PRÉSENTATION DU MINISTÈRE DE L’ ÉNERGIE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO À L’ATELIER DE PRÉPARATION DU LANCEMENT DE L’ÉTUDE DE DÉVELOPPEMENT DU SITE D’INGA LE 27 JANVIER 2011 LE 27 JANVIER JANVIER 2011 S ociété N ationale d’ E lectricité REGIDESO REGIE DE DISTRIBUTION D’EAU HISTORIQUE DU SITE D’INGA

Le site d'Inga et ses environs sont connus depuis fort longtemps. C'est un problème tout différent de celui de la production d'énergie électrique qui amena les étrangers à cet endroit, déserté à l'époque par les Congolais, à cause des maringouins. Il s'agissait en effet de résoudre le problème de la navigabilité du fleuve Congo entre Matadi et le Stanley-Pool (actuelle région de Kinshasa) : Passage à Inga du Capitaine Britannique J.K. TUCKEY, probablement le premier explorateur à mentionner la région dans ses relations de voyage, à qui l'on doit le nom de "INGA » 1885 : Premières études topographiques destinées à la recherche d'un tracé de chemin de fer pour contourner la contrée des Cataractes et 1889 : Premier et deuxième passages à Inga de Henry Morton STANLEY. Première reconnaissance géologique du lit du fleuve Congo au saillant d'Inga : Première carte du site d'Inga au 1/ è, puis au 1/ è dans l’atlas 1911 : Premières données scientifiques sur l'hydrologie du fleuve Congo 1913 : Examen de la navigabilité du fleuve Congo par l’Ingénieur Anglais B. WALL, dans le but de rendre le Stanley-pool accessible aux bateaux de mer : Mise en veilleuse des activités projetées sur le site d'Inga, à cause de la guerre mondiale

1925 : Idée de construction de sept barrages avec centrales hydroélectriques pour permettre la montée des navires de mer jusqu'au Stanley-pool et aussi pour permettre l'électrification de la contrée et du chemin de fer : Reconnaissance de la dépression formée par les vallées de la BUNDI et de la MAKONGO, appelée "MATAMBA« et idée de la construction d'un barrage à un kilomètre de l'embouchure de la Bundi, pour produire MW qui alimenteraient une grande industrie à l'échelle mondiale : Création d'un syndicat d'études du Bas-Congo, dénommé "SYNEBA", ayant un triple objet :  construction d'un port maritime avec ses liaisons vers l'extérieur (port en eau profonde à Banana);  création de centrales électriques dans le Bas-Congo;  étude de la navigation du fleuve Congo en amont de Matadi : Option de construire à Inga des centrales hydroélectriques capables de satisfaire à tous les besoins du Bas-Congo : Abandon provisoire du programme d'équipement du Bas-Congo, suite à la conjoncture économique en nette régression, à l'insuffisance de demande d'énergie et à la guerre mondiale qui se pointait déjà à l'horizon 3

1950 : Concentration des activités du Syndicat pour le Développement de l'Electrification du Bas-Congo (SYDELCO créé en 1946) sur le site d'Inga et idée de transporter l'énergie d’Inga à court terme vers la ville de Léopoldville (actuel Kinshasa) à 280 km, et à très long terme, vers les régions de l'Afrique Equatoriale Française et de l'Angola dans un rayon de km : Rachat des études de SYDELCO, dont le capital social était devenu insuffisant pour réaliser des études de grande envergure sur le site d’Inga (topographie, géologie, hydrologie,..) par l'Administration Coloniale, 1957 : Proposition d'équiper la vallée VAN DEUREN en première phase, à cause du coût relativement bas des travaux : Voyage, en mai 1960 de responsables belges à Washington pour présenter un dossier technique à la BIRD en vue de l'obtention du financement de l'aménagement de la vallée Van Deuren. Accession du Congo à l'Indépendance, mais les projets d’Inga restent cependant en activité. Octroi d'un crédit de FB ( USD) aux gestionnaires du projet en septembre 1960 par le Collège des Commissaires Généraux, pour maintenir une certaine activité sur les chantiers d'Inga. Création, fin 1960, d'un nouvel organisme appelé "Haut Commissariat d’Inga" dont le but était de diriger pour compte du Gouvernement les activités à Inga 4

1961 : Reprise de contact par le Président KASA-VUBU avec la BIRD, qui subordonna le financement de l'aménagement d'Inga à la signature préalable d'un contrat de vente d'énergie électrique avec des fonderies d’aluminium : Reprise et remise à jour des études d‘Inga par SICAI ( Société Italo­-Congolaise ) : Décision du Président MOBUTU de réaliser la première étape des travaux (Centrale Inga 1) pour satisfaire les besoins énergétiques de Kinshasa et du Bas-Congo, en créant, le "Comité de Contrôle Technique et Financier d'Inga", chargé de représenter l'Etat, en tant que Maître de l'œuvre, pour terminer la remise à jour du dossier technique et surveiller les travaux de construction : Reprise de tous les travaux de l'aménagement d’Inga par le "Comité Technique et Financier d'Inga", le Maître de l'ouvrage étant l’Etat et les études d'industrialisation liées à Inga placées sous la supervision du Bureau de la Présidence de la République 1968 : Passation des travaux, fournitures et montage du matériel à un consortium italien composé d'une entreprise de travaux publics et de deux constructeurs (marché de gré à gré) : Dissolution du Comité d'Inga et création de la Société Nationale d’Electricité (SNEL) le 16 mai Mise en service par le Président MOBUTU * de la centrale hydroélectrique d'Inga 1 le 24 novembre 1972 * de la centrale hydroélectrique d'Inga 2 le 24 novembre 1981 * de la ligne à courant continu Inga-Kolwezi le 24 novembre

Je vous remercie 6