Les objectifs Eduquer à la mobilité citoyenne les composantes du déplacement que recouvre ce concept un continuum éducatif les attestations l’éducation face aux risques le risque grandit avec l’âge les dimensions de la mise en danger de soi le rôle du référent les lycées et les CFA RÉUNION DES RÉFÉRENTS SÉCURITÉ ROUTIÈRE DES ÉTABLISSEMENTS DU SECOND DEGRÉ

 Eduquer à la mobilité citoyenne  Le continuum éducatif  Sensibiliser aux causes directes des accidents, la perception des risques  Valoriser les bonnes pratiques  Focaliser sur les compétences sociales et civiques LES OBJECTIFS

 Permettre au jeune d’acquérir des comportements responsables dans tous les instant de la vie, y compris dans ses déplacements,  Dans ce contexte, l’éducation à la sécurité routière est intégrée dans un cadre plus large, dans lequel elle est associée à l’éducation à la santé, à la sécurité, au développement durable, au choix, à la responsabilité et à la citoyenneté. permet le regroupement de l’ensemble des composantes liées aux déplacements. EDUQUER À LA MOBILITÉ CITOYENNE

 Elargir la notion de sécurité car l’impact du déplacement concerne d’autres éléments :  C’est d’abord une Éducation au choix du mode de déplacement (construire son autonomie en matière de choix)  des modes de déplacements à privilégier selon la situation. LES COMPOSANTES DU DÉPLACEMENT

 l’éducation à la santé: les modes de déplacements actifs, marche et vélo, perçus, comme des facteurs qui concourent à la conservation d’un bon état de santé  Éducation au développement durable : préserver les ressources environnementales et énergétiques (choix du véhicule)  Éducation au « vivre avec » : convivialité et le partage ≠ ressenti et promiscuité  Éducation à la responsabilité, face à soi et face aux autres, élément nécessaire à l’appropriation d’un « bien vivre avec »  Éducation à la sécurité très liée à celle à la santé, sensibilisation à la sécurité routière bien sûr mais pas seulement lorsque, par exemple, la problématique de l’enfant passager se retrouve aussi bien dans le car, que dans la voiture, mais aussi dans le train. QUE RECOUVRE CE CONCEPT ?

UN CONTINUUM ÉDUCATIF

 L’ASSR1 concerne :  les élèves des classes de cinquième et de niveau correspondant,  des élèves d’autres classes qui atteignent l’âge de 14 ans au cours de l’année civile (au plus tard le 31 décembre de l’année en cours),  les élèves qui ont échoué précédemment.  L’ASSR 2 concerne :  les élèves des classes de troisième et de niveau correspondant,  des élèves d’autres classes qui atteignent l’âge de 16 ans au cours de l’année civile (au plus tard le 31 décembre de l’année en cours),  les élèves qui ont échoué précédemment ou ceux qui sont encore scolarisés et peuvent, le cas échéant, être âgés de plus de seize ans. LES ATTESTATIONS SCOLAIRES DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE

 L'APER,(attestation de première éducation à la route) délivrée à l'issue de la scolarité primaire, valide l'acquisition de règles et de comportements liés à l'usage de la rue et de la route et à la connaissance de leur justification.  L’ASR pour les élèves n’ayant pas obtenu ou n’ayant pas pu passer l’ASSR2 dans les EPLE  dans les GRETA, pour les candidats âgés de seize ans et plus, qui ne sont plus scolarisés, dans les CFA, pour les apprentis. l’Attestation d’Education à la Route pour les personnes présentant une déficience visuelle ne leur permettant pas de se présenter aux épreuves des attestations scolaires de sécurité routière ou de l’attestation de sécurité routière. LES AUTRES ATTESTATIONS

A pied : le risque piéton croit dès deux /trois ans, avec un pic à onze/douze ans En vélo : le risque vélo présent dès quatre/cinq ans s’accroit à sept/huit ans La prochaine semaine nationale du vélo à l’école et au collège aura lieu du 30 mai au 3 juin velo-comment-rouler-en-toute-securite L’ÉDUCATION FACE AUX RISQUES routiere.gouv.fr/medias/documentation/guides-et- depliants/enfants-et-pietons

 Les deux roues motorisés : routiere.gouv.fr/conseils-pour-une-route- plus-sure/special-deux-roues- motorises/decrypter-les-risques/ Les jeunes de 15 à 24 ans représentent presque 25% des tués et plus de 33% des blessés graves alors que ce groupe ne correspond qu’à 15% de la population... Les jeunes sont un enjeu pour la sécurité routière. Les modes de déplacement évoluent avec l’âge. L’enfant est chaque jour plus autonome dans sa mobilité. Dans le même temps, la prise de risque liée aux déplacements augmente et doit être maitrisée. L’ÉDUCATION FACE AUX RISQUES

 interministeriel-de-la-securite-routiere  0-14 ans  Les enfants sont avant tout victimes en tant que passagers de véhicules (56% des tués) et en tant que piétons (18%).  112 enfants de moins de 15 ans sont décédés en 2014, 39 filles et 73 garçons. Ils représentent 3% de la mortalité routière et 7,6% de l’ensemble des blessés.  ans  A l’adolescence, la conduite d’un cyclomoteur ou scooter 50 cm 3 est le principal risque, puisque cela occasionne 44% des tués et 51% des blessés dans cette tranche d'âge. Le pic des accidents de cyclo a lieu entre 15 et 18 ans, âge où la pratique est la plus importante.  Un autre risque augmente entre 15 et 17 ans, le risque "passager de voiture", avec 26% des tués et 16% des blessés dans la tranche d'âge. C’est dans la voiture de jeunes un peu plus âgés qu’une partie de ces adolescents sont accidentés. LE RISQUE GRANDIT AVEC L’ÂGE publications/Statistiques-d-accidents/Accidents-enfants

 ans  catégorie à risque : la route constitue la 1ère cause de mortalité des jeunes adultes. Et ils y risquent deux fois plus leur vie que le reste de la population.  Entre 18 et 24 ans, le risque est essentiellement lié à l'usage de la voiture : cette tranche d'âge représente près d'1/4 (23%) de la mortalité automobiliste ; et 66% des tués entre 18 et 24 ans le sont en voiture.  Après la voiture, c'est à moto que les jeunes de 18 à 24 ans se tuent sur la route (18%).  La risque est particulièrement aigu le week-end, avec plus d'une fois et demie plus de risque de décès que les autres jours (lundi au jeudi).  Plus de la moitié des décès de jeunes (57%) dans un accident de la route se produisent la nuit. LE RISQUE GRANDIT AVEC L’ÂGE

 Plus spécifiquement, Trois dimensions principales de la mise en danger de soi sont sous-jacentes aux comportements dangereux des jeunes sur la route : La prise de risque : c’est un comportement conscient, intentionnel de mise en danger de soi (ex: les distracteurs) La non-perception du risque : le danger inhérent du comportement n’est pas perçu du fait de divers dysfonctionnements de la perception (ex : la sous-estimation des distances de sécurité, la sous-estimation de la courbe d’alcoolémie…) L’acceptation du risque : un comportement où la mise en danger de soi est plus subie que voulue, car le sujet ne voit pas comment faire autrement que le comportement dangereux (ex : accepter d’être passager d’un conducteur alcoolisé) LES DIMENSIONS DE LA MISE EN DANGER DE SOI :

 C’est un coordinateur : Il apporte aux équipes éducatives conseils et informations sur les ressources disponibles. Les partenaires et ressources : -DSDEN : les chargées de mission -Rolande JENNE ( ou -Patricia ESSNER( )ou -DDT : le bureau de la sécurité routière et coordination -Marie- Madeleine JONAS - Coordinatrice sécurité routière responsable du Bureau Sécurité Routière et Coordination- -Marie-Josée PIERRE – IDSR ( ) LE RÔLE DU RÉFÉRENT

 Il participe à la préparation et la mise en œuvre des attestations scolaires de sécurité routière :  Les modalités pratiques  Les partenaires  Éventuellement des actions phares  Calendrier et organisation : Dans le respect du cadre institutionnel  Il est force d’impulsion, de proposition pour les projets LE RÔLE DU RÉFÉRENT

 La demi-journée de sensibilisation obligatoire :  Depuis /5 ème d’une génération de lycéens et d’apprentis a bénéficié d’une action de sensibilisation seulement.  Dès rentrée 2015 : 1/2 journée obligatoire (3h consécutives) pour les entrants en lycée et CFA  En groupe restreint si possible, au cours du premier ou second trimestre  Modalités soumises au CA et information des parents d’élèves  Définie dans le cadre du CESC et intégrée dans le projet d’établissement LES LYCÉES ET LES CFA

 Prendre en compte la tendance à la prise de risque caractéristique de l’adolescence  Renforcer les connaissances sur les causes directes des accidents  Leviers à exploiter :  la capacité à résister à l’influence des pairs, (rapport à autrui)  la valorisation des comportements positifs, (rapport au risque et à la prudence, rapport à la règle et à la transgression)  la proposition de solutions concrètes et adaptées aux situations rencontrées par les jeunes...  et de façon générale la prise en compte dans les actions éducatives des compétences sociales et civiques (rapport à la citoyenneté) Cf. étude Perle :eduscol.education.fr › Accueil › Lycée et CFA LE CONTENU DE CETTE DEMI-JOURNÉE

 une mallette pédagogique :eduscol/education routière/Accueil > Lycée et CFA > La mallette pédagogiqueAccueilLycée et CFA  Les textes de référence  Ressources et fiches pédagogiques  Sitographie  Les réseaux et partenaires  Le bilan de la mise en œuvre :  Fait par le référent sécurité routière de l’établissement  Bilan communiqué au CA fin du 2 ème trimestre  Transmission au Recteur  Bilan académique transmis à la Dgesco OUTILS

LA CAMPAGNE EMMA ET NOÉMIE