Module : la découverte de l'entreprise Thème 2 : l'organisation du travail dans l'entreprise
th.barry le taylorisme et le fordisme 2.l'école des relations humaines 3. le toyotisme 4. en exemple de production mondialisé : l'Iphone F. W. Taylor ( ) a défini les règles de l’Organisation Scientifique du Travail (OST), appelée aussi taylorisme, afin d’améliorer l’efficacité de la production en supprimant les temps morts (des hommes et des machines). Le taylorisme se caractérise par les principes suivants : – la division verticale du travail : elle vise à distinguer les exécutants (les « cols bleus ») des concepteurs du travail (les « cols blancs »). Cette division passe donc par la séparation entre les tâches de conception, de contrôle (confiées à des personnes qualifiées), et les tâches d’exécution (opérateurs peu qualifiés) ; – la division horizontale du travail : chaque opération est découpée en tâches simples, brèves et répétitives (parcellisation des tâches) ; – pour supprimer les gestes inutiles, un chronométrage permet de fixer un temps à respecter pour chacune des tâches à réaliser. Un salaire au rendement rémunère ainsi les opérateurs. a. Les principes du taylorisme et du fordisme b. Les avantages et les limites du taylorisme et du fordisme
th.barry le taylorisme et le fordisme 2. l'école des relations humaines 3. le toyotisme 4. en exemple de production mondialisé : l'Iphone H. Ford ( ) a introduit dans ses usines le travail à la chaîne en adaptant à l’automobile les principes de rationalisation de Taylor. Le modèle fordiste peut être résumé ainsi : – le travail à la chaîne : au sein des usines, la circulation des pièces se fait par un convoyeur qui assure une production à flux continu (le produit circule sur la ligne de montage devant des ouvriers fixés à leur poste de travail) ; – la standardisation des pièces de production : production en grande série de pièces interchangeables et standardisées ; – le principe du « five dollars a day » : Ford double quasiment les salaires par l’instauration d’une rémunération journalière de 5 dollars par jour. Il s’agit de fidéliser les travailleurs et de leur permettre d’acquérir progressivement les voitures qu’ils produisent par l’élévation de leur pouvoir d’achat. a. Les principes du taylorisme et du fordisme b. Les avantages et les limites du taylorisme et du fordisme
th.barry le taylorisme et le fordisme 2. l'école des relations humaines 3. le toyotisme 4. en exemple de production mondialisé : l'Iphone L’OST s’est généralisée en France après 1945 afin d’accompagner la croissance des Trente Glorieuses. Le taylorisme et le fordisme ont permis d’améliorer la productivité des industries (des constructeurs automobiles, par exemple) et ont favorisé une production de masse stimulée par une consommation de masse. Cependant, la crise économique, révélée par les deux chocs pétroliers de 1973 et de 1979, amis en évidence l’incapacité de ces modèles de s’adapter aux nouvelles règles del’environnement concurrentiel (impératifs de réactivité au marché...). De plus, un mouvement s’est développé contre les excès de la division du travail (travail monotone des opérateurs, accroissement du taux d’absentéisme, du turn-over, des accidents de travail...) : dès les années 1930, la vision de l’homme au travail change de perspective. Le mouvement des relations humaines peut être illustré par les théories de George Elton Mayo ( ) et de H. Maslow ( ). a. Les principes du taylorisme et du fordisme b. Les avantages et les limites du taylorisme et du fordisme
th.barry le taylorisme et le fordisme 2. l'école des relations humaines 3. le toyotisme 4. en exemple de production mondialisé : l'Iphone les expériences de George Elton Mayo ( ) menées à la Western General Electric Company de Chicago (prise en compte des facteurs psychosociologiques en situation de travail : le fait de s’intéresser aux ouvriers et à leurs conditions de travail provoque un regain de motivation et d’intérêt au travail) ; – la théorie des besoins et des motivations de Abraham Maslow ( ) : Maslow distingue cinq catégories de besoins hiérarchisés : - les besoins physiologiques (se nourrir...), - les besoins de sécurité (se protéger), - les besoins d’appartenance (être accepté et écouté par les autres), - les besoins d’estime (être reconnu et valorisé), - les besoins d’accomplissement (s’épanouir dans son travail). Ce n’est que lorsque les besoins primaires sont satisfaits que les besoins sociaux ou supérieurs pourront l’être à leur tour. Lorsque l’un de ces besoins est satisfait, il cesse d’être important. Le comportement humain au travail est d’autant plus coopératif et productif qu’il trouve dans l’organisation une occasion de se réaliser (besoins hiérarchisés).
th.barry le taylorisme et le fordisme 2. l'école des relations humaines 3. le toyotisme 4. en exemple de production mondialisé : l'Iphone La pyramide de Maslow
th.barry le taylorisme et le fordisme 2. l'école des relations humaines 3. le toyotisme 4. en exemple de production mondialisé : l'Iphone L’OST a ainsi contribué à la croissance économique et à l’essor des Trente Glorieuses après Cependant, du fait de ses limites et de l’évolution de l’environnement du secteur automobile (mondialisation, concurrence internationale, concentration des entreprises, marchés différenciés, etc.), cette organisation a été peu à peu remise en cause, et ce, au profit d’une nouvelle organisation : le juste-à-temps. Le juste-à-temps, né dans les années 1950 au Japon (chez Toyota), a pour but : – de réaliser une production à la demande ; – de rendre l’entreprise plus flexible ; – de maîtriser la qualité, les délais, les coûts (en réduisant les gaspillages, les stocks). Ses principes sont les suivants : – ne produire que ce qui est demandé (gestion par l’aval) ; – ne commander que ce qui est nécessaire à la production ; a. Les objectifs et lesprincipes du toyotisme b. Le système de producion toyota
th.barry le taylorisme et le fordisme 2. l'école des relations humaines 3. le toyotisme 4. en exemple de production mondialisé : l'Iphone Le système de production actuellement mis en œuvre par Toyota fait aussi référence à : – un système centré sur la qualité : mise en place d’un processus d’amélioration constante : faire toujours mieux ; – un système de détection automatique d’erreurs (identifier rapidement un éventuel problème pendant la production) ; – une implication des ressources humaines (« véritables acteurs »). Le juste-à-temps s’est ainsi accompagné d’une évolution de l’organisation du travail. Avec le taylorisme, un homme = un poste = un geste. Avec le toyotisme, il s’agit d’un management participatif (impliquer le personnel, le responsabiliser). Ainsi, une telle organisation permet : – de réduire les gaspillages, ainsi que les stocks de pièces détachées et de produits finis et donc les coûts ; – de respecter l’environnement ; – d’améliorer la flexibilité et la réactivité de l’entreprise ; – de réduire les délais ; – de proposer sur le marché des produits sûrs et fiables adaptés à la demande du client ; – de motiver le personnel, plus responsabilisé. a. Les objectifs et lesprincipes du toyotisme b. Le système de producion toyota
th.barry le taylorisme et le fordisme 2. l'école des relations humaines 3. le toyotisme 4. en exemple de production mondialisé : l'Iphone La production de marchandise par de grandes entreprises multinationales a rendu complexe le processus de production. En effet, ces grands groupes utilisent au mieux la mondialisation afin d'en tirer le maximum d'avantages. L'Iphone d'Apple illustre parfaitement cette question. Conçu en Californie par Apple, il est assemblé en Chine par Foxcon à partie de composants fabriqués dans différents pays. Voir schéma