre présente –un aperçu de la littérature publiée; –de nouvelles analyses qui utilisent les données canadiennes. 13

14 Chapitre 1 Pollution de l’air extérieur, statut socioéconomique et inégalités en santé 14

15 Les études publiées précédemment sur la pollution de l’air extérieur et la santé indiquent que la pollution de l’air extérieur en milieu urbain a plusieurs origines, y compris –les installations industrielles comme les centrales électriques, les raffineries, les fonderies et les usines de fabrication; –les sources d’émissions liées à la circulation comme les avions et les véhicules motorisés. les contaminants atmosphériques peuvent varier autant au sein d’une même ville qu’entre de multiples régions urbaines; l’exposition à la pollution atmosphérique pose un risque majeur pour la santé, notamment : –un risque de mortalité accru; –un taux d’hospitalisation supérieur; –une mauvaise santé circulatoire et respiratoire. 15

16 La pollution de l’air extérieur et le statut socioéconomique Une étude internationale a démontré que l’exposition à la pollution atmosphérique varie selon le statut socioéconomique. –Les groupes de statut socioéconomique faible sont exposés de façon disproportionnée à la pollution atmosphérique et aux mécanismes environnementaux à l’origine des inégalités en santé. Les caractéristiques de logement expliquent en partie pourquoi la pollution sévit davantage chez les personnes dont le statut socioéconomique est faible. 16

17 Les quartiers au faible statut socioéconomique sont souvent situés près de secteurs où la circulation est dense 17 L’ISPC a examiné, au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, la répartition du statut socioéconomique des quartiers résidentiels situés dans un rayon de 200 mètres de sections de voies de circulation importantes dans cinq grandes villes (Vancouver, Edmonton, Toronto, Montréal et Ottawa).

18 Pourcentage du territoire associé à chacun des groupes de statut socioéconomique se situant dans un rayon de 200 mètres de sections de voies de circulation importantes dans cinq villes, 2006 18 Remarques Les cinq villes sont présentées dans le même graphique afin de faciliter la publication des résultats. Étant donné que les sections de voie de circulation sont de longueurs différentes et que plusieurs sources de données sur la densité de la circulation ont été utilisées, aucune comparaison ne peut être faite entre ces villes. Le statut socioéconomique des quartiers est défini au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, 2006. Sources Ministère des Transports de l’Ontario, 2006; Service des transports de la Ville d’Edmonton, 2007; Transports Québec, 2008; ministère des Transports et des Infrastructures de la Colombie-Britannique, 2009; Recensement du Canada, 2006.

19 Proximité résidentielle des installations polluantes De nouvelles analyses de l’ISPC ont également permis d’examiner les caractéristiques de la proximité résidentielle d’installations polluantes (c’est-à-dire de sources ponctuelles de pollution) et le statut socioéconomique au moyen de données de l’Inventaire national des rejets de polluants et de l’indice de défavorisation de l’INSPQ. Un système d’information géographique (SIG) a également été utilisé pour catégoriser la distance entre les aires de diffusion et les installations polluantes en milieu urbain. 19 Remarque Le statut socioéconomique des quartiers est défini au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, 2006. Sources Recensement du Canada, 2006, Statistique Canada; Inventaire national des rejets de polluants, 2007, Environnement Canada.

20 Plus de un million de Canadiens qui vivent en milieu urbain dans les régions au statut socioéconomique le plus faible se trouvent à un kilomètre ou moins d’une installation polluante (contre moins du tiers d’un million de personnes habitant dans les régions au statut socioéconomique le plus élevé) 20 Remarque Le statut socioéconomique des quartiers est défini au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, 2006. Sources Recensement du Canada, 2006, Statistique Canada; Inventaire national des rejets de polluants, 2007, Environnement Canada.

21 Les taux d’hospitalisation en raison de troubles respiratoires et circulatoires ont tendance à augmenter dans les quartiers plus proches d’installations polluantes 21 Remarque Les barres d’erreurs représentent des intervalles de confiance de 95 %. Si les barres d’erreurs entre deux taux ne se chevauchent pas, la différence entre les taux est jugée statistiquement significative (marge d’erreur de 5 %). Le statut socioéconomique des quartiers est défini au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, 2006. Sources Base de données sur les congés des patients, 2007-2008, Institut canadien d’information sur la santé; Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, 2007-2008, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec; Inventaire national des rejets de polluants, 2007, Environnement Canada.

22 Cependant… Comme les régions à statut socioéconomique faible sont plus susceptibles de se situer près d’installations polluantes, ces régions présentent généralement un taux d’hospitalisation plus élevé que les autres. Les nouvelles analyses de l’ISPC montrent que la proximité résidentielle et l’hospitalisation pour des troubles circulatoires et respiratoires sont fortement associées au statut socioéconomique. –Les taux d’hospitalisation élevés dans les régions situées près d’installations polluantes peuvent refléter le fait que les résidents des quartiers au statut socioéconomique faible sont plus susceptibles de faire face aux inégalités en santé. 22

23 Pour les résidents des quartiers au statut socioéconomique le plus faible, les taux d’hospitalisation en raison de troubles circulatoires diminuent significativement à mesure qu’augmente la distance entre la résidence et les installations polluantes 23 Remarques Les barres d’erreurs représentent des intervalles de confiance de 95 %. Si les barres d’erreurs entre deux taux ne se chevauchent pas, la différence entre les taux est jugée statistiquement significative (marge d’erreur de 5 %). Le statut socioéconomique des quartiers est défini au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, 2006. Sources Base de données sur les congés des patients, 2007-2008, Institut canadien d’information sur la santé; Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, 2007-2008, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec; Inventaire national des rejets de polluants, 2007, Environnement Canada.

24 Pour les résidents des quartiers au statut socioéconomique le plus faible, les taux d’hospitalisation en raison de troubles respiratoires diminuent significativement à mesure qu’augmente la distance entre la résidence et les installations polluantes 24 Remarques Les barres d’erreurs représentent des intervalles de confiance de 95 %. Si les barres d’erreurs entre deux taux ne se chevauchent pas, la différence entre les taux est jugée statistiquement significative (marge d’erreur de 5 %). Le statut socioéconomique des quartiers est défini au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, 2006. Sources Base de données sur les congés des patients, 2007-2008, Institut canadien d’information sur la santé; Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, 2007-2008, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec; Inventaire national des rejets de polluants, 2007, Environnement Canada.

25 Sources de données Sources de données pour le chapitre Pollution de l’air extérieur, statut socioéconomique et inégalités en santé données sur le débit journalier moyen d’une année fournies par les ministères provinciaux des transports l’Inventaire national des rejets de polluants (Environnement Canada) Base de données sur les congés des patients (ICIS) Base de données MED ‑ ÉCHO (MSSS) le statut socioéconomique de la région (basé sur l’indice de défavorisation de l’INSPQ et le recensement de 2006) 25

26 Messages importants : pollution de l’air extérieur, statut socioéconomique et inégalités en santé Des études précédentes ont montré que les personnes et les familles au statut socioéconomique faible sont plus susceptibles d’être exposées à la pollution de l’air extérieur; ils peuvent aussi être plus vulnérables aux effets de cette exposition. Les nouvelles analyses de l’ISPC montrent que –plus de un million de Canadiens qui vivent en milieu urbain dans une région au statut socioéconomique faible se trouvent à un kilomètre ou moins d’une installation polluante; –les taux d’hospitalisation en raison de troubles respiratoires et circulatoires ont tendance à augmenter dans les quartiers situés près d’installations polluantes; Cette relation, cependant, est fortement liée au statut socioéconomique et pourrait refléter le fait que les résidents des quartiers au statut socioéconomique faible sont plus susceptibles d’affronter les inégalités en santé. –chez les résidents des quartiers au statut socioéconomique le plus faible, les taux d’hospitalisation en raison de troubles respiratoires et circulatoires diminuent significativement à mesure qu’augmente la distance entre la résidence et une installation polluante. 26

27 Chapitre 2 Chaleurs extrêmes, statut socioéconomique et inégalités en santé 27

28 Îlots urbains et micro-urbains Les éléments des environnements naturels et bâtis réagissent différemment aux chaleurs extrêmes; certains aggravent les effets potentiels du temps chaud sur la santé, alors que d’autres les limitent. Les facteurs urbains qui contribuent aux îlots de chaleur urbains comprennent –les surfaces artificielles comme le béton et l’asphalte; –les immeubles élevés; –le manque de surfaces naturelles comme la végétation et le sol. Les inégalités en matière de structure et de plan des environnements physiques entraînent une répartition inégale des micro-îlots de chaleur urbains au sein des villes. 28

29 Les études publiées précédemment sur le temps chaud et la santé montrent que les taux de mortalité sont plus élevés pendant les périodes de temps chaud; certaines personnes, dont les personnes âgées et celles qui ne disposent pas d’un logement adéquat, sont plus vulnérables aux effets des chaleurs extrêmes; les environnements naturels et bâtis influent sur la façon avec laquelle l’environnement physique réagit à la chaleur et contribuent ainsi aux écarts de température à l’intérieur d’une ville; l’accessibilité à des espaces frais ou verts peut limiter les effets néfastes des chaleurs extrêmes sur la santé. 29

30 Les personnes et les familles à faible revenu sont moins susceptibles d’avoir un climatiseur 30 Source Enquête sur les ménages et l’environnement, 2007, Statistique Canada (totalisation spéciale).

31 À Montréal, les quartiers au statut socioéconomique le plus faible étaient plus de 10 fois plus susceptibles d’atteindre des températures élevées que les quartiers au statut socioéconomique le plus élevé 31 Remarques Les analyses sont fondées sur les aires de diffusion pour lesquelles les données sur la température étaient disponibles (5 079 sur 6 082). Nous ne disposions pas de données sur la température de la surface terrestre de certaines aires de diffusion, car la couverture nuageuse obstruait la vue du détecteur satellisé pendant la prise de l’image ou l’imagerie ne couvrait pas l’ensemble de la région métropolitaine de recensement. Le statut socioéconomique des quartiers est défini au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, 2006. Source Images satellitaires provenant de Landsat Thematic Mapper, 5 juillet 2008, Baudouin et Martin, Université du Québec à Montréal.

32 Carte de la température de la surface terrestre, Montréal 32 Remarque Quartiers illustrés : 1. Métro centre; 2. Plateau Ouest; 3. Lachine Ouest; 4. Chomedey Ouest. Source Image satellitaire provenant de Landsat Thematic Mapper, 5 juillet 2008, Baudouin et Martin, Université du Québec à Montréal.

33 À Toronto, les quartiers au statut socioéconomique le plus faible étaient également plus susceptibles d’atteindre des températures élevées que les quartiers au statut socioéconomique le plus élevé (rapport de cotes : 2,4) 33 Remarques Les analyses sont fondées sur les aires de diffusion pour lesquelles les données sur la température étaient disponibles (6 210 sur 7 012). Nous ne disposions pas de données sur la température de la surface terrestre de certaines aires de diffusion, car la couverture nuageuse obstruait la vue du détecteur satellisé pendant la prise de l’image ou l’imagerie ne couvrait pas l’ensemble de la région métropolitaine de recensement. Le statut socioéconomique des quartiers est défini au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, 2006. Source Images satellitaires provenant de Landsat Thematic Mapper, 3 septembre 2008, Ressources naturelles Canada.

34 Carte de la température de la surface terrestre, Toronto 34 Remarque Quartiers illustrés : 1. Bay Street Corridor; 2. Rosedale-Moore Park; 3. Willowdale East; 4. Churchill Meadows. Source Image satellitaire provenant de Landsat Thematic Mapper, 3 septembre 2008, Ressources naturelles Canada.

35 Les quartiers comptant une proportion plus grande de surfaces artificielles et bâties que d’espaces verts sont les plus chauds Exemple de deux quartiers situés dans la banlieue de Toronto, qui présentent d’importants écarts dans la température et les attributs physiques 35 Remarque Churchill Meadows (gauche) et Rosedale-Moore Park (droite). Sources Images thermiques provenant de Landsat Thematic Mapper, 3 septembre 2008, Ressources naturelles Canada; images satellitaires provenant de Google Earth (Image © 2010 DigitalGlobe, © 2010 Google).

36 Espaces verts Les espaces verts et les zones de végétation peuvent être utilisés pour limiter la pollution de l’air et les chaleurs extrêmes. Les avantages de la végétation urbaine : –abaisse la température des environnements urbains; –rafraîchit l’intérieur des logements privés et réduit généralement la consommation d’énergie liée au chauffage et à la climatisation; –a un effet positif sur les niveaux d’activité physique et la santé mentale; –peut servir aux résidents du quartier qui nont pas accès à un espace climatisé pour se rafraîchir temporairement par temps extrêmement chaud; –joue le rôle d’un purificateur d’air qui améliore la qualité de l’air et réduit la quantité de polluants toxiques aéroportés. 36

37 La couverture terrestre d’espaces verts varie au sein des villes et entre elles. En général, les quartiers au statut socioéconomique faible affichent un faible pourcentage d’espaces verts par rapport aux quartiers au statut socioéconomique élevé. 37 Remarque Le statut socioéconomique des quartiers est défini au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, 2006. Source Ressources naturelles Canada, 2000.

38 Les chaleurs extrêmes et les hospitalisations Le nombre moyen d’hospitalisations en raison de troubles respiratoires ou circulatoires na pas augmenté au cours des journées chaudes i ou durant les vagues de chaleur ii à Toronto ni à Montréal pendant les étés de 2005 à 2008. De même, le nombre de visites aux services d’urgence à Toronto n’a pas augmenté pendant les journées chaudes i ou durant les vagues de chaleur ii. 38 i.32 o C ou plus. ii.Trois journées chaudes consécutives ou plus.

39 Le pourcentage relatif des hospitalisations au sein de chaque groupe socioéconomique na pas changé de façon significative pendant les journées chaudes à Totonto 39 Remarque Le statut socioéconomique des quartiers est défini au moyen de l’indice de défavorisation de l’INSPQ, 2006. Sources Base de données sur les congés des patients, 2005-2006 à 2008-2009, Institut canadien d’information sur la santé; Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, 2007-2008, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec; Archives nationales d’information et de données climatologiques, 2005 à 2008, Environnement Canada.

40 Autres recherches sur la chaleur et les hospitalisations Des études antérieures ont montré que l’effet de la chaleur sur les hospitalisations varie selon le lieu géographique. Les différences dans les services sociaux et de santé pourraient contribuer à cette hétérogénéité. –Par exemple, les villes qui ont de meilleurs services sociaux pour les personnes âgées ou des avertissements de chaleur plus efficaces ciblant les personnes âgées, les sans-abri et les personnes qui vivent dans des logements de piètre qualité ou précaires pourraient être moins susceptibles de présenter des taux d’admission élevés au cours des journées chaudes. Les villes de Toronto et de Montréal disposent toutes les deux de plans d’intervention en cas de chaleur, même si les incidences de ceux-ci sur les hospitalisations n’ont pas été évaluées. –Pendant un épisode de chaleur, Toronto Public Health transmet de l’information détaillée aux médias et au public, lance des programmes d’intervention dans la rue, fournit aux hôpitaux des trousses de ressources en cas de température élevée et coordonne l’utilisation des espaces climatisés. –De même, la Ville de Montréal fournit des services communautaires comme la distribution d’eau, l’ouverture d’espaces climatisés et les visites de porte-à-porte chez les personnes considérées vulnérables durant les conditions météorologiques exceptionnelles. 40

41 Sources de données pour le chapitre Chaleurs extrêmes, statut socioéconomique et inégalités en santé Enquête sur les ménages et l’environnement (Statistique Canada) Images thermiques par satellite et les données climatologiques quotidiennes (Environnement Canada) Images par satellite à haute résolution (Google Earth) Limites des quartiers (Toronto et Montréal) Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA) et la Base de données sur les congés des patients (BDCP) Base de données MED ‑ ÉCHO (MSSS) Statut socioéconomique de la région (basé sur l’indice de défavorisation de l’INSPQ 41

42 Messages importants : chaleurs extrêmes, statut socioéconomique et inégalités en santé Les études publiées précédemment ont montré que les taux de mortalité sont plus élevés au cours des périodes de temps chaud et que certaines personnes, dont les personnes âgées et celles qui ne disposent pas d’un logement adéquat, sont plus vulnérables aux effets des chaleurs extrêmes. Les nouvelles analyses de l’ISPC indiquent que –les températures de la surface terrestre varient significativement dans une ville; les quartiers comptant plus de surfaces bâties et artificielles, comme ceux près des centres-villes, atteignent des températures beaucoup plus élevées que ceux ayant davantage de végétation naturelle; –les quartiers au statut socioéconomique le plus faible à Montréal et à Toronto sont plus susceptibles d’atteindre des températures élevées et sont moins susceptibles d’avoir des espaces verts que les quartiers au statut socioéconomique le plus élevé; –les taux d’hospitalisation à Montréal et à Toronto, ainsi que le nombre de visites aux services d’urgence à Toronto, en raison de troubles respiratoires et circulatoires, n’ont pas connu de hausse significative lors des journées chaudes ou des courtes vagues de chaleur. 42

43 Futurs travaux sur les inégalités en santé et les environnements physiques en milieu urbain 43

44 Définir les possibilités d’intervention Le rapport Les Environnements physiques en milieu urbain et les inégalités en santé sera suivi par un examen approfondi de la littérature pour établir les interventions qui permettront d’améliorer les aspects de l’environnement urbain qui influent sur la santé et de réduire les inégalités en santé; un atelier pancanadien qui regroupera des chercheurs, des décideurs et des planificateurs pour discuter des options politiques liées à l’environnement urbain; un rapport sommaire qui met l’accent sur les possibilités d’intervention selon les conclusions émanant de la revue de la littérature et de l’atelier. Voulez-vous être avisé de la publication de cette revue et du résumé des interventions? Contactez-nous à ispc@icis.ca. 44

45 Produits complémentaires Il existe toute une panoplie de produits liés au rapport Environnements physiques en milieu urbain et inégalités en santé sur la page Web de l’ISPC (www.icis.ca/ispc), dont le sommaire du rapport; la version intégrale du rapport, y inclus les références; les cartes du rapport que vous pouvez télécharger séparément et agrandir; un document qui présente les sources de données et les méthodes utilisées dans l’analyse des données; un document expliquant la stratégie de recherche de la littérature; une revue et un résumé des interventions utilisées pour réduire les inégalités en santé dans les régions urbaines. 45

46 Produits complémentaires de l’ISPC Disparités en matière d’hospitalisation selon le statut socioéconomique chez les hommes et les femmes (Analyse en bref) Réduction des écarts en matière de santé : un regard sur le statut socioéconomique en milieu urbain au Canada (rapport) Explorer les milieux urbains et les inégalités en matière de santé (survols de données pour chacune des 33 régions métropolitaines de recensement du Canada) Améliorer la santé des Canadiens : une introduction à la santé en milieu urbain (rapport) Tous les rapports y inclus ceux susmentionnés sont accessibles au www.icis.ca/ispc. 46

47 47 Merci!


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