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I/ Remarques préliminaires

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Présentation au sujet: "I/ Remarques préliminaires"— Transcription de la présentation:

1 I/ Remarques préliminaires
II/ Les formes brèves II/ Provinciales et Pensées, Blaise Pascal III/ Maximes, de La Rochefoucauld

2 Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote (1608)
Pierre de Bérulle Discours de l'état et de des grandeurs de Jésus (1622) Saint Vincent de Paul qui lutte contre la misère et qui oriente l'éloquence religieuse vers le dépouillement. Sa petite méthode , prêcher l'Evangile, parler avec son coeur, exerce une influence très forte notamment sur Bossuet.

3 Bossuet (Jacques Bénigne) 1627 – 1704, évêque de Meaux
Orateur, théologien, philosophe, maître de la langue française Discours sur l’histoire universelle 1681 Méditation sur la brièveté de la vie (1648) Oraison funèbre d’Anne d’Autriche (1667) Oraison funèbre d'Henriette de France (1669) Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre (1670) Exposition de la foi catholique (1671) Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même (1677) Traité de la concupiscence ( ) Maximes et réflexions sur la comédie ( ) Méditation sur l'Evangile ( )

4 Le jansénisme vient du nom de l'évêque d'Ypres, Cornelius Jansen (ou Jansenius), théologien attaché à un augustinisme austère et rigoureux, auteur de l'Augustinus, paru après sa mort en 1640. L'abbé Saint-Cyran, Port-Royal, les Solitaires: théologien et moraliste Pierre Nicole et théologien Antoine Arnaud. Racine élevé par les religieuses de Port-Royal, Pascal se range du côté de Jansénius dès 1648.

5 "Les plus grandes choses n'ont besoin que d'être dites simplement : elles se gâtent par l'emphase. Il faut dire noblement les plus petites: elles ne se soutiennent que par l'expression, le ton et la manière" (La Bruyère , Les Caractères,"De la société")

6 Provinciales et Pensées, Blaise Pascal (1623-1662)
Lettres écrites à un provincial par un de ses amis sur des disputes présentes à la Sorbonne, il y en a dix-huit, publication: 1656 à mars 1662 Les Pensées - fragments d'une Apologie de la religion chrétienne que Pascal prépare à partir de Publication posthume 1670. A retenir, l'édition de Brunschvicg (1897) - classement thématique commode mais arbitraire, édition Lafuma (1951) le classement selon une des copies du manuscrit (il y en a deux) et la plus récente, l'édition Sellier (Bordas 1991). 27 liasses

7 La seconde partie est une apologie du christianisme
I section:28 liasses qui se divisent en 2 grandes parties. La première - un tableau de la condition humaine; la situation tragique de l'homme dans l'univers, la misère de l'homme abusé par son imagination, par une raison impuissante à le guider, qui se met au service de ses passions. L'homme ne peut pas échapper à l'angoisse que lui inspire sa condition d'où l'envie des divertissements. Il faut parier que Dieu existe car il n'y à rien à perdre et tout à gagner. Cette partie doit amener l'incrédule à accepter la foi. La seconde partie est une apologie du christianisme II section : 31 liasses, développement de l'argumentation de la I section III section : "Miracles" les notes et les réflexions sur l'usage des miracles à des fins apologétiques. IV section fragments de diverses sources.

8 François, duc de La Rochefoucauld (1613-1680)
Mme de Sablé et l'abbé Jacques Esprit Mémoires, Réflexions ou Sentences et maximes morales, parues sous l'anonymat, 5 éditions (1665, 1666, 1671, 1675, 1678) Nous avons lu les maximes de M. de La Rochefoucauld. Ha, Madame! Quelle corruption il faut avoir dans l'esprit et dans le coeur pour être capable d'imaginer tout cela! J'en suis si épouvantée que je vous assure que, si les plaisanteries étaient des choses sérieuses, de telles Maximes gâteraient plus ses affaires que tous les potages qu'il mangea chez vous. (Mme de Lafayette à Mme de Sablé décembre 1663)

9 "Nos vertus ne sont, le plus souvent, que des vices déguisés".
"L'intérêt [...] joue toutes sortes de personnages, même celui de désintéressé" "La vérité ne fait pas tant de bien dans le monde que ses apparences y font de mal" "Les vertus se perdent dans l'intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer" "Les vices entrent dans la composition des vertus comme les poisons entrent dans la composition des remèdes" "La fidélité qui paraît en la plupart des hommes n'est qu'une invention de l'amour-propre pour attirer la confiance. C'est un moyen de nous élever au-dessus des autres, et de nous rendre dépositaires des choses les plus importantes" "Les humeurs du corps ont un cours ordinaire et réglé, qui meut et qui tourne imperceptiblement notre volonté; elles roulent ensemble et exercent successivement un empire secret en nous: de sorte qu'elles ont une part considérable à toutes nos actions, sans que nous le puissions connaître"

10 I/ Caractères, La Bruyère
II/ Lettres (Guez de Balzac, Vincent Voiture, Mme de Sévigné) III/ Mémoires (Tallemant des Réaux Mlle de Montpensier, Cardinal de Retz) III/ Les Anciens et Les Modernes

11 La Bruyère ( ) Les Caractères de Théophraste traduits du grec avec les Caractères ou les Moeurs de ce siècle (1688), 9 éditions du vivant de l'auteur, 16 chapitres " L'on ne suit aucune de ces routes dans [mon] ouvrage [...]; il est tout différent des deux autres que je viens de toucher: moins sublime que le premier et moins délicat que le second, il ne tend qu'à rendre l'homme raisonnable, mais par des voies simples et communes, et en l'examinant différemment, sans beaucoup de méthode, et selon que les divers chapitres y conduisent, par les âges, les sexes et les conditions, et par les vices, les faibles et les ridicules qui y sont attachés". (Discours sur Théophraste)

12 Caractère – mœurs d'une personne ou d'un groupe; leur description
Caractère – mœurs d'une personne ou d'un groupe; leur description. Proche d'une fable et d'un portrait : description morale et physique d'un être animé; marque ou non le jugement de l'auteur. Un récit d'actions ou des dialogues. Réflexions, remarques, maximes, portraits et pensées

13 "Il est aussi dangereux à la Cour de faire les avances, qu'il est embarrassant de ne les point faire" (De la Cour, 37 I). "N... est riche, elle mange bien, elle dort bien; mais les coiffures changent, et lorsqu'elle pense le moins, et qu'elle se croit heureuse, la sienne est hors de monde" (De la mode, 13, VI) "Dîne bien, Cléarque, soupe le soir, mets du bois au feu, achète un manteau, tapisse ta chambre: tu n'aimes point ton héritier, tu ne le connais point, tu n'en a point" (Des biens de fortune, 63, V) "Si on ne goûte point ces Caractères, je m'en étonne; et si on les goûte, je m'en étonne de même" (Des esprits forts, 50,I). "Tu es Grand, tu es puissant: ce n'est pas assez; fais que je t'estime, afin que je sois triste d'être déchu de tes bonnes grâces, ou de n'avoir pu les acquérir" (Des Grands, 36, IV)

14 "Ce ne sont point au reste des maximes que j'ai voulu écrire: elles sont comme des lois de la morale, et j'avoue que je n'ai ni assez d'autorité ni assez de génie pour faire le législateur; je sais même que j'aurais péché contre l'usage des maximes, qui veut qu'à la manière des oracles elles soient courtes et concises. Quelques-unes de ces remarques le sont, quelques autres sont plus étendues: on pense les choses d'une manière différente, et on les explique par un tour tout aussi différent ..." (Caractères, préface)

15 Guez de Balzac, Vincent Voiture et Mme de Sévigné
Guez de Balzac, Lettres, 1624, la lettre éloquente: "de grandes idées avec de grands mots" (Bouhours) Vincent Voiture, Œuvres publiées par son neveu Pinchesne en 1650, le modèle du "naturel".

16 "Bonjour, mon compère le Brochet. [
"Bonjour, mon compère le Brochet! [...] Je m'étais toujours bien doutée que les eaux du Rhin ne vous arrêteraient pas; et connaissant votre force et combien vous aimez à nager en grande eau, j'avais bien cru que celles-là ne vous feraient point de peur [...] Quoique vous ayez été excellent jusqu'ici à toutes les sauces où l'on vous a mis, il faut avouer que la sauce d'Allemagne vous donne un grand goût et que les lauriers qui y entrent vous relèvent merveilleusement. [...] Il n'y a point d'étang, de fontaines, de ruisseaux, de rivières, ni de mers, où vos victoires ne soient célébrées; point d'eau dormante où l'on ne songe à vous; point d'eau bruyante où il ne soit bruit de vous... [...] Il nous dit ( Voiture dîne avec "quelques autres poissons d'eau douce" et on leur sert un saumon qui vante le brochet) [...] que les baleines de la mer Atlantique suaient à grosses gouttes et étaient toutes en eau dès qu'elles vous entendaient nommer. [...] votre très humble et très obéissante servante et commère, La Carpe." (1643)

17 Les lettres de Madame de Sévigné à Mme de Grignan, écrites entre (publication posthume 1726) 1/ Ma douleur serait bien médiocre si je pouvais vous la dépeindre; je ne l'entreprendrai pas aussi. J'ai beau chercher ma chère fille, je ne la trouve plus, et tous les pas qu'elle fait l'éloignent de moi. Je m'en allai donc à Sainte-Marie, toujours pleurant et toujours mourant. Il me semblait qu'on m'arrachait le cœur et l'âme, et en effet, quelle rude séparation! Je demandai la liberté d'être seule. [...] J'y passai jusqu'à cinq heures sans cesser de sangloter; toutes mes pensées me faisaient mourir. [...] en entrant ici, bon Dieu! [...] Cette chambre où j'entrais toujours, hélas! j'en trouvais les portes ouvertes, mais je vis tout démeublé, tout dérangé et votre petite fille qui me représentait la mienne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris?(6.II.1671, I, 149). "Adieu, ma très chère. Je me trouve toute nue, toute seule, de ne vous avoir plus." ( 11.VI. 1677, II, 462).

18 2/ Je vous prie, ma bonne, ne vous fiez point aux deux lits; c'est un sujet de tentation. Faites coucher quelqu'un dans votre chambre; sérieusement, ayez pitié de vous, de votre santé, et de la mienne. Et vous, Monsieur le Comte, [...] songez aux affaires de votre province, ou bien je serai persuadée que je ne suis point votre bonne, et que vous voulez voir la fin de la mère et de la fille" (23.XII.1671, I, 398). 3/ L'archevêque de Reims revenait hier fort vite de Saint-Germain. C'était comme un tourbillon. Il se croit grand seigneur, ses gens le croient encore plus que lui. Ils passent au travers de Nanterre, tra, tra, tra. Ils rencontrent un homme à cheval, gare, gare. Ce pauvre homme se veut ranger; son cheval ne le veut pas. Et enfin le carrosse et les six chevaux renversent cul par-dessus tête le pauvre homme et le cheval, et passent par-dessus et si bien par-dessus que

19 le carrosse en fut versé et renversé
le carrosse en fut versé et renversé. En même temps, l'homme et le cheval, au lieu de s'amuser à être roués, se relèvent miraculeusement, et remontent l'un sur l'autre, et s'enfuient. [...] L'archevêque, en racontant ceci, disait: "Si j'avais tenu ce maraud-là, je lui aurais rompu les bras et coupé les oreilles" (4.II.1674, I, 692). 4/ Magnificence, illustration, toute la France, habits rabattus et rebrochés d'or, pierreries, brasiers de feu et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la rue, flambeaux allumés, reculements et gens roués; enfin le tourbillon, la dissipation, les demandes sans réponses, les compliments sans savoir ce que l'on dit, les civilités sans savoir à qui l'on parle, les pieds entortillés dans les queues (29. XI. 1679, II, 749).

20 Historiettes de Tallemant des Réaux, période 1657-1690 (éd. 1834)
Historiettes de Tallemant des Réaux, période (éd.1834). Recueil d'anecdotes, un bon observateur, ironique Mémoires Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, fille de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII, dite la Grande Mademoiselle, période couverte: , (éd.1728), autobiographie féminine, confession. Mémoires cardinal de Retz ( ), publiés en 1717: des intrigues galantes, La Fronde, l'arrestation, puis l'évasion et l'exil à Rome. Rédigés probablement en , histoire d'une vie jusqu'en1677 Autobiographie. Tableau de la France au temps de Mazarin, maximes, une excellente œuvre littéraire.

21 Les Anciens: Boileau, La Fontaine, Racine, Bossuet, Fénelon, La Bruyère
Les Modernes: Perrault, Fontenelle, Th. Corneille, Saint-Evremond, Benserade, Quinault Les étapes de la querelle: préludes: dès 1662 par ex. 1667, Le Laboureur, Les avantages de la langue française sur la langue latine Desmarets de Saint-Sorlin, Le Triomphe de Louis et de son siècle et Défense du poèmes héroïque. La guerre: 27 janvier 1687 Charles Perrault, Le Siècle de Louis le Grand La première querelle ( ): les anciens répondent: Boileau par des épigrammes, La Fontaine Epître à Huet et La Bruyère par le portrait ironique de Fontenelle. Les modernes: Fontenelle, Digression sur les Anciens et sur les Modernes (1688), Perrault, Les Parallèles des Anciens et des Modernes ( , 4 vol.). Boileau répond dans les Réflexions sur Longin. Réconciliation: Boileau et Perrault s’embrassent à l’Académie Fr. en 1694. La seconde querelle ( ) d'autres protagonistes: Houdart de La Motte (moderne) contre Mme Dacier, traductrice d'Homère. Arbitrage de Fénelon.

22 Charles Perrault, Le Siècle de Louis le Grand : le siècle de Louis XIV est supérieur à celui d'Auguste Arguments des Anciens : Les modèles antiques indépassables, le progrès dans les arts n’est pas possible, tout est déjà dit (La Bruyère) L’imitation des anciens n’est pas un esclavage, elle permet l’originalité, mais préserve des erreurs et excès (par ex. la préciosité) L’idéal de beauté absolu Arguments des Modernes : On a le droit de s’interroger sur la qualité des œuvres antiques, il faut innover, le progrès dans les arts a lieu comme il a lieu dans les sciences (Perrault, Parallèles) Si l’idéal de beauté absolu existe, les modernes ne peuvent pas en être exclus L’ennui que les anciens peuvent provoquer auprès d’un public mondain et féminin, il faut écrire pour le public de son époque

23 "Le génie de notre siècle est tout opposé à cet esprit de fables et de faux mystères. Nous aimons les vérités déclarées; le bon sens prévaut aux illusions de la fantaisie; rien ne nous contente aujourd'hui que la solidité et la raison. Ajoutez à ce changement du goût celui de la connaissance. [...] La terre immobile autrefois, dans l'opinion des hommes, tourne aujourd'hui dans la nôtre, et rien n'est égal à la rapidité de son mouvement. Tout est changé: les Dieux, la nature, la politique, les mœurs, le goût, les manières. Tant de changements n'en produiront-ils point dans nos ouvrages? Si Homère vivait présentement, il ferait des poèmes admirables, accommodés au siècle où il écrirait. Nos poètes en font de mauvais, ajustés à ceux des anciens et conduits par des règles qui sont tombées avec des choses que le temps a fait tomber." (Saint-Evremond, Sur les poèmes des Anciens, 1685)


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