Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Compte Rendu Ateliers B to B 1.Le choix des terrains des projets 2.Définition et organisation du projet 3.Difficultés et conditions de réussite 4.Suivi et modalités 5.Bilan du projet Didier Epstein/Nicole Lacoste/Céline Mansencal/Claude Demeure/Patrick Roussel/Christine Ruan/Sylvia Besse/Régis Herssens

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Le choix des terrains des projets 1.Types d’organisations En majorité des petites structures qui ont davantage de réels besoins pour créer une dynamique commerciale et qui sont demandeuses de compétences commerciales ; Les PME sont plus flexibles et les étudiants y sont des forces de propositions ; Quelques associations mais attention à ne pas tomber dans le travers des associations du lycée et à respecter la condition que l’association ait une activité, une équipe commerciale ; Quelques GE dont la démarche commerciale est déjà planifiée et souvent obtenu via un relationnel ; Proposent moins d’autonomie, un niveau de responsabilité plus modeste et n’attendent pas de propositions des étudiants… mais aussi Entreprises modélisantes qui permettent un apprentissage par l’observation, structurant pour les étudiants, approches d’outils transférables dans d’autres structures. Conclusion La taille importe peu 3 facteurs importants : - Etudiant et son souhait/potentiel/compétences - Environnement géographique - Nature du tuteur

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Le choix des terrains des projets suite 2. Types de cibles Agence d’intérim, sociétés d’informatique (logiciels, internet, formation), location (matériel, véhicules), évènementiel, assurance, téléphonie pour professionnels… Certains notent une percée de la grande distribution, cible possible grâce à la durée du projet. Un conseil Pour lever la réticence des étudiants : montrer l’intérêt de ce type de clientèle et faire intervenir des professionnels.

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Le choix des terrains des projets suite 3. Types de produits Tous les produits simples, mais aussi… Les produits complexes A priori des étudiants… mais le BTS NRC, de par la durée du projet, permet l’apprentissage de leur complexité.

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Le choix des terrains des projets suite 4. Origine du projet L’étudiant ce qui souvent donne des projets plus valorisants dans lesquels les étudiants sont davantage motivés, impliqués ; L’entreprises qui propose des stages auxquels les étudiants postulent ; bouche à oreilles entre les entreprises Les professeurs - organisation de rencontres au sein de l’établissement au cours desquelles les entreprises exposent leurs besoins et projets pour procéder ensuite au recrutement ; - BDD des organisations d’accueil des années précédentes ; - relationnel surtout avec les entreprises de plus grande taille ; -construction d’un réseau d’entreprises. Un conseil Pour le « fond de classe » : solliciter d’anciens étudiants ou encore « négocier » avec le partenaire de prendre un « bon étudiant » et « un plus difficile à placer ».

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Définition et organisation du projet 1. Rappels Le projet est composé d’un ensemble de missions, dont le nombre est variable d’un projet à l’autre, visant à l’atteinte de (des) objectif(s), permettant d’acquérir les compétences. L’acquisition des compétences est le déterminant de la présentation du projet. La durée du projet est variable mais doit toujours comporter une date de début et de fin. 2. Besoins et objectifs : cœur du projet Définis parfois dès le commencement, ou plus tard, en fonction de la connaissance de l’entreprise et de l’identification d’un besoin ; Suite à des études menées par les étudiants ; Suite à des opérations de brainstorming ; Par le professeur ; Besoins et objectifs sont parfois récurrents d’une année sur l’autre ; Le contexte peut faire évoluer le besoin initialement formulé ; L’avancement du projet peut en faire émerger un plus intéressant.

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Définition et organisation du projet suite 3. Démarche commerciale mise en œuvre Multiple ; Formalisée dans la convention ; Ajustable. Travail sur BDD, prospection, salons, appels d’offre, négociations (en observation, en autonomie) ; Le degré d’autonomie, le niveau de négociation est variable d’une organisation à une autre ; Il faut rester ouvert à toutes démarches possibles. Un conseil Rédiger un cahier des charges.

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Définition et organisation du projet suite 4. Ressources mobilisées Humaines : souvent le tuteur Matérielles : poste de travail Financières : budget disponible variable Technologiques : -Très variables d’une entreprise à l’autre, ce qui amène à faire des propositions d’implantation ou à mettre à disposition un ordinateur portable. -Limitées à ce qui sert le projet.

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Définition et organisation du projet suite 5. Planification Souvent de la responsabilité de l’enseignant ; Souvent elle est faite a posteriori ; Dans certaines entreprises comme les banques, cette planification est difficile de par les échéances de leurs propres objectifs ; Plan d’actions ; Souple ; C’est un ensemble de missions centrées sur l’acquisition de compétences. Conclusion Inhérente à la démarche de projet. Nécessaire mais doit être adaptée en fonction des circonstances (objectifs de l’étudiant et de l’entreprise)

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Difficultés et conditions de réussite 1. Du fait de l’étudiant De son intérêt réel pour l’entreprise et le projet ; De son implication ; De la convergence entre ses centres d’intérêt, son potentiel et les exigences et contenu du projet ; Prise de recul nécessaire. 2. Du fait du partenaire professionnel et tuteur De l’antériorité de la relation ; De la proximité géographique ; Du nombre de stagiaires accueillis (chaque étudiant ayant son projet) ; Du temps consacré aux étudiants, missions et projet ; De son degré d’engagement ; De sa volonté à tenir le rôle de tuteur ; De ses compétences ; De la capacité à définir son besoin ; De la capacité à définir précisément des objectifs quantitatifs ; De l’existence d’un réel besoin commercial ; De sa participation aux épreuves d’examen favorisant le rapprochement ; Des informations que l’organisation d’accueil acceptent de transmettre.

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Difficultés et conditions de réussite suite 3. Des enseignants Que les compétences soient au centre de toutes nos démarches, soient nos seuls facteurs de prise de décision ; soient le seul élément pour valider les projets ; Le seul cadre que nous devons avoir à l’esprit = le référentiel ; Du contenu ajustable défini dans la convention (TIC, Vente en autonomie…) ; De notre capacité à convaincre l’étudiant de l’intérêt d’une cible, d’un projet, d’un type d’entreprise malgré ses réticences (face à un certain degré de technicité des produits, un cible complexe…) pour qu’il se construise un parcours enrichi ; Des interventions de professionnels dans nos enseignements ; De nos efforts à aller à la rencontre des entreprises ; à personnaliser les relations avec les professionnels ; Prévoir une semaine d’immersion en entreprise pour mieux comprendre l’entreprise et ainsi détecter le besoin et donc le projet ; De nos efforts pour traduire les objectifs ; Du temps disponible ; Du coût généré par le suivi, les frais, les problèmes d’ordre de mission, d’assurance.

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Difficultés et conditions de réussite suite 4. Du fait des ressources Ressources matérielles ; Des TICE disponibles ou acceptées d’être implantées ; De la disponibilité d’un véhicule ; Inventoriées dans la convention. 5. Autres L’existence d’un bassin d’emplois ; La concurrence entre différents BTS sur certains terrains professionnels ; Le choix des périodes de stage (nombre de semaines entre la première et deuxième année, découpage des 16 semaines, positionnement dans chacune des années).

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Suivi et modalités Le suivi doit porter à la fois sur les compétences E4 et E6 1. Types de suivi Avant : Nombreux contacts Pendant : Rapports d’activité (parfois évalués) ; Recours aux outils de travail collaboratif (agenda partagé) ; Communications électroniques ; Visites ; Après : Entretiens tri-partites (en entreprise, dans l’établissement, fréquence) ; Grille d’évaluation (celle du référentiel, autres) ; Carnet de liaison. 2. Acteurs du suivi Professeurs de gestion de projet ; Autres collègues.

Colloque national NRC 8 et 9 février 2007 Clichy Bilan du projet 1. Forme de ce bilan En face à face ; Qualitatif ; Quantitatif ; Bilan de compétences ; Tableaux de bord à demander très tôt aux étudiants pour sensibiliser les étudiants et permettre de mettre en évidence des évolutions ; Recours à des tableaux Excel ; Oraux avec tuteur ; Rapport de stage ; Bilans d’étapes. 2. Contenu du bilan Varie suivant les moments (mi période, fin de période) Porte sur les compétences (acquises, non acquises, voie d’acquisition) ; Porte sur les résultats, les objectifs ; analyse des écarts. Conclusion Nécessité d’exiger de la part de l’étudiant une véritable posture de recul face à la progression de son projet : exigence de tableaux de bord, de ratios, d’évaluation des coûts, d’analyse des écarts… Une ouverture nécessaire dans une logique de développement des compétences.