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LES RETRAITES DANS LA SOCIETE CGT. Montreuil. 10 décembre 2015, Catherine Gucher, sociologue, UPMF Grenoble, SISVAL.

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1 LES RETRAITES DANS LA SOCIETE CGT. Montreuil. 10 décembre 2015, Catherine Gucher, sociologue, UPMF Grenoble, SISVAL.

2 ETAT DES LIEUX Quelques données sur la situation des retraités

3 Au 1/01/2015 24 % de 60 ans et plus 18,4 % de 65 ans et plus 9,1 % de 75 ans et plus Âge moyen en France 40,8 Espérance de vie : Femmes : 85 ans/ 22,8 à 65 ans Hommes : 78,7 ans/ 18,8 à 65 ans Espérance de vie à 65 ans sans limitation d’activité : 9,9 ans pour les femmes 9,7 ans pour les hommes 1,2 MM personnes dépendantes

4 Semblables et différents

5 15,6 millions de retraités Français fin 2013 perçoivent une pension moyenne de 1492 € bruts / Mois (tous régimes, droits directs et dérivés + maj pour enfants : source DREES 2015)  70000 bénéficiaires du minimum vieillesse. ASPA (790 € pers seule/1229 € couple)  Moyenne retraites brutes femmes = 1284 €  Moyenne retraites brutes hommes = 1715 €

6 Observatoire des inégalités  Espérances de retraite par catégorie sociale Espérances de retraite par catégorie sociale

7 Une diversification des usages et des pratiques dans les territoires. -Effets d’âge -Effets de genre -Effets de diplôme -Effets de CSP -Effets de parcours de vie -Effets de réseaux -Effets de « milieux »

8 LES RETRAITES dans la société : un enjeu politique

9 La participation sociale des retraités  Une vieille histoire  Des modes de définitions variées selon le contacte socio- économique, les valeurs sociales dominantes, le projet politique  5 moments clefs

10 Temps 1 : années 60  la participation comme alignement sur les modes de vie dominants et contribution aux échanges sociaux et économiques Temps 2 : Début Années 80  La participation comme utilité sociale et l’injonction au bénévolat. Temps 3 : années 80  Participation comme représentation : circulaire Franceschi 1982 Temps 4 : années 1990  Participation citoyenne et démocratie de proximité. Temps 5 : années 2000  la participation des usagers à la définition des services qui les concernent. (loi 2002-2,+ démocratie sanitaire)

11 Temps 6 : années 2010  Adaptation de la société au vieillissement  Les retraités comme booster économique  Les retraités comme « pansement social »

12 VOLET 2 : ADAPTATION DE LA SOCIÉTÉ AU VIEILLISSEMENT C’est le cœur même du défi démographique que de concevoir et d’organiser les multiples effets de l’allongement de la vie et du vieillissement sur la société. L’objet de la présente loi n’est pas d’examiner de manière exhaustive tous ces effets, mais seulement ceux qui sont les plus directement et concrètement liés à la vie des âgés : logement, urbanisme, déplacements, économie et emploi. Concevoir la place et le rôle des âgés dans la société, affirmer leur droits constitue aujourd’hui un nouveau champ d’investissement dont le politique et les politiques publiques doivent s’emparer pour qu’ils se sachent au cœur de la cité, utiles, incontournables, en lien avec toutes les générations. C’est aujourd’hui qu’il faut concevoir une société qui, dans une génération, comptera un tiers de personnes âgées de plus de 60 ans. Cette évolution suppose de travailler à des réponses spécifiques pour répondre aux besoins liés à l’âge, mais aussi et surtout d’intégrer, dans les politiques publiques de droit commun et dans l’offre de biens et de services privés, cette réalité du vieillissement de la population.

13 LOI d’adaptation de la société au vieillissement : La manière de voir les âgés et de penser les solidarités doit changer et s’adapter à la longévité, notamment en reconnaissant et en favorisant l’engagement des âgés, dans la famille en premier lieu en tant que grands-parents, ou dans la société civile en tant que citoyens, forts de leur expérience et de leur disponibilité. L’économie de notre pays elle-même doit être davantage tournée qu’aujourd’hui vers les besoins des âgés : création et adaptation des emplois au service des âgés, développement d’une nouvelle filière industrielle, avec la « silver économie », renforcement de l’effort de recherche et d’innovation ; autant d’opportunités d’emplois et de croissance pour la société française.

14 LOI d’adaptation de la société au vieillissement : 6 façons de définir la place et le rôle des retraités  La responsabilisation individuelle  Le bénévolat et l’engagement  Le starter économique  Des citoyens de droit  Des co-constructeurs des politiques qui les concernent  Des vulnérables à protéger

15 Des postures différentes : parent, habitant, usager, citoyen solidaire, bénévole, militant, syndicaliste ? Des rôles assignés aux rôles occupés et revendiqués,,,

16

17 Les modèles de vie à la retraite  A. M. Guillemard (1972 puis 2002)  LA RETRAITE RETRAIT  RETRAITE FAMILLE  LA RETRAITE LOISIRS  RETRAITE TROISIEME ÄGE (CONSOMMATION)  RETRAITE SOLIDAIRE

18 Rôle économique des retraités

19 Consommation, silver economie

20 typefamilleEtat Direction du bénéficiaire descendanteascendante_ 60 ans+ 60 ans Transferts en espèces 7% PIB Transmissions déclarées = 5% (héritages, donations) Aides financières = 2% < 0,5 % du PIB Rares aides financières 18 % du PIB AF =2% Dépenses de santé = 6% Aides sociales = 1% Chômage = 2% Éducation = 7% 20 % du PIB Pensions + dépendance = 14 % Santé = 5,5 % Transferts en temps ou en nature Aides en nature Garde petits enfants Co résidence Temps d’éducation Soins ou services aux parents âgés Prises en charge Co-résidence Services aux familles (crèches, cantines) = 1,3 % Services aux personnes âgées (soins de santé, maisons de retraite = 0,2 % Transferts publics et privés en % PIB. Source Arrondel et Masson, 2011

21 Rôle social des retraités  Famille  Associations  Éléments issus de SHARE : Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe

22 Au sein de la famille  pivôt relationnel, repère stable  transmission de l’histoire familiale : là d’où on vient : passion pour la généalogie  rôle grand-parental  aide financière (40 % des accès à la propriété de jeunes couples se font grâce à l’apport des parents retraités ou des grands-parents)  aide en services : garde des petits enfants, préparation de repas, courses, garde d’appartements...  disponibilité

23 Aides familiales  vers l’âge de 60 ans, la plupart des grands-parents s’occupent régulièrement ou occasionnellement de leurs petits-enfants. En France, les grands-parents représentent environ 4 % de la garde des enfants de moins de 3 ans, 11 % des gardes du mercredi et 5 % des gardes de sortie d’école pour les enfants de 3 à 6 ans, (source COR )  La DREES a également réalisé pour le CAS une estimation du temps consacré à la garde des petits-enfants à partir de l’enquête « modes de garde » : le volume horaire de garde effectuée par l’ensemble des grands-parents (retraités ou non) serait de l’ordre de 23 millions d’heures par semaine, équivalent à celui des assistantes maternelles.  Aides et transferts financiers,

24 dons  Parmi les 24 601 ménages retraités ayant répondu à cette question, 25% déclarent avoir effectué un don de 250 euros ou plus à au moins un proche extérieur au ménage au cours des 12 derniers mois, 11% au moins 2 dons, et 4% au moins 3 dons. (enquête SHARE vague 4)  Les dons s’effectuent surtout avant 70 ans,  Parmi les 24 615 ménages retraités ayant répondu à cette question, 6% déclarent avoir reçu un don de 250 euros ou plus d’au moins un proche extérieur au ménage au cours des 12 derniers mois et 2% avoir reçu au moins 2 dons.

25 L’aide à autrui (source COR)  Selon le périmètre des activités retenues, chaque retraité consacre en moyenne entre 40 et 110 heures par an à aider autrui. Sur l’ensemble des retraités, ceci représente un volume horaire global compris entre 0,6 et 1,4 milliard d’heures par an. Plus des deux tiers de ce volume horaire est accompli par les retraités de moins de 70 ans.  Les retraités apportent ainsi entre 35 et 40 % de l’aide à autrui apportée par l’ensemble de la population – qui représente un volume global compris entre 1,6 et 3,4 milliards d’heures par an selon le périmètre des activités retenues.  A titre de comparaison, le travail rémunéré accompli par les actifs représente 38 milliards d’heures par an.

26 Engagements associatifs

27 Implication dans la cité Tableau 12 : Taux d’adhésion à une association par âge et par sexe (%)  Hommes Femmes Ensemble De 55 à 59 ans 36,4 31,0 33,7 De 60 à 64 ans 39,5 35,3 37,4 De 65 à 69 ans 48,1 40,8 44,3 De 70 à 74 ans 48,9 34,4 41 75 ans et plus 35,8 32,8 34 Ensemble (15 à 75 ans et plus) 37,5 29,8 33,5 Source : Statistiques sur les ressources et les conditions de vie, INSEE 2006.

28 L’engagement associatif des retraités source étude France Bénévolat-IFOP-Crédit mutuel 2013 Tranches d’âgeEstimation globale du bénévolat associatif % de la génération Toute la population de 15 ans et + 1270000024,6 15-353 30000021 36-64550000012,8 65 et +390000036,6

29 Types d’engagement  Les travaux sur ce sujet (Legrand, 1987; Rosenkier, 1986; Guillemard, 1991; Viriot-Durandal, 1999) mettent en évidence que l’engagement associatif des retraités s’est modifié dans sa nature.  Désormais, les retraités s’investissent dans les associations d’utilité sociale et économique…  Le temps de la retraite est désormais devenu, pour une minorité significative, celui du travail bénévole.

30 Au sein d’une commune et au sein de la société :  rôle symbolique : - témoins d’une histoire sociale - témoins de combats, de luttes, d’un passé... - porteurs de mémoire - rappeler la finitude de toute existence humaine, la fragilité, la mort - modérer le rythme rapide de nos sociétés, tempérer les valeurs de performance, de compétitivité... - échanges entre les générations  rôle pratique : - consommateur de biens et de services - bénévolat - solidarité sociale : utilité sociale,...

31 Rôle politique des retraités ?  La question ne peut se penser qu’en prenant en compte les dynamiques propres aux générations  Question des fractures générationnelles (Chauvel)  La question ne peut se penser qu’en réfléchissant à l’articulation des intérêts particulier et de l’intérêt général  La question ne peut se penser qu’en appréhendant :  L’hétérogénéité des situations à la retraite  Les fondements de l’identité  L’existence ou non d’une conscience de groupe

32 Enquête SHARE  Comme pour la plupart des autres activités, la participation aux activités d'une organisation politique, syndicale, locale ou communale augmente jusqu’à 65-69 ans (près de 6%) pour baisser régulièrement et passer sous les 2% pour les plus de 90 ans.  Par pays, encore une fois, deux groupes se distinguent : le nord et l’ouest de l’Europe avec des taux compris entre 6% et 10% ; le sud et l’est avec des taux compris entre 1 et 4%. La France, avec plus 6% se situe au-dessus de la moyenne.

33 Dans la société, faire entendre sa voix

34 Instances spécifiques ou instances de droit commun ?  des associations de retraités ?  Des collectifs de retraités ?  Des syndicats de retraités ?  Vers un parti de retraités ?

35 Le droit commun

36 Instance de représentation dans la loi d’adaptation de la société au vieillissement  Création d’une instance, chargée de rendre des avis sur toutes les questions touchant aux enjeux du vieillissement (urbanisme, logement, mobilité, droits…)  Le conseil départemental de la citoyenneté et de l’autonomie

37 Les collectifs …d’usagers  CVS : loi 2002 2  Depuis la publication de la loi HPST du 21 juillet 2009, les associations représentant les retraités et personnes âgées et les associations représentant les personnes handicapées peuvent siéger dans certaines instances (Conférence Régionale de Santé et d’Autonomie, conseil de surveillance des établissements de santé,…).  CISSRA : collectif inter associatif (100 assos en RA)

38 Les conseils…  Conseils des sages  Conseils consultatifs des retraités  Conseils d’aînés

39 Implication nouvelle dans la vie de la cité et pouvoir gris  50 % des dirigeants du monde associatif sont des retraités et 70 % sont des hommes.  Ils votent proportionnellement plus que les autres tranches d’âge.  59 % des députés ont plus de 55 ans, 58,3 % de sénateurs ont plus de 60 ans, près de 40 % des maires élus en 2008 ont plus de 60 ans. La moyenne d’âge actuelle des membres du Conseil économique, social et environnemental est légèrement supérieure à 60 ans. Par ailleurs, les seniors disposent également, au plan local, d’instances comme les comités départementaux des retraités et des personnes âgées, les conseils municipaux d’aînés et les conseils de sages, où ils sont associés à la décision publique sans être des élus

40 Âge des maires de France (source DGCL-AMF) 63,05 % ont + 60 ans au 1/01/2014,

41 Les formes spécifiques : une cause des retraités ?  une alter-politique du vieillissement, fondée sur l’auto-organisation de la vie sociale au « troisième âge » = stratégies d’empowerment, pouvoir gris (Bucco)  Un brouillage : des associations qui avaient historiquement pour fonction l’« occupationnel », les loisirs ou le « lien social », ont initié une stratégie politique de regroupement, en vue de peser sur les politiques publiques de la vieillesse

42 3 pôles organisationnels -Syndical (UCR dt la majorité relève d’un statut associatif à l’exception CGT et UNSA) -Pôle associatif indépendant autour de la Confédération Française des Retraités (aînés ruraux, confédération nationale des retraités, FNAR,Union française des Retraités) = 2 MM adhérents -Pôle associatif indépendant : FGR, UNRPA

43 Sociologiquement, le pôle syndical et le pôle associatif « indépendant » n’ont pas la même composition : interprofessionnel et plutôt « populaire » dans le premier cas ; corporatif et plutôt « cadres » dans le second cas. Comme le souligne le sociologue Vincent Caradec, « ce sont les retraités des classes moyennes qui sont à la pointe du mouvement non syndical, dont la composition sociologique est très différente de celle des organisations syndicales » 21. 21

44 Des enjeux de légitimité et de positionnement  Des contestations de la légitimité syndicale  Des questions sur la place des retraités dans les syndicats  À la CGT représentent 20 % des syndiqués (Andolfatto et Labbé, 2007)  Question d’identité : territoires ou branches professionnelles  La question des revendications : ouvertures sociétales ?

45 Écarts d’âge, générations, préoccupations du quotidien et de l’avenir… LA REFERENCE TRAVAIL VAUT ELLE A LA RETRAITE ?

46 MERCI de votre attention

47 bibliographie  D. Bucco, « Syndicalisme et retraités : questions et enjeux politiques », Contretemps, 2011, http://www.contretemps.eu/interventions/syndicalisme-retraites- questions-enjeux-politiques-0#sdfootnote38sym http://www.contretemps.eu/interventions/syndicalisme-retraites- questions-enjeux-politiques-0#sdfootnote38sym  Masson, A., Arrondel, L., (2013). Transferts publics et privés entre générations, Revue futuribles 393.  D. Andolfatto et D. Labbé, « La syndicalisation en France. Essai de dénombrement des effectifs de la CGT et de la CFDT (1990- 2006) », juin 2007, [http://learning.londonmet.ac.uk/wlri/jist2007/10%20Syndicalism e/ZXAndolfatto,Labbe.doc].  J.-P. Viriot-Durandal, Le pouvoir gris. Sociologie des groupes de pression de retraités, Paris, PUF, 2003  D. Béland et J.-P. Viriot-Durandal, « L'expertise comme pouvoir : le cas des organisations de retraités face aux politiques publiques en France et aux États-Unis », Lien social et politiques, n° 50, automne 2003, pp. 105-123.


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