ALEXANDRE LEPRIEULT 1 FORMATION ISAIP SADT. ALEXANDRE LEPRIEULT 2 Concepts et terminologies La norme française (NF E ) définit un système comme.

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Transcription de la présentation:

ALEXANDRE LEPRIEULT 1 FORMATION ISAIP SADT

ALEXANDRE LEPRIEULT 2 Concepts et terminologies La norme française (NF E ) définit un système comme : "Une association de sous- systèmes constituant un tout organique complexe destiné à remplir une fonction générale". Un sous-système est une association de composants destinés à remplir une ou plusieurs fonctions opérationnelles au sein d'un système. Un composant est un élément ou un ensemble d'éléments destinés à remplir une fonction particulière dans un sous-système ou un système.

ALEXANDRE LEPRIEULT 3 Concepts et terminologies Un système peut être défini comme une totalité organisée en fonction d'un but, faite d'éléments solidaires ne pouvant être définis que les uns par rapport aux autres en fonction de leur place dans cette totalité ou encore comme un ensemble identifiable ayant une fonction, doté d'une structure qui évolue dans le temps et dans un environnement en vue d'une finalité. Il est important de bien identifier les limites du système, les éléments qui le constituent et qui en font une entité organisée, c'est à dire la frontière. Celle-ci inclut tous les éléments nécessaires à son fonctionnement dans toutes ses phases. Elle permet de distinguer les relations du système avec son environnement ou milieu extérieur. Les éléments sur lequel le système agit s'appellent les matières d’oeuvre.

ALEXANDRE LEPRIEULT 4 SEPT CONCEPTS FONDAMENTAUX S.A.D.T. est basé sur sept concepts fondamentaux : 1 - modéliser pour comprendre 2 - discipliner la démarche d’analyse 3 - séparer le quoi du comment 4 - modéliser la réalité 5 - formaliser de manière graphique 6 - travailler en équipe 7 - consigner par écrit

ALEXANDRE LEPRIEULT 5 Représentation SADT

ALEXANDRE LEPRIEULT 6 Caractéristiques d'un système  Environnement L'environnement (ou milieux associés) du système est ce qui lui est extérieur lorsqu'il a été isolé par sa frontière. Le système agit sur la partie de son environnement qui est modifié, qui est la matière d’oeuvre, en fonction de l'état des autres éléments extérieurs. Les relations entre le système et son environnement sont donc définies en termes de flux, c'est à dire de quantité de matière d‘oeuvre dans le temps. On définit la fonction d'un système par la relation qui transforme, au niveau de la matière d’oeuvre, la situation initiale en situation finale.

ALEXANDRE LEPRIEULT 7 Environnement

ALEXANDRE LEPRIEULT 8 Finalité La finalité d'un système justifie l'existence de ce dernier et ne peut être définie qu'en fonction de ce sur quoi le système agit, et qu'il transforme ou conserve, pour répondre à un besoin. La finalité d'un système est d'apporter une valeur ajoutée à la partie de l'environnement sur lequel il agit, qui est la matière d’oeuvre.

ALEXANDRE LEPRIEULT 9 Valeur ajoutée La valeur ajouté est définie comme la modification apportée au flux de matière d’oeuvre entre l'entrée et la sortie du système

ALEXANDRE LEPRIEULT 10 Déchets Rares sont les systèmes qui ne produisent pas de déchets (on emploiera le terme "pollution" lorsqu'ils ne sont pas traitables); et ne pas les prendre en compte risque de provoquer l'incapacité du système à assurer sa fonction

ALEXANDRE LEPRIEULT 11 Fonctions Un système peut être étudié de deux façons : dans son aspect fonctionnel ou dans son aspect structurel.

ALEXANDRE LEPRIEULT 12 Aspect fonctionnel Il s'agit de répondre à la question "à quoi ça sert ?". On parle alors de fonction d'usage. (le citoyen qui utilise un téléviseur le voit comme un objet permettant de véhiculer des informations)

ALEXANDRE LEPRIEULT 13 Aspect structurel Il s'agit de répondre à la question "comment ça marche ?". On parle alors de fonction globale. (le technicien voit le téléviseur comme un ensemble d'éléments transformant des ondes). Il est important de savoir si l'on observe ou conçoit un système et ses sous-systèmes dans leurs aspects fonctionnels ou structurels. En effet, un système peut être étudié (ou conçu) dans son aspect structurel alors que certains des sous-systèmes qu'il contient, communs à d'autres système, ne seront approchés que d'une manière fonctionnelle (et inversement) (le technicien peut parfaitement réparer un téléviseur sans connaître le fonctionnement du tube électronique et en respectant les branchements).

ALEXANDRE LEPRIEULT 14 Modélisation d'un système Nous utiliserons, dans ce chapitre, les outils de la méthode SADT (SADT : Structured - Analysis - Désign - Technique. - ® SADT est une marque déposée de SofTech (USA) et d'IGL Technologie (France).) développés aux USA par Doug Ross en 1977 et introduits en Europe à partir de 1982 par Michel Galiner.

ALEXANDRE LEPRIEULT 15 Modélisation d'un système SADT permet non seulement de décrire les tâches du projet et leurs intéractions, mais aussi de décrire le système que le projet vise à étudier, créer ou modifier, en mettant notamment en évidence les parties qui constituent le système, la finalité, le fonctionnement de chacune, et les interfaces entre les diverses parties qui font qu'un système n'est pas une simple collection d'éléments indépendants, mais une organisation structurée de ceux-ci dans une finalité précise

ALEXANDRE LEPRIEULT 16 Modélisation d'un système Le système étant défini, c'est à dire limité par sa frontière, on peut identifier :  Sa fonction, qui apporte la valeur ajoutée à la matière d’oeuvre.  Ses éléments constitutifs (sous-systèmes, composants) qui, inclus dans la frontière, supportent la fonction.  La matière d‘oeuvre sur laquelle s'exerce son action.  Les données d'entrée, ou de contrôle, qui provoquent ou modifient la mise en oeuvre de la fonction.

ALEXANDRE LEPRIEULT 17 Modélisation d'un système Modéliser un système consiste à en donner une représentation qui énumère les quatre ensembles d'éléments ci- dessus en les distinguant les uns des autres, et en montrant les relations

ALEXANDRE LEPRIEULT 18 Formalisme du modèle On modélise graphiquement un système par un bloc fonctionnel (ou boîte) représenté par un rectangle à l'intérieur duquel est mentionnée la fonction globale (ou d'usage suivant les cas). Les entrées sont de deux types :  Les entrées de matière d’oeuvre qui sont transformées par la fonction. Elles sont notées par des flêches entrantes à gauche.  Les données de contrôle qui provoquent ou modifient la mise en oeuvre de la fonction. Elles sont notées sur le dessus. Les sorties représentent ce qui est produit par le système :  La sortie de matière d‘oeuvre dotée de valeur ajoutée.  Les sorties secondaires qui représentent généralement des flux d'informations associées au processus et des sous-produits ou déchets. Les supports de la fonction qui représentent les éléments matériels sont éventuellement notés sous le rectangle.

ALEXANDRE LEPRIEULT 19 Construction du modèle Il est important de définir une frontière du modèle qui n'exclut, ou ne scinde, un élément participant directement à sa fonction dans toutes ses phases de fonctionnement. De même, il est important de définir de quel point de vue est construit le modèle, car s'il veut tout représenter, il est illisible. La perception d'un système, mais surtout les informations nécessaires, ne sont pas les mêmes pour l'utilisateur, le concepteur ou le technicien de maintenance. Une fois distinguées la matière d’oeuvre et la valeur ajoutée que lui apporte le système, on peut définir avec précision sa fonction, et les données de contrôle qui le modulent.

ALEXANDRE LEPRIEULT 20 Construction du modèle

ALEXANDRE LEPRIEULT 21 Analyse descendante La méthode d'analyse descendante permet de comprendre pourquoi un système existe, ou doit être conçu, quelles fonctions il doit remplir et enfin, comment elles sont réalisées. Et cela, quelle qu'en soit la complexité. La méthode, appuyée par un modèle graphique, procède par approche descendante en ce sens que l'on va du plus général au plus détaillé, en s'intéressant aux activités du système. Les deux principes de base sont :  Procéder par analyse descendante : Le premier niveau du modèle est en général très abstrait, et progressivement les activités et les moyens nécessaires à leur réalisation sont détaillés.  Délimiter le cadre de l'analyse : afin d'aborder l'analyse et la description du système, il est fondamental de préciser le contexte (limite du système), le point de vue et l'objectif de l'analyse.

ALEXANDRE LEPRIEULT 22 Description de la méthode La première phase est la modélisation du système décrit précédemment (construction du modèle) qui en montre les fonctions. Le contexte est identifié par les flèches qui entrent ou sortent de cette boîte-mère.

ALEXANDRE LEPRIEULT 23

ALEXANDRE LEPRIEULT 24 Description de la méthode La décomposition en éléments, ou sous-fonctions de cette boîte-mère permet d'affiner la perception du système et sa structure. Cette décomposition doit faire apparaître de trois à six éléments maximum. Ces éléments ou boîtes sont des activités. Les flèches qui les relient représentent les contraintes qui existent entre elles, mais ne représentent en aucun cas un flux de commande et n'ont pas de signification séquentielle (n'impliquent pas de notions d'ordre d'exécution dans le temps). Les diagrammes ainsi construits sont des actigrammes ou encore diagrammes d'activité.

ALEXANDRE LEPRIEULT 25 Description de la méthode Si le niveau de décomposition ne permet pas une totale compréhension du système, on procède à une nouvelle construction d'actigrammes correspondant aux boîtes à analyser plus en détail. On définit ainsi successivement :  La boîte-mère A.  Le diagramme enfant de premier niveau A0.  Les diagrammes enfants de chaque boîte du diagramme précédent (qui devient diagramme- mère) soit : A1, A2, A23

ALEXANDRE LEPRIEULT 26 Description de la méthode Les principales règles régissant la construction des diagrammes sont :  Chaque flêche entrant ou sortant de sa boîte-mère doit se retrouver sur le diagramme enfant.  Les flêches sont affectées d'un label indiquant leur nature. Celui-ci peut être remplacé par un code dont la signification est donnée en marge.  Les supports peuvent ne pas être mentionnés si cela n'éclaire pas la compréhension.  On ne mentionne que les éléments nécessaires à ce que l'on veut montrer.  Lorsque la relation est à double-sens (entrée réciproque ou contrôle réciproque), on utilisera une double flèche avec un point à droite ou sous la pointe des flèches concernées.

ALEXANDRE LEPRIEULT 27 Description de la méthode Les deux représentations ci-dessous ont la même signification.

ALEXANDRE LEPRIEULT 28 Description de la méthode  Les flèches parenthésées, également appelées "flèches tunnel", indiquent qu'un flux de données est présent dans une partie du modèle bien qu'il ne soit pas dessiné. On trouve deux types de flèches tunnel :  La flèche tunnel dont les parenthèses entourent l'extrémité de la flèche qui est connectée à une boîte, qui signifie que cette flèche existe implicitement dans toutes les boîtes résultant de la décomposition de celle-ci.

ALEXANDRE LEPRIEULT 29 Description de la méthode o La flèche tunnel dont les parenthèses se trouvent à l'autre extrémité, donc près des frontières du diagramme, qui signifie que cette flèche existe implicitement dans toutes les boîtes qui sont hiérarchiquement au dessus de la boîte concernée; c'est à dire sa boîte mère, grand-mère,... jusqu'à "A0" compris.

ALEXANDRE LEPRIEULT 30 Description de la méthode  Lorsque l'entrée est aussi une donnée de contrôle, on peut n'indiquer que la donnée de contrôle.  Les deux schémas ci-dessous sont donc équivalents.

ALEXANDRE LEPRIEULT 31 Exemples

ALEXANDRE LEPRIEULT 32 Actigramme / Datagramme UN PRODUIT N’EST PAS UN ENSEMBLE DE COMPOSANTS MAIS UN ENSEMBLE DE FONCTIONS. 7 concepts fondamentaux en sont le support 2 aspects apparaissent  transformations, activités, fonctions, tâches, traitements : actigrammes ;  éléments, données, objets, informations, matériaux : datagrammes. Ce qui génère deux types de représentation

ALEXANDRE LEPRIEULT 33 ACTIGRAMME

ALEXANDRE LEPRIEULT 34 DATAGRAMME

ALEXANDRE LEPRIEULT 35 Mise Pratique Exercice :