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des ambitions supranationales aux réalités locales

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Présentation au sujet: "des ambitions supranationales aux réalités locales"— Transcription de la présentation:

1 des ambitions supranationales aux réalités locales
Etude réalisée sous la direction de Franck Richard Master DAIT – Promotion 2012/ JUIN 2012

2 Europe, Etats, Régions, Départements
La directive habitats (DH) Natura 2000 La directive oiseaux (DO) Objectif protéger les patrimoines naturels + conserver la biodiversité + développement durable Echelles Europe, Etats, Régions, Départements Territoires locaux les « Filtres »

3 Aspect supranational au local
Contexte - les intérêts internationaux, nationaux et locaux Une idée novatrice Aspect supranational au local - Un processus de contratualisation volontaire - La difficulté de mise en oeuvre de la directive

4 Question générale Comment passer des ambitions supranationales aux réalisations locales ?

5 Languedoc-Roussillon: région Biogéographique méditerranéenne
Une des 9 régions Biogéographiques Caractéristiques: Climatique Température, Précipitations, sécheresse Milieux naturels Littoral (lagunes) et marin Continental (plaines-collines et montagnes) mer méditerranée 1-Le Languedoc-Roussillon, appartenant à la région méditerranéenne, fait partie des 9 zones biogéographique définies par la communauté européenne, dans le cadre de la mise en place du réseau Natura 2000 visant à protéger des habitats et des espèces définies d’intérêts communautaire. Cette région est caractérisée par un climat, ayant des températures hivernales douces, des précipitations peu fréquentes mais très intenses et une période de sécheresse estivale très marquée. Cette région est aussi marquée par une hétérogénéité des milieux influencés par la présence de la mer méditerranée. Ainsi on peut distinguer une zone marine, littorale constituée par des lagunes et continentale constituée par des plaines, collines et des montagnes.

6 Milieux naturels : marins et lagunaires
Marin: herbier de Posidonies* habitat pour de nombreuses espèces Gard Hérault Lagunes, lidos et zones humides milieux riches. Sites importants pour les oiseaux (80 % d’espèces DO) Aude 2-Les lagunes s’étendent aux longs des quatre départements pouvant former des complexes. Ces Lagunes, avec ses lidos et ses zones humides, sont des milieux à hautes richesses spécifiques pour les oiseaux. Ce sont des sites très importants pour l’aimantation et la reproduction de ces oiseaux, ainsi elles renferment 80% d’espèces nationales inscrites dans l’annexe I de la Directive Oiseaux. Dans le domaine marin, l’herbier de posidonies joue un rôle sur l’édification des habitats destinés à de très nombreuses espèces d’intérêt économiques et écologiques. Cette phanérogame est donc très important pour beaucoup d’espèces marines d’où son inscription comme habitat d’intérêt communautaire prioritaire dans la directive habitat. Ce pendant, les milieux lagunaires et marins sont soumis à des pressions anthropiques et démographiques importantes. mer méditerranée Pyrénées-Orientales

7 Milieux naturels continentaux
Dynamique végétale « naturelle »: 3-Les milieux naturels continentaux sont constitués par une végétation à des différents stades de sa dynamique naturelle, selon le climat (méso méditerranéen et supra méditerranéen). Ainsi on trouve une végétation au stade pelouse, garrigue et forêt. Ce dernier constitue le stade le plus évolué, selon le climat, on retrouvera du chêne vert (en méso méditerranéen) ou chêne pubescent (en supra méditerranéen). Cependant, ces milieux naturels au sens strict ne peut être observé sur cette région parce que l’homme depuis des siècles a influencé ces milieux. Les milieux ouverts, représentés par les garrigues et la présence du châtaigner qu’il a favorisé, nous montre cette influence anthropique. Milieu naturel au sens « strict »? Dynamique végétale actuelle: Influence anthropique - Milieux ouverts: Les garrigues - Espèces favorisés (Châtaignier,…)

8 Les Garrigues: milieux ouverts intéressants
Incendie, pâturage, agriculture Espèces xérophiles, héliophiles Habitats intéressants associés 4- Les garrigues, sont donc des milieux ouverts façonner par l’homme, grâce à l’agriculture, le pâturage et les incendies depuis des siècles, qui ont bloqués cette dynamique à ce stade. Ils renferment actuellement beaucoup d’espèces xérophiles, héliophiles endémiques et adaptés à ces milieux. Ils renferment aussi des habitats intéressants associés et reconnu d’intérêt communautaire, dont certains sont prioritaire. Le maintien de ces milieux ouvert est donc dépendant des activités qui ont permis leur création. Cependant, la région est soumise à une déprise agricole (fermeture des milieux).

9 La Chataigneraie : milieu forestier
Cultivée et favorisée Chataigneraie Cévenole Méditerranéenne (HIC) Maladie : l’encre et le chancre Entretien nécessaire Dépérissement 5-La châtaigneraie, en Cévennes, constitue une forêt cultivée et favorisée par l’homme pour sa farine, sa crème et son miel depuis des siècles. Définie comme habitat d’intérêt communautaire, elle fait l’obliger d’une attention particulière pour son maintien, cependant c’est une châtaigneraie malade (encre et chancre), qui nécessiterai un entretien dans les stations inadaptées pour éviter un dépérissement. En effet à la base la châtaignerai était plantée comme fruitier, aujourd’hui leurs stations n’est pas adapter aux arbres forestier.

10 Autres exemples d’habitats et espèces d’ intérêts communautaire en L-R
Quelques Habitats: Parcours substeppiques à graminées annuelles du Thero-brachypodietea* Forêt de chêne vert catalano-provençale de basse altitude Hêtraie Sapinière Quelques Espèces : Aigle de Bonelli (DO) Vautour percnoptère (DO) Grand rhinolophe(DH) Castor d’Europe (DH) 6-Nous pouvons cités quelques exemples d’habitats et espèces d’intérêt communautaire présents en Languedoc-Roussillon. Nous pouvons citer le parcours substeppiques à graminées annuelles du brachypode rameux, qui se trouve en milieux ouvert et qui constitue un habitat d’intérêt communautaire prioritaire. La forêt de Chênes vers méditerranéenne et le Hêtraie Sapinière qui constituent des Habitat d’intérêt communautaire. Nous pouvons aussi citer quelques exemple d’espèces d’intérêt communautaire, telles que l’aigle de Bonellie et la Vautour percnoptère, inscrit dans l’annexe I de la directive oiseaux. Le Grand Rhinolophe et le Castor d’Europe inscrit dans l’annexe II de la directive habitat.

11 Région Languedoc-Roussillon
Hot spot de la biodiversité Façonner par la main de l’homme Fortes pressions humaines Incendie et déprise 7-À travers tous ce qu’on a vus, nous pouvons dire que la région Languedoc-Roussillon est un hot spot de la biodiversité, au niveau communautaire. Une grande part de cette biodiversité actuelle a été façonnée par la main de l’homme depuis des siècles sur une région ayant une forte pression humaine (d’origine démographique et touristique). Cependant, ce territoire se trouve aussi être une zone où la menace incendie n’est pas négligeable et qui subit une déprise agricole depuis quelques années.

12 Problématique Quelle est l’influence du territoire, des caractéristiques des milieux naturels et du contexte languedocien sur la nature et la dynamique de mise en œuvre du réseau Natura 2000? 8- On pourrait se poser la question de comment réaliser la mise en œuvre de la protection, prévue par les directives européennes du réseau Natura 2000, sans prendre en compte le contexte local ? Comment la mise en œuvre de Natura 2000 peut s’effectuer sans une réelle prise en compte du contexte local ?

13 Zone d’étude Echelle départementale continuité écologique (garrigues)
Garrigues héraultaises Garrigues gardoises Echelle départementale continuité écologique (garrigues)  Hérault et Gard 9-Pour répondre à cette problématique, nous ne pouvons pas prendre la région Languedoc-Roussillon en entier, par défaut de moyen et du temps. Ainsi nous nous sommes donc placés à l’échelle de département de l’Hérault, mais pour respecter la continuité écologique, des garrigues héraultaises et gardoises, Nous avons choisi le département de l’Hérault et du Gard comme zone d’étude. Ainsi nous considérerons le réseau Natura 2000 présent dans ces 2 départements (pSIC, SIC, ZSC et ZPS) pour étudier, Quelle est l’influence du territoire, des caractéristiques des milieux naturels et du contexte languedocien sur la nature et la dynamique de mise en œuvre du réseau Natura 2000 sur ces 2 départements.

14 de 14 à 104 membres dans le Comité de Pilotage
de 4 à hectares sur 1 à 52 communes de 448 à habitants de 1 à 9 statuts de protection de 14 à 104 membres dans le Comité de Pilotage de 1 à 80 espèces présentes dans l’annexe II

15 Déroulement de la présentation Joanie
Méthodologie Résultats Discussion Conclusion & perspectives

16 Déroulement de la présentation Joanie
Méthodologie Variables choisies Limites Résultats Discussion Conclusion & perspectives

17 Méthodologie

18 Construction d’une base de données
La pierre angulaire de notre étude Construction d’une base de données

19 I. Zone d’étude Les lignes de la base de données 
78 sites Natura 2000 40 SIC 13 ZSC 25 ZPS

20 II. Données sur les sites: variables à renseigner
II.1. Données de description  Spécificités de chaque site, différences, ressemblances II.2. Variables environnementales  Enjeux de conservation II.3. Variables administratives  «L’effet mille-feuille», les acteurs

21 II. 4. Variables fonctionnement du réseau  Cinétique Contenu II. 5
II.4. Variables fonctionnement du réseau  Cinétique Contenu II.5. Données de contexte territorial  La pression anthropique La fréquentation touristique Le régime d’incendie La déprise agricole

22 III. Traitement des données
III.1. Analyses statistiques  ACP, ACM et des corrélations III.2. Appuis sociologiques  Des entretiens semi-directifs

23 Limites méthodologique de l’étude
Fiabilité des données Non-homogénéisation des données Obtention des données  Des informations tout de même importantes

24 Les entretiens Interviewés (6) trois animateurs de sites
un membre du syndicat des propriétaires forestiers un chargé de mission de la chambre d'agriculture du Gard Un géographe de l’Université Montpellier 1 Dates : jeudi 31/05/2012, vendredi 01/06/2012, lundi 04/06/2012 durée 45 minutes à 1h30 Thématiques : trajectoire de vie des acteurs Leurs fonctions précises leur point de vue sur le réseau et la dynamique des sites leur évaluation des facettes sociale et territoire de l’objet A travers ces analyses de correlation, nous avons pu degager des informations à divers échelles qui donnent des pistes de reflexion et pose des questions que nous discuterons, entre autre, plus loin. Nous avons pu voir les liens confirmé entre certaines variables comme le feu et les milieux en transition et découvert des corrélations plus surprenante comme celle des HIC et des zones de feux. Après tout ces résultats, une part incontournable de notre étude était de mettre en confrontation ces données obtenus face aux acteurs du territoire. Pour cela, nous avons fait quelques entretiens avec différentes personnes : animateurs, memebre de syndicat, cahrgé de mission et un géogrpahe. Ils ont été effectués autours de la même periode, soit au téléphone, skype ou de visu. Ils ont duré pour la plupart autour dune heure. Plusieurs thématiques ont été abordé, selon un qeustionnaire semi-dirigé, permettant une liberté d’experession favorable dans ce genre d’interview. Tout d’abord une sorte de CV des acteurs a été demandé, puis leur focntions precises dans leur organisations. Enfin une partie plus centré sur N2K, donnant leur point de vue sur le reseaux et l’évaluation territoriale et sociale de cette ambition. Ce type d’interview proposé à ces personnes a permis de laisser libre court à leur sensibilité et à permis de dégager des choses plus ou moijns intéressantes dans notre contexte d’étude. Ces entreitiens, peu du fait du peu de temps restannt, reste une source intéressantes de piste de discussion et permet de mettre une première dimension « terrain » à notre étude.

25 Déroulement de la présentation Joanie
Méthodologie Résultats Fructueux Paul Discussion Conclusion & perspectives

26 Résultats

27 Quelles sont les caractéristiques des sites Natura 2000 dans l’Hérault et le Gard ?
Ancienneté des sites, Pourcentage de zone humide, Nombre de membre de CoPil, Nombre d’activités recensées autour du site A2: Zone à forts enjeux environnementaux, administratifs et de biodiversité A2a: Site les plus anciens avec les plus forts enjeux environnementaux et administratifs A1: Zones à faibles enjeux Surface des sites (ha), Nombre de départements, Nombre de communes, Nombre de statuts de protection autre que Natura 2000, Nombre d’activitéss recensées sur le site Pourcentage de bâti A2b: Sites avec moins d’enjeux de biodiversité Pourcentage de milieux en transition, Ratio forêt / milieux ouverts, Surface sans autre statut de protection que N2000 Une stratégie de gestion identique pour tous les sites inscrits dans le réseau N2000  est elle possible?

28 Qu’est ce qui caractérise les sites Natura 2000 dans l’Hérault et dans le Gard, dans le cadre de la Directive Habitats ? Pourcentage d’HIC prioritaire, Pourcentage de surface sans autre, statut de protection que Natura 2000 B3: Biodiversités extraordinaires B1: Contexte environnemental, territorial et de biodiversité complexe B4: Contexte territorial simple et à biodiversité extraordinaire Surface du site, Nombre de communes, Nombre de statut de protection autre que Natura 2000, Nombre d’HIC non prioritaires, Pourcentage de milieux en transition B5: Contexte territorial simple et à biodiversité ordinaire B2: Biodiversités ordinaires Ratio forêts/milieux ouverts Toutes ces complexités dans la conservation sont elles prises en compte dans la désignation et la gestion des sites issus de la DH ?

29 Comment les variables particulières de l’Hérault et du Gard (incendie, pression démographique et déprise agricole) structurent le réseau Natura 2000 ? Population en 2006 C1: Sites aux perturbations majeures C2: Sites à pression anthropique forte Solde naturel (1999), Solde migratoire (1999), Capacité d’accueil touristique (2008) Surface du site (ha), Surface moyenne parcourue par les feux de 2001 à 2011, Nombre moyen d’éclosion de feux entre 2001 et 2011, Pourcentage de milieux en transition (2006), Evolution des milieux en transition (de 1990 à 2006) (%) C3: Sites à déprise agricole ancienne Quels impacts ont les perturbations naturelles et anthropiques dans la gestion des sites N2000? 

30 Quels sont les caractéristiques des sites face à la dynamique des populations, des enjeux de conservation et des enjeux régionaux (incendies, déprise agricole et pression démographique) dans le cadre de la Directive Habitats? Population en 2006 , Solde naturel (1999), Solde migratoire (1999), Capacité d’accueil du sites (2008) D2: Sites à forte pression anthropique sans enjeux de conservation majeurs D3: Sites aux perturbations majeures et à forts enjeux de conservation Surface du site (ha), Nombre d’habitats communautaires prioritaires, Nombre d’habitats communautaire non-prioritaire, Surface moyenne parcourue par les feux entre 2001 et 2011, Risque moyen d’éclosion de feux de 2001 à 2011, Pourcentage de milieux en transition (2006), Evolution de la surface des milieux en transition (de 1990 à 2006) (%) D4: Sites en déprise agricole actuelle D1: Sites à la déprise agricole ancienne et sans enjeux fort de conservation Les différentes perturbations étudiées sont-elles plus récurrentes sur les sites de la DH?

31 Pourquoi avons-nous fait des corrélations ?
Quels sont les liens et corrélations, entre les données de types administratif, de contexte local et de biodiversité et des variables du contexte Languedocien, feu, déprise et pression démographique ? Suite à ces ACP nous avons observer des variables qui semblé liées entre elles dans le même sens ou complètement opposés. À partir de ce constat nous nous sommes posé la question suivante : Quels sont les liens et corrélations, entre les données de types administratif, de contexte local et de biodiversité et des données du contexte Languedocien, feu, déprise et pression démographique ? Nous avons essayer de trouver qq une de ces variables issue de la base de données qui donnerais des informations sur la caractérisiation du réseau N2K H et G. Ces tableaux de corrélation sont issus des 4 ACP précedentes. Pour une notation simplifié, nous avons evaluer la significativité des résultats (la probabilité de se tromper en affirmant la corrélations ou non) à trois niveaux, correspondant au pvalue suivantes ... Issues des Analyses en Composantes Principales des résultats précédents Notation de significativité (p-value)  : p-value = 0,05 * / p-value = 0,01** / p-value = 0,001***

32 Les feux et l’administratif
Les milieux en transition et les activités humaines sont-elles corrélées aux indicateurs de feux ? Tableau de corrélations entre les feux, les milieux en transition et les activités des communes Tout d’abord nous allons confronter des variables issus d’un contexte administratif (commune et activité) et des variables de contexte languedocien (feu et milieu en transition), nous avons essayer de voir si ces milieux et les activités sur les sites sont en lien avec le feu (indicateur pertinent en méditerranée). Nous pouvons observer des liens entre toutes ces variables, et celles qui semble les plus importantes sont celle correspondant au lien entre les feux (surf et éclosion) et les activités et les milieux en transition. Nous pouvons nous poser la question de l’impact positif ou non des activités, corrélés au feux, en effet si les feux sont bénéfiques ou pas (question posée après), les activités qui y sont corrélées le sont ellles pour autant. Comment doit etre L’utilisation du feu dans ces sites ? Les feux sont fortement liés aux nombres d’activités et aux milieux en transition Impacts positifs ou négatifs des activités sur un site?

33 Les feux et la Directive Habitat
Y a t-il un lien entre feux, milieux en transition et les objectifs de la Directive Habitat ? Tableau de corrélation entre les feux, les milieux en transition et les objectifs de la DH Dans cette partie nous voulions voir si ces feux, très importants et liés au sites N2K, sont lier a la directive Habitats (HIC). Les milieux en transition y sont aussi, car nous avons pu voir le lien avec les feu et donc leurs impact sur les sites. On voit bien que ces HIC sont très corrélés au feux (un peu moins au milieu en transition par comparaison), mais ces Habitats issus d’une directive fixée depuis des années prend elles encompte la dynamique d’un milieu en transition ou les feux sont très présent ? Les HIC sont fortement corrélés aux indicateurs de feux et milieux en transition Prise en compte de ces processus évolutifs dans la gestion de ces espaces, vision systémique ? Comment doit être l’utilisation du feu dans ces sites ?

34 Les milieux en transition et la démographie
Quels sont les liens entre les milieux en transition, les données de population et tourisme ? Tableau de corrélations entre les milieux en transition et les données anthropiques Ici, nous avons voulu tester si Cette transition, en lien avec les feux , l’est aussi avec les indices de population, element fort du contexte languedocien. Et nous pouvons voir que ces milieux qui se ferme (succession écologique) evolue inversement à la population et a la capaicite d’acceuil. Autrement dit plus la population augment dans un secteur, plus les milieux en transition diminue, l’homme joue un role dans ce systeme. Cela nous amene à nous poser la question de son retrait des paysages caracteristiques de la région et donc de la perte de HIC, issu de la DH. Les milieux en transition (PTRANS, fermeture des espaces) augmentent quand les indicateurs démographiques diminuent Les hommes modèlent le paysage depuis des millénaires, comment maintenir ces paysages typiques sans ceux qui les entretiennent ?

35 La Directive et les Actions
Y a t-il un lien entre le nombre fiche action, de contrat prévus et le nombre d’HIC prioritaire ou non ?  Tableau de corrélations entre le nombre de fiches actions, de contrats prévus et la DH Enfin, après avoir vu que les variables du contexte languedocien sont fortement liés à l’évolution des milieux et aux éléments de populations et d’activités, nous avons voulu confirmer si cela avait été pris en compte dans la création des DocOb, et voir si les HIC ont été bien compris et inscrit dans les actions à mener sur les sites. Comme attendu, nous pouvons voir que ces HIC ont bien été pris en compte au niveau des actions et des contrats prévus. Cela étant, effectivement, sur le terrain, ces contrats ont-ils été vraiment signé, les actions sont elles aujourd’hui en place ? Suite a cela, pour avoir le points de vu des acteurs de N2K dans le LR, nous avons effectuer quelques entretiens permettant de dégager certaines pistes de réflexion, à la lumière de ces résultats; Les HIC prioritaires ou non sont fortement corrélés avec les actions prévues : Ces contrats en lien avec la DH sont-ils vraiment effectifs, comment l’évaluer ?

36 Quelques réflexions extraites des entretiens
Statuts de protection ≠ Contraintes Distance aux instance supérieures (DREAL, Etat, Europe) Gestion plus « familiale », plus locale Question des financements = Quelle harmonisation ? Implication relative aux situations des acteurs locaux Contrats prévus / effectifs = réelle évaluation du fonctionnement ? Statuts = boite à outils potentiel pour certains acteurs, quand on connaît bien les différentes couches et limites, législations de la zone Les acteurs locaux n’ont pas forcement de lien avec les instances supérieures, ils utilisent ces outils pour des utilisations locales, parfois loin des visions « supérieures » Financement = un des soucis de vision de l’avenir, pas d’harmonisation, incompréhension de l’animateur sur ce point Implication = on y vit ou on en vit !! Implication différentes selon les points de vu des locaux, un acteur abordera le milieu comme une ressource ou un patrimoine à conserver. Évaluation pas viable par les contrats, les personnes interviewés ne sachant même pas qui rend compte aux instances supérieures. « c’est pas leur problème »

37 Déroulement de la présentation Joanie
Méthodologie Résultats Discussion Manuel Komlanvi Conclusion & perspectives

38 Discussion

39 Ce qui se dégage de nos analyses
Une complexité du réseau Une hétérogénéité Le site : un objet à envisager de plusieurs façons

40 Ce que protège Natura 2000 : l’objet écologique…
Objectif de Natura 2000 : préservation de la biodiversité Surfaces et nombre d’espèces/habitats Priorités écologiques de la directives Des sites décrits à un instant précis

41 …et sa dynamique propre
Evolution naturelle du territoire Mouvements des espèces végétales et animales Changement climatique Ouverture et fermeture de niches écologiques

42 Un objet administratif…
Un empilement de volontés et donc de référents Un empilement administratif pour des sites qui dépassent les « frontières » Une concertation complexe

43 … qui porte ses propres limites
Des volontés d’aménagement différentes Financements difficiles à homogénéiser Evolution du contexte administratif

44 Un objet de territoire….
Un territoire façonné par l’homme depuis longtemps Un découpage local, localisation des activités et pratiques anciennes

45 …en évolution constante
Versus Dynamique écologique Paysages en transition (garrigues, forêts) Feux Pression des populations et étalement urbain Ou à l’inverse populations qui partent => autres modifications de paysages qui vivent grâce aux activités humaines

46 Des sites vivants, habitats de sociétés : un objet social
Pas des cultures hors sol ou sous serre : ce sont aussi des lieux de vie et d’activités, sur des communes Populations en évolution et des arrivants avec un lien au terroir très différent Différents secteurs et pratiques existantes sur les territoires historiquement et nouvellement Populations en évolution (croissance ou déprises), + solde migratoire important = des arrivants avec un lien au terroir très différent

47 Des utilisations du territoire différentes
Des intérêts différents pour ces secteurs Un objet qui se partage aussi entre les populations indigènes et les touristes Des intérêts différents pour ces secteurs, qui sont parfois en conflits entre eux (exemple chasseur/agriculteurs : les sangliers !!! Et exemple randonneurs/canoe sur l’utilisation du site = nature patrimoine ou ressource ? Les deux… et des gens qui veulent y voir des choses différentes C’est un peu chargé ça

48 Discussion Devenir du Réseau Natura 2000 dans le Languedoc
Facteurs de perturbations sur la gestion des Sites: La déprise agricole et incendies -La pression démographique Les changements climatiques - le financement limité sur les sites Et le facteur humain

49 La déprise agricole (1/1)
- La problématique de la conservation de la DH - La fermeture du milieu Les milieux en transition sur le site Natura 2000 des Garrigues de Lussan en 1990 Les milieux en transition sur le site Natura 2000  des Garrigues de Lussan en 2006

50 La déprise agricole (2/2)
Pistes de réflexions : Préconiser une stratégie régionale intersites pour coordonner les actions au sein du réseau. Revaloriser des activités pastorales et agricole sur les Sites. Mobiliser des éleveurs à la participation active de la gestion des sites

51 Les incendies - L’importance du risque incendie
- Les impacts sur les milieux - Des pistes de réflexion liées à l’acceptabilité sociale

52 La pression démographique
- Un impact fort - Comment gérer un milieux à forte population et un autre avec une faible?

53 Les changements climatiques
Modification des caractéristiques des milieux Exemple des châtaigneraies

54 La question du financement
- Des besoins plus importants que les fonds alloués - Une piste de réflexion : la prise en compte des enjeux écologiques, sociaux et territoriaux

55 La diversité des acteurs
-L’impact de la sensibilité et du secteur d’appartenance des acteurs. - Le rôle d’animateurs et gestionnaires.

56 Déroulement de la présentation Joanie
Méthodologie Résultats Discussion Conclusion & perspectives

57 Conclusion & perspectives

58 Des idées clefs Difficultés de passer du supranational au local
Structuration interne du réseau Hétérogénéité du réseau

59 Le réseau Natura 2000: un objet complexe
Un objet de: Biodiversité Social Territorial  Un objet socioécologique

60 Un réseau aux caractéristiques mouvantes
Trois échelles temporelles: Court terme Moyen terme Long terme  Implique une gestion systémique

61 Apports et perspectives
Une production de données Une méthode reproductible Source de nombreux questionnements

62 Un exemple de travail ultérieur
La prise en compte des savoirs, usages et pratiques locales Etapes envisageables : Enquêtes sociologiques sur les besoins ainsi que sur les savoirs et usages à considérer Simulation des effets 2 hypothèses de résultats : une appropriation locale des pistes de réflexion sur les moyens

63 Toute l’équipe est à votre disposition pour répondre à vos questions
Merci de votre aimable attention Toute l’équipe est à votre disposition pour répondre à vos questions

64 Mettre l’ACM et d’autres annexes si vous pensez à certaines (en fonction de ce qu’on pourrait nous demander…)


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