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LE SOUS-TITRAGE DES FILMS

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Présentation au sujet: "LE SOUS-TITRAGE DES FILMS"— Transcription de la présentation:

1 LE SOUS-TITRAGE DES FILMS

2 PLAN: introduction; historique du télétexte;
description du sous-titrage; les étapes du sous-titrage: -réperage; -rédaction (traduction) des sous-titres. -simulation; -la gravure; fautes de la traduction sous-titrée; le sous-titrage par rétroviseur (pour sourds et malentendants); -fonctionnement et usage du sous-titrage par rétroviseur; conclusions; sources.

3 Introduction. Le sous-titrage est une technique cinématographique consistant en l'affichage de texte au bas de l'écran, lors de la diffusion d'un film. Cette technique a ensuite été transposée à la télévision, où elle peut concerner tous types de programmes (séries télévisées, documentaires, etc.). Le sous-titrage est, avec le doublage (qu’il a précédé), une des deux manières de traduire les paroles prononcées d’un film ou d’un programme audiovisuel ainsi que les inscriptions apparaissent à l'écran. Le sous-titrage consiste à afficher une traduction, synchrone avec le dialogue, au bas de l’écran (ou parfois, comme au Japon, sur le côté). Moins cher que le doublage (car il n'y a pas de frais liés aux enregistrements : studio, comédiens etc.), il est dominant ou seul existant dans des pays dont les langues touchent un public limité (néerlandais, finnois, grec…).

4 Historique du télétexte.
Le télétexte a vu le jour en Grande-Bretagne avec CEEFAX et en France avec ANTIOPE en En France, le Centre Commun d’Etudes de Télédiffusion et de Télécommunication (CCETT) à Rennes développe dès 1972 un système performant de télétexte « ANTIOPE ». En 1972, les laboratoires du Département de Recherches de la BBC à Kingswood en Grande Bretagne créent le système de télétexte CEEFAX. Un troisième système apparaît en 1979, celui des Canadiens sous le nom de Telidon. Il est inauguré en avril par le Centre de Recherche du Ministère Fédéral des Télécommunications. Un quatrième système complète les expérimentations des années 70. Les Japonais se lancent dans la course avec Captan, en vue de reproduire l’écriture complexe des Japonais.

5 Description La traduction sous-titrée obéit à plusieurs contraintes tenant à la lisibilité et à la compréhension supposées chez le spectateur. Elle est déterminée par la rapidité de l’énonciation du dialogue auquel elle correspond. Les deux coordonnées du sous-titre sont : le temps nécessaire à la lecture (temps de lecture), estimé très approximativement à 15 caractères par seconde ou, encore plus grossièrement, à une ligne pour deux secondes, une ligne et demie pour trois secondes, etc. le nombre maximal de lettres et espaces qui peuvent s’inscrire sur l’écran (justification, comme en typographie) : aujourd’hui, deux lignes de 40 signes chacune pour la pellicule 35 mm et le DVD, 36 pour les chaînes de télévision, 32 pour le télétexte. Le nombre de sous-titres contenus dans un long métrage varie entre et Au début du cinéma parlant et pendant longtemps, le sous-titre était censé « résumer » les éléments de dialogue indispensables à la compréhension, d’où l’idée qu’il s’agissait d’une « adaptation ». C’est ainsi que, par exemple, le dialogue subtil de la comédie américaine était largement perdu pour le spectateur étranger, au bénéfice de la pure information. Aujourd’hui, la demande des commanditaires et des spectateurs (et aussi des traducteurs) va plutôt vers une fidélité aussi grande que possible au texte original dans toutes ses nuances (et souvent dans toute sa spécificité, voire sa technicité).

6 Les étapes du sous-titrage
Première étape : le laboratoire procède au repérage. À partir d’une copie du film comportant un time-code et d’une transcription du dialogue, un technicien découpe le dialogue en sous-titres. À l'aide d'un logiciel de sous-titrage, il définit pour chaque sous-titre un point d'entrée (TC in) indiquant le début du sous-titre et un point de sortie (TC out) indiquant la fin du sous-titre. C'est la différence entre ces deux valeurs qui définit la durée du sous-titre et donc le nombre maximum de caractères à la disposition du traducteur. Il faut entre un et deux jours pour repérer un film en fonction du nombre de sous-titres. Pour donner un ordre d'idée, un film normalement "bavard" contient environ 1000 sous-titres. Deuxième étape : la traduction proprement dite. Aux problèmes communs à tous les traducteurs viennent s'ajouter les contraintes techniques décrites plus haut. L'ensemble doit être fidèle à l'œuvre (niveaux de langue, subtilités de l'intrigue) tout en étant cohérent (tutoiements et vouvoiements entre personnages, pour ne donner qu’un exemple).

7 Les étapes du sous-titrage
Troisième étape: la simulation. Toujours en vidéo, le traducteur visionne les sous-titres tels qu’ils apparaîtront sur l’écran avec un technicien (simulateur, ou le plus souvent une technicienne, simulatrice), et éventuellement le commanditaire ou son représentant. La simulatrice est la première spectatrice, son avis sur les sous-titres est important pour la qualité du travail. Tout peut encore être modifié : ultimes corrections du texte, la disposition typographique, le repérage (allonger un sous-titre qu’on n’a pas le temps de lire, le raccourcir s’il court sur une hésitation, le dédoubler, etc.). Quatrième étape : la gravure. S'il y a peu de copies, les sous-titres sont gravés sur la pellicule par un système laser. Le laser a remplacé l’ancien procédé chimique, encore utilisé dans certains pays, où les sous-titres percent une couche de paraffine, et où l’émulsion est brûlée par un acide. Si le nombre de copies à graver est plus élevé, le procédé laser coûte trop cher et on a recours au sous-titrage optique, où les sous-titres sont gravés sur une bande noire qui est surimpressionnée à la copie lors du tirage.

8 Fautes de la traduction sous-titrée
Malgré les grands progrès des 20 dernières années, la qualité du sous-titrage continue de susciter des inquiétudes : Pour les films: fautes de sens, d’ortographe, du vocabulaire, de la grammaire; Pour les programmations en direct: le manque de sous-titres ou de sous-titres bloqués; de défaillances techniques (sous-titres manquants ou intermittents, en particulier au voisinage des messages publicitaires); d’erreurs ou d’inexactitudes (sous-titres tronqués, fautes d’orthographe, mauvaise synchronisation, délais indus, etc.); le manque d’uniformité dans les normes en usage, concernant par exemple le positionnement, la police de caractères, la couleur, la vitesse de transmission, et le style adapté au genre d’émission.

9 Une faute célèbre de sens lors du sous-titrage : l'auteur du sous-titre anti-Sarkozy licencié !
Chaque jour le JT de France 2 est diffusé aux Etats Unis en version originale sous-titrée. Au moment de la diffusion (23 avril, 2007) d'un extrait de discours de Nicolas Sarkozy, le traducteur à semble-t-il voulu s'amuser... Au moment où Nicolas Sarkozy dit : «J’invite tous les Français à s’unir à moi».... On peut lire à l'écran: « To rally my inflated ego ». Que l'on peu traduire par: «J'invite les Français à rallier mon égo surdimensionné !.

10 LE SOUS-TITRAGE PAR RETROVISEUR
Le sous-titrage par rétroviseur est un système équipant certaines salles de cinéma, et qui consiste à retranscrire sous forme textuelle la bande son du film projeté, afin de le rendre accessible aux spectateurs souffrant d'une déficience auditive (sourds et aux malentendants), sans que les autres spectateurs ne voient les sous-titres.

11 Le sous-titrage par rétroviseur. Fonctionnement et usage
Les spectateurs souhaitant bénéficier des sous-titres se munissent auprès du cinéma d'un panneau portable en plastique, dont la surface est réfléchissante : le « rétroviseur ». Montés sur une tige flexible, ils peuvent l'installer dans le porte-gobelet équipant leur siège, ou à défaut, directement au sol. Ils l'ajustent de manière à pouvoir le regarder en même temps que l'écran diffusant le film, le plaçant généralement en-dessous de ce dernier. Simultanément à la projection du film sur le grand écran, un autre écran, plus petit et placé au fond de la salle, affiche les sous-titres ; réfléchis par les rétroviseurs, ils peuvent être lus par les spectateurs qui en sont équipés. Cette technique est une alternative aux sous-titres traditionnels, intégrés directement aux images. Par rapport à ces derniers, son avantage est que les autres spectateurs, entendants, et qui n'ont donc pas besoin des sous-titres, ne les voient pas. Souvent, lorsque ce système est proposé, Descriptive Video Service l'est également. Dans ce système d'audiodescription, également développé par WGBH, des casques audio permettent aux déficients visuels d'entendre, entre les dialogues, des commentaires vocaux décrivant les éléments visuels du film. Peu d'exploitants de salles de cinéma ont choisi de s'équiper de ce système et de le proposer à leurs clients. La raison la plus souvent invoquée est son coût élevé, comprenant à la fois : -le matériel nécessaire : en 2004, environ 12 000 $ par écran ; -le sous-titrage de chaque production : 40 $ par minute, soit environ 4 000 $ pour un film d'une durée moyenne.

12 CONCLUSIONS Le traducteur des sous-titres ne traduit pas seulement, il est aussi en charge de rédacter correctement ces sous-titres, et donc il efféctue deux métiers en même temps. Lors du sous-titrage, une faute peut-être facilement aperçue, en tant que lors du doublage, c’est impossible. Les films d’action, qui contiennent des scènes violentes ou très rapides sont difficilement sous-titrés, car le vrai contenu de ces scènes ne peut être guère traduit. Le dialogue subtil d’une comédie par exemple est largement perdu pour le spectateur. Et peut être,dans ce cas le doublage est plus efficace. Malgré les grands progrès des 20 dernières années, le sous-titrage est encore bourré des fautes. Les conditions de travail pour le traducteur des sous-titres des films sont plus agréables que celles du traducteur des sous-titres vidéo en ce qui concerne le paiement (3,68€ / 2,53 € pour un sous-titre Malgré ses contraintes, le sous-titrage peut constituer une traduction plus proche de l’original que le doublage, qui modifie toute la bande son alors que le sous-titre ne fait qu’entamer l’image. Le sous-titrage est moins cher que le doublage car il n’y a pas des frais liés aux enregistrements : studio, comédiens etc., donc il est plus pratique. Le sous-titrage peut faciliter l’apprentissage d’une langue etrangère, et contribuer à l’alphabétisation chez l’adulte et l’enfant. Le sous-titrage permet aux spectateurs d’entendre la voix originale de leur acteur préféré et de l’admirer dans toute sa splendeur. Pour une personne sourde ou malentendante, le sous-titrage codé rest le seul moyen d’avoir accès aux nouvelles, aux informations et aux spectacles offerts à la télévision.

13 SOURCES: http://www.crtc.gc.ca/archive/frn/notices/2007/pb2007-54.htm


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