La mission lasallienne : une mission sans frontière
La mission lasallienne : 80 pays
DES QUESTIONS EDUCATIVES MONDIALES Quelques réponses du monde lasallien
4 QUESTIONS Scolarisation Condition et formation des maitres Lien Ecole – monde professionnel Prise en compte de la diversité
UNE NECESSITE POUR L’AVENIR : L’ASSOCIATION
DANS LE MONDE LA SCOLARISATION PROGRESSE Nombre de non-scolarisés diminue : ¤ En 1999 : 105 millions ¤ En 2007 : 72 millions Taux de scolarisés augmente en primaire : ¤ En 1999 : 82 % ¤ En 2007 : 87 % Et en secondaire : ¤ En 1999 : 53 % ¤ En 2007 : 59 %
MAIS DES OBSTACLES SUBSISTENT = Insuffisance de la scolarisation des filles = Croissance des non-scolarisés en certains pays = Désengagement de certains états dans le domaine scolaire = Disparités dans l’enseignement secondaire = « Décrochage scolaire » qui touche tous les continents = Grande inégalité dans l’accès à l’enseignement supérieur
Les réponses lasalliennes Le monde lasallien est présent à tous les niveaux de scolarisation : infantile, primaire, secondaire (tous les types d’enseignement), universitaire, spécialisé Œuvres traditionnelles Œuvres particulières
ŒUVRES TRADITIONNELLES + 920 centres + 936.500 élèves et étudiants + 90.000 enseignants et personnels * Elles œuvrent dans des systèmes éducatifs très différents qui leur imposent avec plus ou moins de rigidité leurs règles, leurs rythmes, leurs objectifs. * Elles ont des statuts et des contraintes économiques très différents
Et pourtant un air de famille commun = un style relationnel fait de proximité, de connaissance personnalisée, du souci de concilier respect de la personne et recherche du bien commun = un style éducatif qui prend en compte toutes les dimensions de l’enfant et du jeune : intellectuelle, corporelle, sociale, morale, spirituelle… = un style pédagogique fait de rigueur et de pragmatisme
Des œuvres particulières. pour rejoindre des jeunes menacés de Des œuvres particulières pour rejoindre des jeunes menacés de déscolarisation
Faciliter l’accès à l’Université * Demande forte dans les pays en développement * Elle répond à la nécessité de former des cadres = pour accélérer le décollage économique = pour répondre à des besoins sociaux fondamentaux : santé, éducation, infrastructures = pour permettre à des groupes humains d’avoir droit à la parole, de faire valoir leurs intérêts, d’être moins dépendants
Le monde universitaire lasallien Actuellement 72 Universités, centres universitaires, écoles d’ingénieur Quelques caractéristiques communes : Formations dispensées dans une perspective de rôle social, parfois même d’engagement politique en faveur de la justice et du souci du bien commun Insertion dans le tissu social et économique : parcs d’innovation, partenariat avec des entreprises Ouverture internationale s’appuyant sur le réseau lasallien mondial (Association internationale – AIUL) : échanges d’enseignants, d’étudiants, diplômes communs…
Ecole et monde professionnel De l’ignorance à la complémentarité
Ecole et monde professionnel Le lien entre les deux mondes est ambivalent : Ils peuvent se percevoir comme concurrents : la recherche d’un métier détourne de l’école Ils peuvent s’ignorer mutuellement : l’enseignement professionnel est peu développé et peu valorisé en certains pays Ils peuvent se considérer avec défiance : l’école ne veut pas apparaître inféodée aux entreprises (concept d’employabilité) ; celles-ci se sentent investies d’un rôle formateur pour pallier les manques de l’école Ils peuvent se percevoir comme complémentaires : l’école vise à préparer au monde professionnel ; les entreprises participent à la formation (apprentissage)
Dans le monde lasallien hier Le lien avec la vie pratique apparaît dès l’origine : =apprentissage du français au lieu du latin =apprentissage à partir de documents de la vie courante =l’absentéisme pour raison de travail des enfants est combattu.
Dans le monde lasallien aujourd’hui = mise en place de dispositifs scolaires pour lutter contre l’attrait d’un gain immédiat : lutte contre l’absentéisme = mise en place de structures permettant de motiver les jeunes par l’attrait d’un gain pécuniaire : Avenir Jeunes Reims = promotion de l’enseignement professionnel dans des environnements culturels et économiques peu favorables : écoles techniques secondaires et supérieures, centres d’apprentissage
L’accueil de la diversité Dans un monde globalisé, marqué par = La coexistence de différences de tous types = Des phénomènes migratoires, = La multiplication des moyens de communication = La prise en charge de personnes différentes du point de vue physique, intellectuel L’accueil et la gestion de la diversité constituent un des principaux défis
La prise en compte de la diversité La pente naturelle est la ségrégation selon des critères : = économiques : l’accès à l’école , à l’Université concerne les plus riches = géographiques : des raisons religieuses, sociales économiques, administratives maintiennent les élèves dans leur quartier Ce phénomène affecte tous les continents = en certains cas il est culturellement toléré (les castes en Inde) = en de nombreux cas il est dénoncé sans que pour autant les évolutions soient rapides
Le monde lasallien et la diversité L’accueil de la diversité est au cœur du projet lasallien dès l’origine : gratuité scolaire, y compris pour ceux qui pourraient payer. Ce trait constitutif de l’identité lasallienne est vécu de diverses façons aujourd’hui = Accueil d’élèves de toutes origines religieuses ( Proche-Orient, Asie ), sociales (Europe), accueil d’handicapés ( Proche-Orient, Pologne) = Propositions de volontariat ( quelques semaines, un an ) à des jeunes issus de milieux favorisés qui se mettent au service de jeunes défavorisés : USA, France, Mexique, Philippines = Choix d’une implantation géographique permettant cet accueil : Pérou
Conditions pour cet accueil ¤ Recherches de ressources dans les secteurs où l’Etat ne prend pas en charge les écoles privées (USA), ou les enseignements particuliers ¤ Solidarité économique entre établissements lasalliens (Proche-Orient, Pakistan) ¤ Collaboration entre établissements aux populations très différentes (Reims), ¤ Formation des enseignants et travail en équipe
LA CONDITION DES ENSEIGNANTS ET EDUCATEURS Les enseignants et tous ceux dont le travail (administration, service matériel) contribue à l’œuvre éducative sont en première ligne de la mission éducative lasallienne. C’est pourquoi ils ont toujours fait l’objet d’un intérêt particulier dans la tradition lasallienne
Les Enseignants et Educateurs Leur condition est souvent peu valorisée socialement : = faiblesse de la rémunération = perte d’autorité ou de légitimité à exercer une autorité = le peu de prestige lié parfois à l’insuffisance de la formation D’où le manque d’attractivité du métier et parfois de motivation dans son exercice. Parfois faible estime de soi et de son travail. Dans le domaine de la formation des tendances se manifestent au niveau mondial : = une volonté de confier la formation aux Universités = et de manière contradictoire : un allongement de la durée de la formation en certains pays, une diminution en d’autres du fait de la contractualisation
Au début de l’aventure lasallienne Dès le début de l’histoire lasallienne la condition et la formation des maîtres sont prises en compte : = le souci de professionnalisme permet de faire reconnaître peu à peu qu’il s’agit d’un métier = d’où la préoccupation de lieux de formation : noviciat, séminaire des maîtres de campagne = Mise en commun des expériences et des innovations: Conduite des Ecoles chrétiennes
Aujourd’hui * Des structures de formation initiale : écoles normales (Pérou, Guatemala), centres de formation pédagogique (France), universités ou centre universitaire (Espagne, Kenya, Cote d’Ivoire) * Des centres de formation continue (France, Proche-Orient), sessions internationales (CIL et SIEL à Rome), radio (Bolivie) * La participation aux actions pour faire reconnaître la valeur du métier d’enseignant : dans l’Eglise, dans la société (action syndicale…) : cf. France
L’association : un fondement traditionnel de la mission lasallienne et une nécessité pour son avenir
Deux principes généraux La volonté de chercher à atteindre un objectif commun. Cette volonté est inséparable de la liberté. La conscience que l’action personnelle est finalisée par cet objectif partagé avec d’autres C’est pourquoi son efficacité dépend de son intégration dans une action commune
L’association lasallienne Une finalité : l’éducation intégrale des jeunes, en particulier des plus démunis, leur « salut » au sens humain et religieux Une conviction : la volonté d’atteindre cette finalité est une réponse à un appel de Dieu médiatisé par l’Evangile , une figure (J.B de La Salle), les circonstances Une modalité Au début : un style de vie homogène Aujourd’hui : le partage d’une mission par des personnes ayant des styles de vie différents
L’association lasallienne Des exigences Un engagement fort au service de la mission : Viser à instaurer des relations fraternelles Vivre l’esprit de gratuité : souci des plus faibles Une attitude de disponibilité Des structures de participation, de formation, de discernement collectif, de décisions communes
Des formes diverses d’expression ¤ selon l’âge : ex. Jeunes lasalliens ¤ selon le mode de participation à la mission lasallienne : ex. les mamans lasalliennes, enseignement, soin d’handicapés ¤ selon le style de vie : Frères , Sœurs, Prêtres, Laïcs
Des formes diverses d’engagement ¤ selon l’implication personnelle : + participation à la mission d’éducation intégrale des jeunes dans l’esprit lasallien + responsabilités dans les œuvres (direction…), la formation, les structures de discernement (Conseils et Assemblées de la MEL…) + Implication formelle dans un mouvement lasallien(ex. Signum fidei, Volontaires…) + Engagement formel dans une structure reconnue officiellement pour assurer l’animation et la pérennité de la mission : Ex. la fraternité éducative La Salle